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Cruauté de la vie

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querida13

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Posté(e)
Les personnes qui ont souffert sont tellement plus matures que les autres !
Assertion fausse !

1) Ce n'est pas une obligation d'être plus mature, par la souffrance.

C'est-à-dire:

Tu peux être plus mature que les autres, sans utiliser la souffrance.

Avec la méditation, un fort potentiel intellectuel, une bonne éducation, beaucoup d'empathie, etc.

2) Ceux qui souffrent ne deviennent pas obligatoirement plus mature.

Tu fais sous doute référence aux dictons:

<<C'est quand on perd quelque chose, qu'on se rend compte de sa valeur>>

D'après le proverbe:

_ La perte de [santé] => conscience des valeurs de [la vie].

Si on prends l'exemple de la santé on obtient:

_ La perte de [santé] => conscience des valeurs de [la vie].

Quand on utilise des synonymes

_ La perte de santé = souffrir

_ Conscience des valeurs de la vie = Maturité

Alors on obtient:

_ Souffrir => Maturité

Sauf que:

"Prendre conscience" n'est pas à la porté de tout le monde.

Que cela soit à cause d'un mauvais environnement, mauvais conditionnement, mauvaise connaissance, mauvais jugement, mauvaise influence, pas le temps, etc.

_____________

__________

_______

[...]avec la vieillesse. La vie, elle aussi ,est une gigantesque perte de vitalité!
Différencions: vitalité psychique (psychologie, volonté, etc) et vitalité physique (dynamisme biologique, duré de vie) ;)

Maladie, accident, cas-extrême mises à part, le jeune aura une meilleure vitalité (physique) que la personne âgé.

Mais, certaines personnes âgées ont plus de vitalité (psychique) que des jeunes.

advize-assurance-vie-jeune-dynamique.jpg

Si la vie est une perte de vitalité physique, elle peut aussi être un gain de vitalité psychique :cool:

J'ai posé dans un précédent topic la question Dieu est- il bon?
Dans le topic dédier à cette question, dans la rubrique Religion, je me suis permis -en tant qu'athée- de donner mon avis (ICI).
Ou est ce que le monde est un jeu absurde dans lequel il faut se contenter de vivre en encaissant les cruautés de la vie, en attendant une fin plus ou moins cruelle?
Tu peux considérer la vie comme un jeu, ou comme tout autre chose (c'est toi qui vois, tu peux aussi te faire influencer par d'autre courant philosophique, spirituel). Tu veux visité le Bhoutan ? (Article intéressant, ICI)

La vie est-ce:

Un jeu pourri auquel tu te soumets aux règles pour être le moins perdant.

Un jeu génial dans lequel tu créais les règles, pour vivre le plus possible de moment génial ou heureux.

Un jeu lambda/neutre/bien/mal, aux règles lambda/neutre/bien/mal, pour une vie lambda/neutre/bien/mal...

Autre chose qu'un jeu ? Il y a une multitude d'interprétation possible de la vie.

C'est toi qui voit :fleur:

Est ce que vivre sa matérialité n'est donc qu'une alternance de sensations sur la palette qui décline quelques nuances allant de la jouissance à la souffrance?
Oui et non.

La vie n'a pas une (bonne) interprétation possible.

Et combien même tu en aurais trouvé une, elle peut toujours changer, évoluer, modifier, s'améliorer.

Aujourd'hui la vie est cruelle parce que... Mais demain (ou dans 10 ans, ou dans 100 ans) tu peux gagner au loto (être riche), trouver un(e) ou plusieurs(?) conjoin(e)(s) idyllique, convenir à un autre stéréotype (marketing) du bonheur (ou créer le tient) et vivre une superbe vie. :bo:

Si tu es capable de voir un verre à moitié [Mets ce que tu veux ici].

Fait le chois de le voir à moitié plein, ça te facilitera la vie (dans tous les sens du terme, et sans être péjoratif).

Le voir à moitié vide, c'est prendre le risque de tomber dans une spirale psychologique/biologique dépressive (et donc te pourrir encore plus la vie).

