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USA : une musulmane enlevée devant une mosquée et tuée

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Kira

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frunobulax Membre 17 528 messages
Maitre des forums‚
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il y a 26 minutes, DroitDeRéponse a dit :

Seuls 2 mots existent , on sent donc la bonne grosse tentative de noyage . Et je serais curieux que pour chacune de vos définitions wiktionnaires, petit Robert etc nous comptions les "ou" et les "voire"

Vous-même m'interrogiez sur comment nommer le rejet de l'Islamisme si islamophobie n'a pas ce sens ?
Comme s'il était forcément TOTALEMENT indispensable qu'un terme existe obligatoirement pour décrire tout et n'importe quoi ?

Après tout, aussi bien "islamophobie" que "christianophobie" (et même "antisémitisme" !) ne sont des néologisme mal foutus créés de toutes pièces pour supposément répondre à une "demande" ..?

Mes néologismes à deux balles (capitalistophobie, racistophobie, beaufophobie, etc !) ne sont finalement pas franchement plus consternants que les xxxphobies déjà existants !
;)

Ceci dit, on peut faire encore bien pire !
"findemoisdifficilophobie" pour la peur des fins de mois difficiles ?
"viandophobie" pour le rejet de la consommation de viande ?
"adminsitratophobie" pour la phobie des démarches administratives (cf Thomas Thévenoud !!)
:smile2:

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Invité Soixante-Treize
Invités, Posté(e)
Invité Soixante-Treize
Invité Soixante-Treize Invités 0 message
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il y a 50 minutes, frunobulax a dit :



Ce dont nous débattons, c'est du sens de ce terme dans l'usage langagier.
Et, que vous (et d'autres) le vouliez ou non, il est aujourd'hui majoritairement (et le sera de +en+) utilisé en tant que "hostilité systématique envers une catégorie précise de personnes (les musulmans) ".

Tout comme antisémitisme, homophobie, xénophobie, etc, etc ... qui sont pourtant tout aussi étymologiquement "mal foutus" qu'islamophobie.
 

C'est un concept l'islamophobie, dont certains se servent à des fins religieuses, et que d'autres condamnent comme moyen d'instrumentalisation (lis wiki bonhomme, c'est très instructif). On est en France ici, pas an Arabie Saoudite,  faut pas que tu crois que toi et tes amis islamistes allez imposer votre idéologie merdique...

Tu ne comprends pas un truc, c'est que l'hostilité, systématique ou non, n'est pas en soi condamnable (il n'y a pas qu'une sorte d'hostilité, qui serait nécessairement criminelle, anti-religieuse ou raciste), l'accusation de et le sentiment d'hostilité lui-même ne sauraient suffire à caractériser un acte et une parole répréhensibles... l'exemple de l'hostilité a l'encontre du communisme et des communistes, l'hostilité envers mon frère, mon voisin, à l'encontre d'une religion ou d'une manière de vivre: tout ça n'est pas suffisant pour caractériser un crime. Par ailleurs, il y a une grande différence entre le racisme et une religion, une idéologie: le racisme concerne une personne ou groupe de personnes qui existent en tant que noires, arabes etc. Tandis que la religion et communauté religieuse, l'idéologie politique (communisme) ne sont formées que par des principes, des dogmes, des idées auxquels aucun être humain n'est lié de façon définitive (je m'inspire de ce qu'a dit Bruckner)...

Donc l'islamophobie est en soi un concept spécieux, qui sous-tend un prétexte fallacieux.

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 619 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
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Il y a 2 heures, frunobulax a dit :

Le fait que "islamophobie" soit aussi ambiguë et "mal foutu" comme terme que "antisémitisme" ou "homophobie" ne fait aucun doute.
Ca ne fait même plus débat, donc, ça ne sert pas à grand chose d'en discuter ...

Ce dont nous débattons, c'est du sens de ce terme dans l'usage langagier.
Et, que vous (et d'autres) le vouliez ou non, il est aujourd'hui majoritairement (et le sera de +en+) utilisé en tant que "hostilité systématique envers une catégorie précise de personnes (les musulmans) ".

En ce cas merci de ne pas nous citer une liste de dicos qui vont à l'encontre de votre propos , et je constate cependant qu'il reste largement utilisé aussi pour au final diffamer quiconque critique la religion Islam . Vous me citez l'antisémitisme comme une problématique connexe, je note cependant que CH a rarement été taxé d'antisémitisme , alors même que la critique est toute aussi vive, tout simplement parce que l'ambiguïté n'est pas la même .

Il y a 2 heures, frunobulax a dit :

 



Tout comme antisémitisme, homophobie, xénophobie, etc, etc ... qui sont pourtant tout aussi étymologiquement "mal foutus" qu'islamophobie.
 

Vous nous direz comment on critique la religion xénophobe ou homophobe , et si vous avez quelques exemples bien sentis sur l'antisémitisme de CH n'hésitez pas .

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Invité Soixante-Treize
Invités, Posté(e)
Invité Soixante-Treize
Invité Soixante-Treize Invités 0 message
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Il y a 2 heures, DroitDeRéponse a dit :

Encore une fois mon propos sur ce topic ou d'autres ou nous avons échangé , le mot est mal né et ne désigne pas QUE les anti musulmans . Vous me donnez donc entièrement raison , "ou", "voire" :cool:

 

Je crois que tu perds ton temps avec lui. Il ne veut pas comprendre la difficulté de son raisonnement. Il est borné, obtus.

Il en revient toujours à la même chose. C'est sans fin.

 

Il y a 1 heure, frunobulax a dit :

Vous-même m'interrogiez sur comment nommer le rejet de l'Islamisme si islamophobie n'a pas ce sens ?
Comme s'il était forcément TOTALEMENT indispensable qu'un terme existe obligatoirement pour décrire tout et n'importe quoi ?

