Aller au contenu

Fonder une famille : un rêve toujours d'actualité ?

Noter ce sujet


Savonarol

Messages recommandés

Membre, forumeuse acharnée, Posté(e)
querida13 Membre 48 415 messages
forumeuse acharnée,
Posté(e)

Entre 56 et 59% des enfants naissent hors mariage en France.Fonder une famille ne se fait presque plus selon les critères traditionnels,actuellement.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
Animateur, Le gras c'est la vie, 36ans Posté(e)
Kyoshiro02 Animateur 22 673 messages
36ans‚ Le gras c'est la vie,
Posté(e)

Ben en fait, quand tu regardes pas si longtemps en arrière, avant c'était carrément un objectif et le moyen de savoir si t'avais réussi ta vie ou pas. Se marier, fonder une famille, c'était d'ailleurs l'objectif qui passait avant la carrière et dans les années 50, une personne célibataire à 30 ans, c'était suspect.

Et heureusement, en 2016, il y en a qui ont compris que ce n'est pas gage de réussite de la vie et qu'être célibataire à 30 ans n'est pas suspect et encore moins anormal.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 52ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 47 126 messages
Maitre des forums‚ 52ans‚
Posté(e)

Un sondage sur les moeurs des années 50 ? T'as juste à ouvrir un livre d'Histoire.

Tout simplement oui effectivement... mon épreuve au bac comportait justement plusieurs sondages sur l'avis des ménages selon les différentes époques. On peut en outre faire totalement confiance aux instituts de sondage de l'époque qui posaient des questions neutres et qui n'ont jamais eu à subir la moindre censure.

Mais sinon sérieusement... t'as pas les sources de ce que tu avances? Je veux dire que c'est pas grave mais dans ce cas il conviendrait d'utiliser le conditionnel et d'élaborer "le rêve familial des années 50" comme une théorie et non comme un fait historique.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Karbomine
Invités, Posté(e)
Invité Karbomine
Invité Karbomine Invités 0 message
Posté(e)

Entre 56 et 59% des enfants naissent hors mariage en France.Fonder une famille ne se fait presque plus selon les critères traditionnels,actuellement.

Euh... Je crois qu'il y a confusion entre famille et mariage. Si l'on ne se marie plus comme avant, souvent d'ailleurs quand les projets de bébé deviennent concrets voire déjà réalisés, il n'empêche qu'il existe toujours beaucoup de cellules familiales très classiques : à la base, un couple hétéro qui croit s'aimer, ils vivent ensemble, ils sont prétendument monogrammes, ils partent en voyages, ils font le premier môme, Madame devient une obsédée du bio et du fait-maison (une bigoterie en chasse une autre), elle lit des tas de bouquins sur le développement du marmot officiellement parce qu'elle est devenue hypocondriaque mais en fait parce que son orgueil souffrirait bien d'en faire un surdoué, Monsieur est moderne donc il emmène promener le bébé de temps en temps histoire de tisser des liens forts avec sa progéniture, ils sont modernes mais si la nounou coûte trop cher c'est Maman qui passera à mi-temps... Pendant vingt ou trente ans, ils s'extasieront devant le formidable croisement de leurs gamètes qui excelle dans un domaine où deux... Même sans mariage, j'appelle ça une famille. Insupportable mais familiale.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Karbomine
Invités, Posté(e)
Invité Karbomine
Invité Karbomine Invités 0 message
Posté(e)

Ben en fait, quand tu regardes pas si longtemps en arrière, avant c'était carrément un objectif et le moyen de savoir si t'avais réussi ta vie ou pas. Se marier, fonder une famille, c'était d'ailleurs l'objectif qui passait avant la carrière et dans les années 50, une personne célibataire à 30 ans, c'était suspect.

Non mais je parlais des liftings à 60 ans et des gigolos. Il y a certes des gens dont le projet est et a toujours été le célibat mais des gens dont le projet soit de finir dans amour, aigri, ravalé de la façade et toujours aussi superficiel qu'à 20 ans, je pense que ce sont de simples échecs.

On a les sources des sondages?

Parce que ce qui s'en rapproche le plus c'est à la limite la série Mad Men et dans les années 50 c'était les femmes qui voulaient une famille (du moins la société qui voulait que les femmes veulent une famille), avec un mec qui fait carrière. Le mec faisait carrière et accessoirement il avait une famille. A cette époque d'après guerre les femmes étaient majoritairement destinées à devenir des épouses, des mères et des ménagères. Pas de pilule non plus donc c'est parti pour la foire aux bébés à moins d'avoir une faiseuse d'ange dans son quartier.