_____________

__________

_______

Juger la vie cruelle (ce qui est un peu simpliste) est forcément un sujet lié au problème du suicide, dont je ne faisais certainement pas l'apologie.
:plus:

Considérer que la vie est cruelle (parmi d'autre choix) et ne considérer aucun échappatoire positif (alors qu'il en existe), c'est implicitement défendre le suicidé qui imagine "fuir la souffrance".

Autrement dit:

Le suicide est une des probables finalité -corréler à la dépression- de considérer la vie comme étant cruelle et ne pas y voir d’échappatoire positif.

C'est pourquoi, nous -tous- devons faire très attention à ce que nous disons ici.

Aucune de nous ne souhaiter défendre le suicide pour être responsable moralement de l'acte des fragiles d'esprit qui nous liraient (hypothétiquement).

_____________

__________

_______

Des philosophes ont fait une vidéo youtube sur ça !

La vie ça serait mieux (donc moins cruelle), si...

EDIT: Bonus

Parfois, la musique touche plus profondément les cœurs que la réflexion.

J'espère qu'à son âge, j'aurais autant la pèche que la grand-mère d'Orelsan.

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Membre, Posté(e)
CAL22 Membre 891 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Si la philosophie n'est plus que de l'histoire, elle est morte.

ça doit etre vivant la philosophie, et non pas sclérosée sur une érudition.

Donc apporter autant que possible des idées nouvelles, des concepts nouveaux.

Bien sur il vaut mieux avoir des bases, mais n'est ce pas Nietzsche ( dont la culture philosophique n'était pas si étendue que ça ) qui disait que le role du "maitre" etait de faire en sorte que ses disciples le dépassent ?

Et en science, Newton; " Si j'ai vu plus loin c'est que je me suis assis sur les épaules de géants".

J'ai jamais dit le contraire.

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Membre, forumeuse acharnée, Posté(e)
querida13 Membre 45 374 messages
forumeuse acharnée,
Posté(e)

Jusqu'à présent nl ne connait aucune échappatoire à la mort.même mourir soi même st cruel pour ceux qui restent .

D'autre part ta définition considère l'ennui comme faisant partie de la souffrance: étant donné qu'on passe beaucoup de temps à se barber dans l'existence pour quelques rares et chiches moments de pur bonheur...ça devrait en faire de la "souffrance".

Pour ma part je ne considère pas l'ennui comme une souffrance rassure-toi;Parce que je préfère mile fois être là à m'ennuyer que d'être en présence d'un mourant,sur une table d'opération,devant une tombe où on enterrera une personne chère ou à Auschwitz par exemple!

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Membre, 36ans Posté(e)
sirielle Membre 8 673 messages
Maitre des forums‚ 36ans‚
Posté(e)

Considérer que la vie est cruelle (parmi d'autre choix) et ne considérer aucun échappatoire positif (alors qu'il en existe), c'est implicitement défendre le suicidé qui imagine "fuir la souffrance".

Autrement dit:

Le suicide est une des probables finalité -corréler à la dépression- de considérer la vie comme étant cruelle et ne pas y voir d’échappatoire positif.

C'est pourquoi, nous -tous- devons faire très attention à ce que nous disons ici.

Aucune de nous ne souhaiter défendre le suicide pour être responsable moralement de l'acte des fragiles d'esprit qui nous liraient (hypothétiquement).

A mes yeux la vie n'est pas cruelle, pas parce qu'elle n'est pas que ça, mais parce qu'elle n'est pas tout. La vie est ce qui nous fait exister, nos aptitudes à ressentir, à nous exprimer, à communiquer, à comprendre, à bouger entre autres, elle est un ensemble de phénomènes biologiques, d'existences végétales et animales. La vie n'est pas la mort, ni la vieillesse, ni la générosité, ni la cruauté, ni la souffrance, ni le plaisir, ni la joie, ni la tristesse. Elle n'est pas non plus sa propre absence. Ce sont des choses différentes même si elles peuvent être liées, plus ou moins. La vie n'est pas ce qu'on en fait comme une boîte de feutres n'est pas un dessin. Donc si un dessin au feutre est choquant, on ne doit pas prétendre selon moi que la boîte de feutres est choquante. Ni même à mon avis que la boîte de feutres est cruelle parce qu'on a perdu certains d'entre eux.

