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A propos de la logique quantique


curieux1

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Membre, 95ans Posté(e)
curieux1 Membre 944 messages
Baby Forumeur‚ 95ans‚
Posté(e)

Bonjour,

On sait qu’en logique classique le connecteur OU est commutatif. Cela signifie que, P et Q étant des propositions, on a toujours : P OU Q ≡ Q OU P.

Je rappelle qu’en logique classique, pour que l’expression P OU Q soit vraie il suffit que soit P soit Q soient les deux soient vraies.

Voyons s’il en est de même avec la logique quantique.

Considérons tout d’abord un système d’axes habituel : Oxyz et on dira que l’axe Oz est la verticale.

Soit maintenant un électron par exemple. Comme toutes les particules, l’électron a un « spin ». Peu importe ce qu’est ce spin, disons simplement qu’on peut le représenter comme un vecteur. Je représenterai l’état de ce vecteur par le symbole officiel en mécanique quantique : σx pour le spin dirigé selon Ox, σy pour le spin dirigé selon Oy et σz pour le spin dirigé selon Oz.(Les σx,σy et σz sont en fait les matrices de Pauli)

Si le spin, sur Oz est dirigé vers le haut, la valeur sera 1. si il est dirigé vers le bas, sa valeur sera -1.

Si le spin, sur Ox est dirigé vers la droite, sa valeur sera 1. si il est dirigé vers la gauche, sa valeur sera -1.

Si le spin, sur Oy est dirigé vers l’avant, sa valeur sera 1. S’il est dirigé vers l’arrière, sa valeur sera -1.

Entrons maintenant dans le vif du sujet.

Soit P la proposition : σz=1 et soit Q la proposition σx=1

A-t-on ici encore P OU Q ≡ Q OU P. ?

Supposons que le spin avant mesure soit σz =1

Mesurons donc le spin de notre électron selon l’axe Oz. On va donc trouver σz =1 et la relation P OU Q est vraie et il est inutile de continuer puisque P est vraie.

Mesurons maintenant pour COMMENCER le spin de cet électron selon l’axe Ox et non plus sur Oz.

Si on trouve σx=1, P OU Q est vraie et il est inutile de continuer.

Mais si σx≠1, alors il faut mesurer σz.

Mais il se trouve que le seul fait d’avoir effectué une mesure altère la valeur du spin et si on le mesure maintenant sur Oz, alors on va trouver soit : σz =1 soit σz≠1 auquel cas la proposition Q OU P est fausse alors que P OU Q était vraie.

Un tout petit peu de calcul montre qu’il existe une chance sur quatre pour que Q OU P soit fausse alors que P OU Q était vraie.

Et que dire de la relation P ET Q ?

Eh bien, il se trouve qu’en mécanique quantique cette expression n’a pas de sens. Disons que ce résultat est en relation directe avec le principe d’incertitude d’Heisenberg, mais ceci est une autre histoire (plus compliquée).

Amicalement.

Remarque finale et hors de ce sujet :

Si l'évolution de la fonction d'onde, base de la mécanique quantique, n'était pas DETERMINISTE, NULLE prédiction ne serait possible. Or, il se trouve que la mécanique quantique est la théorie la plus précise de toutes (des prédictions conduisant à une précision de plus de 12 chiffres significatifs sont monnaie courante en mécanique quantique !!)

Voir par exemple : http://bio.m2osw.com/gcartable/physique/mecquantique.htm

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 54ans Posté(e)
zenalpha Membre 18 418 messages
54ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)

Et D'ailleurs, nulle prédiction à l'échelle d'une particule n'est possible...

On ne sait par exemple absolument pas prévoir à l'avance si une particule va prendre a priori tel ou tel état lors de la mesure

A priori ce qui est prévisible, c'est la probabilité qu'elle occupe tel ou tel état et sur un grand nombre d'expériences, la loi de probabilité nous donne la garantie que la loi de probabilité sera respectée

Voila pourquoi la mécanique quantique est INDETERMINISTE de manière fondamentale et qu'il est bon d'avoir trois grammes de notions en statistiques afin de comprendre pourquoi les modèles probabiliste ne sont jamais remis en cause alors que pris individuellement, on se sait absolument pas prédire l'état final d'un état lors de la mesure..