Il y a aussi l'autre film avec Winslet et Di Caprio, Les noces rebelles, qui est excellent sur cette questions des grands projets et des petites réalisations...

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Esprit de contradiction, 48ans Posté(e)
Savonarol Membre 10 346 messages
48ans‚ Esprit de contradiction,
Posté(e)

Tout simplement oui effectivement... mon épreuve au bac comportait justement plusieurs sondages sur l'avis des ménages selon les différentes époques. On peut en outre faire totalement confiance aux instituts de sondage de l'époque qui posaient des questions neutres et qui n'ont jamais eu à subir la moindre censure.

Mais sinon sérieusement... t'as pas les sources de ce que tu avances? Je veux dire que c'est pas grave mais dans ce cas il conviendrait d'utiliser le conditionnel et d'élaborer "le rêve familial des années 50" comme une théorie et non comme un fait historique.

Ca n'a rien d'une théorie, c'est ainsi qu'on vivait dans les années 50, que ce soit bien ou mal reçu par ceux et celles qui le vivaient. Les moeurs étaient établis autour du mariage et de la famille, l'individualisme était marginal et mal perçu et d'ailleurs je rappelle que le divorce était rare et mal vu lui aussi.

Ca découle de plusieurs siècles de culture catholique, alors avec ton bac tu me fais marrer là ^^

Et heureusement, en 2016, il y en a qui ont compris que ce n'est pas gage de réussite de la vie et qu'être célibataire à 30 ans n'est pas suspect et encore moins anormal.

Ca dépend des époques et des paradigmes.

  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Karbomine
Invités, Posté(e)
Invité Karbomine
Invité Karbomine Invités 0 message
Posté(e)

Ca n'a rien d'une théorie, c'est ainsi qu'on vivait dans les années 50, que ce soit bien ou mal reçu par ceux et celles qui le vivaient. Les moeurs étaient établis autour du mariage et de la famille, l'individualisme était marginal et mal perçu et d'ailleurs je rappelle que le divorce était rare et mal vu lui aussi.

Ca découle de plusieurs siècles de culture catholique, alors avec ton bac tu me fais marrer là ^^

Hello.

Ne crois-tu pas également que l'augmentation du niveau de vie et l'évolution de la loi ont changé la donne ? Au XIXème siècle, même si cela restait mal vu et très minoritaire, des femmes riches pouvaient se permettre de quitter leur époux mais elles devaient subir l'opprobre. L'excellente nouvelle de Balzac « La femme abandonnée » en donne une bonne illustration. Même si le divorce n'était pas permis sauf cas exceptionnel, les séparations existaient bel et bien mais doublement difficiles puisqu'il fallait d'une part pouvoir faire face moralement à la suspicion de la société et d'autre part pouvoir subvenir à ses besoins, dans un monde où l'époux gardait le contrôle des finances quoi qu'il arrive aux yeux de la loi.

Aujourd'hui, même si c'est moins facile, on peut matériellement vivre seul (en France) et on peut matériellement élever des enfants seul. Donc de plus en plus de gens l'ont fait, donc tout un chacun a pu constater que ça ne faisait pas de toi un monstre, donc on a fait évoluer les mœurs donc de plus en plus de gens l'ont fait. Pourquoi, pour être à la mode ?

Non, je vois deux facteurs.

D'une part, l'effondrement d'un modèle moral dans lequel il fallait vivre à deux ad vitam æternam. Certains ont raconté le bel amour qui régnait entre leurs grands-parents. Personnellement, mon grand-père paternel était un alcoolique infidèle, il s'est marié avec ma grand-mère parce qu'il l'avait engrossée, au départ il devait se marier avec sa sœur (la préférée) mais la guerre a ruiné la famille et comme il n'était plus un notable, on lui a refourgué ma grand-mère, une fois il a essayé de la tuer, il lui a fait un gosse dans le dos, elle le détestait. Bah il n'empêche qu'ils ont vécu ensemble jusqu'à la mort, malgré une période de séparation assez courte durant laquelle elle s'est barrée et a réussi à subvenir aux besoins de la famille. Moralité : le devoir de rester en couple était très fort, et dans cette période de transition des années 60, alors même qu'il était possible matériellement de vivre seul, le modèle moral qui commençait à devenir archaïque demeurait très contraignant psychologiquement. Cette contrainte a sauté avec le fait que les mœurs aient rattrapé l'économie et donc des couples qui n'ont aucun fondement comme celui-là sautent plus facilement. Bref, c'est devenu possible économiquement mais aussi moralement.