Sinon autant passer au langage Schtroumpf version la vie:

J'ai beaucoup de travail, la vie est épuisante. (Au lieu de Cette quantité de travail m'épuise.)

Je suis heureux de revoir cet ami, la vie m'apporte de la joie. (Au lieu de Cette amitié retrouvée m'apporte de la joie.)

J'ai devant moi ce tableau, mais je ne peux pas l'avoir, la vie est frustrante. (Au lieu de Ne pas pouvoir posséder ce tableau que j'apprécie me frustre.)

Ma grand-mère est morte, la vie est triste. (Au lieu de La mort de ma grand-mère m'attriste.)

etc...

Il peut être juste de qualifier la vie, mais seulement si le terme est employé correctement.

Modifié par sirielle
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Membre, 110ans Posté(e)
Encéphale Membre 4 476 messages
Baby Forumeur‚ 110ans‚
Posté(e)

Peut-être qu'une petite explication, pourra aider certains.

Suicide:

Origine: Soufrance Extérieur qui se transforme en Souffrance Intérieur.

Résultat: «Fausse solution» : Mort.

Perte: Vie. Véritable solution applicable. Probable meilleur vie. Probable résolution du problème extérieur.

Euthanasie:

Origine: Souffrance naturelle Intérieur.

Résultat: «belle mort».

Perte: Aucune.

Vous n'avez pas répondu à mes invitations à définir plus précisément les termes que vous employez, c'est la même démonstration que précédemment. Mais je peut toujours vous y re-invité : Quels est la frontière entre une ''souffrance extérieur'' et une ''souffrance naturelle intérieur'' . Une pathologique d'ordre psychiatrique ce place dans quelle case ? Une maladie très invalidante/douloureuse sans mort imminente ce place dans quelle case ? Vous avez vous même justement dit que le suicide provient aussi de facteur ''naturelle'' comme la génétique, les propriétés intrinsèques de la psychologie de la personne, etc.. pareille quelle case quand ces facteurs sont très pesant voir déterminant?

Par exemple celui qui a une maladie le rendant totalement hideux aux yeux des autres et qui ce voit privé de toute espoir d'avoir une vie social, professionnel et sentimental normal est dans quelle case? Sachant qu'il a été élevé chez nous donc conditionné à penser que le bonheur c'est d'être beau, d'avoir un travail, une bonne santé et une femme, il est situé ou la dedans? Il y a surement des solutions à ce genre de problème j'en convient, il pourrait par exemple transformer son ascétisme et sa solitude forcé en une expérience spirituelle et devenir un nouveau bouddha. Néanmoins admettez que c'est un problème bien compliqué et surmonté ce problème n'est pas à la porté de tout le monde. Donc la on est dans quelle case ?

Modifié par Encéphale
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Membre, 157ans Posté(e)
chapati Membre 6 957 messages
Baby Forumeur‚ 157ans‚
Posté(e)

Cal22 excuse-moi j'ai pas trop poursuivi, ne voyant pas vraiment où tu voulais en venir...

a+

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)
Jusqu'à présent nl ne connait aucune échappatoire à la mort.
Tentatives: ICI

Des humains pensent qu'il est possible de combattre la mortalité, grâce aux sciences et à la technologie (et y travaillent).

D'autres humains pensent qu'il est possible de combattre la mortalité, grâce à la spiritualité et l'imagination (et il y croient).

Certains humains pensent qu'il est possible de fuir la mortalité, en l'oubliant, ou en se focalisant sur autre chose (l'amour, la joie, le bonheur, le divin, l'alcool, etc).

Et puis d'autres humains acceptent la mortalité (par fatalisme ou sagesse ?... c'est différent point de vue).

Certains le vivent bien, d'autre non.

D'autres cherchent encore...

Fait ton choix :bo:

Le mien:

_ L'humanité:

À défaut de posséder (mais on y arrive... lentement mais surement*) le potentiel intellectuel et la technologie suffisants pour combattre la mortalité**;

Elle devra continuer de croire, d'oublier ou d'accepter, afin d'assurer la pérennité de l'espèce (car majoritairement composer d'individu fragile, potentiellement apte à un comportement auto-destructeur).

