Aller au contenu

Cruauté de la vie

Noter ce sujet


querida13

Messages recommandés

Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 753 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Celui qui se suicide, possède un système neuronale (une psychologique particulière) qui ne prendra pas en compte ces instinct de survie.

Donc, on ne parle plus de "courage", mais bien de faisabilité conditionné biologiquement #Sélection-naturel.

Et d'un point de vue extérieur, nous n'avons pas à "en-courager" le suicide, en prétendant que c'est une forme de courage. Même si cela doit dénigrer l'image des "mort" suicidé.

Pour discuter à partir de sources extérieures au débat, sur le cas du suicide, en corrélation de la cruauté de la vie:

http://csssrn.qc.ca/chroniques/0006.html

Le mythe du courage ou de la lâcheté

Pour certains, vu de l'extérieur, le geste suicidaire se perçoit comme un signe de lâcheté, tandis que pour d'autres, comme un signe de courage. Quant à la personne suicidaire, ces qualificatifs sont rarement ceux qu'elle utiliserait. En fait, la personne suicidaire n'y voit là ni courage ni lâcheté: il n'y a pas d'autre choix possible.

.............

En réalité, la personne suicidaire est ambivalente. Ce n'est pas la mort qui est recherchée, mais la fin de la souffrance. Pour elle, il n'y a plus d'autres solutions, aucune autre issue. L'ambivalence entre cesser de souffrir et vivre ne vient pas nier le sérieux de l'idée. Au contraire, une grande partie de l'intervention auprès d'une personne suicidaire consistera à vraiment comprendre cette ambivalence et à s'en servir pour trouver une solution porteuse d'espoir.

http://www.doctissimo.fr/html/psychologie/mag_2003/mag0131/dossier/ps_6429_suicide_faq.htm

Que faut-il faire ou ne pas faire ?

Evitez de :

  • Moraliser ;
  • Dire de ne plus penser à la mort ;
  • Donner ses recettes personnelles de bonheur : chacun a sa manière d'être heureux ;
  • Tout faire à sa place, il penserait qu'il est devenu inutile ;
  • Avoir réponse à tout ;
  • Faire des promesses que vous ne pourriez pas tenir.

Essayer de :

  • L'écouter parler de sa détresse : il ou elle a besoin de toute votre amitié, de votre disponibilité et de votre compréhension ;
  • Aborder directement la question du suicide avec lui ;
  • Aller chercher de l'aide auprès de professionnels ou de proches en qui vous avez confiance.

http://lecerveau.mcgill.ca/flash/a/a_08/a_08_p/a_08_p_dep/a_08_p_dep.html

Il est également important de réaliser que peu importe le ou les facteurs ayant précipité une personne dans un état dépressif, qu'ils soient environnementaux, psychologiques ou génétiques, ceux-ci affecteront inévitablement l'activité de certaines régions cérébrales ainsi que l'action de certains neurotransmetteurs dans le cerveau. Ce sont ces bouleversements physiologiques qui, en bout de ligne, seront la cause proximale des symptômes de la dépression. Les facteurs précédemment décrits pouvant, quant à eux, être considérés comme des causes distales, ou ultimes. D'où l'importance de tenter de remonter jusqu'à elles par un travail psychothérapeutique, dont les conditions de succès nécessitent parfois une intervention pharmacologique préalable.

http://www.barbery.net/psy/suicide/lisezceci.htm

Dans le suicide, il ne s'agit que de cela. Vous n'êtes pas une personne haïssable, ou folle, ou faible, ou incapable, parce que vous vous sentez suicidaire. Avoir des idées noires ne veut même pas dire que vous voulez vraiment mourir - cela veut juste dire que vous avez plus de douleur que de ressources pour la prendre en charge maintenant. Si j'empile des poids sur vos épaules, vous vous écroulerez au bout d'un moment si j'ajoute suffisamment de poids... quelle que soit votre volonté de rester debout. (C'est pourquoi il est si inutile que les gens vous disent : "debout, garde le moral!" - vous le feriez, évidemment, si vous le pouviez.)