Après tout, aussi bien "islamophobie" que "christianophobie" (et même "antisémitisme" !) ne sont des néologisme mal foutus créés de toutes pièces pour supposément répondre à une "demande" ..?

Mes néologismes à deux balles (capitalistophobie, racistophobie, beaufophobie, etc !) ne sont finalement pas franchement plus consternants que les xxxphobies déjà existants !
;)

Ceci dit, on peut faire encore bien pire !
"findemoisdifficilophobie" pour la peur des fins de mois difficiles ?
"viandophobie" pour le rejet de la consommation de viande ?
"adminsitratophobie" pour la phobie des démarches administratives (cf Thomas Thévenoud !!)
:smile2:

Tu dis n'importe quoi. Et ça te fait rire en plus.

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frunobulax Membre 17 528 messages
Maitre des forums‚
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il y a 11 minutes, DroitDeRéponse a dit :

En ce cas merci de ne pas nous citer une liste de dicos qui vont à l'encontre de votre propos

Merci pour ce magnifique exercice de mauvaise foi qui réussi l'exploit de balayer d'un revers de la main les trois dictionnaires faisant référence en France (Le Larousse, Le Petit Robert et le Grand Robert) et de ne tenir compte que d'à peine la moitié (voire moins) des définitions proposées par les dicos du web.

Vous m'avez habitué à mieux, dommage ...
;)

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 619 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
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il y a 22 minutes, Soixante-Treize a dit :

Je crois que tu perds ton temps avec lui. Il ne veut pas comprendre la difficulté de son raisonnement. Il est borné, obtus.

Il en revient toujours à la même chose. C'est sans fin.

Nous nous sommes trouvés :D

 

il y a 14 minutes, frunobulax a dit :

Merci pour ce magnifique exercice de mauvaise foi, qui réussi l'exploit de balayer d'un revers de la main les trois dictionnaires faisant référence en France, Le Larousse, Le Petit Robert et le Grand Robert et de ne tenir compte que de la moitié (voire moins) des définitions proposées par les dicos du web.

Rien à ajouter.
;)

Bé non puisque vos dictionnaires précisent justement rejet de l'Islam ou des musulmans. Or c'est mon propos depuis le début, donc excusez moi mais là c'est vraiment l'hôpital qui se fout de la charité . Tout est dans ce "ou" crasseux qui associé à une étymologie tout aussi merdique , permet peinard de ranger Charb, Fourest, ou quiconque critique l'Islam dans la catégorie islamophobe, et par ricochet de diffamer puisqu'il faut y entendre selon vous : raciste .

Inutile de faire dans l'affect , vous m'avez habitué à mieux ;)

 

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Membre, Posté(e)
frunobulax Membre 17 528 messages
Maitre des forums‚
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Il y a 2 heures, DroitDeRéponse a dit :

"ou", "voire" ce sont VOS définitions . Maintenant si vous le souhaitez je peux vous donner la définition de "ou", et de "voire"

Inutile, elles sont très facilement trouvables ...

OU - DEFINITION:
Conjonction de coordination servant à marquer soit l'équivalence soit un choix alternatif.

LAROUSSE

VOIRE - DEFINITION 
Adverbe dont les équivalents sont "même" et "aussi".

L'INTERNAUTE

Donc, pas de bol, les significations de "ou" et "voire" ne sont donc pas MES définitions personnelles mais plutôt celles des dictionnaires.
;)
 

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 619 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
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il y a 13 minutes, frunobulax a dit :

OU - DEFINITION:
Conjonction de coordination servant à marquer soit l'équivalence soit un choix alternatif.

VOIRE - DEFINITION 
Adverbe dont les équivalents sont "même" et "aussi".

;)

Nous avons donc bien 2 sens , l'un concernant la religion , l'autre les hommes .  Par ailleurs l'étymologie renforce le premier sens . C'est ainsi que ceux rejetant la dite religion se retrouve diffamer sans même pouvoir porter plainte , car la polysémie lui permet de se proteger . L'homophobie ou antisemitisme ne permet pas celà contrairement à vos affirmations que vous n'avez pu démontrer , si ce n'est en les noyant dans d'indigents néologismes humoristiques . ;)

Je rejoins donc charb , c'est une escroquerie .

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Membre, Posté(e)
frunobulax Membre 17 528 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
il y a 12 minutes, DroitDeRéponse a dit :

Nous avons donc bien 2 sens , l'un concernant la religion , l'autre les hommes .  Par ailleurs l'étymologie renforce le premier sens . C'est ainsi que ceux rejetant la dite religion se retrouve diffamer sans même pouvoir porter plainte , car la polysémie lui permet de se proteger . L'homophobie ou antisemitisme ne permet pas celà contrairement à vos affirmations que vous n'avez pu démontrer , si ce n'est en les noyant dans d'indigents néologismes humoristiques . ;)

 

Trouvez moi, comme vous affirmez n'avoir aucune difficulté à la faire, des définitions de "ou" et "voire" démontrant que ces termes signifient que l'on est dans le "crasseux" et "merdique" (sic!), comme  vous l'affirmez,  semble t-il, TRES péremptoirement, et on en rediscutera ...
;)

Sinon, pour le moment, force est de constater que vous n'avez strictement aucun argument concret à opposer, si ce n'est ce qui ne relève que de vos convictions, certes respectables, mais totalement partiales ...

