Peut on réellement être seul que mal accompagné ?

à l’instant, Badboy_ a dit :

J'aurai tendance à cocher l'option a perso... Tu fais surtout ce que tu peux, en fonction de tes moyens. Par exemple, je me souviens qu'à une période, je m'étais buté sur l'idée que n'importe qui pouvait avoir un haut niveau d'étude si il s'en donnait vraiment les moyens, et si il bossait. Sauf que, dans la réalité, même si il est vrai qu'on peut améliorer son intellect, de la même manière qu'on peut améliorer sa condition physique, quelqu'un qui n'est pas né avec un gros QI, il aura beau repousser ses limites, il ne pourra pas aller à un certain stade, et ça ne deviendra jamais Einstein, de même qu'un individu qui n'est pas né avec certaines prédispositions physiques, il ne progressera jamais au même rythme qu'un autre ayant plus de prédisposition (endurance, force, équilibre, agilité), tout le monde ne peut pas devenir Schwarzenegger, Teddy Rinner, ou encore Bolt.

Donc par déduction, on est tous programmé d'une certaine manière, nos capacités, la façon dont nous avons été conditionné, ça influencera toujours notre façon de raisonner.

Genre tout plaquer pour changer de vie brusquement ? Je pense que c'est possible, de changer de villes, de changer de taf, à salaires équivalent, en prévoyant, mais que systématiquement, toi, tu ne changeras pas, les gens te percevront pareil, et finalement, tu finiras par t'enliser dans le même schéma...

On raconte l'histoire d'un mec qui a monté sa boite... Pas de bac, l'école de la rue, l'entrée à l'usine, l'apprentissage... et puis un jour il décide de monter sa boite. ça marche pas trop mal, ça flotte, ça tient bon... et puis il a eu envie de se développer... qu'est ce qu'il a fait puisqu'il n'y arrivait pas seul depuis des années? Il a embauché quelqu'un qui était meilleur que lui pour ce boulot. 

La plupart des gens qui ne font rien de leur vie et qui affirme ne pas en être responsable sont parmi les plus créatifs parce qu'ils ont toujours... TOUJOURS de bonnes excuses. 

il y a 9 minutes, Crabe_fantome a dit :

On raconte l'histoire d'un mec qui a monté sa boite... Pas de bac, l'école de la rue, l'entrée à l'usine, l'apprentissage... et puis un jour il décide de monter sa boite. ça marche pas trop mal, ça flotte, ça tient bon... et puis il a eu envie de se développer... qu'est ce qu'il a fait puisqu'il n'y arrivait pas seul depuis des années? Il a embauché quelqu'un qui était meilleur que lui pour ce boulot. 

 

La plupart des gens qui ne font rien de leur vie et qui affirme ne pas en être responsable sont parmi les plus créatifs parce qu'ils ont toujours... TOUJOURS de bonnes excuses. 

J'ai également entendu parler d'un mec, un pote à moi qui a laché son boulot de cadre, monté sa boite, il m'avait même invité à l'inauguration de sa société Si, en fait, c'était une société de fabrique de bijoux fantaisies, soit à base de toc, soit à base d'or, de rubis, etc... Et il y a mis du coeur, de l'énergie, il n'en dormait même plus, le même qui me rabachait que n'importe qui pouvait ouvrir son entreprise si il le voulait. 3 mois plus tard, il a déposé le bilan, il s'est retrouvé au chômage, il s'est fait saisir (pour rembourser l'apport sans doute), sa femme a demandé le divorce, qu'elle a obtenu, suivi de la garde des enfants...

Baaaaahhh comment dire... ça m'incite à me contenter d'un boulot de magasinier, et de voir par la suite, en raisonnant par la prudence... Parce que je n'aimerai pas être dans la merde qu'il est en ce moment... Aux dernières nouvelles, j'ai appris qu'il était retourné vivre chez ses parents, mais ça fait 1 ou 2 mois que je ne l'ai plus vu en ligne sur facebook. Par contre sa femme, je lui parle régulièrement en revanche !