*: Si ce n'est pas "nous", se sera les génération suivante.

Si nous ne le faisons pas pour "nous", faisons le pour les génération suivante (comme j'aurais aimer que nos générations précédente le fasse pour "nous"). Notre existence, nous représente, mais représente aussi notre espèce. Existons pour nous et pour notre espèce.

Combattons la mortalité (parce que nous en avons le potentiel, et les verrous technologie commencent à se briser) pour nous, mais aussi pour notre espèce***.

Dans le meilleurs des cas, les générations suivante réussiront à nous ranimer (?) #imagination #Fois #Croyance #Espoire #Optimisme ... (si l'intégrisme religieux ne bloque pas la recherche, comme elle sait si bien le faire).

**: Différencions l'immortalité et "combattre contre la mortalité".

L'immortalité n'existe pas et n'existera sans doute jamais (principe physique).

C'est un symbole auquel se rapproche le "combat contre la mortalité", nuance.

Nous serons toujours dépendants énergétiquement (donc potentiellement mortel).

Sauf si on réussit une transcendance "spirituelle" #imagination #Fois #Croyance #Espoire #Optimisme... (si t'as peur de perdre la boule, à la porte de la mort, n'ai pas peur de devenir croyant pour soulager tes psychoses :bo:)

***: Beaucoup d'humain ne méritent clairement pas une longévité meilleur que la "norme".

Mais, soyons optimiste, nous serons faire les bons choix...#imagination #Fois #Croyance #Espoire #Optimisme (c'est ma croyance. Et dans celle-ci, moi je suis légitime à survivre plus longtemps)

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

Il existe un site (parmi tant d'autres, mais j'ai choisi celui-ci pour ça sobriété), où les élèves d'un lycée (pour leur TPE) ont essayer de répondre à la question:

La douleur est-elle vraiment mesurable ?

(Douleur -> souffrance -> cruelle ?)

Dans leur étude, ils utilisent une image intéressante, qui permet de mieux déterminer la frontière entre une souffrance d'origine extérieur (Facteur accidentels et sociaux) et une souffrance d'origine intérieur (Facteur accidentels et cognitifs).

718450293590211723.jpg

Maintenant différencions, grâce à cette frontière, la souffrance d'origine extérieur (Facteurs accidentels divers, carences des besoins psychiques et agression) et la souffrance Naturel d'origine intérieur (Pathologie ou traumatisme).

742059explication.png

Par exemple:

Cette liste n'est pas statique, elle évolue (elle s'améliorer, au fur et à mesure qu'on découvre des choses).

_ Une pathologie d'ordre psychiatrique ce place dans la case pathologie.

_ Une maladie très invalidante/douloureuse sans mort imminente ce place dans la case pathologie.

_ Un facteur naturel, comme la génétique, très déterminant dans le processus du suicide* ce place dans la case accidentels.

_ Celui qui à une maladie le rendant totalement hideux aux yeux des autres et qui ce voit privé de toute espoir d'avoir une vie social, professionnel et sentimental normal* est dans quelle case pathologie.

PS: On utilise bien l'euthanasie pour nos animaux domestiques, par empathie et pitié.

Encore une preuve de l'aberration de la condescendance de l'homo sapiens.

*: La case pathologie ou accidentels ne préconise pas le suicide, ni la survie.

C'est la dépression/conditionnement de la case cognitifs**, ou l'agression de la case sociale qui détermine l'acte du suicidé.

C'est la joie, l'espoir, l'encouragement, l'amusement, le respect, la foi en l'humanité, quelque soit leur case qui détermine la volonté de survivre et de profiter de la vie. :cool:

Tout ceci explique que n'importe qui peut vouloir le suicide (ou survivre et profiter de la vie). Et qu'il ne faut pas amalgamer suicide et euthanasie, car -comme on l'à déjà expliquer- leurs intentions, l'origine de la souffrance, l'avenir et la perte à enduré n'est pas la même.