Bien entendu, la fonction d'onde est déterministe au sens où on sait prédire ce que contient cette fonction qui est une forme de fonction de probabilité et que c'est l'état final dans le monde macroscopique qui est indéterministe.

Pour tenter une image, ce serait comme dire nous savons déterminer qu'il y aura une chance sur 3 pour l'état A 1 chance sur 3 pour l'état B et une chance sur 3 pour l'état C et que cette "fonction d'onde simplifiée" est certaine et détermininée.

Qu'en revanche, la mesure force l'état final macroscopique sur un des 3 états sans qu'on ne puisse prédire lequel.

Et bien évident que sur un grand nombre d'expériences, on sait avec certitude qu'il y en aura 1 sur 3 dans chaque état car, bien que ne sachant prévoir au cas par cas, la robustesse de la fonction de probabilité nous garantit sur un grand nombre de cas d'être respectée.

Je pense qu'il serait intéressant au lieu de prendre sur soi d'interpréter les équations de savoir situer ses limites et d'écouter ceux qui maîtrisent leur sujet à la différence de ceux qui croient le maîtriser.

Sur ce sujet, j'invite donc chacun à prendre du recul et faire soi même l'effort de s'intéresser à ce qu'en écrivent les spécialistes.... enfin les vrais..

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Membre, 95ans Posté(e)
curieux1 Membre 944 messages
Baby Forumeur‚ 95ans‚
Posté(e)

Bonjour,

Voici un article fort édifiant dans lequel on peut lire :

"L’évolution strictement quantique est tout a fait déterministe : que ce soit dans le cadre de la mécanique des matrices ou de celui de l’équation de Schrödinger, le système évolue en suivant une “équation”, aussi belle que celles de la Mécanique Classique"

Je n'ai jamais rien dit d'autre ! Mais MOI, j'ai étudié la THEORIE de la mécanique quantique bourrée d'équations qu'affectionnent tant les "équationneux" appelés comme tels par ceux qui sont bien incapables de les comprendre !

Référence : http://www.cmls.polytechnique.fr/perso/paul/seb4.pdf

Sans autre commentaire maintenant et plus tard.

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Membre, 156ans Posté(e)
chapati Membre 6 957 messages
Baby Forumeur‚ 156ans‚
Posté(e)

Soit P la proposition : σz=1 et soit Q la proposition σx=1

A-t-on ici encore P OU Q ≡ Q OU P. ?

Supposons que le spin avant mesure soit σz =1

Mesurons donc le spin de notre électron selon l’axe Oz. On va donc trouver σz =1 et la relation P OU Q est vraie et il est inutile de continuer puisque P est vraie.

Mesurons maintenant pour COMMENCER le spin de cet électron selon l’axe Ox et non plus sur Oz.

Si on trouve σx=1, P OU Q est vraie et il est inutile de continuer.

Mais si σx≠1, alors il faut mesurer σz.

Mais il se trouve que le seul fait d’avoir effectué une mesure altère la valeur du spin et si on le mesure maintenant sur Oz, alors on va trouver soit : σz =1 soit σz≠1 auquel cas la proposition Q OU P est fausse alors que P OU Q était vraie.

Un tout petit peu de calcul montre qu’il existe une chance sur quatre pour que Q OU P soit fausse alors que P OU Q était vraie.

Il y a quelque chose que je ne comprends pas dans votre démonstration.

Vous dites que la valeur de oz peut changer une fois mesuré ox.

Donc les propositions n'ont plus lieu d'être les mêmes, n'ont plus de sens dès lors que la chose mesurée change.

L’évolution strictement quantique est tout a fait déterministe.

Vous êtes en train de dire que la mécanique quantique serait déterministe, j'en prends note.

Et je réitère ma question : comment se dépatouille-t-elle avec le problème bien réel de la contingence... comment fait-elle le saut entre déterminisme et contingence ?

(et là je regrette qu'on ai changé de fil et qu'il n'y ai pas de trace ici des notions de virtuel et d'actuel que j'ai introduites ailleurs)

.

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Membre, 95ans Posté(e)
curieux1 Membre 944 messages
Baby Forumeur‚ 95ans‚
Posté(e)

Il y a quelque chose que je ne comprends pas dans votre démonstration.

Vous dites que la valeur de oz peut changer une fois mesuré ox.