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 619 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)
il y a 10 minutes, frunobulax a dit :

Trouvez moi, comme vous affirmez n'avoir aucune difficulté à la faire, des définitions de "ou" et "voire" démontrant que ces termes signifient que l'on est dans le "crasseux" et "merdique" (sic!), comme  vous l'affirmez,  semble t-il, TRES péremptoirement, et on en rediscutera ...
;)

Commencez par me citer où j'ai ecrit que je pourrais trouver une telle chose :D

pour le "ou" et "voire" par contre rien de plus simple, relisez vous . Par contre pour les reponses sur vos néologismes et comparaisons je crois que nous attendrons longtemps .

Crasseux et merdique c'est du DDR , charb dir escroquerie ;)

 

Citation

Sinon, pour le moment, force est de constater que vous n'avez strictement aucun argument concret à opposer, si ce n'est ce qui ne relève que de vos convictions, certes respectables, mais totalement partiales ...

Des cas concrets de diffamation rendues possibles par le concept . De votre côté pas d'exemple beaufophobe comparable on attend :D

 

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Membre, Posté(e)
frunobulax Membre 17 528 messages
Maitre des forums‚
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Il y a 4 heures, DroitDeRéponse a dit :

Nous avons donc bien 2 sens , l'un concernant la religion , l'autre les hommes .  Par ailleurs l'étymologie renforce le premier sens .

Je n'ai jamais nié qu'il y a deux sens à islamophobie ... tout comme à homophobie et xénophobie.
Je vous fait juste remarquer qu'il est clair, que vous le vouliez ou non, que, comme également pour homophobie et xénophobie, l'un des deux a pris le pas sur l'autre.

Pour ce qui est de l'étymologie, c'est une débat aussi inutile que celui sur antisémitisme.

Il y a 4 heures, DroitDeRéponse a dit :

Crasseux et merdique c'est du DDR , charb dir escroquerie

Charb considérait que l'islamophobie était une escroquerie ... justement quand on lui donnait la signification de "peur de l'Islam".
Puisque, de son point de vue, cette supposée "peur de l'Islam" revendiquée par les islamophobes ne servait que de cache-sexe à un un évident racisme anti-étranger:

"Si demain les musulmans de France se convertissent au catholicisme ou bien renoncent à toute religion, ça ne changera rien au discours des racistes : ces étrangers ou ces Français d'origine étrangère seront toujours désignés comme responsables de tous les maux.
Que des racistes soient en plus islamophobes, pardon, mais c’est presque anecdotique.
Ils sont d’abord racistes et, à travers l’islam, c’est bien l’étranger ou la personne d’origine étrangère qu’ils visent.
En ne considérant plus que l’islamophobie chez le raciste, on minimise le danger raciste."

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 619 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
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il y a 22 minutes, frunobulax a dit :

Je n'ai jamais nié qu'il y a deux sens à islamophobie ... tout comme à homophobie et xénophobie.
Je vous fait juste remarquer qu'il est clair, que vous le vouliez ou non, que, comme également pour homophobie et xénophobie, l'un des deux a pris le pas sur l'autre.

Pour ce qui est de l'étymologie, c'est une débat aussi inutile que celui sur antisémitisme.
 

Qu'un sens soit plus populaire ne change rien au fait que ce mot mal né étymologiquement permet de diffamer sans risquer le pénal grâce au double langage . Je vous ai donné plusieurs exemples et ce double langage est pratique par l'assoce qui de fait à un rôle auprès des pouvoirs publics pour dire l'islamophobe , CH, Fourest sont par definition islamophobe et cette assoce confirme  . Valls a raison ca pose souci .

pourriez vous nous préciser quel est le double sens d'homophobie ? Xénophobie ? Et à quelle diffamation équivalente à celles citées pensez vous ?

Pour l'étymologie de l'antisémitisme non ce n'est pas plus comparable , expliquez nous donc encore une fois quel amalgame elle permet , et comment il est possible de faire passer pour raciste qui ne l'est pas en usant de son double sens et de son étymologie .

Merci par avance de vos lumières .

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Membre, Posté(e)
frunobulax Membre 17 528 messages
Maitre des forums‚
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il y a 21 minutes, DroitDeRéponse a dit :

pourriez vous nous préciser quel est le double sens d'homophobie ? Xénophobie ?

Ce sont des néologismes ayant exactement la même construction étymologique qu'islamophobie.

Dans son sens littéral, xénophobie était aussi censé désigner la peur de l'étranger.
Il ne vous aura sans doute pas échappé, je l'espère, que ça pas DU TOUT le sens actuel de ce mot ?
Y compris pour le code pénal, la loi du 3 février 2003 a créant une circonstance aggravante à raison du mobile à caractère raciste, xénophobe ou antisémite.
 

On se demande bien pour quelle mystérieuse raison "islamophobie" serait donc le seul de ces termes à ne pas désigner une hostilité systématique envers une catégorie définie de personnes ?

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 619 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
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il y a 19 minutes, frunobulax a dit :

Ce sont des néologismes ayant exactement la même construction étymologique qu'islamophobie.
Dans son sens originel, xénophobie était aussi censé désigner la peur de l'étranger.
Il ne vous aura sans doute pas échappé, je l'espère, que ça n'est plus du tout le sens actuel de ce mot ?
Y compris pour le code pénal, la loi du 3 février 2003 a créant une circonstance aggravante à raison du mobile à caractère raciste, xénophobe ou antisémite.

Je n'ai toujours pas lu dans votre argumentation ce qui permet dans le double sens et l'étymologie des mots que vous nous citez qui permette de faire passer pour raciste , de diffamer , une personne qui rejette une idéologie .

Je vous donne des cas tres concrets , vous n'y répondez pas en retour . Puis Je donc considérer que votre comparaison n'est en fait pas pertinente ?

