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l'intelligence émotionnelle une base nécessaire pour aborder la philosophie ?...

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Invité Orbes claire

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 727 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)
il y a 32 minutes, Quasi-Modo a dit :

Je reconnais que c'est possible, et puis j'ai aussi parfois tendance à grossir inutilement le trait de mes propres défauts.

Sensibilité quand tu nous tient !

 

Citation

Tu as totalement raison dans le sens où certaines formes de philosophie ne nécessitent que peu d'implication émotionnelle (épistémologie ou logique par exemple). A l'opposé certains courants philosophiques (comme les cyniques ou le stoïciens de la Grèce antique) partaient du principe qu'une philosophie devait surtout se vivre.

 

L'épicurisme ou encore le kunisme ( cynisme exacerbé ) et les cyrénaiques ( hédonisme ) !

 

Citation

Luc Ferry prenait dans son livre l'exemple des stoïciens qui devait effectuer des exercices de vie à vocation philosophique comme se promener toute la matinée sur la place publique avec un poisson mort au bout d'une laisse ; ainsi il suscite les moqueries qu'il devra apprendre à ignorer.

 

Excellent !

Je me demande si ce n'était pas les pythagoriciens qui devaient mendier pour survivre, après avoir abandonnés toutes leurs richesse à la confrérie !?

 

Il m'arrive/est arrivé parfois aussi de tenter des expériences de ce genre sur mon apparence ou mes attitudes, pour étudier/subir les réactions des autres, soit pour m'endurcir ( par le passé ), soit pour voir comment autrui réagit spontanément ( en ce moment sur la pilosité plus sel que poivre de mon bouc, et un peu avant des gros stickers de fleurs sur ma voiture ).

 

Citation

J'ai souvenir toutefois d'une émission dans laquelle Régis Debray faisait remarquer que nombreux (majoritaires selon lui) sont les philosophes qui ont fait la théorie de ce qu'ils n'ont pas pratiqué ou pas connu personnellement eux-mêmes. Tout comme Rousseau qui a théorisé sur l'éducation mais qui a abandonné ses enfants à l'assistance publique.

 

Ah mais c'est exactement ce dont j'ai discuté longuement avec Jedino entre autres il me semble bien, sur le topic: la déontologie du philosophe

Résumé par la devise: Faire ce que l'on dit et dire ce que l'on fait !

Modifié par deja-utilise
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Je ne sais pas si l'exemple des Stoiciens est bien choisi pour parler de l'émotionnel chez les philosophes.

Il me semble plutot  qu'ils s'attachaient a n'etre troublés par rien ( etre stoique ).

Leur but etait de faire la part des choses entre ce qui dépend de nous et ce qui n'en dépend pas.

La mort d'un enfant ne devait pas les affecter car cela ne dépendait pas "de nous".

 

Modifié par swam
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nolibar Membre 1 194 messages
Forumeur survitaminé‚
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Le ‎17‎/‎02‎/‎2017 à 21:09, Orbes claire a dit :

L'intelligence émotionnelle est-elle une base  nécessaire pour aborder la philosophie, la comprendre,  et pratiquer l'art de bien vivre  avec les autres ?

Cette intelligence semble être en lien étroit avec le développement d’autres capacités :

 - La confiance en soi qui amène une auto perception lucide

- L'empathie qui permet de comprendre ce qui se vit dans la peau de l’autre

-   L'assertivité qui permet de s’exprimer sans passivité ni agressivité

-  La congruence qui révèle son être-soi authentique  

-  L'auto motivation qui révèle une autonomie intellectuelle

 

L’Intelligence Emotionnelle est décrite comme une capacité transversale qui affecte, positivement ou négativement, les autres capacités.... et qui pourrait être la clé du bonheur.

Qu'en pensez-vous ?

 

Selon moi, l’intelligence émotionnelle est, tout simplement, un des produits de l’intelligence, qui fait que l’on a conscience que pour vivre en bonne harmonie avec les autres, il faut savoir gérer ses émotions.

Mais après tout, à chacun son type d’intelligence, comme cela il n’y aura plus de jaloux ; même les plus co-s d’entre nous aujourd’hui pourront ainsi se proclamer intelligents dans un futur proche.

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Les Stoiciens étaient, non pas des dompteurs de mots, mais des dompteurs d'émotions et de sentiments.

