http://www.liberation.fr/evenement/2004/12/18/rivero-rester-a-cuba-pour-le-raconter_503387

Libéré le 30 novembre, le poète et journaliste indépendant Raúl Rivero raconte la prison, son parcours politique, son refus de l'exil.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Raúl_Rivero

Ses débuts

Raúl Rivero est né à Morón, province du Camagüey, en 1945. Il fait des études de journalisme à l'Université de La Havane et commence à écrire articles et poèmes. Si bien qu'en 1967, il reçoit le prix David pour son recueil de poèmes Papel de hombre (Rôle d'homme) et en 1969, le prix Julián del Casal pour Poesía sobre la tierra (Poésie sur la terre), tous deux décernés par l'UNEAC (Unión Nacional de Escritores y Artistas de Cuba ou Union nationale des écrivains et artistes de Cuba), organe suprême chargé de veiller sur la vie culturelle cubaine.

Il entre ainsi à « Cuba Internacional », revue de l'agence officielle cubaine Prensa Latina, où il travaille au service international. Il est alors nommé correspondant à Moscou de 1973 à 1976. De retour à Cuba, il commence à travailler pour L'UNEAC comme secrétaire aux relations publiques. Il est alors soutenu par le poète Nicolas Guillen, président de l'organisation.

Rupture avec le régime castriste

Il rompt avec le régime à la fin des années 1980 et affiche une liberté critique. En 1992, avec trois autres journalistes, Yndamiro Restano, Nestor Baguer et Rafael Solano, il fonde le Club de la presse de Cuba puis en septembre 1995, la petite agence indépendante, Cuba Press.

En 1997, il reçoit le prix international de Reporters sans frontières pour son travail comme directeur de l'agence indépendante et son attitude en faveur de la liberté de la presse. Malgré les risques, il continue donc d'écrire avec acharnement dans cet appartement de Centro Habana.

Le 20 mars 2003, lors du Printemps noir de Cuba, il est arrêté puis, le 7 avril, condamné à une peine d'emprisonnement pour avoir réalisé des activités subversives visant à porter atteinte à l’intégrité territoriale de Cuba. Une campagne internationale se déclenche pour alerter sur son cas et obtenir sa libération. Selon le journaliste Maxime Vivas, Amnesty international et d'autres acteurs de cette campagne se font les relais d'informations mensongères sur sa situation, prétendant par exemple que le détenu serait soumis à des conditions d'incarcérations très dures et qu'il aurait perdu beaucoup de poids.

En novembre 2004, il est libéré de prison, et explique avoir seulement souffert du chant d'un grillon la nuit.

=====================================================================

https://fr.wikipedia.org/wiki/Printemps_noir_(Cuba)

Le Printemps noir est une répression politique de 2003 par les autorités cubaines sur ses dissidents.

Le gouvernement cubain a emprisonné 75 dissidents, dont 29 journalistes, des bibliothécaires, des militants des droits de l'homme et des militants de la démocratie. Il les a accusé d'avoir été des agents des États-Unis en acceptant l'aide du gouvernement américain.

Malgré le fait qu'Amnesty International ait établi que les 75 Cubains étaient des prisonniers politiques, Cuba considéra que « les 75 personnes arrêtées, jugées et condamnées en mars, avril 2003 devaient être emprisonnées car elles étaient directement à la solde du gouvernement américain. Elles n'ont pas été arrêtées pour leurs idées, mais pour avoir reçu des fonds du gouvernement américain et pour avoir collaboré avec des diplomates américains. »

La répression contre les militants a commencé le 18 mars et a duré deux jours, en coordination avec l'invasion américaine de l'Irak pour la discrétion.

Répondant à des violations des droits de l'homme, l'Union européenne a imposé des sanctions sur le régime de Fidel Castro en 2003, qui ont été levées en janvier 2008. L'Union européenne a déclaré que les arrestations « constituai(en)t une violation des droits les plus élémentaires de l'homme, en particulier en matière de liberté d'expression et d'association politique ».

Finalement, tous les dissidents ont été libérés, dont la plupart se sont exilés en Espagne à partir de 2010.

====================================================

CAMARADE c'était ça ou Batista . Décidément les despotophiles sont encore de mise .