Le 25/12/2016 à 16:08, Badboy_ a dit :

Question qui peut sembler étrange à première vue, car j'entends souvent dire "je préfère être seul que mal accompagné", et moi aussi... Sauf que, dans les faits, est-ce que c'est possible ? Eh oui, parce qu'on a beau préféré être seul, on n'est pas seul, au travail, dans les clubs sportifs, quand tu sors en ville, on est constamment entouré de gens, qu'on le veuille ou non.

Donc dans les faits, on peut choisir ses proches, mais... est-ce que parfois, on n'est pas juste avec les gens, parce qu'on n'a pas le choix... On ne peut pas les envoyer chier, ils font parti de notre entourage, quoiqu'on fasse, même en leur parlant franchement, c'st à dire, ils savent très bien ce que vous pensez d'eux, mais... Ca ne change rien. Exemple le plus flagrant la famille... Peut on techniquement décider d'ignorer un membre de sa famille, non pas qu'il vous ait fait quoique ce soit, mais simplement parce que vous n'aimez pas sa compagnie ?

Pareil pour les amis... Parfois, parce qu'on les connait depuis x années, ça devient une habitude, on refait toujours les soirées avec, mais, on a beau évoluer différemment, l'habitude veut que ce soit plus simple d'être simplement avec des gens qu'on connait...

Est-ce, certains se reconnaissent dans ce que je décris, ou c'est moi, simplement, qui dérive ?

En fait dernière question, je me suis habitué à la solitude, je suis donc habitué, depuis mon enfance, à évoluer seul, à faire mes choix pour moi, à ne pas compter sur un éventuel soutien, et par ailleurs, je n'ai connu plus d'entraves réelles que de soutien, même sans être méchant, objectivement parlant. Maintenant, je suis un solitaire confirmé, ça me plait d'être seul, et j'aime mon silence, le calme de ma maison, pouvoir faire ce que je veux, quand je veux... C'est devenu un trait de mon caractère. Et bizarrement, poster sur un forum ne me dérange pas, bien au contraire... Mais, je ne sais pas si c'est moi, mais j'ai l'impression que plus ça va, plus je m'habitue à me complaire seul, et moins je ne supporte les gens en fait

Alors je précise que je ne me pense pas méchant... Mais, même au taf parfois, ça revient...  Quand par exemple, un collègue vient me voir pour me demander si il peut m'aider, ma première réponse sera de l'envoyer aider quelqu'un d'autre, ou éventuellement, de faire autre chose...Les gens ne me trouvent pas désagréable dans l'ensemble (encore que), mais je pense qu'ils s'en rendent compte, et j'ignore comment ils peuvent interpréter une telle attitude... Je ne vais jamais être méchant avec la personne, mais poliment, je vais lui faire comprendre qu'il faut qu'il aille voir ailleurs si j'y suis...

Et honnêtement, parfois, j'ai des regrets, ça me fait chier d'être comme ça, j'aimerai pouvoir me sociabiliser plus que ça, mais... Je n'y arrive pas ou dans ma tête, je ne veux pas... Vous pensez, objectivement, que cette voie, ce sont des pas qui amènent forcément à la folie ?

Non, en fait tu te complais avec toi-même, ton deuxième prénom est peut-être Narcisse, mais quand les narcisses fanent et qu' il n' y a personne pour les arroser, ils meurent...

Il y a 20 heures, Badboy_ a dit :

J'ai également entendu parler d'un mec, un pote à moi qui a laché son boulot de cadre, monté sa boite, il m'avait même invité à l'inauguration de sa société Si, en fait, c'était une société de fabrique de bijoux fantaisies, soit à base de toc, soit à base d'or, de rubis, etc... Et il y a mis du coeur, de l'énergie, il n'en dormait même plus, le même qui me rabachait que n'importe qui pouvait ouvrir son entreprise si il le voulait. 3 mois plus tard, il a déposé le bilan, il s'est retrouvé au chômage, il s'est fait saisir (pour rembourser l'apport sans doute), sa femme a demandé le divorce, qu'elle a obtenu, suivi de la garde des enfants...