Donc les propositions n'ont plus lieu d'être les mêmes, n'ont plus de sens dès lors que la chose mesurée change.

Vous êtes en train de dire que la mécanique quantique serait déterministe, j'en prends note.

Et je réitère ma question : comment se dépatouille-t-elle avec le problème bien réel de la contingence... comment fait-elle le saut entre déterminisme et contingence ?

(et là je regrette qu'on ai changé de fil et qu'il n'y ai pas de trace ici des notions de virtuel et d'actuel que j'ai introduites ailleurs)

.

Je remarque votre interrogation :

"Vous dites que la valeur de oz peut changer une fois mesuré ox."

Eh bien vous n erisquiez pas de comprendre car vous avez tout simplement confondu les AXES Ox et Oy avec les mesure du spin σx et σz sur ces axes ! (σ est la lettre grecque sigma minuscule et non la lettre o !!!)

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Membre, 156ans Posté(e)
chapati Membre 6 957 messages
Baby Forumeur‚ 156ans‚
Posté(e)

Je remarque votre interrogation :

"Vous dites que la valeur de oz peut changer une fois mesuré ox."

Eh bien vous n erisquiez pas de comprendre car vous avez tout simplement confondu les AXES Ox et Oy avec les mesure du spin σx et σz sur ces axes ! (σ est la lettre grecque sigma minuscule et non la lettre o !!!)

Peut-être, en attendant vous avez bien dit que les spins pouvaient être considérés comme des vecteurs.

Or les vecteurs sont orientés selon les axes en question (xyz).

Bref je vois pas où mon objection pêche...

PS : j'ai pensé que javais pas de sigma sur mon clavier ipad, j'ai mis un o

.

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Membre, Posté(e)
le merle Membre 20 101 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

bonjour

ni connaissant rien mais cherchant à comprendre un peut , une question se pose : si la mesure détermine l'état , le problème est-il la mesure elle même ? et , connaissant l'étrangeté de la mécanique quantique ,les trois états relatif , ne serrait-ils pas existant en même temps sans la mesure ?

répondez moi simplement car je suis nul en mathématique lol , merci . :hum:

bonne journée

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Membre, 95ans Posté(e)
curieux1 Membre 944 messages
Baby Forumeur‚ 95ans‚
Posté(e)

Bonjour,

Voici un article fort édifiant dans lequel on peut lire :

"L’évolution strictement quantique est tout a fait déterministe : que ce soit dans le cadre de la mécanique des matrices ou de celui de l’équation de Schrödinger, le système évolue en suivant une “équation”, aussi belle que celles de la Mécanique Classique"

Je n'ai jamais rien dit d'autre ! Mais MOI, j'ai étudié la THEORIE de la mécanique quantique bourrée d'équations qu'affectionnent tant les "équationneux" appelés comme tels par ceux qui sont bien incapables de les comprendre !

Référence : http://www.cmls.polytechnique.fr/perso/paul/seb4.pdf

Sans autre commentaire maintenant et plus tard.

Je résume :

L'évolution de la fonction d'onde est déterministe en l'absence de toute mesure. Tant qu'il n'y a pas de mesure, le système quantique évolue en état de superposition quantique, c'est-à-dire qu'il est dans plusieurs états simultanément. Si une mesure survient, alors le système perd sa superposition et se met dans un seul des états possibles sans que l'on puisse prédire quel sera cet état. C'est qui est appelé : Effondrement de la fonction d'onde ou encore réduction du vecteur d'état.

C'est donc au moment de la mesure qu'il y a indéterminisme.

Mais il se peut que l'indéterminisme intervienne en dehors de toute mesure. Par exemple, un neutron libre une durée de vie moyenne de 15minutes environ sans que l'on puisse prédire à quel moment. Mais cela peut venir aussi d'un manque d'information de notre part.

Il en est de même lors de la désintégration bêta : On ne sait lequel des deux quarks down se transformera en quark up.

Quoi qu'il en soit, ce n'est pas parce que tartempion ne comprend pas les indispensables équations de la mécanique quantique que l'on peut sans passer dans cette superbe théorie.

Cela me rappelle la Fable de La Fontaine "Le renard et les raisins".

Je rappelle que le thème de ce débat est "la logique quantique".

