La beauté d'une femme réside dans ses larmes

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En effet, personne ne semble l'avoir compris...

On peut très bien avoir compris, et trouver ça mièvre.

Et ce genre d'envolées lyriques où toutes les femmes sont des héroïnes qui "portent leur beauté dans leurs yeux", je les trouve à la limite du grotesque.

Chacun son avis...

On peut très bien avoir compris, et trouver ça mièvre.

Et ce genre d'envolées lyriques où toutes les femmes sont des héroïnes qui "portent leur beauté dans leurs yeux", je les trouve à la limite du grotesque.

Chacun son avis...

Un peu de douceur ne nuit pas... Au lieu d'être toujours dans la révolte.

Un peu de douceur ne nuit pas... Au lieu d'être toujours dans la révolte.

Ce n'est pas une "révolte", juste un avis différent

Je pense sincèrement que ce texte va plus parler aux épouses, et plus précisemment aux mères

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En effet, personne ne semble l'avoir compris...

En quoi ce que j'ai écrit peut il te laisser penser que je ne comprenais pas que pleurer n'est pas forcément une faiblesse alors que j'évoquais au contraire ce que ça pouvait avoir de beau et de courageux à mes yeux?

En quoi ce que j'ai écrit peut il te laisser penser que je ne comprenais pas que pleurer n'est pas forcément une faiblesse alors que j'évoquais au contraire ce que ça pouvait avoir de beau et de courageux à mes yeux?

Je ne m'adressais pas à toi spécialement. Tu n'as pas été la seule à répondre au sujet.

Mince je suis moche et sans cœur...

Ce genre d'histoire mièvre m'agace.

Manque plus que le "partage ou aime si tu es d'accord" pour en faire une chaîne sur fb.

Je devrais pas répondre à ce genre de sujet quand je suis de mauvais poil

Non mais t'inquiètes, pas besoin d'être de mauvais poil pour trouver ça guimauve à souhait;)

Je n'ai lu que quelques lignes, ça m'a suffit ; je suis une princesse qui pète et qui rote, quand je chiale c'est parce que je suis en colère.

C'est tellement mielleux que j'en ai des caries instantanées...

:smile2:

Je ne m'adressais pas à toi spécialement. Tu n'as pas été la seule à répondre au sujet.

"Personne ne semble avoir compris" signifie "Aucun de ceux qui ont écrit ne semble avoir compris" donc y compris moi. Mais peu importe, ok.

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A mes yeux c'est un beau texte, et pourtant je déteste la mièvrerie, mais je ne pense pas que c'est son cas. Mon ressenti depuis longtemps c'est que dans les circonstances actuelles, où nombreux sont ceux qui souffrent, le bonheur bien que possiblement fréquent ne fait qu'estomper la tristesse qui en découle. Etre pleinement heureux dans ces circonstances me semble inconcevable et s'apparenterait à un égoïsme aveugle ou à une naïveté effrayante. L'aptitude à la tristesse me parait donc essentielle à la beauté, sans complaisance.

(Je lui tolère la caricature des larmes spécialement faites pour les femmes parce que c'est une fable. Par contre j'aime moins le poème dont elle est issue, qui est encore plus centré sur l'aspect familial et marital et dont la description des femmes est encore plus caricaturale et l'ensemble finalement trop patriarcal et subjectif pour moi.)

C'est Dieu lui-même qui parle dans le poème (il répond à la question du petit garçon devenu adulte). Il parle comme il parlait dans la Bible, ce qui évidemment ne donne pas un aspect moderne au texte. Je crois que personne n'a au jour d'aujourd'hui des paroles de Dieu plus adaptées à notre époque... Ce texte a une connotation religieuse un peu "à l'ancienne". On aime, ou pas. On y est sensible, ou pas.

On peut très bien avoir compris, et trouver ça mièvre.

Et ce genre d'envolées lyriques où toutes les femmes sont des héroïnes qui "portent leur beauté dans leurs yeux", je les trouve à la limite du grotesque.

Chacun son avis...

Moi je les trouve juste grotesques

Bon en même temps, c'est Salah El Achkar hein, tout le monde ne peut pas être Victor Hugo.

Dieu prit sa plus molle argile

Et son plus pur kaolin,

Et fit un bijou fragile,

Mystérieux et câlin.

Il fit le doigt de la femme,

Chef-d’œuvre auguste et charmant,

Ce doigt fait pour toucher l’âme

Et montrer le firmament.