D'autre part, avec l'effondrement de ces normes très strictes, nous vivons une période de perte des repères. Quand je regarde autour de moi, je vois deux types de couples qui fonctionnent dans la durée : les couples totalement homogènes socialement, ceux dont les parents s'entendent formidablement bien, qui partagent évidemment les mêmes habitudes, les mêmes principes, les mêmes normes, le même niveau culturel et éducatif. Pour eux, c'est facile, puisqu'ils ont été moulés pour avoir les mêmes projets. Deuxième catégorie, les couples qui prennent le temps de savoir sur quelle base ils fondent leur projet, de manière quasiment contractuelle, qui jouent du compromis et qui, en somme, s'engagent dans un couple comme dans une carrière. Ceux-là passent par une notion de devoir comme jadis mais ils ont fixé eux-mêmes les règles, avec ou sans jugement. Bah oui, la tradition a cet avantage d'avoir prouvé son efficacité à l'épreuve du temps et on ne peut pas forcément trouver une réussite quand on invente un mode de vie.

Tous les autres se cassent la gueule après reproduction.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 52ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 47 126 messages
Maitre des forums‚ 52ans‚
Posté(e)

Ca n'a rien d'une théorie, c'est ainsi qu'on vivait dans les années 50, que ce soit bien ou mal reçu par ceux et celles qui le vivaient. Les moeurs étaient établis autour du mariage et de la famille, l'individualisme était marginal et mal perçu et d'ailleurs je rappelle que le divorce était rare et mal vu lui aussi.

Ca découle de plusieurs siècles de culture catholique, alors avec ton bac tu me fais marrer là ^^

Ca dépend des époques et des paradigmes.

Ton sujet parle de rêve, or la culture catholique n'a jamais proposé de rêve autre que le paradis. Il a toujours mis en avant la souffrance, le devoir, la loyauté envers son ou ses seigneurs, la loyauté envers son mari pour les femmes, la culpabilité vis à vis du premier pêché etc. Croitre est un devoir dans la Genèse et l'accouchement est une punition puisqu'il se fait dans la douleur dans les textes. La culture catholique imposait la famille comme un devoir non comme un rêve.

C'est pour ça que j'aimerais bien lire un vrai document qui n'aurait pas été trafiqué ou censuré ou manipulé pour avoir une idée de ce que voulaient les gens dans les années 50... Ces gens qui, 18 ans plus tard en France, manifestaient en mai:

e55fe168f547524ba81d22503a9c2374.jpg

Pour moi mai 68 c'est justement un mouvement de révolte contre ce rêve de famille qu'on a imposé aux gens... quoi d'autre?

Modifié par Crabe_fantome
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Esprit de contradiction, 48ans Posté(e)
Savonarol Membre 10 346 messages
48ans‚ Esprit de contradiction,
Posté(e)

Hello.

Ne crois-tu pas également que l'augmentation du niveau de vie et l'évolution de la loi ont changé la donne ? Au XIXème siècle, même si cela restait mal vu et très minoritaire, des femmes riches pouvaient se permettre de quitter leur époux mais elles devaient subir l'opprobre. L'excellente nouvelle de Balzac « La femme abandonnée » en donne une bonne illustration. Même si le divorce n'était pas permis sauf cas exceptionnel, les séparations existaient bel et bien mais doublement difficiles puisqu'il fallait d'une part pouvoir faire face moralement à la suspicion de la société et d'autre part pouvoir subvenir à ses besoins, dans un monde où l'époux gardait le contrôle des finances quoi qu'il arrive aux yeux de la loi.

Aujourd'hui, même si c'est moins facile, on peut matériellement vivre seul (en France) et on peut matériellement élever des enfants seul. Donc de plus en plus de gens l'ont fait, donc tout un chacun a pu constater que ça ne faisait pas de toi un monstre, donc on a fait évoluer les mœurs donc de plus en plus de gens l'ont fait. Pourquoi, pour être à la mode ?

Non, je vois deux facteurs.