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Invité Quasi-Modo
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Invité Quasi-Modo
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Il y a 7 heures, swam a dit :

Les Stoiciens étaient, non pas des dompteurs de mots, mais des dompteurs d'émotions et de sentiments.

C'est un préjugé très répandu sur cette philosophie, mais merci de cette occasion d'aborder le sujet.

Le stoïcien n'est pas une personne sans émotions ou même une personne passive, c'est seulement qu'il n'approuvera en lui-même que les émotions compatibles avec la compréhension rationnelle du cosmos et l'attitude vertueuse.

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il y a 6 minutes, Quasi-Modo a dit :

C'est un préjugé très répandu sur cette philosophie, mais merci de cette occasion d'aborder le sujet.

Le stoïcien n'est pas une personne sans émotions ou même une personne passive, c'est seulement qu'il n'approuvera en lui-même que les émotions compatibles avec la compréhension rationnelle du cosmos et l'attitude vertueuse.

Le Stoicien filtre les émotions en fonction de "ce qui dépend de nous, et ce qui n'en dépend pas"

Je pense que ça rejoint ce que tu dis.

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Invité Orbes claire
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Posté(e)
Le 17/02/2017 à 21:51, Yokkie a dit :

L'aptitude à gérer nos émotions me semble une donnée fondamentale dans notre savoir-être et donc le bien vivre ensemble. 

Grâce aux autres capacités intrinsèques développées, nous sommes en mesure de suivre un raisonnement clair.

C'est quelque part, un chemin vers la sérénité... 

Bonsoir Yokkie,

oui, je suis bien d'accord avec ces propos !

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Invité Orbes claire
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Invité Orbes claire
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Posté(e)
Le 17/02/2017 à 23:27, deja-utilise a dit :

Bonsoir Claire : )

C'est une voie d'accès possible, comme il en existe d'autres je pense, et bien vivre avec les autres ne me parait pas être dépendant de la pratique philosophique, certaines personnes ont un " don " inné pour ça, si j'ose dire.

La philosophie étant protéiforme, on peut donc s'y intéresser par cet aspect particulier, et la comprendre sous cette lumière, mais j'ai bien peur que cela reste qu'une facette d'un ensemble plus vaste, de toute manière bien trop grand pour qu'un seul esprit puisse se l'approprier entièrement, comme on peut escalader une montagne par une voie particulière, sans épuiser tout le champ des possibles, mais ce sera toujours infiniment mieux que de ne rien faire du tout !

Peut-être bien, mais surtout et avant tout, de reconnaitre et gérer ses propres états intérieurs émotionnels, et accessoirement par ricoché ceux des autres ou plus vraisemblablement les comprendre, si j'ai bien moi-même compris ce dont il s'agit. ( je donnerai des liens anciens en fin de message ). Qu'en penses-tu ?

On pourrait presque parler d'adaptation dans un milieu qui s'est extrêmement (r)affiné au fil du temps, ou l'étau social a produit une telle pression que certains ont développé des facultés pour s'y adapter plus aisément que d'autres, par le contrôle de leurs émotions et donc leurs propres réactions, indispensable dans une telle densité d'échanges et de liens dans nos sociétés post-modernes en effervescence permanente.

J'ai appris un nouveau terme pour désigner une " pratique " dont j'use du mieux que je peux, l'assertivité, merci. 

Ce n'est pas une capacité transversale, c'est La qualité pour être le mieux du monde armé à affronter la vie et sa complexité, bien mieux que le célèbre QI.

En revanche, dire qu'elle conduit plus volontiers au bonheur, n'est pas aussi limpide pour moi, en effet quand on se connait bien, ses propres réactions et ce qui les déclenche, on reconnait aussi nos failles, nos travers, ce qui ne sera jamais surmontable, etc... induisant une sorte de détresse, ou d'incomplétude irréductible, ou alors il ne faut regarder que la " réussite " extérieure pour émettre une telle idée péremptoire ( ça ne t'est pas adressé, hein ! ) de bonheur, si la satisfaction d'une vie peut être donnée, il me parait plus hasardeux de se prononcer sur le bonheur, à moins de définir le bonheur comme je le fais de manière restrictive, en disant que ça reflète une absence de trouble !

Penses-tu être pourvue/porteuse d'intelligence émotionnelle ?

Comme promis les liens: (...)