Baaaaahhh comment dire... ça m'incite à me contenter d'un boulot de magasinier, et de voir par la suite, en raisonnant par la prudence... Parce que je n'aimerai pas être dans la merde qu'il est en ce moment... Aux dernières nouvelles, j'ai appris qu'il était retourné vivre chez ses parents, mais ça fait 1 ou 2 mois que je ne l'ai plus vu en ligne sur facebook. Par contre sa femme, je lui parle régulièrement en revanche !

A l'inverse j'ai croisé une femme qui achetait directement ses bijoux à Chiang Mai (Thaïlande) et qui faisait les marchés l'été sur les stations de bord de mer. L'hiver au chaud en Thailande, l'été ça bossait dur entre juin et septembre et le reste de l'année elle était tranquille.

Ton pote a:

- mal géré son entreprise en décidant de fabriquer des bijoux (une étude de marché aurait indiqué que les gens n'achètent pas de bijoux français fait main aux inconnus, surtout en mélangeant les styles toc et métaux nobles).

- s'est marié sans doute sans contrat de mariage et son ex femme s'est barré avec la moitié de son entreprise qu'il a dû racheter, la moitié de la maison qu'il a dû quitter et la moitié de son compte en banque. Il aurait pu choisir une femme riche ou ne pas se marier tout court. 

Après oui si tu vise la tranquillité du taf au 35h sans responsabilité, tu choisis de rester dans ta zone de confort. Mais c'est ton choix, ta liberté. 

Il y a 20 heures, PapesseJeanne a dit :

Non, en fait tu te complais avec toi-même, ton deuxième prénom est peut-être Narcisse, mais quand les narcisses fanent et qu' il n' y a personne pour les arroser, ils meurent...

Possible, oui il est vrai que j'aime ma personne, je ne le nie pas, et j'assume, j'ai beaucoup de fierté. Peut être même de l'orgueil. Bah tant pis, ça n'empêche pas que je ferai passer mes principes avant tout, et que j'inviterai ceux à qui ça ne plait pas à dégager ! Sinon ils vont avec....

Comme quoi je ne force personne

Le 25/12/2016 à 16:08, Badboy_ a dit :

Question qui peut sembler étrange à première vue, car j'entends souvent dire "je préfère être seul que mal accompagné", et moi aussi... Sauf que, dans les faits, est-ce que c'est possible ? Eh oui, parce qu'on a beau préféré être seul, on n'est pas seul, au travail, dans les clubs sportifs, quand tu sors en ville, on est constamment entouré de gens, qu'on le veuille ou non.

Donc dans les faits, on peut choisir ses proches, mais... est-ce que parfois, on n'est pas juste avec les gens, parce qu'on n'a pas le choix... On ne peut pas les envoyer chier, ils font parti de notre entourage, quoiqu'on fasse, même en leur parlant franchement, c'st à dire, ils savent très bien ce que vous pensez d'eux, mais... Ca ne change rien. Exemple le plus flagrant la famille... Peut on techniquement décider d'ignorer un membre de sa famille, non pas qu'il vous ait fait quoique ce soit, mais simplement parce que vous n'aimez pas sa compagnie ?

Pareil pour les amis... Parfois, parce qu'on les connait depuis x années, ça devient une habitude, on refait toujours les soirées avec, mais, on a beau évoluer différemment, l'habitude veut que ce soit plus simple d'être simplement avec des gens qu'on connait...

Est-ce, certains se reconnaissent dans ce que je décris, ou c'est moi, simplement, qui dérive ?