Et en étroite relation avec la dépression:

https://www.depression.fr/3/causes-depression.html

Qu'est-ce qui provoque la dépression? Il n'y a malheureusement pas de réponse simple à cette question. C'est une combinaison de plusieurs facteurs qui jouent chacun un rôle plus ou moins grand: stress de la vie quotidienne, faible estime de soi, qualité des relations, hérédité, style de vie, etc.

Comprendre le rôle que jouent ces différents facteurs dans la sa propre dépression permet de commencer à surmonter le problème, d'éviter les mêmes erreurs et de mettre en place un plan de développement personnel qui va s'attaquer directement aux sources de la dépression.

http://www.webmd.com/depression/guide/causes-depression

Depression is an extremely complex disease. No one knows exactly what causes it, but it can occur for a variety of reasons. Some people experience depression during a serious medical illness. Others may have depression with life changes such as a move or the death of a loved one. Still others have a family history of depression. Those who do may experience depression and feel overwhelmed with sadness and loneliness for no known reason.

D'où mon invitation à la prudence/réserve intellectuelle, morale et empathique/humaniste sur ce sujet !

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

Le suicide n'est en effet pas considéré comme la solution à la cruauté de la vie. Mais combattre uniquement pour survivre est absurde. Alors certes combattre avec comme objectif une vie meilleure est rationnel. Mais combattre alors qu'aucune amélioration n'est possible devient absurde.....

Combattre pour survivre...Tout être vivant de la petite fourmi jusqu'à la baleine,ne fait rien d'autre que cela durant toute son existence combattre pour survivre de toutes ses forces,de toute sa volonté,jusqu'aux limites de sa résistance.Et c'estcette absurdité même qui est cruelle puisque tout cela ne sert à rien qu'à prolonger un peu plus l'expérience de la vie qui permet non seulement la jouissance mais aussi inévitablement la souffrance.Nombre de philosophes comme Cioran ont constaté l'inutilité, l'absurdité de la vie.

Socrate même en la dévoilant à ses disciples a même été accusé de corrompre la jeunesse et a dû boire la ciguë.Ses disciples ont voulu le faire évader mais Socrate se considérant citoyen avant tout refusa de contrevenir aux lois de la cité qui l'avait protégé et permis son existence et accepta la sentence.

Et si tout est absurde autour de toi, si tu as eté plongé dans ce monde absurde sans avoir rien demandé, le suicide est-il moins absurde ?

Je dis pas si nous avions l'immortalité, mais nous sommes mortels et la vie est courte.

Sisyphe en luttant pour pousser sa pierre encore et encore devient plus fort, il se grandit en refusant de se laisser écraser.

Cioran ne s'est pas suicidé et a vécu jusqu'a un age avancé.

Je n'ai jamais vu que Socrate pronait l'inutilité de la vie a ses disciples !

Il attachait beaucoup d'importance aux valeurs, aux vertus, plus qu'a la vie, oui.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 36ans Posté(e)
sirielle Membre 8 673 messages
Maitre des forums‚ 36ans‚
Posté(e)

[...]Que faut-il faire ou ne pas faire ?

Evitez de :

  • Moraliser ;
  • Dire de ne plus penser à la mort ;
  • Donner ses recettes personnelles de bonheur : chacun a sa manière d'être heureux ;
  • Tout faire à sa place, il penserait qu'il est devenu inutile ;
  • Avoir réponse à tout ;
  • Faire des promesses que vous ne pourriez pas tenir.

Essayer de :

  • L'écouter parler de sa détresse : il ou elle a besoin de toute votre amitié, de votre disponibilité et de votre compréhension ;
  • Aborder directement la question du suicide avec lui ;
  • Aller chercher de l'aide auprès de professionnels ou de proches en qui vous avez confiance.