L'un part avec des larmes, l’autre avec le sourire :cool:

**: La dépression est d'origine cognitifs, c'est après, dans certains cas, qu'elle se transforme en pathologie.

Si l'humain laissait agir la sélection naturel sur lui-même (et d'autres espèce), la dépression (comme d'autres malheurs) n'atteindrait jamais le stade de pathologie.

Une autre belle leçon de vie:

La vie est peut-être cruel, mais c'est un plaisir que de lui chier dessus en étant quand même heureux :bo:

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Membre, Posté(e)
CAL22 Membre 891 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Cal22 excuse-moi j'ai pas trop poursuivi, ne voyant pas vraiment où tu voulais en venir...

a+

Si tu évoques la première partie de mon message du 20 juillet à 19h05, je pensais avoir été un peu plus clair. Alors mon objectif est de rappeler qu'une dépression est surtout physiologique. Et que le fonctionnement psychologique trouve de plus en plus d'explications dans les explications neurobiologiques (au niveau des cellules, des réseaux neuronaux...)

Cela apporte une approche nouvelle à l'explication du fonctionnement de notre psychisme.

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Membre, 157ans Posté(e)
chapati Membre 6 957 messages
Baby Forumeur‚ 157ans‚
Posté(e)

Si tu évoques la première partie de mon message du 20 juillet à 19h05, je pensais avoir été un peu plus clair. Alors mon objectif est de rappeler qu'une dépression est surtout physiologique. Et que le fonctionnement psychologique trouve de plus en plus d'explications dans les explications neurobiologiques (au niveau des cellules, des réseaux neuronaux...)

Cela apporte une approche nouvelle à l'explication du fonctionnement de notre psychisme.

En fait, c'est un peu ce que je craignais.

Pour faire vite et au peu que j'en sais, je ne crois absolument pas que les neurosciences expliquent encore quoi que ce soit de sérieux quant au fonctionnement psychologique des individus. A mon avis, on peut voir en gros des statistiques et des anomalies statistiques, ce qui fait peu pour expliquer malaise existentiel, états "peu sociables", et autres états atypiques.

Oui on trouve des pilules qui j'imagine rétablissent plus ou moins les normes enregistrées...

.

Modifié par chapati
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Membre, Posté(e)
CAL22 Membre 891 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

En fait, c'est un peu ce que je craignais.

Pour faire vite et au peu que j'en sais, je ne crois absolument pas que les neurosciences expliquent encore quoi que ce soit de sérieux quant au fonctionnement psychologique des individus. A mon avis, on peut voir en gros des statistiques et des anomalies statistiques, ce qui fait peu pour expliquer malaise existentiel, états "peu sociables", et autres états atypiques.

Oui on trouve des pilules qui j'imagine rétablissent plus ou moins les normes enregistrées...

.

On va encore nous reprocher de dévier la discussion mais peu importe. Les neurosciences ne sont plus basées sur des statistiques grossières issues d'observations indirectes. L'imagerie fonctionnelle a permis d'observer avec beaucoup de finesse notre cerveau en action. Alors les neurosciences ont un travail gigantesque encore à accomplir pour qu'un lien de causalité soit établi entre états mentaux divers et fonctionnement moléculaire, cellulaire...

Mais les avancées considérables permises par l'imagerie fonctionnelle ont permis une nouvelle approche pour enfin objectiver notre fonctionnement psychique.

Le but est que l'humain se comprenne mieux. Et objectiver permet de considérer l'humain comme un être vivant comme tous les autres. Certes, c'est cruel (pour revenir au sujet de départ).

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Membre, 157ans Posté(e)
chapati Membre 6 957 messages
Baby Forumeur‚ 157ans‚
Posté(e)

Peut-être. En attendant c'est de l'ordre de la croyance.

On a des zones qui correspondent à des fonctions et on étudie comment réagissent ces zones, ou des impacts sur ces zones.

Mais sur aucune zone n'est inscrit l'amour l'amitié la logique la raison et toutes les nuances qui font qu'on n'ait une chance de comprendre quoi que ce soit à la pensée la mémoire l'amour etc

Donc pour l'instant c'est de la croyance.