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 54ans Posté(e)
zenalpha Membre 18 418 messages
54ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)

Bonjour,

Voici un article fort édifiant dans lequel on peut lire :

"L’évolution strictement quantique est tout a fait déterministe : que ce soit dans le cadre de la mécanique des matrices ou de celui de l’équation de Schrödinger, le système évolue en suivant une “équation”, aussi belle que celles de la Mécanique Classique"

Je n'ai jamais rien dit d'autre ! Mais MOI, j'ai étudié la THEORIE de la mécanique quantique bourrée d'équations qu'affectionnent tant les "équationneux" appelés comme tels par ceux qui sont bien incapables de les comprendre !

Référence : http://www.cmls.poly...o/paul/seb4.pdf

Sans autre commentaire maintenant et plus tard.

Vous faites surtout contresens sur contresens.

A savoir qu'alors que la mécanique quantique a donné une part d'indéterminisme dans notre univers en ne pouvant prévoir à partir d'un état initial l'évolution du système pris de manière isolé, vous écrivez que la MQ est déterministe.

Evidemment, je renvoie au lien de sciences étonnantes qui écrit quant à lui noir sur blanc que la mécanique quantique a non seulement apporté de l'indéterminisme mais de l'indéterminisme au niveau le plus fondamental.

Alain Connes explique dans sa vidéo que la nature de l'univers est chaotique et que le hasard est dans la structure même de la réalité.

Trinh Xuan Thuan dans le chaos et l'harmonie en fait un thème central de son ouvrage.

Seul le marquis de Laplace croit encore au déterminisme...C'est à peu près de votre époque...

Bref, vous résumez sous un mot un aspect anecdotique qui doit qui plus est être finement compris pour se rendre compte que ce n'est pas parce qu'une fonction d'onde est déterminée sous sa forme que les événements potentiels qu'elle probabilise le sont

Absolument personne ne parle de la MQ en évoquant son caractère déterministe excepté concernant la fonction d'onde qui est une fonction qui comprend 'tous les possibles', ce qu'alain Connes explique parfaitement dans une conférence en disant que la MQ a chamboulé notre représentation de la réalité qui est fondamentalement une juxtaposition d'états

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Membre, 95ans Posté(e)
curieux1 Membre 944 messages
Baby Forumeur‚ 95ans‚
Posté(e)

Peut-être, en attendant vous avez bien dit que les spins pouvaient être considérés comme des vecteurs.

Or les vecteurs sont orientés selon les axes en question (xyz).

Bref je vois pas où mon objection pêche...

PS : j'ai pensé que javais pas de sigma sur mon clavier ipad, j'ai mis un o

.

Je suis vraiment désolé, mais, m'étant relu, je ne vois rien à ajputer ou rectifier.

Essayez de relire le texte.

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Membre, 156ans Posté(e)
chapati Membre 6 957 messages
Baby Forumeur‚ 156ans‚
Posté(e)

Je résume :

L'évolution de la fonction d'onde est déterministe en l'absence de toute mesure.

(...)

Mais il se peut que l'indéterminisme intervienne en dehors de toute mesure

Hum...

Tant qu'il n'y a pas de mesure, le système quantique évolue en état de superposition quantique, c'est-à-dire qu'il est dans plusieurs états simultanément. Si une mesure survient, alors le système perd sa superposition et se met dans un seul des états possibles sans que l'on puisse prédire quel sera cet état. C'est qui est appelé : Effondrement de la fonction d'onde ou encore réduction du vecteur d'état.

C'est donc au moment de la mesure qu'il y a indéterminisme.

Pas forcément. La rigueur n'est-elle pas de dire qu'on ne sait rien du déterminisme hors mesure, et que c'est non au moment de la mesure mais après celle-ci qu'on s'aperçoit qu'il n'y a pas, voire qu'il n'y a jamais eu - en dehors de la justesse des équations quantiques - de superposition : que la superposition est relative au phénomène de la mesure.

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Membre, 95ans Posté(e)
curieux1 Membre 944 messages
Baby Forumeur‚ 95ans‚
Posté(e)

Hum...