Nous ne parlons aucunement du double sens de phobie et je pense que vous l'avez parfaitement compris , mais bel et bien du double sens d'islamophobie avec le même sens pour phobie , ie le rejet l'un de l'islam , l'autre du musulman .

Donc je réitère en quoi vos Xphobies permettent de diffamer une personne qui ne fait que rejetter une idéologie qui ne lui plaît pas , et qui donc ne fait qu'user de sa liberte de conscience et d'expression de façon tout à fait legale ?

Que ne comprenez vous pas dans cette question simple qui vous est posee depuis plusieurs posts et à laquelle vous ne répondez pas ?

Vous m'avez habitué à mieux . Dommage ... :cool:

PS si j'utilise phobie pour peur alors islamophobie possède 4 sens pas 2 . Merci d'évacuer le sens "peur" qui n'est pas problématique et ne permet pas d'interdire de facto la critique De l'islam par la diffamation en usant de l'amalgame permis par ce mot entre racisme et rejet de l'islam et donc ne se prive pas une assoce ayant un rôle auprès des pouvoirs publics . Voire plus puisque je crois que Mr Marwan Muhamad en jouait aussi auprès d'instances internationales d'après le canard enchaîné .

 

 

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Membre, Posté(e)
frunobulax Membre 17 528 messages
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il y a 25 minutes, DroitDeRéponse a dit :

Je n'ai toujours pas lu dans votre argumentation ce qui permet dans le double sens et l'étymologie des mots que vous nous citez qui permette de faire passer pour raciste , de diffamer , une personne qui rejette une idéologie .

 

Le 26/06/2017 à 13:01, frunobulax a dit :

Libre à certains, dont quelques "intellectuels", de se la jouer "petit-village-gaulois" du sens d'islamophobie en trouvant quelques rares contre-exemples par ci par là ou/et en avançant des arguments pour le moins capillotractés.
Mais le "combat" est déjà perdu, désolé ...

Rien à ajouter ...
Vous pouvez toujours lire les 17 pages de débat précédent votre intervention si ça vous amuse.
Pour ma part, j'estime avoir très largement fait le tour d'un débat ... n'ayant en plus même pas franchement lieu d'être.

;)

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 619 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
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il y a 21 minutes, frunobulax a dit :

 

Rien à ajouter ...

Je crains effectivement qu'un cinquieme post à répondre à côté de la question posee pour montrer la pertinence de vos comparaisons en noyage de poisson , serait le coup de trop ;)

Citation


Vous pouvez toujours lire les 17 pages de débat précédent votre intervention si ça vous amuse.
Pour ma part, j'estime avoir très largement fait le tour d'un débat ... n'ayant même pas franchement lieu d'être.

;)

Si pour vous le fait qu'une assoce majeure de l'islamophobie  intervenant auprès des pouvoirs publics et fournissant des Stats  sur l'islamophobie largement reprise par les médias peut tranquillement qualifier sur son site Charb ou Fourest d'islamophobe grace à une definition foireuse d'un mot à l'étymologie douteuse , est un contrexemple de ci de la, effectivement vous avez raison nous sommes dans le capillotracté . Pour ma part je note que vous avez tenté x comparaisons et que vous êtes bien infoutu d'en justifier la pertinence ce qui vous a amene à quelques posts de reponses à côté ,capillotractés en noyage de poisson pour au final terminer sur un renvoi un peu triste à une pseudo gauloiserie et à 17 pages qui ne répondront en rien à la question pourtant simple que je vous ai posée , et que chacun pourra lire sans se coltiner 20 pages . De fait je crois que la messe est dite .

 

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Invité s
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Invité s Invités 0 message
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La CNCDH dresse un état des lieux alarmant du racisme en France. Le rapport dénote d’une inquiétante absence de consensus sur la condamnation de ce phénomène pernicieux dont la visibilité se trouve accrue en raison d’une « odieuse libération de la parole » qui s’installe progressivement dans les débats politiques. Parmi les thématiques sur lesquelles la Commission insiste tout particulièrement, l’islamophobie (v. la clarification terminologique de la notion « d’islamophobie » pp. 13-21 du rapport) ainsi que la radicalisation des propos et des mesures prises à l’égard des Roms traduisent une résurgence du racisme sous la forme de la xénophobie et de l’intolérance religieuse.

https://revdh.revues.org/648?lang=en

Page 13 à 21 : Aujourd’hui, le terme «islamophobie» s’est affranchi de ses sens premiers, et il faut bien admettre qu’il a investi le langage courant sous une acception nouvelle. Plusieurs de ses rapports dénoncent ainsi le phénomène de stigmatisation grandissant à l’encontre non plus du colonisé, mais de l’immigré musulman vivant sur le territoire européen. Le terme est entré aujourd’hui dans le dictionnaire. Le Petit Robert (2006) le définit comme recouvrant une « forme particulière de racisme dirigé contre l’islam et les musulmans, qui se manifeste en France par des actes de malveillance et une discrimination ethnique contre les immigrés maghrébins ». Le Grand Larousse (2014) le décrit comme une «hostilité envers l’islam, les musulmans ». Il n’est désormais plus rare de le retrouver non seulement dans la presse française ou étrangère mais aussi au sein des institutions et des organisations internationales de lutte contre les discriminations, pour désigner un phénomène de société de stigmatisation à l’encontre de l’islam et des musulmans.