 

" L'intelligence émotionnelle est un concept nouveau ; son influence peut être importante voire supérieure à celle du QI dans le cours d'une vie. L'intelligence théorique n'est pas directement liée à la vie émotionnelle et un QI élevé ne met pas à l'abri des passions et des pulsions. Nombre de méfaits impulsifs et d'actes irrationnels commis par des êtres intelligents l'attestent.

L'intelligence théorique ne prépare pas l'individu à affronter les épreuves de l'existence et à saisir les opportunités qui se présentent. Bien qu'un QI élevé ne garantisse ni prospérité, ni prestige, ni bonheur, nos écoles et notre culture en font pourtant leur panacée et ignorent l'importance de

l'intelligence émotionnelle. L'aptitude émotionnelle est une méta-capacité qui détermine avec quel bonheur nous exploitons notre potentiel y compris notre intellect. Des habitudes de pensées qui stimulent notre propre productivité permettent de mener une vie plus satisfaisante et efficace. En revanche, les conflits intérieurs sabotent les facultés de concentration et la pensée claire. "

Bonne lecture, cordialement, D-U

Bonsoir Déjà,

l'intelligence émotionnelle n'est pas un concept si récent que cela, mais il est vrai que peut-être on en parle de manière plus instante depuis peu ???

globalement, je suis d'accord avec ce que tu dis ... je dirais cependant que l'intelligence émotionnelle peut nous conduire au bonheur dans le sens où, si l'on a une idée claire sur nous-mêmes (nos potentialités, nos freins, notre individualité, etc) l'on se connait mieux, dès lors nous avons une meilleure confiance en nous et nous pouvons mieux discerner quelles sont les situations qui nous conviennent et quelles sont les émotions qui nous appartiennent de celles provenant des autres et qui nous envahissent. Forts de cette capacité, nous pouvons soit être capables de faire ce tri chez les autres, soit aider ces autres à faire ce tri.

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Invité Orbes claire
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Le 18/02/2017 à 16:43, Quasi-Modo a dit :

Bonjour Claire,

Je pense avoir tiqué sur le même aspect que déjà-utilisé, dans le sens où une perception lucide sur soi même amène malheureusement de gros problèmes de confiance, car percevoir trop ouvertement ses manquements, ses failles, ses difficultés, amène aussi à la cruauté envers soi-même (nous sommes notre pire juge).

Sinon il ne faut aucun doute à mes yeux que l'intelligence émotionnelle joue un grand rôle ne serait-ce que dans l'épanouissement personnel, même si personnellement je pense en être moyennement (voir peu) doté, les rapports avec les autres étant généralement à mes yeux plutôt source de prise de tête que de joie ou d'enrichissement. Ne serait-ce que la question de ménager les sensibilités est une prise de tête immense.

Quant à savoir si c'est une base nécessaire à la compréhension de la philosophie je dirai que tout dépend de ce que tu considères sous l'expression "comprendre" une philosophie. Car on peut la comprendre sous un aspect purement rationnel, froid et intellectuel. De la même façon qu'on peut considérer qu'il faut vire pleinement une philosophie au quotidien pour la comprendre, et on se rapproche alors de l'art de vivre. Apprendre par coeur et intégrer la logique du sage ne fait pas de nous un sage pour autant.

Bonsoir Quasi Modo,

c'est étrange pour moi ce que tu dis là : être lucide sur soi-même me paraît plutôt être gage de confiance en soi ... mais peut-être que le problème ne vient pas de cette lucidité sur soi-même, mais plutôt de comment on va continuer à vivre au quotidien avec les autres ? La lucidité sur soi-même amène des prises de conscience qui mettent en balance notre façon de vivre, nos relations, etc... effectivement cela peut amener à certaines "ruptures" mais pour arriver à quelque choses de plus congruent/cohérent avec ce que nous sommes.

Comme Délà-U je dirais que tu t'en tires plutôt bien et que tu sembles plutôt bien doté au niveau intelligence émotionnelle :)

Oui, je suis plutôt sur ce versant "De la même façon qu'on peut considérer qu'il faut vire pleinement une philosophie au quotidien pour la comprendre, et on se rapproche alors de l'art de vivre. Apprendre par coeur et intégrer la logique du sage ne fait pas de nous un sage pour autant."

