Il y a 6 heures, fx. a dit :

Si le PIB est mauvais c'est peut être surtout parce que les usines ont fermées les unes après les autres et parce que les investisseurs locaux se sont dépêchés de se barrer aux premiers signes de la crise.

Pourquoi ils préfèrent se casser et donc employer ailleurs ? Pose toi la question !

En attendant, si les Grecs bouffent encore autre chose que des olives, ils peuvent dire merci à l'UE. Un peu de reconnaissance, ce serait pas mal !

Le 22/04/2017 à 12:52, fx. a dit :

En colère de quoi, les gens fuient, crèvent de faim ou se suicident et toi tu présentes ça comme une victoire de l'Europe, pauvre troll.

C'est eux-mêmes qui en sont là ! Pour mémoire, ils se sont gavés des subventions Européennes, hors contrôle, d'où la gabegie, en octroyant des salaires mirobolants à leurs fonctionnaires, avec retraite complète à 15 ans de service, des investissement fantôme dans des structures à l'abandon, sans parler de leurs dirigeants qui ne se sont pas oublié, le tout avec la bénédiction du peuple. Ah, oui, ils se sont rendus compte que leurs riches armateurs ne paient pas d'impôts, ainsi que la plupart des entrepreneurs....Comme si ils ne le savaient pas !

Cerise sur le gâteau, l'Europe et le FMI leur ont effacé 100 milliards de dette, et la part de la France est d'environ 300 € par tête payé par l'Etat ( à coup d'emprunt ) dans le cadre du remboursement auprès des banques Nationales, car ce sont elles qui ont avancées du fric aux Grecques.

Bien entendu, cela n'enlève en rien la détresse dans laquelle ils se sont plongés, où une partie du peuple n'y est pour rien, car c'est bien cette partie qui en bave, et un peu d'aide est concevable.

Imagine seulement que "la finance" refuse le moindre prêt à l'Etat Français, sachant que notre sacro-sainte protection sociale est dépendante en grande partie de ces emprunts. Retraite et prestations baisserons automatiquement de 10%...Quand aux fonctionnaires ?! Je te laisse le soin d'imaginer ce qui se passera dans un pays où tout effort de redressement est inconcevable, puisque c'est toujours aux autres de le faire.

Grèce: défilés et grève contre de nouvelles mesures de rigueur

Les syndicats grecs ont marqué lundi le 1er mai par des défilés et une grève nationale de 24 heures contre de nouvelles mesures de rigueur en échange de la poursuite du versement de prêts internationaux.
Quelque 10.000 personnes ont manifesté à Athènes et 3.500 à Thessalonique, selon la police.
Avec la grève, qui coïncide avec une journée fériée dans le pays, la plupart des magasins étaient fermés, comme les services publics, tandis que le trafic des bateaux et des trains était interrompu.
"Nous devons reprendre tout ce qui nous a été volé durant la crise", a déclaré le chef du parti communiste Dimitris Koutsoumbas. "Nous devons annuler toutes les lois contre les travailleurs (...) et effacer unilatéralement la dette" publique du pays, a-t-il ajouté.
Une grève générale est prévue le 17 mai par les syndicats pour protester contre les nouvelles mesures d'économie.

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http://www.leparisien.fr/flash-actualite-monde/grece-defiles-et-greve-contre-de-nouvelles-coupes-01-05-2017-6905652.php

En Grèce, malgré une légère reprise économique, la précarité s’installe

Le budget pour 2018 prévoit des coupes budgétaires dans l’éducation et la santé ainsi que douze mesures de rigueur votées en 2016.

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En Grèce, selon la Confédération générale des travailleurs grecs (GSEE), 1 million d’employés sont payés avec un retard allant de trois à douze mois. « Le corps de l’inspection du travail n’a pas un rôle très contraignant, et de nombreux employeurs continuent d’abuser des salariés, surtout depuis le démantèlement des conventions collectives imposé par les créanciers en 2012 », souligne Dimitris Karagiorgopoulos, porte-parole de la GSEE.

Emigration massive de jeunes

Nasos Iliopoulos, secrétaire général de l’inspection du travail, assure que le gouvernement d’Alexis Tsipras s’est attaqué au travail non déclaré, qui est passé de 19,2 % en 2014 à 13,3 % en 2016. « Mais, désormais, le problème en Grèce vient des employeurs, qui embauchent des mi-temps tout en les faisant travailler à plein-temps, afin de payer moins de cotisations sociales », précise-t-il. Son administration a imposé une amende de 1,6 million d’euros à une banque qui employait 200 salariés sur ce modèle.

Les contrats à mi-temps (moins de trente heures par semaine) sont en constante augmentation en Grèce. Près de 580 000 personnes, soit 29 % des salariés hellènes, travaillent à temps partiel, avec un salaire d’environ 380 euros brut par mois, certains sans Sécurité sociale, selon Savvas Robolis, professeur d’économie à l’université Panteion d’Athènes et directeur de l’Institut du travail. Certes, le chômage en Grèce s’établit désormais à 20,2 %, contre 27,8 % en 2013. Mais, pour M. Robolis, « la précarisation et la chute de 6 % de la population active pendant la crise, avec une émigration massive de jeunes Grecs à l’étranger, sont à l’origine de cette baisse ».

Dans la manifestation de jeudi 14 décembre contre les réductions des dépenses publiques prévues par le budget 2018, Ilias Tsiboukakis, ingénieur civil, compatit avec la jeunesse du pays, lourdement frappée par le chômage. Le taux s’élève à 29 % chez les 25-29 ans. « Quand j’ai commencé à travailler il y a quinze ans, je gagnais 1 300 euros par mois. La crise m’a frappé, en raison, notamment, d’une hausse des cotisations pour les travailleurs indépendants. Mais, aujourd’hui, des jeunes diplômés de l’Ecole polytechnique touchent 580 euros par mois en début de carrière… Je comprends qu’ils partent en Allemagne ! »

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D’après le syndicaliste, le budget 2018, qui doit être voté, mardi 19 décembre au soir, par le Parlement grec, ne rompt pas l’austérité. Le gouvernement mise sur une croissance de 1,6 % en 2017 et de 2,5 % en 2018, et veut tourner la page de la crise. Mais il prévoit encore des coupes budgétaires dans l’éducation et la santé, ainsi que douze mesures de rigueur votées en 2016, qui doivent être effectives cette année (augmentation des impôts sur les propriétés, taxes sur l’hôtellerie…)

http://abonnes.lemonde.fr/economie/article/2017/12/19/en-grece-malgre-une-legere-reprise-economique-la-precarite-s-installe_5231807_3234.html

Les Grecs l'ont bien cherché, la tricherie étant un sport national.

Ce sera bientôt au tour des Italiens.

Le 22/04/2017 à 20:05, jujubox a dit :

Qu'en est-il du bien être de la population ? 

Bonne question