=====================================================

http://www.lefigaro.fr/international/2015/09/12/01003-20150912ARTFIG00095-cuba-amnistie-plus-de-3000-prisonniers.php

Alors que le pape François foulera le sol cubain du 19 au 22 septembre prochains, les autorités cubaines ont décidé de l'amnistie de milliers de prisonniers. Une décision récurrente avant la réception d'un pontife.

............

Depuis 2012, aucun chiffre ne filtre au sujet du nombre de prisonniers sur l'île. La Commission cubaine des droits de l'homme et de la réconciliation nationale (structure interdite, mais tolérée par le gouvernement) estime la population carcérale à 80.000 personnes dans un pays qui compte 11 millions d'habitants. «La grande majorité sont des prisonniers en raison de leur position politique, de leurs opinions, de leurs convictions», dénonce Elizardo Sanchez, qui dirige la commission. «Il est vrai qu'il n'y a plus 15.000 prisonniers politiques comme c'était le cas il y a quarante ou cinquante ans. Avant, la répression était construite sur de longues peines de prison. Aujourd'hui, elle s'appuie plutôt sur des détentions courtes, quelques jours voire quelques heures. La forme a changé.» Depuis la libération de cinquante-trois détenus dans le cadre du récent dégel avec les États-Unis, les autorités cubaines soutiennent qu'il n'y a aucun prisonnier politique. La Commission cubaine des droits de l'homme et de la réconciliation nationale en dénombre, elle, une soixantaine.

il y a 17 minutes, dubandelaroche a dit :

USA, cette grande démocratie soutien de toutes les dictatures de droite.....

 

Ou de gauche . Les US ont su s'entendre avec les chinois . C'est intéressant, car nous sommes sur un topic Castro et dès lors qu'il est question d'une dictature de gauche il faut bien vite se dédouaner en parlant USA. On retrouve là tout l'argumentaire castriste pour justifier les chars soviétiques rentrant dans Prague . C'est intéressant . Fabrice Nicolino a décidément bien raison .

Fidel Castro est un dictateur sanguinaire ! 

Mais des centaines de procès pour atteinte aux Droits de l’Homme sont en cours à travers le monde, mais aucun d’eux ne concerne Fidel Castro ou les autorités cubaines.

Pourquoi ne porte t-on pas plainte contre le dictateur sanguinaire ? 

Il y a 19 heures, dubandelaroche a dit :

USA, cette grande démocratie soutien de toutes les dictatures de droite.....

C'est le souci de la droitosphère despotophile , l'important est pour elle de savoir si le dictateur est de droite ou de gauche .

S'il est de gauche, l'essentiel est de le descendre, l'objectivité on s'en fout

et

s'il est de droite on ferme sa gueule et on tourne la tête....

L'alphabétisation, la médecine à Cuba sous Castro on s'en fout.......on ne regarde que le côté qui intéresse.

C'est curieux que des gens que l'on peut éventuellement supposer être intelligents puissent à ce point porter des oeillères et être incapables de faire la part des choses.

C'est ce refus qui provoque le clivage, pousse chacun à camper sur ses positions et empêche de faire un bilan objectif...

DDR et les amoureux de la démocratie du droit d'ingérence et du néolibéralisme ne  comprennent pas pourquoi David est toujours plus populaire que Goliath, c'est pourtant simple : personne n'aime les gros qui s'en prennent de manière dégueulasse aux petits. Pourquoi soutenir la politique US à l'égard de Cuba ? Ils ne comprennent pas que le fait que Cuba ai développé non pas une meilleure médecine, mais un meilleurs système de santé que les américains est intimement lié à ce qui va suivre :

Les amoureux du droit d'ingérence et du néolibralisme, pour justifier toutes les crasses qui sont faites à Cuba, nous parlent constamment des prisonniers dans cette dictatures mais on ne les entend jamais parler du pays qui a le plus de prisonniers au monde : oui c'est bien la démocratie US. La démocratie US ne représente que 5% de la population mondiale mais 25% de la population carcérale. Alarmant comme modèle : 743 américains sur 100 000 sont derrière les bareaux, le plus haut taux mondial, un record !

Pour comparer le taux de prisonniers dans la dictature chinoise est de 122 pour 100 000.