[...] D'où mon invitation à la prudence/réserve intellectuelle, morale et empathique/humaniste sur ce sujet !

Pour suivre ces conseils un sens moral est nécessaire, il est donc utile à "ce sujet". Mais avoir un sens moral n'oblige aucunement à "moraliser" un suicidaire.

Modifié par sirielle
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
CAL22 Membre 891 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Et si tout est absurde autour de toi, si tu as eté plongé dans ce monde absurde sans avoir rien demandé, le suicide est-il moins absurde ?

Je dis pas si nous avions l'immortalité, mais nous sommes mortels et la vie est courte.

Sisyphe en luttant pour pousser sa pierre encore et encore devient plus fort, il se grandit en refusant de se laisser écraser.

Cioran ne s'est pas suicidé et a vécu jusqu'a un age avancé.

Je n'ai jamais vu que Socrate pronait l'inutilité de la vie a ses disciples !

Il attachait beaucoup d'importance aux valeurs, aux vertus, plus qu'a la vie, oui.

Cioran ne s'est pas suicidé mais il relativisait la vie. Et avoir conscience de cette relativité née de son absurdité (ou inversement) ne signifie pas qu'elle est inutile.

On peut se dire avec les existentialistes que la foultitude des sens de la vie se construisent au fil d'elle-même. Et finalement notre vie nous appartient : rien n'oblige à la vivre. Bref, elle est notre oeuvre.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

Il est illogique et immoral de croire que "influencer quelqu'un à se tuer, alors que rien ne l'y encourage naturellement" c'est "naturel" :(

Le meurtre est considéré comme l'un des crimes les plus graves pouvant être commis.

Il serait idiot d'amalgamer suicide, euthanasie, etc.

Le suicide (du latin suicidium, des mots sui : « soi » et caedere « tuer ») est l’acte délibéré de mettre fin à sa propre vie. On ne parle plus de processus naturel.
L'euthanasie: de l’anglais euthanasia attesté dès 1606, lui-même du grec εὐθανασία, euthanasia (« belle mort »). C'est l'acte ou absence d’acte dont l’intention est de provoquer la mort d’un malade afin d’abréger ses souffrances naturelle.

C'est tellement triste de voir des gens (je ne vise personne) incapables de différencier les sources de souffrances des humains, ou de différentes les méthodes pour résoudre cela :(

C'est encore pire, de voir des gens (je ne vise personne) essayer d'imposer leur ego à travers un raisonnement que tout démontre comme incorrecte.

Peut-être qu'une petite explication, pourra aider certains.

Suicide:

Origine: Soufrance Extérieur qui se transforme en Souffrance Intérieur.

Résultat: «Fausse solution» : Mort.

Perte: Vie. Véritable solution applicable. Probable meilleur vie. Probable résolution du problème extérieur.

Euthanasie:

Origine: Souffrance naturelle Intérieur.

Résultat: «belle mort».

Perte: Aucune.

Un jour, un grand philosophe à dit:

Et dire qu'à l'origine je défendais juste ces idées:

_ On peut aussi voir la vie, autrement que "cruelle".

_ Et même si on voit la vie comme cruelle:

On peut aussi essayer de la rendre moins cruelle.

_ Et pour le hors-sujet "suicide":

Si on arrêté de le défendre (et qu'on lui donner ça juste valeur), les faibles arrêteraient -majoritairement- de s'en servir comme d'une défense.

_ Et pour le hors-sujet "des gens fragiles":

Ce n'est pas parce qu'il existe des gens fragile, qu'on doit nous interdit d'être correcte intellectuellement !

Méditons tous sur ces propos. :)

Et remercions deja-utilise pour son travail, son efficacité et la justesse de ces propos (en espérant qu'ils puissent être entendu par tous) (moi j'en doute, c'est pourquoi j'agis différemment, que je dis sciemment certaines choses...).

Ha oui, et je ne suis pas là pour sauver des gens, mais pour philosopher !