 

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Posté(e)
Il y a 11 heures, deja-utilise a dit :

 

Il ne me semble pas que ce soit systématiquement un problème de confiance en soi, mais de savoir d'avance que c'est peine perdue, comme lorsque l'on connait déjà la fin du film, le dénouement, il n'y a pas grande chose à espérer et donc conséquemment de lutte à engager, sans oublier que de " se battre " n'est jamais innocent/anodin non plus sur sa propre situation émotionnelle, ce qui veut dire que même si l'on entrevoyait une once d'espoir, le simple fait d'imaginer une bataille suscite des controverses internes insolubles ou conflictuelles.

Oui, se comprendre soi et " sentir " les autres, n'est pas gagné pour autant, faut-il encore qu'il y ait une possibilité de se positionner, en phase avec toutes ces considérations en tête, sans rien trahir, car si concession il doit il y avoir, sur quoi rogner et comment, conduisent à nouveau à des troubles émotifs, comme une sorte de régression à l'infini, sans fin donc !Les fois où toutes les planètes sont alignées est somme toute assez rare, quand on est particulièrement sensible, la froide raison seule ne s'encombrant pas avec ce genre de tracasseries, elle tranche dans le vif, impassible ! 

La lucidité amène à abandonner toute tentative de changer ce qui ne peut pas l'être, puisque dans tous les cas de figures, quand les choses ne se présentent pas sous leur meilleur auspice, cela va engendrer des perturbations sans fin ou de nous enjoindre à faire des choix insatisfaisants, sources de mal être ou d'inconfort.

Ce sont donc des conséquences indirectes qui se présentent comme du pessimisme ou du découragement, puisqu'il est peu fréquent qu'il y ait des alternatives satisfaisantes/convenables, ou enthousiasmantes d'emblée, ni même après réflexion.

Je dirai donc que ça conduit non pas au malheur, mais que ça entrave d'accéder au bonheur, nous plongeant dans une situation intermédiaire de neutralité affective... ressemblant de loin à du pessimisme ou de broyer du noir, ou encore d'abattement, alors même que nous attendons l'étincelle qui saura déjouer tous les obstacles et embraser notre être tout entier ! 

 

 

 

L'intelligence émotionnelle devrait, selon moi (mais pas que), nous conduire à plus d'optimisme et d'être "présentement là", ici et maintenant :)

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Posté(e)
Il y a 10 heures, swam a dit :

Je ne sais pas si l'exemple des Stoiciens est bien choisi pour parler de l'émotionnel chez les philosophes.

Il me semble plutot  qu'ils s'attachaient a n'etre troublés par rien ( etre stoique ).

Leur but etait de faire la part des choses entre ce qui dépend de nous et ce qui n'en dépend pas.

La mort d'un enfant ne devait pas les affecter car cela ne dépendait pas "de nous".

 

bonsoir Sawam,

comme dirait Prométhée "grosse poigne de mains" :):) 

Cela dit, pour prendre du recul et ne pas être touché "outre mesure" par les événements qui surviennent, c'est à dire dépasser le choc de l'événement et revenir à soi, oui il faut une sacrée intelligence émotionnelle !

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Invité Orbes claire
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Il y a 10 heures, nolibar a dit :

 

Selon moi, l’intelligence émotionnelle est, tout simplement, un des produits de l’intelligence, qui fait que l’on a conscience que pour vivre en bonne harmonie avec les autres, il faut savoir gérer ses émotions.

Mais après tout, à chacun son type d’intelligence, comme cela il n’y aura plus de jaloux ; même les plus co-s d’entre nous aujourd’hui pourront ainsi se proclamer intelligents dans un futur proche.

Bonsoir Nolibar,

des études semblent toutefois avoir mis en évidence, qu'un individu bien pourvu d'intelligence émotionnelle (même s'il est moins bien pourvu intellectuellement) s'en tire mieux qu'un individu bien doté intellectuellement mais avec une pauvre intelligence émotionnelle ! :)

 

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Pour répondre de manière générale aux diverses interventions ...

L’intelligence émotionnelle nous rend capable de percevoir les émotions qui nous traversent ou nous assaillent et, par la prise de recul à laquelle elle nous amène, elle nous permet de les observer et de les maîtriser de manière constructive, c'est-à-dire faire la part des choses entre nos potentialités et nos freins, et faire de même avec l’Autre.... cela nous rend plus empathique vis à vis de l'autre ... voire plus indulgent.

Certains écrits philosophiques semblent néanmoins se maintenir au seul niveau de l’intellect, ce qui peut les rendre désincarnés, austères et rébarbatifs….