D'une part, l'effondrement d'un modèle moral dans lequel il fallait vivre à deux ad vitam æternam. Certains ont raconté le bel amour qui régnait entre leurs grands-parents. Personnellement, mon grand-père paternel était un alcoolique infidèle, il s'est marié avec ma grand-mère parce qu'il l'avait engrossée, au départ il devait se marier avec sa sœur (la préférée) mais la guerre a ruiné la famille et comme il n'était plus un notable, on lui a refourgué ma grand-mère, une fois il a essayé de la tuer, il lui a fait un gosse dans le dos, elle le détestait. Bah il n'empêche qu'ils ont vécu ensemble jusqu'à la mort, malgré une période de séparation assez courte durant laquelle elle s'est barrée et a réussi à subvenir aux besoins de la famille. Moralité : le devoir de rester en couple était très fort, et dans cette période de transition des années 60, alors même qu'il était possible matériellement de vivre seul, le modèle moral qui commençait à devenir archaïque demeurait très contraignant psychologiquement. Cette contrainte a sauté avec le fait que les mœurs aient rattrapé l'économie et donc des couples qui n'ont aucun fondement comme celui-là sautent plus facilement. Bref, c'est devenu possible économiquement mais aussi moralement.

D'autre part, avec l'effondrement de ces normes très strictes, nous vivons une période de perte des repères. Quand je regarde autour de moi, je vois deux types de couples qui fonctionnent dans la durée : les couples totalement homogènes socialement, ceux dont les parents s'entendent formidablement bien, qui partagent évidemment les mêmes habitudes, les mêmes principes, les mêmes normes, le même niveau culturel et éducatif. Pour eux, c'est facile, puisqu'ils ont été moulés pour avoir les mêmes projets. Deuxième catégorie, les couples qui prennent le temps de savoir sur quelle base ils fondent leur projet, de manière quasiment contractuelle, qui jouent du compromis et qui, en somme, s'engagent dans un couple comme dans une carrière. Ceux-là passent par une notion de devoir comme jadis mais ils ont fixé eux-mêmes les règles, avec ou sans jugement. Bah oui, la tradition a cet avantage d'avoir prouvé son efficacité à l'épreuve du temps et on ne peut pas forcément trouver une réussite quand on invente un mode de vie.

Tous les autres se cassent la gueule après reproduction.

Mais je suis ouvert pour discuter des raisons, je répondais à crabe qui nie simplement les faits.

C'est pour ça que j'aimerais bien lire un vrai document qui n'aurait pas été trafiqué ou censuré ou manipulé pour avoir une idée de ce que voulaient les gens dans les années 50... Ces gens qui, 18 ans plus tard en France, manifestaient en mai:

e55fe168f547524ba81d22503a9c2374.jpg

Pour moi mai 68 c'est justement un mouvement de révolte contre ce rêve de famille qu'on a imposé aux gens... quoi d'autre?

Tu me parles de chiffres précis et juste après tu mentionnes la minorité d'étudiants gauchistes qui a fait mai 68 pour appuyer un sentiment de "volonté générale de changement" ?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Animateur, Le gras c'est la vie, 36ans Posté(e)
Kyoshiro02 Animateur 22 673 messages
36ans‚ Le gras c'est la vie,
Posté(e)

Ca n'a rien d'une théorie, c'est ainsi qu'on vivait dans les années 50, que ce soit bien ou mal reçu par ceux et celles qui le vivaient. Les moeurs étaient établis autour du mariage et de la famille, l'individualisme était marginal et mal perçu et d'ailleurs je rappelle que le divorce était rare et mal vu lui aussi.

Ca découle de plusieurs siècles de culture catholique, alors avec ton bac tu me fais marrer là ^^

Ah les années 50 où la femme était obligée de se marier et d'avoir une autorisation pour travailler et ouvrir un compte bancaire comme le gérer, quelle époque révolue où maintenant la femme peut gérer comme elle l'entend sa vie et qu'on voit de nombreuses femmes célibataire sans enfant réussir leur vie...

Ca dépend des époques et des paradigmes.

Ça dépend aussi des droits du couple, de l'homme et de la femme... Si on interdit tout à une femme, forcément elle ne fera pas grand chose de sa vie à part se marier et pondre des gosses, quelle triste vie...

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Esprit de contradiction, 48ans Posté(e)
Savonarol Membre 10 346 messages
48ans‚ Esprit de contradiction,
Posté(e)

Ah les années 50 où la femme était obligée de se marier et d'avoir une autorisation pour travailler et ouvrir un compte bancaire comme le gérer, quelle époque révolue où maintenant la femme peut gérer comme elle l'entend sa vie et qu'on voit de nombreuses femmes célibataire sans enfant réussir leur vie...

