Le terrorisme capitaliste

Le 16/02/2017 à 00:50, Maurice Clampin a dit :

Non , je ne confonds pas .... Je dis que ce progrès est issu du capitalisme ....

L'heure , c' est une heure de moins ici au Portugal ou je suis ...

Ce qui caractérise notre monde contemporain c'est l'économie du rien.

J'ai des chiffres dans un ordinateur qui disent que je possède du fric, techniquement ça n'existe pas. Ce fric symbolique que je n'ai pas en réalité, je l'investis sur des marchés financiers sur lesquels on formule l'hypothèse que le titre machin ou le titre bidule va monter car d'autres mecs comme moi qui n'ont pas d'argent vont miser ce non-argent sur le même titre, le titre monte, je revends, et le rien que j'ai en banque a augmenté.

C'est ta définition du progrès ?

Il y a 1 heure, Roger_Lococo a dit :

 

Ce qui caractérise notre monde contemporain c'est l'économie du rien.

J'ai des chiffres dans un ordinateur qui disent que je possède du fric, techniquement ça n'existe pas. Ce fric symbolique que je n'ai pas en réalité, je l'investis sur des marchés financiers sur lesquels on formule l'hypothèse que le titre machin ou le titre bidule va monter car d'autres mecs comme moi qui n'ont pas d'argent vont miser ce non-argent sur le même titre, le titre monte, je revends, et le rien que j'ai en banque a augmenté.

 

C'est ta définition du progrès ?

Ça c' est de la spéculation , du "sur-capitalisme" ... qui devrait être encadré de façon draconienne et impitoyable .

Faire de l' argent avec de l' argent qu' on a pas est totalement immoral et déséquilibre les marchés ... Seuls les marchés au comptant qui serait la photo de la réalité financière devraient être tolérés ... 

Par contre un capitalisme "sain" est sans le moindre doute générateur de progrès ....

Je n'y crois pas un instant, qu'on vante les vertus du commerce et de l'échange, soit, mais ne pas confondre avec la religion du fric dont la traduction littérale est le mot : capital - isme.

Bonjour Maurice Clampin,

Je partage avec vous que le capitalisme «  sain » est générateur de progrès.

Mais un capitalisme vraiment « sain », ce qu’il n’est pas malheureusement, serait de distinguer clairement la nature de l’investissement productif , source d’emploi et de développement économique, de celui issu de la spéculation.

Or, de nombreuses banques ayant pignons sur rue, des paradis fiscaux, ne tiennent surtout pas à faire cette distinction.

De considérer que ce qu’elles gagnent artificiellement leur appartient, mais de demander aux pouvoirs publics des états de combler leurs pertes, lorsqu’elles surviennent. (Too big, too fail)

La dérégulation bancaire américaine de Trump, nous prépare à nouveau à une crise financière prochaine, avec toutes les conséquences sociales dramatiques que ces crises successives favorisent, sans compter les risques de conflits armés qu’elles instrumentent.

Le ‎15‎/‎02‎/‎2017 à 23:49, Maurice Clampin a dit :

.... Voila qui est tout à fait vrai . Mais cela dit nous n' avons jamais vécu aussi vieux avec le ventre aussi plein . Paradoxalement (pas dans les même proportion que nous occidentaux) même dans les pays les plus pauvres les choses vont dans le même sens .

Ce qui fait que le pragmatique , abominable que je suis (tous les gauchards vous le diront) trouve que finalement les choses ne sont pas aussi mal que l' on dit ..... et que dans le fond elles sont bien mieux qu' elles n' ont été ...

Il me semble que votre pragmatisme pèche par inflation d'optimisme.

Il y a 5 heures, Roger_Lococo a dit :

Je n'y crois pas un instant, qu'on vante les vertus du commerce et de l'échange, soit, mais ne pas confondre avec la religion du fric dont la traduction littérale est le mot : capital - isme.

An ben là on est d'accord !

Il y a 5 heures, Maurice Clampin a dit :

Ça c' est de la spéculation , du "sur-capitalisme" ... qui devrait être encadré de façon draconienne et impitoyable .

Faire de l' argent avec de l' argent qu' on a pas est totalement immoral et déséquilibre les marchés ... Seuls les marchés au comptant qui serait la photo de la réalité financière devraient être tolérés ... 

Par contre un capitalisme "sain" est sans le moindre doute générateur de progrès ....

Qu'entends tu par capitalisme sain ?