Imaginer "objectiver" l'homme c'est de la croyance

(et le tout avec une perspective de norme inquiétante)

Modifié par chapati
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Membre, Posté(e)
poxy91 Membre 126 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
Pour ma part je ne considère pas l'ennui comme une souffrance rassure-toi;Parce que je préfère mile fois être là à m'ennuyer que d'être en présence d'un mourant,sur une table d'opération,devant une tombe où on enterrera une personne chère ou à Auschwitz par exemple!

Ça doit être cela qui fait que ne pas aimer la vie est un sacrilège. Ou plutôt une impolitesse.

Modifié par poxy91
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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)
Peut-être. En attendant c'est de l'ordre de la croyance.
google scholar -> neuroscience ->

28785679ok.png

Ce n'est pas une croyance, c'est une science !

En faire l'amalgame, c'est joué le jeu de l'intégriste obscurantiste !

La science n'est pas statique, elle évolue. Ce qui était bon hier, peut être mauvais demain (et inversement).

La science n'est pas statique, elle évolue. Ce qui était infaisable hier, peut être fait demain.

La science n'est pas grand-public. C'est pourquoi il existe la vulgarisation scientifique, travestie par les médias pour faire le buzz. Le buzz lui-même transformer par certaines croyances pour servir la crédulité de leur fidèle.

La science n'est pas grand-public. Car il faut un certains potentiels intellectuelle, une ouverture d'esprit et une méthodologie difficile d'accès pour la majorité #Nivellement-par-le-bas

Mais sur aucune zone n'est inscrit l'amour l'amitié la logique la raison et toutes les nuances qui font qu'on n'ait une chance de comprendre quoi que ce soit à la pensée la mémoire l'amour etc[...]
L'amour, l'amitié, la logique, la raison (etc) sont des "symboles" (philosophique) créer par/pour l'humain, qui reflètent un comportement/fonctionnement (science).

On distingue des zones (à défaut d'une meilleure technologie pour mieux voir #verrous-technologiques) plus ou moins grandes ou ciblées d'après les individus, pour ces comportements/fonctionnement.

Autrement dit: ces comportements/fonctionnement ont pour cause des millions de processus neuronaux, parfois différent, que l'on analyse chaque jour, de mieux en mieux, depuis des décennies.

Il n'y a pas un neurone qui s’appelle Jean-Michelle Amour qui est le chez de la zone "Entreprise de l'amour", avec ces milliers d'ouvriers neurones nommé "lover". :smile2: :smile2: :smile2:

On ne peut pas travailler en neuroscience, comme on travailles en philosophie.

Est-ce que tu comprends la nuance ?

Imaginer "objectiver" l'homme c'est de la croyance
C'est pourquoi la neuroscience n'analyse pas le neurone Jean-Michel Amour, mais bien le comportement/fonctionnement qui découle de l'idée abstraite. :bo:

Après, si la vulgarisation "permet" aux média d'inventer ce Jean-Michel Amour, pour mieux vendre leur papier...

C'est aussi ça, l'esprit critique, savoir lire entre les lignes.

Pour en revenir aux sujets:

La vie est un fait, que les humains interprètes comme ils le veulent.

Ceux qui décident de la voir comme "cruelle" et qui se focalise sur cette idée, sans (savoir/pouvoir) profiter de la vie, sont enclins à broyer des idées noires (Expression combo !). Eux-mêmes enclin à la dépression, et dans le pire des cas (mais ce n'est pas une obligation), le suicide (Auto-destruction*).

Ces fonctionnements sont étudiés dans différents domaines scientifiques : historique, médicale, neurobiologie, psychologie, philosophie, tout ceci affin d'être mieux compris et mieux éviter.

"Éviter", car se sont des problèmes pour notre espèce. Cela ne préconise pas l'obligation de sauver toutes vie ou de sacraliser la vie (qui sont des abus de pensé. Et comme chacun le sait, aucun abus n'est avantageux), mais l'obligation d'avoir un "plan B" pour que notre espèce continue d'être pérenne.

Broyer du noire ne doit pas être une "norme".

Oui, c'est une maladie, d'origine cognitifs, que l'on étudie en neuroscience.