Mais, j’en conviens, certains auteurs (philosophes) sont capables de dire ou d’élaborer une théorie sans être capables de la maîtriser eux-mêmes au travers de l’expérience - c’est le cas par exemple de Rousseau, qui a écrit des choses fabuleuses sur l’éducation des enfants alors que les siens se sont retrouvés à l’orphelinat, c’est le cas aussi de Kant qui, lui aussi, a écrit sur l’éducation alors qu’il n’a jamais eu d’enfants.

D’un point de vue purement subjectif et personnel, ce que dit Rousseau me paraît plus intéressant et plus porteur (par le fait qu’il a tout de même été père), après on ne connaît pas exactement tous les événements qui ont amenés à ce qu’il ne puisse pas s’occuper de ses enfants…. Il y  a l’histoire et l’Histoire de l’histoire !

Heureusement, lorsque par après arrive une personne qui, forte de son intelligence tant intellectuelle qu’émotionnelle et pratique, parvient à faire le lien entre la théorie qu’il a comprise et son application dans la vie pratique, alors on redécouvre cette théorie et on lui trouve mille qualités ou intérêts.

Lorsque la philosophie n’en reste qu’à un niveau d’exercice cérébral, elle perd en « épaisseur humaine » et elle passe à côté de son rôle d’aide à avoir une « bonne vie » et d’aide à rendre la vie « bonne ». De ce point de vue j’apprécie les philosophes grecs car ils avaient cet objectif d’aider les gens à vivre de « manière philosophique », j’apprécie aussi ces philosophes contemporains qui poursuivent ce même objectif.

La capacité à établir une théorie et à créer des concepts est un grand art, mais il est un art encore plus grand de montrer comment les mettre en pratique et d’amener les concitoyens à vouloir leur donner vie et sens !

Alors oui, j’aurais tendance à dire qu’il faut arriver à un bon niveau d’intelligence émotionnelle pour être en tout cas un « philosophe-phare ».

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Il y a 11 heures, Orbes claire a dit :

bonsoir Sawam,

comme dirait Prométhée "grosse poigne de mains" :):) 

Cela dit, pour prendre du recul et ne pas être touché "outre mesure" par les événements qui surviennent, c'est à dire dépasser le choc de l'événement et revenir à soi, oui il faut une sacrée intelligence émotionnelle !

Bonjour Claire,

Avec toi ce sera une bise et non une grosse poigne de main , si tu permets.

 

Ou une bonne dose d'égoisme, ce qui est plus courant.

Il parait que les centenaires sont presque  tous des personnalités égoistes, ce qui leur a permis de traverser les épreuves sans en etre trop affectés.

 

Modifié par swam
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Invité Orbes claire
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Invité Orbes claire
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Posté(e)
Il y a 4 heures, swam a dit :

Bonjour Claire,

Avec toi ce sera une bise et non une grosse poigne de main , si tu permets.

 

Ou une bonne dose d'égoisme, ce qui est plus courant.

Il parait que les centenaires sont presque  tous des personnalités égoistes, ce qui leur a permis de traverser les épreuves sans en etre trop affectés.

 

Bonjour Swam,

(bon ce sera la bise alors :) )

Lorsqu'on dit "presque tous" alors ça signifie qu'il y a aussi des centenaire qui ne sont pas trop égoïstes ? ... la question qui me vient alors est "comment et que font-ils?"

Cela dit, si l'égoïsme fricote aussi avec l'altruisme, alors c'est bon quand même il me semble ? ... je ne sais plus qui a dit que l'altruisme était la version la plus intelligente de l'égoïsme.

En "bon" égoïste il est en effet très utile de favoriser le bonheur de ses voisins si l'on veut mener soi-même une vie paisible et heureuse

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Posté(e)
il y a 3 minutes, Orbes claire a dit :

Bonjour Swam,

(bon ce sera la bise alors :) )

Lorsqu'on dit "presque tous" alors ça signifie qu'il y a aussi des centenaire qui ne sont pas trop égoïstes ? ... la question qui me vient alors est "comment et que font-ils?"

Cela dit, si l'égoïsme fricote aussi avec l'altruisme, alors c'est bon quand même il me semble ? ... je ne sais plus qui a dit que l'altruisme était la version la plus intelligente de l'égoïsme.