Ça dépend aussi des droits du couple, de l'homme et de la femme... Si on interdit tout à une femme, forcément elle ne fera pas grand chose de sa vie à part se marier et pondre des gosses, quelle triste vie...

C'est toujours un peu facile de juger une époque avec les yeux d'une autre. Il est difficile d'imaginer qu'une civilisation de 2 millénaires n'a pu vivre que sur le malheur de sa population. Notons que si la famille était ainsi construite, ça n'était pas sans raison. Avant le progrès technique (extrêmement récent), la femme été protégée par l'homme parce qu'on tenait compte des rapports de force réels et que les guerres étaient faite au besoin de force physique, et non de drones, de chars d'assauts ou d'avions de chasse. Ce qu'on appelle "égalité" de nos jours ne peut exister que grâce au progrès technique qui permet cette égalité, effaçant les différences liées aux sexes en matière de force physique.

On peut imaginer qu'à l'époque, une femme trouvait peut être beaucoup plus confortable d'être protégée par un mari qui se chargeait de ce qui était pénible à sa place, le travail, trouver de l'argent, et ne trouvait pas anormal de remplir le rôle que lui incombait son sexe, au lieu d'affronter seul un monde bien plus dur que celui dans lequel nous vivons aujourd'hui et dans lequel on a finit par réussir à nous faire croire que le travail est une émancipation.

Notons par ailleurs que la généralité qui veut que la femme reste à la maison pendant que l'homme travaille est tout de même un large mensonge, puisque dans les champs les femmes ont toujours travaillé.

Modifié par Savonarol
  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 52ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 47 126 messages
Maitre des forums‚ 52ans‚
Posté(e)

Tu me parles de chiffres précis et juste après tu mentionnes la minorité d'étudiants gauchistes qui a fait mai 68 pour appuyer un sentiment de "volonté générale de changement" ?

Si c'est une simple minorité de gauchistes alors la majorité de droite l'a naturellement emporté... pas de pilule, pas d'IVG... Une minorité ne fait pas les lois n'est ce pas? Et la pilule contraceptive a pris son envol dans les années 50... Mais là encore ce n'était que la minorité des femmes gauchistes qui la prenait... Et en prime même le pape Pie XII rend la méthode Ogino licite dans une allocution en 1951. Le pape quoi... qui cautionne une méthode contraceptive... un pape gauchiste et forcément minoritaire si ça t'arrange...

C'est toujours un peu facile de juger une époque avec les yeux d'une autre. Il est difficile d'imaginer qu'une civilisation de 2 millénaires n'a pu vivre que sur le malheur de sa population. Notons que si la famille était ainsi construite, ça n'était pas sans raison. Avant le progrès technique (extrêmement récent), la femme été protégée par l'homme parce qu'on tenait compte des rapports de force réels et que les guerres étaient faite au besoin de force physique, et non de drones, de chars d'assauts ou d'avions de chasse. Ce qu'on appelle "égalité" de nos jours ne peut exister que grâce au progrès technique qui permet cette égalité, effaçant les différences liées aux sexes en matière de force physique.

On peut imaginer qu'à l'époque, une femme trouvait peut être beaucoup plus confortable d'être protégée par un mari qui se chargeait de ce qui était pénible à sa place, le travail, trouver de l'argent, et ne trouvait pas anormal de remplir le rôle que lui incombait son sexe, au lieu d'affronter seul un monde bien plus dur que celui dans lequel nous vivons aujourd'hui et dans lequel on a finit par réussir à nous faire croire que le travail est une émancipation.

Notons par ailleurs que la généralité qui veut que la femme reste à la maison pendant que l'homme travaille est tout de même un large mensonge, puisque dans les champs les femmes ont toujours travaillé.

Ce n'est pas un jugement mais une constatation. Comment une femme qui vit sous l'autorité d'un homme pourrait s'exprimer librement dans ce fameux sondage dont personne sauf toi a entendu parlé...

Modifié par Crabe_fantome
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Animateur, Le gras c'est la vie, 36ans Posté(e)
Kyoshiro02 Animateur 22 673 messages
36ans‚ Le gras c'est la vie,
Posté(e)

C'est toujours un peu facile de juger une époque avec les yeux d'une autre. Il est difficile d'imaginer qu'une civilisation de 2 millénaires n'a pu vivre que sur le malheur de sa population. Notons que si la famille était ainsi construite, ça n'était pas sans raison. Avant le progrès technique (extrêmement récent), la femme été protégée par l'homme parce qu'on tenait compte des rapports de force réels et que les guerres étaient faite au besoin de force physique, et non de drones, de chars d'assauts ou d'avions de chasse. Ce qu'on appelle "égalité" de nos jours ne peut exister que grâce au progrès technique qui permet cette égalité, effaçant les différences liées aux sexes en matière de force physique.