Pas forcément. La rigueur n'est-elle pas de dire qu'on ne sait rien du déterminisme hors mesure, et que c'est non au moment de la mesure mais après celle-ci qu'on s'aperçoit qu'il n'y a pas, voire qu'il n'y a jamais eu - en dehors de la justesse des équations quantiques - de superposition : que la superposition est relative au phénomène de la mesure.

Bonjour,

Cette affirmation suffit pour ne pas m'inciter à vous répondre plus avant :

"que la superposition est relative au phénomène de la mesure. "

C'est tout simplement archifaux !

Bien à vous.

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Membre, 156ans Posté(e)
chapati Membre 6 957 messages
Baby Forumeur‚ 156ans‚
Posté(e)

Bonjour,

Cette affirmation suffit pour ne pas m'inciter à vous répondre plus avant :

"que la superposition est relative au phénomène de la mesure. "

C'est tout simplement archifaux !

Bien à vous.

Possible.

En attendant vous avez peu de réponses...

Tant pis.

Bien à vous

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 54ans Posté(e)
zenalpha Membre 18 418 messages
54ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)

bonjour

ni connaissant rien mais cherchant à comprendre un peut , une question se pose : si la mesure détermine l'état , le problème est-il la mesure elle même ? et , connaissant l'étrangeté de la mécanique quantique ,les trois états relatif , ne serrait-ils pas existant en même temps sans la mesure ?

répondez moi simplement car je suis nul en mathématique lol , merci . :hum:

bonne journée

Bonjour Le Merle

Ontologiquement, l'interprétation de la fonction d'onde donc la superposition d'états n'est pas interprétée de la même manière d'où le "personne ne comprend la mécanique quantique de Feynman"

On ne sait pas.

Pour certains, c'est un problème lié à l'acte de mesure lui même, pour d'autres c'est le problème de l'intéraction d'une conscience sur l'observation de la réalité fondamentale microscopique, pour d'autres, c'est un problème lié au passage du microscopique au macroscopique par décohérence....

Ce qui est "à peu près certain et reconnu", c'est que ce n'est pas la méchante mécanique quantique qui nous empêche d'observer la réalité telle qu'elle est au niveau fondamental par tel ou tel oubli ou variables cachées (le dieu ne joue pas aux dés d'Einstein) mais que la nature fonctionne fondamentalement à un niveau de définition qui heurte nos réflexes et nos perceptions classique.

On sait que ces "bizarreries quantiques" sont représentatives d'un niveau de réalité fondamental dont la nature nous échappe.

Alain Connes propose en effet de concevoir ce niveau de réalité comme une superposition d'états mais la définir ainsi est finalement assez étroit dans la mesure où nous mettons notre perception de ce qu'est un état classique comme étant la référence de définition de l'objet quantique alors que ce dernier a une nature qui lui est spécifique et qu'on ne peut définir ni comme une onde ni comme une particule ni à la fois comme une onde ou comme une particule et qui a des comportements" incompréhensibles" dans notre repère d'espace / temps (ex effet tunnel ou téléportation quantique ou même sauts quantiques discrets ou encore ces "retours dans le passé" où une action dans le présent conditionne un état dans le passé ("le passé change encore d'Alain Connes")

Une révolution qui s'explique encore par des concepts de la thèse précédente n'est pas aboutie.

Le problème n'est pas spécifiquement la mesure qui force dans tous les cas la nature à cracher une information dans notre repère habituel mais dans notre incompréhension de l'objet physique qui est derrière la fonction d'onde.

Certains considèrent que la nature de cet objet quantique indéterminable serait un champs.

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Membre, Posté(e)
le merle Membre 20 101 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

Bonjour Le Merle

Ontologiquement, l'interprétation de la fonction d'onde donc la superposition d'états n'est pas interprétée de la même manière d'où le "personne ne comprend la mécanique quantique de Feynman"

On ne sait pas.

Pour certains, c'est un problème lié à l'acte de mesure lui même, pour d'autres c'est le problème de l'intéraction d'une conscience sur l'observation de la réalité fondamentale microscopique, pour d'autres, c'est un problème lié au passage du microscopique au macroscopique par décohérence....

Ce qui est "à peu près certain et reconnu", c'est que ce n'est pas la méchante mécanique quantique qui nous empêche d'observer la réalité telle qu'elle est au niveau fondamental par tel ou tel oubli ou variables cachées (le dieu ne joue pas aux dés d'Einstein) mais que la nature fonctionne fondamentalement à un niveau de définition qui heurte nos réflexes et nos perceptions classique.