En "bon" égoïste il est en effet très utile de favoriser le bonheur de ses voisins si l'on veut mener soi-même une vie paisible et heureuse

Les psychologues évolutionnistes ( Darwiniens ) disent, a peu prés, que nous sommes le résultat de la stratégie de nos génes (égoistes ).

Et que par conséquent, meme l'altruisme aurait une base égoiste, puisque si ça existe c'est que ça a été utile a la transmission de nos génes.

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Membre, 68ans Posté(e)
Maroudiji Membre 6 485 messages
Forumeur expérimenté‚ 68ans‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, swam a dit :

Les psychologues évolutionnistes ( Darwiniens ) disent, a peu prés, que nous sommes le résultat de la stratégie de nos génes (égoistes ).

Qu'est ce que la stratégie selon les darwiniens ? Les génes, ça pensent, selon toi ?

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Posté(e)
il y a une heure, Maroudiji a dit :

Qu'est ce que la stratégie selon les darwiniens ? Les génes, ça pensent, selon toi ?

Il y a des mots magiques qui te font systématiquement apparaitre.

D'abord ce n'est pas d'aprés moi, je me tiens au courant de certaines choses qui sont dites ici ou la.

Les gènes ça pensent pas mais selon les darwiniens ce qui se reproduit c'est ce qui marche le mieux, ce qui est le plus adapté au milieu et aux circonstances.

Cela revient a une stratégie, meme si elle est dépourvue de volonté.

Selon cette théorie, toutes nos qualités sont le produit de la sélection génétique.

Tout sert a quelque chose ou tout a servi a quelque chose, mais certaines choses peuvent devenir obsoletes et etre remplacées par d'autres.

Par exemple l'altruisme ( etre au service des autres) aurait d'abord pris naissance au sein de la cellule familiale.

Les genes de l'altruisme auraient favorisé la survie des génes présent au sein d'une meme famille, l'individu n'etant pas le plus important et pouvant se sacrifier.

 

 

Modifié par swam
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Membre, 68ans Posté(e)
Maroudiji Membre 6 485 messages
Forumeur expérimenté‚ 68ans‚
Posté(e)
il y a 54 minutes, swam a dit :

Les gènes ça pensent pas mais selon les darwiniens ce qui se reproduit c'est ce qui marche le mieux, ce qui est le plus adapté au milieu et aux circonstances.

Sont qui les darwiniens pour savoir mieux que tous et par conséquent user de mots magiques pour raconter des inepties colportées par la masse de l'humanité ?

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Membre, Posté(e)
tison2feu Membre 3 032 messages
Forumeur alchimiste ‚
Posté(e)
Il y a 15 heures, swam a dit :

Les gènes ça pensent pas mais selon les darwiniens ce qui se reproduit c'est ce qui marche le mieux, ce qui est le plus adapté au milieu et aux circonstances.

Cela revient a une stratégie, meme si elle est dépourvue de volonté.

Selon cette théorie, toutes nos qualités sont le produit de la sélection génétique.

Tout sert a quelque chose ou tout a servi a quelque chose, mais certaines choses peuvent devenir obsoletes et etre remplacées par d'autres.

Par exemple l'altruisme ( etre au service des autres) aurait d'abord pris naissance au sein de la cellule familiale.

Les genes de l'altruisme auraient favorisé la survie des génes présent au sein d'une meme famille, l'individu n'etant pas le plus important et pouvant se sacrifier.

 

 

Cet altruisme pourrait bien être en effet un facteur déterminant de la survie de l'espèce des Hominiens grâce aux femelles dont la maternité était vecteur d'organisation sociale alors que la sexualité agressive des mâles, qui les conduisait à se dresser les uns contre les autres, a pu constituer un lourd handicap pour eux - mais aussi, à mon avis, un moyen efficace de sélectionner néanmoins le mâle le plus résistant du groupe - à une époque où la survie dépendait étroitement de la solidarité et de l'entraide. Cela permettrait d'expliquer que, parallèlement à des hordes de mâles chasseurs, voire anthropophages, fortement hiérarchisés autour d'un mâle dominateur, des hordes de femelles, accompagnées de leurs petits, vivaient à la périphérie du groupe et s'adonnaient à la cueillette (Cf. "Féminisme et anthropophagie" http://www.persee.fr/doc/lsoc_0181-4095_1980_num_12_1_1253 ).

Modifié par tison2feu
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