En fait dernière question, je me suis habitué à la solitude, je suis donc habitué, depuis mon enfance, à évoluer seul, à faire mes choix pour moi, à ne pas compter sur un éventuel soutien, et par ailleurs, je n'ai connu plus d'entraves réelles que de soutien, même sans être méchant, objectivement parlant. Maintenant, je suis un solitaire confirmé, ça me plait d'être seul, et j'aime mon silence, le calme de ma maison, pouvoir faire ce que je veux, quand je veux... C'est devenu un trait de mon caractère. Et bizarrement, poster sur un forum ne me dérange pas, bien au contraire... Mais, je ne sais pas si c'est moi, mais j'ai l'impression que plus ça va, plus je m'habitue à me complaire seul, et moins je ne supporte les gens en fait

Alors je précise que je ne me pense pas méchant... Mais, même au taf parfois, ça revient...  Quand par exemple, un collègue vient me voir pour me demander si il peut m'aider, ma première réponse sera de l'envoyer aider quelqu'un d'autre, ou éventuellement, de faire autre chose...Les gens ne me trouvent pas désagréable dans l'ensemble (encore que), mais je pense qu'ils s'en rendent compte, et j'ignore comment ils peuvent interpréter une telle attitude... Je ne vais jamais être méchant avec la personne, mais poliment, je vais lui faire comprendre qu'il faut qu'il aille voir ailleurs si j'y suis...

Et honnêtement, parfois, j'ai des regrets, ça me fait chier d'être comme ça, j'aimerai pouvoir me sociabiliser plus que ça, mais... Je n'y arrive pas ou dans ma tête, je ne veux pas... Vous pensez, objectivement, que cette voie, ce sont des pas qui amènent forcément à la folie ?

Je dirais qu'il faut surtout savoir s'intéresser aux autres, faire avec eux, apprendre à répondre et à dialoguer !

On serait étonné de voir ceux que l'on nomme "con" ou "chiant", devenir, finalement, des gens agréables et sympas ! 

Il y a 2 heures, Crabe_fantome a dit :

 

A l'inverse j'ai croisé une femme qui achetait directement ses bijoux à Chiang Mai (Thaïlande) et qui faisait les marchés l'été sur les stations de bord de mer. L'hiver au chaud en Thailande, l'été ça bossait dur entre juin et septembre et le reste de l'année elle était tranquille.

 

Ton pote a:

- mal géré son entreprise en décidant de fabriquer des bijoux (une étude de marché aurait indiqué que les gens n'achètent pas de bijoux français fait main aux inconnus, surtout en mélangeant les styles toc et métaux nobles).

- s'est marié sans doute sans contrat de mariage et son ex femme s'est barré avec la moitié de son entreprise qu'il a dû racheter, la moitié de la maison qu'il a dû quitter et la moitié de son compte en banque. Il aurait pu choisir une femme riche ou ne pas se marier tout court. 

 

Après oui si tu vise la tranquillité du taf au 35h sans responsabilité, tu choisis de rester dans ta zone de confort. Mais c'est ton choix, ta liberté. 

Franchement, je ne saurai pas dire ce qu'il a branlé... A un moment donné, il voulait que je l'aide, malheureusement je n'étais pas disponible, donc il a du se débrouiller seul, puisqu'apparemment il n'avait pas les moyens d'embaucher...

Après, comme j'ai essayé de t'expliquer, la vie a un coût... Faut que tes choix, et le rythme que tu vas avoir rentre dans ton budget. Restreindre.... Non parce que tu as peut être des crédits rien que ça, des factures à payer,, tout plaquer sur un coup de tête, c'est un énorme risque... La prudence est peut être un choix en effet.

il y a 1 minute, Badboy_ a dit :

Franchement, je ne saurai pas dire ce qu'il a branlé... A un moment donné, il voulait que je l'aide, malheureusement je n'étais pas disponible, donc il a du se débrouiller seul, puisqu'apparemment il n'avait pas les moyens d'embaucher...