A partir de là, on peut dévier sur d'autre hors-sujet: "Et après ? Une fois que se sera parfaitement compris, que feront-nous ? Certains défendrons l'abus de médicament, ou pas... etc (question morale: L'indispensable droit à la liberté, qui influence notre bonheur, doit-t-il légitimé toutes actions ?...) !"

*: Une "auto-destruction" dont se servent certains pouvoir religueux/politique.

Kamikaze, terroriste, etc.

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Ça doit être cela qui fait que ne pas aimer la vie est un sacrilège. Ou plutôt une impolitesse.
Entre "sacrilège" et "impolitesse", il y a plus qu'un fossé de différence, c'est deux continents différents ! Tu as bien fait de te corriger :bo:

Pour certains, ne pas aimer la vie est légitime... Mais "généraliser" ce fait n'est pas correcte !

Pas correcte, intellectuellement, car la personne qui dit cela, ne peut pas parler au noms de toutes existences.

Pas correcte, moralement, car la personne qui dit cela, risque de légitimité des comportements nuisible.

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Membre, 157ans Posté(e)
chapati Membre 6 957 messages
Baby Forumeur‚ 157ans‚
Posté(e)

Soit gentil de balbutier doucement jeune homme, merci.

Ce n'est pas une croyance, c'est une science

Je ne parle pas des neurosciences. J'ai au contraire dit respecter les chercheurs et leur travail.

La croyance, c''est de croire que les neurosciences arriveront à objectiver l'être humain... ou disons à nous dire quelque chose de sérieux concernant les grands problèmes philo. Ils peuvent peut-être le faire, mais on n'en sait strictement rien. Surtout il leur arrive d'infirmer un discours philo, mais pas de le faire à la place du philosophe.

L'amour, l'amitié, la logique, la raison (etc) sont des "symboles" (philosophique) créer par/pour l'humain, qui reflètent un comportement/fonctionnement (science).

En philo ça s'appelle des "concepts".

Maintenant c'est pas parce que Jean-Michel Amour est un concept que l'amour ne soit pas bien réel et problématique. Le job de la philo est justement de relier les deux, l'amour et le concept de l'amour.

C'est pourquoi la neuroscience n'analyse pas le neurone Jean-Michel Amour, mais bien le comportement/fonctionnement qui découle de l'idée abstraite

Les neurosciences ne nous parlent que de normes, voire essentiellement de statistiques, au point où elles en sont (en gros).

En dehors de réactions physiologiques, toute idée de "comportement" qui découlerait d'une "idée abstraite" est de l'ordre de la philosophie, voire de la psychologie. Les scientifiques s'occupent de science, et c'est très bien comme ça. Les philosophes de philo et c'est très bien comme ça.

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)
En philo ça s'appelle des "concepts".[...]
Haaaaaaaaa, je comprends mieux !

Pour toi, la philo c'est le truc qu'on trouve dans les écoles pour n'enfant ?...

Pour moi, la philo c'est comme son nom l’indique «la Branlette Intellec...» oupse, non c'est pas ce que je voulais dire, je me suis trompé ! :blush: :D

Blague à part !!! « l'amour de la sagesse »

C'est une activité et une discipline, se présentant comme un questionnement, une interprétation et une réflexion sur le monde et l'existence humaine.

Alors, oui:

On peut et on doit "formaliser" cette discipline, pour mieux réfléchir ensemble dessus.

Mais, tout le monde peut pratiquer cette discipline, avec ou non le bon vocabulaire :bo:

Après, si c'est juste pour chipoter sur les mots, pour me faire réagir... t'as gagné ! :smile2: :smile2: :smile2:

Maintenant c'est pas parce que Jean-Michel Amour est un concept que l'amour ne soit pas bien réel et problématique. Le job de la philo est justement de relier les deux, l'amour et le concept de l'amour.
Bah, c'est fait, non ? Plus ou moins bien...

Broyez du noir, c'est un état passager naturel, suite à une observation contraignante, qui peut arriver à n'importe qui (de la même façon qu'être "heureux" :D).

Parfois, ces états ne sont pas seulement passagers, mais durables; Et dans le cas des idées noirs, c'est néfaste.

Broyez du noir -> potentiel dépression ou fragilité -> potentiel suicide ou auto-destruction.