Même la dictature cubaine avec un taux énorme de 510 pour 100 000, ne fait pas mieux !

Source : https://en.wikipedia.org/wiki/List_of_countries_by_incarceration_rate

Et on a pas parlé des prisons de destruction de l'humain (thank you Mister Seligman*(voir note au bas du message)) les plus célèbres sont Guantanamo et Abu Ghraib, mais il y en a beaucoup d'autres. Certains prisonniers y sont depuis des années sans avoir eu de procès.

Tout ça est censé être notre modèle ? c'est complètement à côté de la plaque. Les US sont une grande nation, et un modèle certainement, mais pas sur ce plan !

Les US gagneraient en dignité s'ils arrêtaient leur politique mesquine contre une petite île insignifiante.

Stop l'embargo sur Cuba !

Le jeux du "pat the dog"...

Des vacances à Cuba, qui durent....

*le docteur Martin Seligman, célèbre dans le champs de la pensée positive, ancien président de l'American Psychological Association, a développé la technique d'optimisme appris, et également des techniques inverse d'impuissance apprise. Ces dernères sont utilisées pour détruire les prisonniers dans des prisons telles que Guantanamo. Le docteur Martin Seligman a été payé pour ça.

"En 2015, suite à ce rapport, l'APA a admis l'implication de certains de ses membres (dont Martin Seligman) dans les programmes de torture de la CIA pendant l'administration Bush et publiait des excuses publiques¹⁵. "

https://fr.wikipedia.org/wiki/Martin_Seligman

Mélenchon le poète , Castro le dictateur et le Cubain sans beurre

Jean-Luc Mélenchon Compte certifié ‏@JLMelenchon

Fidel ! Fidel ! Mais qu'est-ce qui s'est passé avec Fidel? Demain était une promesse. Fidel ! Fidel ! L'épée de Bolivar marche dans le ciel.

http://www.huffingtonpost.fr/2016/11/26/le-message-subliminal-et-poetique-de-jean-luc-melenchon-en-hommage-fidel-castro/

"Mais qu'est-ce qui s'est passé avec Fidel?", se demande le chantre de la France insoumise, semblant regretter la trajectoire prise par le père de la révolution cubaine. Si le candidat à l'élection présidentielle écrit que "demain était une promesse", c'est pour rappeler que les militants de gauche, de tous pays, attendaient beaucoup de l'action de Fidel Castro. En vain, le bilan de ce dernier parle pour lui-même.

Avec ce message subliminal concis, Jean-Luc Mélenchon semble souligner dans l'action de Fidel Castro son opposition frontale aux États-Unis et son désir d'émancipation des pays d'Amérique latine.

D'où la convocation du symbole de "l'épée de Bolivar", le "Libertador" vénézuélien qui entrepris de libérer les pays d'Amérique du Sud du joug espagnol au début du 19eme siècle. En écrivant que "l'épée de Bolivar marche dans le ciel", Jean-Luc Mélenchon rend davantage hommage aux espoirs suscités par Fidel Castro qu'aux désillusions que son accession au pouvoir a engendrées.

ce que Mélanche dit... c'est quand même pas un gars qui s'est éloigné très vite du PS, qui a appelé à voter PS.

A propos de Castro, voici la critique faite par un économiste de l'école ultra-libérale :

How Castro is Like the Minimum Wage

(comment Castro est comme le revenu minimum)

http://econlog.econlib.org/archives/2016/11/how_castro_is_l.html

Bien sûr Bryan Caplan ne pense rien de bon du salaire minimum, d'ailleurs il pense même que c'est "cruel" envers le travailleurs. Pour lui, lorsque la loi du marché est appliquée il n'y a pas de "chômages involontaire" (des chômeurs qui voudraient travailler mais ne trouvent pas de travail) mais seulement des gens qui ne veulent pas travailler pour le salaire fixé par le marché, par exemple 200euros/mois en France, pour concurencer "le petit enfant de la Chine qui fabrique des jouets dans ses usines" (Didier Super).

Voici la tronche du type, professeur dans des instituts prestigieux. Pour moi des gens comme ça devrait être envoyés 1 ou 2 ans dans des usines ou dans le champs tester leurs théories vaseuses de la "main invisible" et du "prix du marché" et qui touchent 99% des gens.