Après, comme j'ai essayé de t'expliquer, la vie a un coût... Faut que tes choix, et le rythme que tu vas avoir rentre dans ton budget. Restreindre.... Non parce que tu as peut être des crédits rien que ça, des factures à payer, un rythme de vie, tout plaquer sur un coup de tête, c'est un énorme risque... La prudence est peut être un choix en effet.

Prendre un crédit est déjà un risque, c'est miser sur le fait qu'on va être capable de travailler les prochaines années pour rembourser ce crédit alors qu'on a aucune idée de ce que sera l'avenir. Les risques sont inhérents à la vie, l'idée est la maitrise des risques soit dans l'hyper maitrise soit dans l'acceptation que tu puisses mourir d'un AVC dans la seconde.

Y avait ce super mauvais film dont je ne garde qu'une très intéressante séquence. Le jour d'après... Il y a ce moment où les gens sont enfermés dans une salle, le froid menace de tuer tout le monde et 2 groupes se forment alors: ceux qui estiment qu'il faut rester et attendre les secours en se blottissant et ceux qui estiment qu'il faut partir parce que l'abri ne tiendra pas et affronter directement le froid. Pour moi c'est un dilemme insoluble parce que personne ne peut savoir ce qui va se passer... Un peu comme sur un champs de mine: Durant la guerre un gars avait été désigné pour ouvrir un chemin pour son unité. Le mec qui avait tenté avant lui s'est fait sauter les jambes devant tout le monde. Volontaire aurait pu y aller en tremblant et au ralenti mais il décide au final de fanfaronner... S'il meurt tout le monde l'oublie... s'il survit il entre dans les mémoires. 

il y a 1 minute, Crabe_fantome a dit :

Prendre un crédit est déjà un risque, c'est miser sur le fait qu'on va être capable de travailler les prochaines années pour rembourser ce crédit alors qu'on a aucune idée de ce que sera l'avenir. Les risques sont inhérents à la vie, l'idée est la maitrise des risques soit dans l'hyper maitrise soit dans l'acceptation que tu puisses mourir d'un AVC dans la seconde.

 

Y avait ce super mauvais film dont je ne garde qu'une très intéressante séquence. Le jour d'après... Il y a ce moment où les gens sont enfermés dans une salle, le froid menace de tuer tout le monde et 2 groupes se forment alors: ceux qui estiment qu'il faut rester et attendre les secours en se blottissant et ceux qui estiment qu'il faut partir parce que l'abri ne tiendra pas et affronter directement le froid. Pour moi c'est un dilemme insoluble parce que personne ne peut savoir ce qui va se passer... Un peu comme sur un champs de mine: Durant la guerre un gars avait été désigné pour ouvrir un chemin pour son unité. Le mec qui avait tenté avant lui s'est fait sauter les jambes devant tout le monde. Volontaire aurait pu y aller en tremblant et au ralenti mais il décide au final de fanfaronner... S'il meurt tout le monde l'oublie... s'il survit il entre dans les mémoires. 

D'un certain point de vue, on mourra tous, d'une manière ou d'une autre, quelque soit les choix qu'on fait. On est tous en sursis ! Disons qu'en situation de survie, soit l'instinct te dira de foncer "choix intrépide" soit l'instinct te dira de reculer "sécurité".

Je suis d'accord que l'instinct n'est pas forcément le meilleur conseiller, mais deux seuls choix s'offriront à toi, reculer ou foncer... Mais parfois rester en groupe peut constituer un réel handicap que de choisir de continuer tout seul... Car personne ne te poussera à quoique ce soit, ce seront tes choix à toi.

Après je suis d'accord que le hasard joue un grand rôle, donc la chance... Soit elle sera de ton coté, soit non, mais j'évite de miser dessus, au possible. Si tu veux un film qui résume bien la chose, c'est destination finale !