Quelles sont les origines de la pression familiale ?

Si certains parents laissent leur enfant vivre sa vie à l'école, d'autres sont au contraire beaucoup trop sur le dos de leur progéniture, pour les pousser à réussir.

Le sujet de la pression familiale est fréquent dans le cadre scolaire. D'autant que cette dernière s'exerce sur deux personnes différentes : l'enseignant, d'abord, qui voit ses méthodes critiquées par des personnes qui n'y connaissent pas forcément grand chose. Mais aussi l'enfant, pour qui le fait d'avoir ses parents sur le dos n'est pas forcément un atout.

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Je me rappelle de l'angoisse qui montait, plus l'heure où ma mère venait nous chercher chez la "nourrice" arrivait. Faut dire que je faisais mes devoirs mais pas plus. Ce qui l'énervait le plus était les appréciations des profs du style " peut mieux faire" , " fais le minimum", "n'utilise pas toutes ses capacités".

Dés la 6eme et jusqu'à la fin du lycée elle est allée au conseil de classe. Et je me faisais descendre à chaque fois. Et plus je me faisais descendre moins j'en faisais.. ( oui j'ai l'esprit de contradiction)

 Du coup ( ) c'était un cercle vicieux, et ça fait partie des raisons pour lesquels j'ai détesté l'école. 

En même temps (), je connais pas mal de gens qui ont beaucoup souffert de cette pression. Au fur et à mesure, je me suis tout à fait consolée de n'avoir eu personne qui se serait intéressé à ma vie scolaire, à mes devoirs. Au moins, j'étais tranquille. 

Quand j'ai lu ce sujet j'allais faire une fine plaisanterie....comme d'hab...mais la ..vraiment j'ai plus du tout envie ....surtout ce "au moins j'étais tranquille"...ça dit une infinie tristesse....bonne soirée

Bah alors foraveur ? Faut pas être triste ! Je l'ai été parfois, bien sûr, quand on est enfant c'est important l'attention qu'on nous porte. Et puis un jour on grandit, les choses changent, la plupart d'entre elles se digèrent, voire parfois ce qu'on pensait être négatif devient finalement positif dans le déroulement des événements 

Le stress de devoir passer de l'entretien de sa petite personne plus ou moins autonome (ce qui n'est déjà pas évident) à l'entretien de plusieurs petites personnes, alors qu'on n'a pas été par notre éducation, (qui s'est passée rappelons-le,dans le mètre carré d'un bureau dans une salle de classe,à quatre vingts pour cent de notre scolarité) spécialement formés à cela!

Je vois autour de moi des gens qui tiennent absolument à ce que leurs enfants réussissent là où eux ont "échoué" (je mets "échoué" entre guillemets parce que franchement, j'en connais qui ont des postes honorables et une carrière sans faute). Et j'en vois d'autres qui sont parvenus à leur sommet  et qui refusent de voir leurs enfants ne pas faire aussi bien, voire mieux évidemment. Leur pire cauchemar est que leur enfant se retrouve en échec.

Les mômes que j'ai vu qui en souffraient le plus, de cette pression, ce sont ceux de la deuxième catégorie. 

Je suis l'inverse, c'est ma mere qui me console quand j'ai des notes pas bonnes...

Apres je peux comprendre les parents, ca doit etre dur de voir son enfant rater alors que toute la famille a reussi.

C'est déjà là le problème, pourquoi voir ça comme un "raté"? 

Et c'est quoi vraiment la réussite? Est ce qu'un artisan qui vivrait modestement et qui aimerait son métier, aurait moins réussit qu'un grand financier? 

Il y en a beaucoup pour qui les seules études valable sont celles des filières générales L, ES, S et le cursus universitaire derrière. Tout le monde n'est pas fait pour ça. Les enfants seraient sûrement plus épanouis si on ne les voyait pas comme des abrutis s'ils font des études autres que le bac etc. 

@January..." voire parfois ce qu'on pensait être négatif devient finalement positif dans le déroulement des événements  "

Oui vous avez raison...je suis pas très positif ces temps..désolé...bon après midi...

Chez moi, on se foutait totalement de ma scolarité et à l'école, on me faisait comprendre que je n'irai pas bien loin de les études  (je n'étais pas adaptée au système et ce qu'on appelle "phobie scolaire" maintenant, on appelait ça "ne pas vouloir travailler").

J'ai connu la pression inverse disant que je n'irai pas loin dans les études (déterminisme quand tu nous tiens).

J'ai réussis à décrocher une licence et cela n'aurait jamais été possible si ma prof principale de 3e n'avait pas cru en moi. Mon prof de grec ancien au lycée croyait aussi en mes capacités.