Le suicide n'est pas à admettre, c'est une défaillance humaine et sociale*.

Le problème cognitif devient un problème pathologique**, pour trouver une solution (quand c'est passager, suffit de tourner la page, les méthodes existes. Quand c'est durable... les méthodes pertinentes n'existent pas encore).

La psychologie et les neurosciences travaillent toujours sur ce sujet.

Ça ne veut pas dire qu'elles n'ont rien. Mais que c'est en court.

*: Et les abus d'interprétation, comme la "sacralisation" (#kamikaze), ou la diabolisation (#enfer) ne sont pas des solutions.

**: Comme les "gros" qui mangent trop (pas ceux qui le sont de façon innée).

Comme les pseudo-hypersensible (on parle pas d’hyper-esthésie, mais de fragilité mentale).

Etc...

En dehors de réactions physiologiques, toute idée de "comportement" qui découlerait d'une "idée abstraite" est de l'ordre de la philosophie, voire de la psychologie. Les scientifiques s'occupent de science, et c'est très bien comme ça. Les philosophes de philo et c'est très bien comme ça.
Assertion fausse !

La science est un outil !

Les scientifiques, sont des humains qui utilisent ces outils !

La psychologie est une science, la philosophie est une science (à partir du moment où on là formaliser), etc...

Exemple: Astronomie

Des humains qui utilise la science de l'observation des astres, et qui proposent des théorie, des comportements qui découlerait d'une idée abstraite (et puis on teste, on observe, on théorise...).

PS: moi aussi j'aime avoir raison :D :D :D

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Le suicide n'est pas à admettre, c'est une défaillance humaine et sociale*.

Comme l'a indiqué Dompteur en citant Camus, toute la problématique est là.

Le suicide est un choix,un refus. Un refus peut être justifiable. On peut refuser la vie, en pleine conscience. C'est là qu'intervient le questionnement philosophique. Philosophiquement, le suicide peut être considéré comme un droit, face à la souffrance, à l'absurde. Il peut même etre considéré comme un refus pur et simple du monde, sans motif.

Considérer que le suicide est inadmissible, c'est retirer à l'individu le droit suprême de disposer de lui même comme bon lui semble...

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Invité
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Je vais faire simple (pour changer, et pour le plus grand bonheur de mes fans :p)

Considérer que le suicide est inadmissible[...]

Je n'ai pas défendu l'idée que le suicide est inadmissible, mais qu'il n'était pas à admettre.

J'y vois une nuance ;)

582774truc.png

Pour moi, on enlève diaboliser, sacraliser et admettre. Et c'est bon.

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Membre, Posté(e)
CAL22 Membre 891 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Peut-être. En attendant c'est de l'ordre de la croyance.

On a des zones qui correspondent à des fonctions et on étudie comment réagissent ces zones, ou des impacts sur ces zones.

Mais sur aucune zone n'est inscrit l'amour l'amitié la logique la raison et toutes les nuances qui font qu'on n'ait une chance de comprendre quoi que ce soit à la pensée la mémoire l'amour etc

Donc pour l'instant c'est de la croyance.

Imaginer "objectiver" l'homme c'est de la croyance

(et le tout avec une perspective de norme inquiétante)

Objectiver le fonctionnement psychique de l'humain est un but des neurosciences mais qui effectivement est loin d'être atteint. Cela ne signifie pas que ce fonctionnement n'est pas réductible au fonctionnement physique du cerveau. Seulement la complexité est très grande. Parce que le psychisme et le corps ne font qu'un, ne pas avoir encore réussi à expliquer les relations de causalité entre les événements les plus élémentaires (chaines de réactions moléculaires, fonctionnement cellulaire...) et les concepts les plus abstraits de la psychologie ne signifie pas que ces relations de causalité n'existent pas.

Alors les neurosciences ne supprimeront pas la psychologie ni la philosophie. Le but est que ces champs d'investigation se rejoignent le plus possible.

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Membre, 157ans Posté(e)
chapati Membre 6 957 messages
Baby Forumeur‚ 157ans‚
Posté(e)

PS: moi aussi j'aime avoir raison :D :D :D

Désolé Demonax, mais non : pas comme ça...

.

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