On sait que ces "bizarreries quantiques" sont représentatives d'un niveau de réalité fondamental dont la nature nous échappe.

Alain Connes propose en effet de concevoir ce niveau de réalité comme une superposition d'états mais la définir ainsi est finalement assez étroit dans la mesure où nous mettons notre perception de ce qu'est un état classique comme étant la référence de définition de l'objet quantique alors que ce dernier a une nature qui lui est spécifique et qu'on ne peut définir ni comme une onde ni comme une particule ni à la fois comme une onde ou comme une particule et qui a des comportements" incompréhensibles" dans notre repère d'espace / temps (ex effet tunnel ou téléportation quantique ou même sauts quantiques discrets ou encore ces "retours dans le passé" où une action dans le présent conditionne un état dans le passé ("le passé change encore d'Alain Connes")

Une révolution qui s'explique encore par des concepts de la thèse précédente n'est pas aboutie.

Le problème n'est pas spécifiquement la mesure qui force dans tous les cas la nature à cracher une information dans notre repère habituel mais dans notre incompréhension de l'objet physique qui est derrière la fonction d'onde.

Certains considèrent que la nature de cet objet quantique indéterminable serait un champs.

bonjour

et merci pour t'on explication .

bonne soirée

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Invité Vintage
Invités, Posté(e)
Invité Vintage
Invité Vintage Invités 0 message
Posté(e)

Salut

En plaçant un cadavre à une température proche du zéro absolu, dans le vide et dans le noir, on pourrait peut être l observer dans un état quantique.

Quels seraient ces états ?

En l observant, un cadavre peut il choisir son état ?

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Membre, scientifique, Posté(e)
Répy Membre 21 731 messages
scientifique,
Posté(e)

---------------------------

Non ! la physique quantique ne se manifeste pas à notre échelle.

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

Pour certains, c'est un problème lié à l'acte de mesure lui même, pour d'autres c'est le problème de l'intéraction d'une conscience sur l'observation de la réalité fondamentale microscopique, pour d'autres, c'est un problème lié au passage du microscopique au macroscopique par décohérence....

Ce qui est "à peu près certain et reconnu", c'est que ce n'est pas la méchante mécanique quantique qui nous empêche d'observer la réalité telle qu'elle est au niveau fondamental par tel ou tel oubli ou variables cachées (le dieu ne joue pas aux dés d'Einstein) mais que la nature fonctionne fondamentalement à un niveau de définition qui heurte nos réflexes et nos perceptions classique.

On sait que ces "bizarreries quantiques" sont représentatives d'un niveau de réalité fondamental dont la nature nous échappe.

Alain Connes propose en effet de concevoir ce niveau de réalité comme une superposition d'états mais la définir ainsi est finalement assez étroit dans la mesure où nous mettons notre perception de ce qu'est un état classique comme étant la référence de définition de l'objet quantique alors que ce dernier a une nature qui lui est spécifique et qu'on ne peut définir ni comme une onde ni comme une particule ni à la fois comme une onde ou comme une particule et qui a des comportements" incompréhensibles" dans notre repère d'espace / temps (ex effet tunnel ou téléportation quantique ou même sauts quantiques discrets ou encore ces "retours dans le passé" où une action dans le présent conditionne un état dans le passé ("le passé change encore d'Alain Connes")

Zenalpha, est-il envisageable que ces "comportements incompréhensibles" soient liés au fait que le principe de causalité sur lequel fonctionne notre entendement ne nous permette pas de les comprendre ? Et dans ce cas, ils nous seraient incompréhensibles à jamais?

Est-il possible qu'un tout autre principe, indépendant de l'espace-temps (duquel notre capacité de compréhension est prisonnière) régisse l'au-delà du mur de Planck et qu'il nous soit IMPOSSIBLE de le concevoir ? ou même de simplement l'imaginer ?

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Membre, 77ans Posté(e)
Le Repteux Membre 945 messages
Baby Forumeur‚ 77ans‚
Posté(e)

C'est probablement ce que pensaient nos ancêtres quand ils ont imaginé les premiers dieux. Moi, je crois plutôt que nos théories actuelles sont fausses et que nous sommes en train de tracer des épicycles mathématiques.