Que penses tu des boites où on sacrifie des gens pour enrichir les actionnaires ? L'actionnaire place son argent et veut que ça rapporte, même si des restructurations dans l'entreprise doivent mettre des familles sur le carreau. Pour les actionnaires les personnes ne sont que des pions qu'on déplace ou élimine si nécessaire.

Et je persiste, le progrès n'a pas besoin du capitalisme. C'est pas l'exemple idéal certes mais dans la Russie communiste le progrès et la technologie étaient bien présents, presqu'à égalité avec les US.

Le premier homme dans l'espace était russe.

http://www.universalis.fr/encyclopedie/premier-homme-dans-l-espace/

Il y a 5 heures, Enchantant a dit :

Bonjour Maurice Clampin,

Je partage avec vous que le capitalisme «  sain » est générateur de progrès.

Mais un capitalisme vraiment « sain », ce qu’il n’est pas malheureusement, serait de distinguer clairement la nature de l’investissement productif , source d’emploi et de développement économique, de celui issu de la spéculation.

Or, de nombreuses banques ayant pignons sur rue, des paradis fiscaux, ne tiennent surtout pas à faire cette distinction.

De considérer que ce qu’elles gagnent artificiellement leur appartient, mais de demander aux pouvoirs publics des états de combler leurs pertes, lorsqu’elles surviennent. (Too big, too fail)

La dérégulation bancaire américaine de Trump, nous prépare à nouveau à une crise financière prochaine, avec toutes les conséquences sociales dramatiques que ces crises successives favorisent, sans compter les risques de conflits armés qu’elles instrumentent.

C'est un bon exemple, les banques font travailler l'argent qu'elles n'ont pas gagné, et elles ont tout pouvoir même si elles ne produisent rien.

Trois banques françaises accusées de spéculer sur la faim dans le monde

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2015/02/24/20002-20150224ARTFIG00004-trois-banques-francaises-accusees-de-speculer-sur-la-faim-dans-le-monde.php

S'enrichir en spéculant sur la mort, c'est possible

http://www.lemonde.fr/economie/article/2012/02/22/s-enrichir-en-speculant-sur-la-mort-c-est-possible_1646982_3234.html

"Spéculer sur la Mort : un nouveau marché très ... tendance !"

 " Le pari, aussi cynique que cela puisse paraître, c'est que cette personne meurt le plus rapidement possible..."

http://www.politique-actu.com/debat/speculer-mort-nouveau-marche/367711/

Ces spéculateurs qui parient sur la faillite des Etats

http://www.ladepeche.fr/article/2011/08/19/1149572-ces-speculateurs-qui-parient-sur-la-faillite-des-etats.html

Grèce : Goldman, prise la main dans le Sachs

 " La banque est accusée d’avoir spéculé sur la faillite de la Grèce tout en conseillant Athènes depuis des années. "

http://www.liberation.fr/futurs/2010/02/20/grece-goldman-prise-la-main-dans-le-sachs_611135

Et on peut encore en trouver plein comme ça. Aucune limite à l'indécence !

Il y a 17 heures, Enchantant a dit :

Bonjour Maurice Clampin,

Je partage avec vous que le capitalisme «  sain » est générateur de progrès.

Mais un capitalisme vraiment « sain », ce qu’il n’est pas malheureusement, serait de distinguer clairement la nature de l’investissement productif , source d’emploi et de développement économique, de celui issu de la spéculation.

Or, de nombreuses banques ayant pignons sur rue, des paradis fiscaux, ne tiennent surtout pas à faire cette distinction.

De considérer que ce qu’elles gagnent artificiellement leur appartient, mais de demander aux pouvoirs publics des états de combler leurs pertes, lorsqu’elles surviennent. (Too big, too fail)

La dérégulation bancaire américaine de Trump, nous prépare à nouveau à une crise financière prochaine, avec toutes les conséquences sociales dramatiques que ces crises successives favorisent, sans compter les risques de conflits armés qu’elles instrumentent.

Bonjour,

Généralement lorsqu'on parle de progrès on pense au progrès scientifique et au progrès social. Le progrès social est une amélioration de l'organisation de la société, c'est à dire des hommes entre eux, et l'argent est un moyen de cette organisation. 

Le mot "capitalisme" quant à lui place l'argent au centre de la société et les hommes en périphérie, il s'agit d'une organisation de la société anti-sociale qui met l'homme au service de l'outil.

L'idée de capitalisme sain équivaut bon an mal an à l'idée de cancer sain.