On peut imaginer qu'à l'époque, une femme trouvait peut être beaucoup plus confortable d'être protégée par un mari qui se chargeait de ce qui était pénible à sa place, le travail, trouver de l'argent, et ne trouvait pas anormal de remplir le rôle que lui incombait son sexe, au lieu d'affronter seul un monde bien plus dur que celui dans lequel nous vivons aujourd'hui et dans lequel on a finit par réussir à nous faire croire que le travail est une émancipation.

Notons par ailleurs que la généralité qui veut que la femme reste à la maison pendant que l'homme travaille est tout de même un large mensonge, puisque dans les champs les femmes ont toujours travaillé.

Tu crois vraiment qu'à l'époque, si tes parents/grands parents auraient eu les mêmes libertés qu'aujourd'hui, ils auraient tous fondé famille et il y aurait eu le baby boom?? A l'époque, la femme n'avait pas le choix, c'était soit tu te maries, soit tu crèves de faim (le cas de la grand mère de Karbomine en est un très bon exemple) alors que maintenant, c'est soit tu te maries et tu gères tes finances et ton alimentation et tes choix, soit tu ne te maries pas et tu gères tes finances et ton alimentation et tes choix... SI la famille était comme ça, c'est qu'elle était imposée et non choisie...

Si on te fait marier avec une femme que tu n'auras pas choisi, tu trouveras ça normal?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Esprit de contradiction, 48ans Posté(e)
Savonarol Membre 10 346 messages
48ans‚ Esprit de contradiction,
Posté(e)

Si c'est une simple minorité de gauchistes alors la majorité de droite l'a naturellement emporté... pas de pilule, pas d'IVG... Une minorité ne fait pas les lois n'est ce pas? Et la pilule contraceptive a pris son envol dans les années 50... Mais là encore ce n'était que la minorité des femmes gauchistes qui la prenait... Et en prime même le pape Pie XII rend la méthode Ogino licite dans une allocution en 1951. Le pape quoi... qui cautionne une méthode contraceptive... un pape gauchiste et forcément minoritaire si ça t'arrange...

D'abord, si, c'est toujours une minorité qui fait la loi. La noblesse du temps de l'ancien régime, la bourgeoisie du notre. C'est pas la France des campagnes catholique qui a tout à coup demandé l'avortement hein.

Ensuite, oui, les révoltes et révolutions sont toujours du fait d'une minorité au sein du peuple. On le vérifie en Russie avec les bolchéviks, en France avec les révolutionnaires, en fait à peu près partout où il y a eu des révolutions.

Mai 68, c'était une minorité d'étudiants gauchistes (qu'on retrouve au pouvoir aujourd'hui) et à mon avis bien plus dans leur propre intérêt carriériste que par altruisme. Même le PCF considérait ce mouvement comme une "poussée d'acnée du gauchisme".

Ce n'est pas un jugement mais une constatation. Comment une femme qui vit sous l'autorité d'un homme pourrait s'exprimer librement dans ce fameux sondage dont personne sauf toi a entendu parlé...

J'ai parlé de sondage ?

Quand on baigne dans une culture à laquelle on s'assimile et qu'on ne connait rien d'autres, on élabore pas d'esprit critique puisqu'on a rien à comparer. C'est pourquoi la critique vient toujours de la bourgeoisie, sur la condition féminine, des femmes bourgeoises émancipées qui s'emmerdent en l'occurrence, et qui écrire des pavés autour de ce qu'elles croient être une condition homogène pour tuer le temps. Ont-elles interrogé leurs semblables avant de se lancer dans leur théories féministes ? Ou sont elles tout autant fiables que les sondages de l'époque ?

Modifié par Savonarol
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Esprit de contradiction, 48ans Posté(e)
Savonarol Membre 10 346 messages
48ans‚ Esprit de contradiction,
Posté(e)

Tu crois vraiment qu'à l'époque, si tes parents/grands parents auraient eu les mêmes libertés qu'aujourd'hui, ils auraient tous fondé famille et il y aurait eu le baby boom?? A l'époque, la femme n'avait pas le choix, c'était soit tu te maries, soit tu crèves de faim (le cas de la grand mère de Karbomine en est un très bon exemple) alors que maintenant, c'est soit tu te maries et tu gères tes finances et ton alimentation et tes choix, soit tu ne te maries pas et tu gères tes finances et ton alimentation et tes choix... SI la famille était comme ça, c'est qu'elle était imposée et non choisie...