Chacun sa place et les moutons seront bien gardés.

Le "politiquement correct" est la meilleure chose que l'on ait inventée pour permettre aux imbéciles de l'ouvrir et obliger les gens de bon-sens à la fermer.

Si j'étais dans la rubrique "Interdiction de dire des réalités qui blesse, pour sauver des vies": BIEN SÛR, que je choisirais de sauver les gens.

Qu'est-ce qui provoque la dépression?
Une des hypothèse plausible que je trouve intéressante à détailler, c'est le dicton:

« dépression: maladie de riche. »

Modifié par Invité
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

Cioran ne s'est pas suicidé mais il relativisait la vie. Et avoir conscience de cette relativité née de son absurdité (ou inversement) ne signifie pas qu'elle est inutile.

On peut se dire avec les existentialistes que la foultitude des sens de la vie se construisent au fil d'elle-même. Et finalement notre vie nous appartient : rien n'oblige à la vivre. Bref, elle est notre oeuvre.

J'aime beaucoup Cioran, il a le don de montrer tout ce qui ne va pas chez l'homme et dans la vie, cependant il ne propose aucune solution.

Voila ce qu'il a écrit a propos du suicide :

Ce qui m’a sauvé, c’est l’idée de suicide. Sans l’idée de suicide je me serais sûrement tué. Ce qui m’a permis de vivre, c’est que j’avais ce recours, toujours en vue. Vraiment, sans cette idée je n’aurais pas pu supporter la vie. L’impression d’être coincé ici, par je ne sais quoi. Pour moi, l’idée de suicide est toujours liée à l’idée de liberté.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
CAL22 Membre 891 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

J'aime beaucoup Cioran, il a le don de montrer tout ce qui ne va pas chez l'homme et dans la vie, cependant il ne propose aucune solution.

Voila ce qu'il a écrit a propos du suicide :

Ce qui m’a sauvé, c’est l’idée de suicide. Sans l’idée de suicide je me serais sûrement tué. Ce qui m’a permis de vivre, c’est que j’avais ce recours, toujours en vue. Vraiment, sans cette idée je n’aurais pas pu supporter la vie. L’impression d’être coincé ici, par je ne sais quoi. Pour moi, l’idée de suicide est toujours liée à l’idée de liberté.

Personne ne prône ici le suicide comme une solution à la cruauté de la vie. Ce ne peut pas être un choix intellectuel, le suicide. Mais savoir qu'il reste possible ne doit pas être méprisé. Il s'agit au cours de la discussion telle qu'elle est devenue de dire pourquoi rester en vie n'est pas une obligation morale liée au sacré de la vie.

Le suicide reste un échec mais amoral (aucune morale ne peut s'opposer à un suicide). Et le droit à l'échec est une liberté. Cioran pourrait alors dire que c'est le droit à l'échec qui conduit à la réussite.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

Personne ne prône ici le suicide comme une solution à la cruauté de la vie. Ce ne peut pas être un choix intellectuel, le suicide. Mais savoir qu'il reste possible ne doit pas être méprisé. Il s'agit au cours de la discussion telle qu'elle est devenue de dire pourquoi rester en vie n'est pas une obligation morale liée au sacré de la vie.

Le suicide reste un échec mais amoral (aucune morale ne peut s'opposer à un suicide). Et le droit à l'échec est une liberté. Cioran pourrait alors dire que c'est le droit à l'échec qui conduit à la réussite.

Pourquoi forcément un échec ?

Si on est Darwinien, oui , la survie du plus apte.

Mais si la volonté est absente on ne peut parler d'échec ( de la volonté )

" Le droit a l'échec conduit a la réussite" ?

La j'ai du mal a saisir.

Je le comprend comme, il ne faut pas avoir peur d'échouer pour réussir.

Mais je vois pas le rapport avec Cioran.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

Analyse de texte

_ Ce qui m’a sauvé, c’est l’idée de suicide.