Il mit dans ce doigt le reste

De la lueur qu’il venait

D’employer au front céleste

De l’heure où l’aurore naît.

Il y mit l’ombre du voile,

Le tremblement du berceau,

Quelque chose de l’étoile,

Quelque chose de l’oiseau.

Le Père qui nous engendre

Fit ce doigt mêlé d’azur,

Très fort pour qu’il restât tendre,

Très blanc pour qu’il restât pur,

Et très doux, afin qu’en somme

Jamais le mal n’en sortît,

Et qu’il pût sembler à l’homme

Le doigt de Dieu, plus petit.

Il en orna la main d’Ève,

Cette frêle et chaste main

Qui se pose comme un rêve

Sur le front du genre humain.

Cette humble main ignorante,

Guide de l’homme incertain,

Qu’on voit trembler, transparente,

Sur la lampe du destin.

Oh ! dans ton apothéose,

Femme, ange aux regards baissés,

La beauté, c’est peu de chose,

La grâce n’est pas assez ;

Il faut aimer. Tout soupire,

L’onde, la fleur, l’alcyon ;

La grâce n’est qu’un sourire,

La beauté n’est qu’un rayon ;

Dieu, qui veut qu’Ève se dresse

Sur notre rude chemin,

Fit pour l’amour la caresse,

Pour la caresse ta main.

Dieu, lorsque ce doigt qu’on aime

Sur l’argile fut conquis,

S’applaudit, car le suprême

Est fier de créer l’exquis.

Ayant fait ce doigt sublime,

Dieu dit aux anges : Voilà !

Puis s’endormit dans l’abîme ;

Le diable alors s’éveilla.

Dans l’ombre où Dieu se repose,

Il vint, noir sur l’orient,

Et tout au bout du doigt rose

Mit un ongle en souriant.

(Le doigt de la femme - Victor Hugo 1865)

Et c'est moins "mièvre" ça ?

Personnellement .... je trouve que la beauté d'une femme se révèle dans sa douceur .

Et c'est moins "mièvre" ça ?

Euh... Victor Hugo était un poète lyrique. Je rebondissais sur les "envolées lyriques". Et Victor Hugo, ses "envolées lyriques", c'est quand même autre chose qu'El Achkar, c'est tout. Pas la même époque non plus, évidemment, c'est comme si on voulait comparer la plume de Proust et celle de Musso quoi...

J'aimerais que vous puissiez prendre connaissance de ce texte et me dire si comme l'auteur, vous pensez que la beauté d'une femme réside dans ses larmes, à savoir sa douleur, sa souffrance, ses pleurnicheries...

En gros, on peut dire en lisant ce texte qu'une femme est belle que quand elle chouine. Comme si en fin de compte, la beauté ne s'exprimait que dans la faiblesse.

En fait c'est très moche quelqu'un qui pleure. Les yeux enflés, rouges, le nez qui coule et tout

Bon, c'est pas ça ce texte, il veut dire qu'elle est belle par sa sensibilité, un truc comme ça non ? Genre la faible femme et tout... Je n'adhère pas.

Sur les larmes, on dit ceci en Afrique : "On voit mieux les choses avec les yeux lavés" (comprendre, après qu'on ait pleuré)". Rien à voir avec le sujet mais comme ça m'est venu à l'esprit j'ai eu envie de le dire.

je suis une princesse qui pète et qui rote, quand je chiale c'est parce que je suis en colère.

:smile2:

Mais sans tenir compte de ce poème (ou texte) qui plaira ou non selon les goûts de chacun, j'en connais une aussi qui rôte et qui pète, et que j'aimerais bien consoler dans ses moments de tristesse !

Par contre lui, il se débrouille : :p

je suis une princesse qui pète et qui rote...

Ce sont les paillettes qui changent tout...

A mon avis l'auteur n'associe pas les pleurs à la faiblesse ou la fragilité féminine mais à son caractère aimant, persévérant toujours à épauler sa famille malgré la peine que celle-ci lui cause. (Subjectivité donc, reposant sur une référence familiale personnelle idéalisée, mais représentative de la douceur que peut représenter la tristesse en comparaison à la colère.)

Y'en a vraiment qui prennent pas la peine de lire les posts. Ca leur éviterait pourtant de répéter des choses qui ont déjà été dites.

Et sinon sur la qualité de l'écrit, tu as une critique ?

Une digne représentante de la gent féminine ne se laissera jamais à larmoyer, quand l' on a compris que cela faisait couler le Rimmel...