Si on te fait marier avec une femme que tu n'auras pas choisi, tu trouveras ça normal?

Je répète qu'on peut difficilement juger une époque à laquelle on appartient plus avec nos yeux d'aujourd'hui et depuis notre époque libérale consumériste. Aujourd'hui, on va nous vendre le travail comme une émancipation alors qu'il y a seulement quelques décennies, les anarchistes nous le décrivaient comme une aliénation. En réalité, la définition qu'on donne de la liberté dépend toujours de celui qui la donne, les autres suivent en ayant l'impression qu'il s'agit là d'une évidence, sans utiliser leur esprit critique. C'est par ailleurs l'éternel débat entre individualisme et collectivisme, on peut considérer la famille comme une aliénation ou alors comme un univers salubre où s'épanouir. Tout dépend de qui gagne le pouvoir.

Ca veut pas dire que j'angélise le passé, mais je ne le diabolise pas non plus. Ce mode de fonctionnement a tout de même perduré des millénaires, c'est bien que le peuple y trouvait son compte. Et par rapport à notre république bancale (et bien souvent déchue par les restaurations successives) , je ne crois pas qu'on soit vraiment en position de prétendre qu'on a aboutit au dernier modèle de civilisation valable.

  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Animateur, Le gras c'est la vie, 36ans Posté(e)
Kyoshiro02 Animateur 22 673 messages
36ans‚ Le gras c'est la vie,
Posté(e)

Je répète qu'on peut difficilement juger une époque à laquelle on appartient plus avec nos yeux d'aujourd'hui et depuis notre époque libérale consumériste. Aujourd'hui, on va nous vendre le travail comme une émancipation alors qu'il y a seulement quelques décennies, les anarchistes nous le décrivaient comme une aliénation. En réalité, la définition qu'on donne de la liberté dépend toujours de celui qui la donne, les autres suivent en ayant l'impression qu'il s'agit là d'une évidence, sans utiliser leur esprit critique. C'est par ailleurs l'éternel débat entre individualisme et collectivisme, on peut considérer la famille comme une aliénation ou alors comme un univers salubre où s'épanouir. Tout dépend de qui gagne le pouvoir.

Ca veut pas dire que j'angélise le passé, mais je ne le diabolise pas non plus. Ce mode de fonctionnement a tout de même perduré des millénaires, c'est bien que le peuple y trouvait son compte. Et par rapport à notre république bancale (et bien souvent déchue par les restaurations successives) , je ne crois pas qu'on soit vraiment en position de prétendre qu'on a aboutit au dernier modèle de civilisation valable.

Pas forcément, la royauté a duré des centaines d'années en France et pourtant tout a basculé du jour au lendemain par le peuple, c'est qu'il n'y trouvait pas son compte...

Si le peuple s'est battu pendant des centaines d'années pour donner le droit de vote d'abord aux hommes et ensuite aux femmes, c'est qu'il n'y trouvait pas son compte...

Si le peuple s'est battu pendant de centaines d'années pour faciliter le divorce et la séparation, c'est qu'il n'y trouvait pas son compte...

Ce n'est pas parce qu'un système perdure que le peuple y trouvait son compte, les grandes dictatures en sont un très bon exemple...

Et justement à l'heure actuelle (et ce, depuis les années 80, période où on a commencé vraiment à voir l'égalité homme femme sous tous les plans), s'il y a une explosion des divorces, c'est que le modèle de famille formé ne convient pas au peuple...

On nous vend souvent le mariage et la famille comme génial et une réussite de la vie et de bonheur alors qu'une fois dedans, il y a 2 choix possible, soit rester et par moment se sentir étouffé ou se faire bouffer par l'autre, soit on divorce et on s'en va sans forcément refonder de famille... Pour certains, la famille est un enfer, prenons l'exemple de Jacqueline Sauvage, est-ce que pour elle sa vie a été une réussite et du bonheur en s'étant mariée et ayant fait des enfants?? J'en doute fortement...

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 52ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 47 126 messages
Maitre des forums‚ 52ans‚
Posté(e)

J'ai parlé de sondage ?