Nombreux sont ceux qui, derrière cette peur des musulmans, affichent en fait une forme de racisme non assumée, voire, au contraire, une aversion parfaitement revendiquée. Le terme d’«islamophobie» a été utilisé par les groupes politiques pour fédérer un électorat plus large et revendiquer le droit d’exprimer sa détestation de la religion musulmane et du musulman. Plus inquiétant encore, une certaine frange radicale franchit le pas du discours aux actes. Selon eux, l’islamophobie relèverait de la liberté d’opinion et d’expression, et à ce titre, les manifestations de haine qu’elle inspirerait, que ce soit à l’encontre du culte musulman ou de ses croyants, ne sauraient tomber sous le coup de la loi pénale. Suivant ce dangereux raisonnement, l’agression d’une femme voilée ne serait qu’un acte de militantisme contre une pratique jugée comme une forme d’oppression à l’égard des femmes. La construction intellectuelle se révèle particulièrement pernicieuse et pas toujours aisée à déconstruire en ce qu’elle se fonde sur les marqueurs de la différence culturelle et religieuse, lesquels sont moins protégés juridiquement que celui de la « race».

Ainsi dévoyé, le terme permettrait de repousser les limites de ce qui est légalement dicible, franchissant le pas de la simple critique pour insuffler, de façon implicite ou ouvertement assumée, un appel à la haine. En cela, cette conception de l’islamophobie porte atteinte à la liberté de religion. À l’opposé, le terme «islamophobie» a également fait l’objet d’une instrumentalisation par les tenants d’un islamisme radical à des fins tout aussi liberticides. Le mot cache ici une stratégie visant à mettre sur un plan d’égalité la critique du dogme musulman et les manifestations de haine à l’égard de l’islam et de ses croyants. Le concept, ainsi défini, explique qu’il soit perçu comme menaçant pour la démocratie française, en ce qu’il s’attaque à l’application des lois de la République. Dans la conception française de la laïcité et la sécularisation ancienne de la société, la liberté d’expression permet de protéger la critique quelle qu’elle soit, y compris de tous les dogmes religieux, tandis que la liberté de religion protège la conviction et la pratique du croyant.

Cette instrumentalisation s’est tristement illustrée lors de la Conférence de Durban contre le racisme en 2001. C’est en effet dans ce contexte qu’est apparu le concept de «diffamation des religions », visant à assimiler la critique de la religion à une expression « islamophobe» et, in fine, à un acte de racisme. Cet événement reflète toute la perniciosité du concept d’ « islamophobie», lorsqu’il est asservi à la cause des idéologies intégristes. Le mot a enfin pu faire l’objet d’une instrumentalisation victimaire, suscitant de part et d’autre des revendications communautaires. Une concurrence s’est ainsi engagée entre les tenants de la spécificité du terme «antisémitisme» et ceux qui considèrent que le phénomène de stigmatisation grandissant à l’encontre des musulmans mérite tout autant son vocable. Les tenants de l’emploi du terme « islamophobie» cherchent par ce biais à atteindre une égale reconnaissance, loin du deux poids, deux mesures. Se servant du mot « islamophobie» comme d’un étendard, certains sont également pointés du doigt comme cherchant à tirer parti de cette concurrence, en fédérant une adhésion à visée communautariste.

Puisque le débat semble finalement porter moins sur la légitimité du terme que sur sa définition, la CNCDH a décidé de faire œuvre de pédagogie en accompagnant l’utilisation du terme de ce préambule terminologique délimitant les contours de la notion. Désigner un phénomène latent,  à  cet égard, la terminologie « islamophobie » présente de nombreux atouts dans la perspective de la lutte contre les discriminations. Le terme présente un fort potentiel évocateur, il est incisif et clair. La puissance du mot rend visible un phénomène grave. Le terme « islamophobie» vient mettre en lumière un racisme latent, qui se veut imperceptible, caché sous les dehors acceptables de la liberté d’expression. Dans ce cadre, refuser de parler d’« islamophobie» pourrait être perçu comme une volonté de nier la réalité et l’ampleur d’un phénomène tout particulièrement sensible depuis quelques années, tendant à faire des personnes de confession musulmane un groupe homogène et problématique pour la société. L’ « islamophobie» a pour mérite de désigner une idéologie hostile aux personnes de religion musulmane, perceptible au-delà d’actes antimusulmans épars.

Si cette terminologie a investi progressivement et de manière importante le langage courant et institutionnel, c’est bien pour reconnaître l’acuité de cette hostilité grandissante et fortement ressentie, construisant un «problème musulman» en France. Au lieu d’une concurrence, une utilisation complémentaire des termes.  L’emploi du terme « islamophobie », même préalablement défini, ne saurait toutefois se suffire à lui seul pour rendre compte d’un phénomène protéiforme qui connaît une actualité prégnante. Échappant à tout risque de sanction pénale, la revendication islamophobe diffère des actes antimusulmans qui, eux, sont pénalement réprimés. Ces deux termes ont ainsi acquis une légitimité certaine, chacun avec un sens propre renvoyant à des réalités et à un traitement différents.

Il convient donc de distinguer, d’une part, un phénomène que l’on ne peut occulter et dont les études quantitative et qualitative confirment l’existence, celui de l’apparition d’une quasi-phobie, c’est-à-dire d’une peur intense à l’égard de l’islam et des musulmans en France, générant un climat d’angoisse et d’hostilité à leur égard. Ce phénomène se manifeste de manières aussi diverses qu’il a d’instigateurs : cela peut être à travers des opinions et des préjugés négatifs, souvent à la source de rejet, d’exclusion et de discriminations, des propos injurieux ou diffamatoires, des incitations à la haine, des dégradations de biens porteurs d’une valeur symbolique, et parfois même des agressions.