Le progrès scientifique pour sa part dépend de l'investissement qui y est fait en moyens financiers mais aussi humains. L'appat du gain est un moteur, mais le moteur le plus puissant a toujours été la guerre, c'est à dire la lutte pour la vie ou la mort.

Néanmoins un esprit dénué de l'envie d'écraser l'autre s'il progresse plus lentement progresse d'une manière sans doute plus saine et morale aussi.

La crise financière est pour sa part inévitable et depuis longtemps, quant à Trump je ne vois pas ce qu'il lui reste encore à déréguler. C'est pas comme si on savait depuis 10 ans que la bulle des crédits étudiants va être 10 fois plus grave que celle des subprime.

Que les banquiers ont réclamé pendant 1 à 2 mois des règles très strictes pour les empêcher de tout détruire mais qu'ils les ont, la panique passée, empêchées à tout les niveaux et préféré la création monétaire tous azimuts pour se remettre à flots... quitte à en effet détruire tout ce qui était sur leur passage. 

La banque est aujourd'hui l'incarnation du Mal. Le seul moyen de mettre un terme à ses agissements est de cesser de vénérer le veau d'or. 

L'argent est un moyen de la société, elle n'est pas la société.

En même temps, la critique du système ne vaut que si l’on a des propositions pratiques et réalistes de substitution.

Si les consommateurs que nous sommes, les électeurs que nous sommes, étions cohérents dans la critique des banques et de la finance, nous devrions en toute logique ne jamais les solliciter et être absolument autonome et indépendant. Or nous sommes incapables d’avoir ce comportement là, tant individuellement que collectivement.

Car nous sommes les premiers à exiger de ces organismes, qu’ils nous prêtent des capitaux, au nom de la règle du toujours plus, puis de suggérer l’éventualité de ne pas les rembourser comme solution d’échappatoire à nos difficultés du moment.

A mort la banque,  et prétendre comme un ado boutonneux que c'est l'incarnation du mal,c’est facile à dire, mais on la remplace par quoi ?

il y a 9 minutes, Enchantant a dit :

 

"Le terrorisme capitalisme" !

Un titre, qui sent si bon la propagande gauchiste, que le titre à lui seul m'a suffit... Je n'ai même pas lu le reste...

Merci à l'auteur pour son humour... Moi, ça m'a bien fait rire...

Il y a 2 heures, Enchantant a dit :

En même temps, la critique du système ne vaut que si l’on a des propositions pratiques et réalistes de substitution.

Si les consommateurs que nous sommes, les électeurs que nous sommes, étions cohérents dans la critique des banques et de la finance, nous devrions en toute logique ne jamais les solliciter et être absolument autonome et indépendant. Or nous sommes incapables d’avoir ce comportement là, tant individuellement que collectivement.

Car nous sommes les premiers à exiger de ces organismes, qu’ils nous prêtent des capitaux, au nom de la règle du toujours plus, puis de suggérer l’éventualité de ne pas les rembourser comme solution d’échappatoire à nos difficultés du moment.

A mort la banque,  et prétendre comme un ado boutonneux que c'est l'incarnation du mal,c’est facile à dire, mais on la remplace par quoi ?

 

La critique vaut par elle-même, parce qu'elle adresse un message de moralité aux autres. Lorsqu'une vague de moralité se lèvera nous pourrons changer le système, ça n'a vraiment rien de difficile ce système a fonctionné d'une manière morale il n'y a pas si longtemps que ça.

Nous n'avons pas besoin des banques dans l'absolu, mais aujourd'hui nous vivons dans un régime qui nous y contraint. L'obligation d'avoir un compte date du courant des années 70, une période ou PERSONNE n'avait de crédit et ou la spéculation était séparée des activités bancaires normales, celles de dépôt.

Nous élisions des gens pour qu'ils gouvernent pour notre bien et à la place ils nous influencent pour devenir incohérents et nous lancent dans des stratégies suicidaires. Les choses comme "la règle du toujours plus" et autres "nous exigeons" sont des messages qu'on a implanté en nous, des choses récentes dont nous étions hier exempts. Tout cela vient de la publicité qui "crée le besoin". Besoin illusoire.

J'écris que la banque est AUJOURD'HUI l'incarnation du Mal, parce que c'est elle aujourd'hui qui gouverne, qui a tous les pouvoirs et que sa seule ambition est d'avoir toujours plus. L'essence du capitalisme est là.

La banque peut être un moyen commode, lorsqu'elle est un moyen et non une fin.