Quand on baigne dans une culture à laquelle on s'assimile et qu'on ne connait rien d'autres, on élabore pas d'esprit critique puisqu'on a rien à comparer. C'est pourquoi la critique vient toujours de la bourgeoisie, sur la condition féminine, des femmes bourgeoises émancipées qui s'emmerdent en l'occurrence, et qui écrire des pavés autour de ce qu'elles croient être une condition homogène pour tuer le temps. Ont-elles interrogé leurs semblables avant de se lancer dans leur théories féministes ? Ou sont elles tout autant fiables que les sondages de l'époque ?

Du coup je ne comprends pas... tu dis que toutes les évolutions de notre Histoire sont issus de la bourgeoisie et que donc, parce que c'est la bourgeoisie, il faudrait renoncer à évoluer et supprimer l'esprit critique?

Les féministes de 68 n'ont pas fait de révolution pour toutes les femmes, elles l'ont fait pour elles. "Un enfant si je veux, quand je veux" ce n'est pas un enfant si vous voulez, quand vous voulez". Les féministes de 68 ont apporté juste une liberté à toutes les femmes de France, une femme aujourd'hui peut décider de prendre la pilule ou non, d'ouvrir un compte bancaire ou non, de porter un pantalon ou non. Si tu es nostalgique d'une époque que tu n'as pas connu tu es aujourd'hui totalement libre de vivre comme à cette époque, il y a encore des femmes qui ont besoin de se faire entretenir ou qui veulent juste enfanter et servir leur bonhomme.

La seule différence c'est que ces femmes ont désormais une liberté de choix, une liberté apportée soit par une minorité de gauchistes, soit par la bourgeoisie, au choix là encore...

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Esprit de contradiction, 48ans Posté(e)
Savonarol Membre 10 346 messages
48ans‚ Esprit de contradiction,
Posté(e)

Pas forcément, la royauté a duré des centaines d'années en France et pourtant tout a basculé du jour au lendemain par le peuple, c'est qu'il n'y trouvait pas son compte...

Précisément, si une civilisation a pu durer presque deux millénaires, c'est qu'elle était fonctionnelle. Nous verrons combien de temps durera notre république (on en est déjà à la 5eme).

Si le peuple s'est battu pendant des centaines d'années pour donner le droit de vote d'abord aux hommes et ensuite aux femmes, c'est qu'il n'y trouvait pas son compte...

Si le peuple s'est battu pendant de centaines d'années pour faciliter le divorce et la séparation, c'est qu'il n'y trouvait pas son compte...

"Le peuple" a rarement son mot à dire dans les grands débats politiques, et on prend souvent des décisions contre son avis. C'était le cas pour le débat sur la peine de mort, c'était le cas à propos du débat sur le mariage gay, c'était le cas à propos du référendum sur le TCE... C'est une vision un peu simpliste de l'Histoire que tu me donnes là.

Ce n'est pas parce qu'un système perdure que le peuple y trouvait son compte, les grandes dictatures en sont un très bon exemple...

Mais les grandes dictatures peuvent très bien avoir une politique satisfaisante aux yeux du peuple ! Pourquoi penses-tu qu'il arrive au peuple d'en propulser au pouvoir ? Le concept de démocratie est récent et très imparfait, où l'on juge de l'aptitude d'un régime en fonction de sa façon de tenir compte de l'avis du peuple, on est bien loin du compte.

Et justement à l'heure actuelle (et ce, depuis les années 80, période où on a commencé vraiment à voir l'égalité homme femme sous tous les plans), s'il y a une explosion des divorces, c'est que le modèle de famille formé ne convient pas au peuple...

On nous vend souvent le mariage et la famille comme génial et une réussite de la vie et de bonheur alors qu'une fois dedans, il y a 2 choix possible, soit rester et par moment se sentir étouffé ou se faire bouffer par l'autre, soit on divorce et on s'en va sans forcément refonder de famille... Pour certains, la famille est un enfer, prenons l'exemple de Jacqueline Sauvage, est-ce que pour elle sa vie a été une réussite et du bonheur en s'étant mariée et ayant fait des enfants?? J'en doute fortement...

Si tu exploses la famille tout en donnant la liberté de consommer individuellement à la femme, tu doubles le nombre de consommateurs dans le pays. Je crois qu'il ne faut pas chercher plus loin dans les motivations altruistes de nos dirigeants concernant le droit des femmes à l'époque.

  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

Chargement

×