La CNCDH est d’avis qu’il convient de nommer ce que l’on dénonce et souhaite combattre. C’est pourquoi, sans pour autant faire fi des impropriétés sémantiques ni occulter les risques d’instrumentalisation, elle a pris pour parti de désigner par le terme « islamophobie» ce phénomène rampant, dangereux, qui menace le « vivre ensemble» et appelle à toutes les vigilances. Les actes de haine envers l’autre, en ce qu’ils tombent sous le coup de la loi pénale, connaissent un traitement dissocié et, dès lors, ne sauraient être réunis sous le vocable d’« islamophobie». Ainsi, lorsque l’on se réfère à l’incrimination des actes, l’on se doit d’user de précision, sous peine de porter atteinte à d’autres principes tels que la liberté d’opinion et d’expression.

Pour sanctionner, le droit pénal a besoin d’identifier des actes et de les distinguer des opinions. C’est pourquoi, pour désigner ces actes condamnés par la loi pénale, la CNCDH se référera à l’expression «manifestations de haine antimusulmane» ou « actes antimusulmans », lesquels recouvrent autant les infractions que les discriminations commises à raison de l’appartenance réelle ou supposée à la religion musulmane. Dans la mesure du possible, la CNCDH distinguera en outre les «actes antimusulmans » des «actes anti-Arabes ». Un usage pondéré et complémentaire du terme «islamophobie» et des expressions «manifestations de haine antimusulmane» ou «actes antimusulmans» rend ainsi compte de toute la complexité d’un phénomène qui appelle une réprobation unanime de la part des acteurs de la lutte contre toutes les formes de racisme. L’année 2013 a amené la CNCDH à réserver un développement particulier à des phénomènes qui ont connu une actualité prégnante : les actes antimusulmans et le phénomène inquiétant d’islamophobie ainsi que les préjugés dont font l’objet les Roms.

http://www.ladocumentationfrancaise.fr/var/storage/rapports-publics/144000199.pdf

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QU’EST-CE QUE L’ISLAMOPHOBIE ?

Définie comme “L’ensemble des actes de discrimination ou de violence contre des institutions ou des individus en raison de leur appartenance, réelle ou supposée, à l’islam”, cette dernière n’a fait qu’augmenter depuis le début des années 2000.

« ISLAMOPHOBIE » OU « ACTES ANTIMUSULMANS »?

Le CCIF, malgré sa condamnation sur le fond des idées, n’a jamais porté plainte contre des journaux satiriques, qui se targuaient d’insulter la religion musulmane, notamment à travers son prophète. Cela est en parfaite cohérence avec la définition stricte de l’islamophobie que nous utilisons.

Le débat sémantique autour du concept  parait dépassé : il est de fait largement utilisé dans la sphère politique et médiatique, il est celui que les premiers concernés ont choisi pour définir la forme d’intolérance et de racisme dont ils sont la cible et a été reconnu en France, notamment par la CNCDH. Par ailleurs, le concept d’islamophobie a été entériné par les institutions internationales depuis maintenant des années.

POURQUOI LES CHIFFRES DU CCIF SUR L’ISLAMOPHOBIE DIFFÈRENT DE CEUX DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR ?

Les rapports annuels du CCIF sont rédigés et rendus publics chaque année sur notre site. Ils reposent sur une collecte de données qui provient directement des dossiers constitués avec les victimes. Tous les appels reçus par le CCIF n’aboutissent pas à une ouverture de dossier pour des actes islamophobes. A titre d’exemple, le CCIF a reçu 2536 sollicitations pour l’année 2015 mais n’a comptabilisé “que” 905 actes, pour lesquels un marqueur islamophobe a été saisi dans notre banque de données.

Là où le Ministère de l’Intérieur ne comptabilise que les plaintes et mains courantes pour menaces et actions (exit les discriminations, les contentieux administratifs…) le CCIF recense également les actes qui n’aboutissent pas nécessairement à une plainte ou main courante (discriminations, cas résolus par médiation ou autres), mais qui font l’objet d’une soigneuse vérification par nos équipes. Il est donc structurellement logique que nos statistiques soient numériquement plus élevées que celles du ministère de l’intérieur, puisqu’elles incluent, en plus, des actes que les services de police n’ont pas reçus.

LE CCIF VERSE-T-IL DANS LE “CHANTAGE” À L’ISLAMOPHOBIE POUR CENSURER OU INFLUENCER LE DÉBAT PUBLIC ?

L’Islam et les musulmans sont au centre des débats publics depuis une vingtaine d’années. Il suffit de voir les unes de quotidiens hebdomadaires, débats télé, radio, essais, romans, et la panoplie d’écrits à charge pour se rendre compte qu’il n’y a absolument pas de censure ni de retenue et encore moins d’éthique lorsqu’on parle de ces sujets.

A titre d’information, le CCIF n’a jamais demandé la censure d’un média, d’un livre ou d’un propos (sauf naturellement s’il excède les limites fixées par la loi). Cette accusation est donc sans fondement. Le CCIF fait simplement valoir ses droits quand il est attaqué. 

http://www.islamophobie.net/le-ccif-cest-quoi/

 

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Il y a 4 heures, frunobulax a dit :

Je n'ai jamais nié qu'il y a deux sens à islamophobie ... tout comme à homophobie et xénophobie.
Je vous fait juste remarquer qu'il est clair, que vous le vouliez ou non, que, comme également pour homophobie et xénophobie, l'un des deux a pris le pas sur l'autre.

Pour ce qui est de l'étymologie, c'est une débat aussi inutile que celui sur antisémitisme.