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 54ans Posté(e)
zenalpha Membre 18 418 messages
54ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)

Zenalpha, est-il envisageable que ces "comportements incompréhensibles" soient liés au fait que le principe de causalité sur lequel fonctionne notre entendement ne nous permette pas de les comprendre ? Et dans ce cas, ils nous seraient incompréhensibles à jamais?

Est-il possible qu'un tout autre principe, indépendant de l'espace-temps (duquel notre capacité de compréhension est prisonnière) régisse l'au-delà du mur de Planck et qu'il nous soit IMPOSSIBLE de le concevoir ? ou même de simplement l'imaginer ?

L'imagination est quasi illimitée alors que la raison l'est évidemment.

Pour Einstein l'imagination est plus importante que le savoir.

Elle permet notamment d'inférer des représentations parfois intuitives qui peuvent s'avérer vraies alors que le savoir se borne à la bonne appropriation et restitution du connu (apprendre à apprendre) dans cette capacité d'apprentissage difficile et vertueuse mais qui n'est en rien une capacité d'innovation.

"Ceux qui aiment marcher en rang sur une musique, ce ne peut être que par erreur qu'ils ont un cerveau. Une moëlle épinière leur suffirait amplement" (A Einstein)

Maintenant, le génie n'est pas d'imaginer sans rallier le rêve à la raison. Faire de ses rêves une réalité n'est pas uniquement rêver et d'ailleurs les rêves sont alimentés par ce que l'on sait et par ce que l'on est.

Imaginer un modèle, c'est pour lui donner sens le confronter à la réalité par l'expérimentation ou par les liens entre différentes théories que le modèle éclaire en apportant du sens.

Bref...

Oui, on peut tout imaginer jusqu'à imaginer que nous ne pouvons même pas imaginer.

La causalité.

On voit bien que le modèle classique nous amène au bon sens de considérer qu'un effet est la conséquence de causes initiales et qu'à un événement donné la suite logique est normalement et logiquement déterminée par les conditions initiales et les règles d'un système.

Mais déjà, le chaos par l'imprédictibilité lié à notre méconnaissance extrinsèque des conditions initiales frise à l'indétermination car d'infimes causes ont des conséquences énormes et ne pouvant maîtriser l'ensemble des paramètres d'un système, il en devient imprévisible.

Ici, la MQ est indéterministe mais intrinsèquement, à la racine, à la source. Nous avons un système COMPLET et l'ensemble des règles qui les régisse (pas de variables cachées) mais la conséquence est indéterminables au cas par cas.

Donc comment imaginer une causalité 'mise en cause' ? Un système où certains effets précèdent la cause ? ...

Personnellement, je ne sais pas. Mais peut être que certains y parviennent.

Dans le même temps, MA réalité au niveau macro n'est pas conditionnée par LA réalité au niveau quantique. Emerge du quantique les concepts qui nous sont familiers et jamais un objet matériel macro n'est directement lié aux règles du jeu quantique. Les statistiques à grande échelle produisent d'autres règles pour d'autres entités physique.

Se pourrait il qu'il n'y ait aucun lien classique / quantique et que toute tentative d'unification soit veine ?

Ce qui est certain, c'est que contrairement à ce qu'on lit, la mécanique quantique ne limite pas notre capacité à connaître.

Nous connaissons les règles.

Si on ne détermine pas à une particule une vitesse et une position, ce n'est pas parce qu'une particule a une vitesse et une position qu'on ne connait pas mais bien parce que l'objet quantique n'EST pas une particule et ne le devient qu'après l'acte de mesure.

La mesure n'est plus un acte passif mais force le système à passer d'une forme de logique à une autre dans notre monde classique.

IL y a d'ailleurs émancipation du système qui nous permet de décrire le phénomène du phénomène lui même...

La physique est normalement une sténographie de la réalité donc un phénomène a lieu et il est mesuré pour ce qu'il est.

Ici la physique quantique est théoriquement calculée dans un espace de Hilbert et la solution des équations se théorise dans des espaces mathématiques déconnectés de l'espace temps dans lequel les phénomènes physique s'inscrivent.

Oui, j'ai beaucoup d'imagination sur les implications.

Qui reste de l'imagination.

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