Sophisme, biais cognitif et propagande incorrecte "Suicide = Solution".

_ Sans l’idée de suicide je me serais sûrement tué.

Le mot suicide vient du latin "suicidium", des mots "sui": soi; et "caedere": tuer.

Ça phrase se traduit en:

Sans l’idée de me tuer, je me serais sûrement tué.

Soit la personne à une mauvaise idée/définition/interprétation du suicide.

Soit elle fait preuve d'illogisme (cause: biais cognitif, sophisme).

_ Ce qui m’a permis de vivre, c’est que j’avais ce recours, toujours en vue.

Ce qui sauve ici, c'est le recours de la "fuite" (pas la mort en elle-même).

Mais on ne fuit pas, sans aucune raison.

L'auteur, ici, nie la source de son problème, et se créer une fausse solution !

_ Vraiment, sans cette idée je n’aurais pas pu supporter la vie.

Sophisme.

Il ne supporte pas la vie, parce qu'il a l'impression d'être coincé.

C'est l'idée de pouvoir "fuir" cette impression qui le sauve.

Pas parce qu'une "fausse solution", créer par sophisme, effet témoin, cercle vicieux neuronale et biais cognitif, peu le sauve.

Or, il existe bien d'autre solution que la pensés du suicide, pour "fuir" ou "résoudre" son impression.

_ Pour moi, l’idée de suicide est toujours liée à l’idée de liberté.

Fausse solution/interprétation propager.

La liberté est un symbole qui permet, dans le meilleur des cas, de guider les gens vers une meilleur morale.

Mais la liberté n'existe pas (il faudrait pouvoir être indépendant de toutes choses).

Même la mort est dépendante de la vie, l'inexistence dépendante de l'existence (et inversement).

Le suicide n'est que l'expression d'une résolution raté d'un problème extérieur.

Trouvons l'origine de son 'impression d'être coincé !

843307CQFD.png

Et nous pourrons résoudre véritablement son problème. :bo:

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)
Mais savoir qu'il reste possible ne doit pas être méprisé.
D'après toi, quel "degrés" morale devrions nous donné aux suicides (dans un intérêt dit "sociétale") ? Sans avoir besoin d'aller jusqu'à un extrême...

915615ok2.png

pourquoi rester en vie n'est pas une obligation morale liée au sacré de la vie.
Ha bon (moi j'étais rester sur "cruauté") ?

Diaboliser, ou sacraliser, ce ne sont que deux maux (quelque soit le sujet qui les emplois). ;)

Le problème en rapport à la vie (comme en rapport à toutes choses, finalement), revient à la perdre de façon incorrecte (moralement ou intellectuellement), autrement on parle aussi "d'injustice".

Perdre la vie à cause du suicide est rarement (pour ne pas dire "jamais") correcte.

Et le droit à l'échec est une liberté.
:plus:

Mais lorsque cet échec touche "l’extrémisme", on est en droit de se poser des question sur la légitimité de ce droit.

Cioran pourrait alors dire que c'est le droit à l'échec qui conduit à la réussite.
:plus: :plus: :plus:

On n'apprend à marcher, en tombant ! [Dans des conditions normal d'évaluation]

Tu peux même avoir le droit de ne jamais apprendre à marcher (quoi qu'on en pense).

Mais difficile de marcher (ou de choisir de ne pas le faire) quand on se coupe volontairement les jambes :hehe:

En rapport à la cruauté de la vie.

Oui, nous avons le droit de considérer la vie comme injuste.

Mais, il existe d'autres moyens de considérer la vie (ne l'occultant pas).

Et il existe aussi des moyens de vivre correctement, même en sachant que la vie est injuste.

Par contre, si la personne ne fait que broyer du noir (pensé parasite, etc) et se plaindre de cette injustice (sans chercher à se bouger les fesses ou les neurones). Alors là, on constate un conditionnement psychologique malsain qui ne finit rarement bien. D'où l'importance de rappeler certaines choses. (dans mon cas: en mode bourrin. Dans le cas de deja-utilise en mode gentil.)