Charb considérait que l'islamophobie était une escroquerie ... justement quand on lui donnait la signification de "peur de l'Islam".
Puisque, de son point de vue, cette supposée "peur de l'Islam" revendiquée par les islamophobes ne servait que de cache-sexe à un un évident racisme anti-étranger:

"Si demain les musulmans de France se convertissent au catholicisme ou bien renoncent à toute religion, ça ne changera rien au discours des racistes : ces étrangers ou ces Français d'origine étrangère seront toujours désignés comme responsables de tous les maux.
Que des racistes soient en plus islamophobes, pardon, mais c’est presque anecdotique.
Ils sont d’abord racistes et, à travers l’islam, c’est bien l’étranger ou la personne d’origine étrangère qu’ils visent.
En ne considérant plus que l’islamophobie chez le raciste, on minimise le danger raciste."

Comment sais-tu tout ça, as-tu de l'argumentation à nous présenter  ?

Charb on s'en fout, et peut-être mens-tu, quoi qu'il en soit son avis ne vaut rien, il n'était ni philosophe ni islamologue ni sociologue...

Tout ton truc c'est de la pure propagande islamiste. Rien de plus.

 

 

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Il y a 3 heures, samira123 a dit :

La CNCDH dresse un état des lieux alarmant du racisme en France. Le rapport dénote d’une inquiétante absence de consensus sur la condamnation de ce phénomène pernicieux dont la visibilité se trouve accrue en raison d’une « odieuse libération de la parole » qui s’installe progressivement dans les débats politiques. Parmi les thématiques sur lesquelles la Commission insiste tout particulièrement, l’islamophobie (v. la clarification terminologique de la notion « d’islamophobie » pp. 13-21 du rapport) ainsi que la radicalisation des propos et des mesures prises à l’égard des Roms traduisent une résurgence du racisme sous la forme de la xénophobie et de l’intolérance religieuse.

https://revdh.revues.org/648?lang=en

Page 13 à 21 : Aujourd’hui, le terme «islamophobie» s’est affranchi de ses sens premiers, et il faut bien admettre qu’il a investi le langage courant sous une acception nouvelle. Plusieurs de ses rapports dénoncent ainsi le phénomène de stigmatisation grandissant à l’encontre non plus du colonisé, mais de l’immigré musulman vivant sur le territoire européen. Le terme est entré aujourd’hui dans le dictionnaire. Le Petit Robert (2006) le définit comme recouvrant une « forme particulière de racisme dirigé contre l’islam et les musulmans, qui se manifeste en France par des actes de malveillance et une discrimination ethnique contre les immigrés maghrébins ». Le Grand Larousse (2014) le décrit comme une «hostilité envers l’islam, les musulmans ». Il n’est désormais plus rare de le retrouver non seulement dans la presse française ou étrangère mais aussi au sein des institutions et des organisations internationales de lutte contre les discriminations, pour désigner un phénomène de société de stigmatisation à l’encontre de l’islam et des musulmans.

Nombreux sont ceux qui, derrière cette peur des musulmans, affichent en fait une forme de racisme non assumée, voire, au contraire, une aversion parfaitement revendiquée. Le terme d’«islamophobie» a été utilisé par les groupes politiques pour fédérer un électorat plus large et revendiquer le droit d’exprimer sa détestation de la religion musulmane et du musulman. Plus inquiétant encore, une certaine frange radicale franchit le pas du discours aux actes. Selon eux, l’islamophobie relèverait de la liberté d’opinion et d’expression, et à ce titre, les manifestations de haine qu’elle inspirerait, que ce soit à l’encontre du culte musulman ou de ses croyants, ne sauraient tomber sous le coup de la loi pénale. Suivant ce dangereux raisonnement, l’agression d’une femme voilée ne serait qu’un acte de militantisme contre une pratique jugée comme une forme d’oppression à l’égard des femmes. La construction intellectuelle se révèle particulièrement pernicieuse et pas toujours aisée à déconstruire en ce qu’elle se fonde sur les marqueurs de la différence culturelle et religieuse, lesquels sont moins protégés juridiquement que celui de la « race».

Ainsi dévoyé, le terme permettrait de repousser les limites de ce qui est légalement dicible, franchissant le pas de la simple critique pour insuffler, de façon implicite ou ouvertement assumée, un appel à la haine. En cela, cette conception de l’islamophobie porte atteinte à la liberté de religion. À l’opposé, le terme «islamophobie» a également fait l’objet d’une instrumentalisation par les tenants d’un islamisme radical à des fins tout aussi liberticides. Le mot cache ici une stratégie visant à mettre sur un plan d’égalité la critique du dogme musulman et les manifestations de haine à l’égard de l’islam et de ses croyants. Le concept, ainsi défini, explique qu’il soit perçu comme menaçant pour la démocratie française, en ce qu’il s’attaque à l’application des lois de la République. Dans la conception française de la laïcité et la sécularisation ancienne de la société, la liberté d’expression permet de protéger la critique quelle qu’elle soit, y compris de tous les dogmes religieux, tandis que la liberté de religion protège la conviction et la pratique du croyant.

Cette instrumentalisation s’est tristement illustrée lors de la Conférence de Durban contre le racisme en 2001. C’est en effet dans ce contexte qu’est apparu le concept de «diffamation des religions », visant à assimiler la critique de la religion à une expression « islamophobe» et, in fine, à un acte de racisme. Cet événement reflète toute la perniciosité du concept d’ « islamophobie», lorsqu’il est asservi à la cause des idéologies intégristes. Le mot a enfin pu faire l’objet d’une instrumentalisation victimaire, suscitant de part et d’autre des revendications communautaires. Une concurrence s’est ainsi engagée entre les tenants de la spécificité du terme «antisémitisme» et ceux qui considèrent que le phénomène de stigmatisation grandissant à l’encontre des musulmans mérite tout autant son vocable. Les tenants de l’emploi du terme « islamophobie» cherchent par ce biais à atteindre une égale reconnaissance, loin du deux poids, deux mesures. Se servant du mot « islamophobie» comme d’un étendard, certains sont également pointés du doigt comme cherchant à tirer parti de cette concurrence, en fédérant une adhésion à visée communautariste.