Avant la fameuse loi Rotschild/Giscard/Pompidou, la dette française était anecdotique. Puis on a soumis l'état à la banque par cette loi qui lui donnait l'obligation d'emprunter avec intérêt, depuis nous sommes en faillite. Tous les pays ont fait de même, et ceux qui ne l'ont pas fait ont subi un coup d'état.

Qui a soumis l'état à la banque, a transformé le moyen en fin et donné l'ensemble du pays à un petit intérêt privé.

Ou est la légitimité de ceci ?

Le ‎20‎/‎02‎/‎2017 à 12:08, Francelibre a dit :

"Le terrorisme capitalisme" !

Un titre, qui sent si bon la propagande gauchiste, que le titre à lui seul m'a suffit... Je n'ai même pas lu le reste...

Merci à l'auteur pour son humour... Moi, ça m'a bien fait rire...

Tu as lu les liens dans le troisième post au dessus du tien ?

à l’instant, art-chibald a dit :

Tu as lu les liens dans le troisième post au dessus du tien ?

Je m'en fous pas mal de tous ces liens qui renvoie vers de la propagande....

Moi, le capitalisme, je le nique tous les jours.... C'est un truc vieux comme le monde ! Cela s'appelle le troc... Et c'est net d'impôts...

Il faut décider ! Vivre pour manger ou manger pour vivre ! Si tu es esclave de tes consommations, alors tu ne sera jamais libre.... Si tu contrôles tes consommations, c'est le début de la liberté....

Il n'y a pas de capitalisme possible, sans consommation... La clé, c'est donc la consommation...

il y a 11 minutes, Francelibre a dit :

Je m'en fous pas mal de tous ces liens qui renvoie vers de la propagande....

Moi, le capitalisme, je le nique tous les jours.... C'est un truc vieux comme le monde ! Cela s'appelle le troc... Et c'est net d'impôts...

Il faut décider ! Vivre pour manger ou manger pour vivre ! Si tu es esclave de tes consommations, alors tu ne sera jamais libre.... Si tu contrôles tes consommations, c'est le début de la liberté....

Il n'y a pas de capitalisme possible, sans consommation... La clé, c'est donc la consommation...

C'est sûr que pour lutter contre le capitalisme je devrais abandonner ma voiture, mon téléphone, et internet, et vivre comme un homme des cavernes.

Tu sais que même pour te soigner tu alimentes le capitalisme ? L'industrie de la santé est un gigantesque bizness. 

Mais je ne comprends pas ta réaction. Tu es pour ou contre ce capitalisme sauvage ?

Tu as l'air de le cautionner.

à l’instant, art-chibald a dit :

C'est sûr que pour lutter contre le capitalisme je devrais abandonner ma voiture, mon téléphone, et internet, et vivre comme un homme des cavernes.

Tu sais que même pour te soigner tu alimentes le capitalisme ? L'industrie de la santé est un gigantesque bizness. 

Mais je ne comprends pas ta réaction. Tu es pour ou contre ce capitalisme sauvage ?

Tu as l'air de le cautionner.

Premièrement, je n'ai aucun compte à te rendre...

Ton capitalisme de mes deux, tu l'alimentes toi-même avec tes comportements de consommateur, alors qu'il existe d'autres moyens de consommer, plus intelligent, plus économe, plus écologique.... Et ce, s'en avoir besoin de vivre dans une grotte....

Combattre ce capitalisme qui se joue à coup de milliard, je n'ai pas de temps à perdre avec ça.... C'est une bataille à la Don Quichotte....  

Alors moi, au lieu de perdre mon temps à me battre contre les moulins à vents, je travaille.... 

il y a 4 minutes, Francelibre a dit :

Premièrement, je n'ai aucun compte à te rendre...

Ton capitalisme de mes deux, tu l'alimentes toi-même avec tes comportements de consommateur, alors qu'il existe d'autres moyens de consommer, plus intelligent, plus économe, plus écologique.... Et ce, s'en avoir besoin de vivre dans une grotte....

Combattre ce capitalisme qui se joue à coup de milliard, je n'ai pas de temps à perdre avec ça.... C'est une bataille à la Don Quichotte....  

Alors moi, au lieu de perdre mon temps à me battre contre les moulins à vents, je travaille.... 

Bonjour la parano !

Tu as raison, le sport et la philosophie ne servent à rien, on devrait les supprimer

à l’instant, art-chibald a dit :

Bonjour la parano !

Tu as raison, le sport et la philosophie ne servent à rien, on devrait les supprimer

 

Mais le travail n'interdit nullement de réfléchir !

Qui pourrai m'interdire de réfléchir tout en travaillant....