Puisque le débat semble finalement porter moins sur la légitimité du terme que sur sa définition, la CNCDH a décidé de faire œuvre de pédagogie en accompagnant l’utilisation du terme de ce préambule terminologique délimitant les contours de la notion. Désigner un phénomène latent,  à  cet égard, la terminologie « islamophobie » présente de nombreux atouts dans la perspective de la lutte contre les discriminations. Le terme présente un fort potentiel évocateur, il est incisif et clair. La puissance du mot rend visible un phénomène grave. Le terme « islamophobie» vient mettre en lumière un racisme latent, qui se veut imperceptible, caché sous les dehors acceptables de la liberté d’expression. Dans ce cadre, refuser de parler d’« islamophobie» pourrait être perçu comme une volonté de nier la réalité et l’ampleur d’un phénomène tout particulièrement sensible depuis quelques années, tendant à faire des personnes de confession musulmane un groupe homogène et problématique pour la société. L’ « islamophobie» a pour mérite de désigner une idéologie hostile aux personnes de religion musulmane, perceptible au-delà d’actes antimusulmans épars.

Si cette terminologie a investi progressivement et de manière importante le langage courant et institutionnel, c’est bien pour reconnaître l’acuité de cette hostilité grandissante et fortement ressentie, construisant un «problème musulman» en France. Au lieu d’une concurrence, une utilisation complémentaire des termes.  L’emploi du terme « islamophobie », même préalablement défini, ne saurait toutefois se suffire à lui seul pour rendre compte d’un phénomène protéiforme qui connaît une actualité prégnante. Échappant à tout risque de sanction pénale, la revendication islamophobe diffère des actes antimusulmans qui, eux, sont pénalement réprimés. Ces deux termes ont ainsi acquis une légitimité certaine, chacun avec un sens propre renvoyant à des réalités et à un traitement différents.

Il convient donc de distinguer, d’une part, un phénomène que l’on ne peut occulter et dont les études quantitative et qualitative confirment l’existence, celui de l’apparition d’une quasi-phobie, c’est-à-dire d’une peur intense à l’égard de l’islam et des musulmans en France, générant un climat d’angoisse et d’hostilité à leur égard. Ce phénomène se manifeste de manières aussi diverses qu’il a d’instigateurs : cela peut être à travers des opinions et des préjugés négatifs, souvent à la source de rejet, d’exclusion et de discriminations, des propos injurieux ou diffamatoires, des incitations à la haine, des dégradations de biens porteurs d’une valeur symbolique, et parfois même des agressions.

La CNCDH est d’avis qu’il convient de nommer ce que l’on dénonce et souhaite combattre. C’est pourquoi, sans pour autant faire fi des impropriétés sémantiques ni occulter les risques d’instrumentalisation, elle a pris pour parti de désigner par le terme « islamophobie» ce phénomène rampant, dangereux, qui menace le « vivre ensemble» et appelle à toutes les vigilances. Les actes de haine envers l’autre, en ce qu’ils tombent sous le coup de la loi pénale, connaissent un traitement dissocié et, dès lors, ne sauraient être réunis sous le vocable d’« islamophobie». Ainsi, lorsque l’on se réfère à l’incrimination des actes, l’on se doit d’user de précision, sous peine de porter atteinte à d’autres principes tels que la liberté d’opinion et d’expression.

Pour sanctionner, le droit pénal a besoin d’identifier des actes et de les distinguer des opinions. C’est pourquoi, pour désigner ces actes condamnés par la loi pénale, la CNCDH se référera à l’expression «manifestations de haine antimusulmane» ou « actes antimusulmans », lesquels recouvrent autant les infractions que les discriminations commises à raison de l’appartenance réelle ou supposée à la religion musulmane. Dans la mesure du possible, la CNCDH distinguera en outre les «actes antimusulmans » des «actes anti-Arabes ». Un usage pondéré et complémentaire du terme «islamophobie» et des expressions «manifestations de haine antimusulmane» ou «actes antimusulmans» rend ainsi compte de toute la complexité d’un phénomène qui appelle une réprobation unanime de la part des acteurs de la lutte contre toutes les formes de racisme. L’année 2013 a amené la CNCDH à réserver un développement particulier à des phénomènes qui ont connu une actualité prégnante : les actes antimusulmans et le phénomène inquiétant d’islamophobie ainsi que les préjugés dont font l’objet les Roms.

http://www.ladocumentationfrancaise.fr/var/storage/rapports-publics/144000199.pdf

Ce n'est qu'un rapport, qui date de 2013 et il est très contestable. Certes il émane de La CNCDH, qui est un organisme indépendant. J'avoue que je suis assez étonné de ses prises de position qui semblent faire dans l'idéologie cosmopolite en faisant peu de cas des réalités historiques socio-culturelles du peuple français. Je note tout de même que:

" L’emploi du terme « islamophobie », même préalablement défini, ne saurait toutefois se suffire à lui seul pour rendre compte d’un phénomène protéiforme qui connaît une actualité prégnante. Échappant à tout risque de sanction pénale, la revendication islamophobe diffère des actes antimusulmans qui, eux, sont pénalement réprimés."

 

"1. La CNCDH est composée de 64 personnalités et représentants d’organisations issues de la société
civile. Elle est le reflet de la diversité des opinions s’exprimant en France sur les questions liées aux droits
de l’homme. Le choix de ces membres garantit le pluralisme des convictions et des opinions."

J'aimerais bien savoir qui a élaboré ce rapport.

Mais je vais le lire, l'étudier attentivement.

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