Modifié par Invité
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

Demonax,

le suicide comme l'idée d'une porte de sortie dans une impasse qui n'en comporte pas d'autres ( ou que l'on ne peut pas visualiser ), oui pourquoi pas ?

C'est l'idée d'avoir toujours un joker dans sa manche.

ça a marché pour Cioran.

Sinon, quand on a l'impression d'etre dans une impasse, il y a toujours la possibilité de dissoudre son moi pour devenir quelqu'un d'autre.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
CAL22 Membre 891 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Pourquoi forcément un échec ?

Si on est Darwinien, oui , la survie du plus apte.

Mais si la volonté est absente on ne peut parler d'échec ( de la volonté )

" Le droit a l'échec conduit a la réussite" ?

La j'ai du mal a saisir.

Je le comprend comme, il ne faut pas avoir peur d'échouer pour réussir.

Mais je vois pas le rapport avec Cioran.

C'est un échec de renoncer à vivre.

Et si Cioran a dit que sans l'idée d'un suicide toujours possible, il n'aurait pas supporté la vie. Et donc sans le droit à l'échec (le suicide) la possibilité de réussir (vivre).

D'après toi, quel "degrés" morale devrions nous donné aux suicides (dans un intérêt dit "sociétale") ? Sans avoir besoin d'aller jusqu'à un extrême...

915615ok2.png

Ni bien, ni mal. Et ni moral. Comme je l'ai dit le suicide est un acte amoral.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)
le suicide comme l'idée d'une porte de sortie dans une impasse qui n'en comporte pas d'autres ( ou que l'on ne peut pas visualiser ), oui pourquoi pas ?

Petite énigme philosophique: (en rapport avec le sujet)

Nous sommes tous dans un labyrinthe qui n'a pas de fin/solution.

522868651.jpg

Cette idée peut être interprétée comme effroyable pour certains.

Pour d'autres, elle peut être interprétée comme un passe-temps amusant.

Etc... Il y a autant d'interprétation possible, que d'humain (voir même plus #Imagination-Land ! :smile2: )

Tu en as qui sont mieux placé que d'autres.

Tu en as qui s'amusent plus que d'autres.

Le labyrinthe est injuste, c'est l'une de ces caractéristiques données par l'humain.

Par contre, les humains qui sont à l'intérieur, eux, peuvent faire en sorte de s'aider, se battre contre cette injustice (par empathie ou intérêt général, car à plusieurs, on est plus efficace ... enfin, normalement...).

Est-ce une bonne chose, quelque soit notre position, que de rester assis à la même place, sans chercher les autres, ou profiter agréablement du temps qu'il nous reste ?

Répondre "non", n'est pas synonyme de "mauvaise chose".

Est-ce une mauvaise chose, quelque soit notre position, que de rester assis à la même place, sans chercher les autres, ou profiter agréablement du temps qu'il nous reste ?

Répondre "non", n'est pas synonyme de "bonne chose".

Quoi qu'il en soit:

Moi, je fais le choix...réfléchit et morale: autant dans mon intérêt, que celui de mon voisin perdu dans ce labyrinthe que de considérer cela comme "mauvais".

Même si, avec impartialité, la finalité pour le labyrinthe ou les humains, reste la même.

Ce qui importe dans un chemin, ce n'est pas SOIT le but, SOIT les moyens. MAIS LES DEUX !

Nous aurons tout à gagner à bouger/s'amuser/se perdre/se retrouver/vivre...

Par contre, nous avons tout* à perdre, à précipité notre perte (psychologique/existentiel).

Même si c'est un fait originellement "neutre", "sans importance". Sur le court terme, il est important, et il ne doit pas être tolérer (sans avoir non plus à être diaboliser. N'allons pas jusqu'à l'extrême).

*: L'être humain possède un potentiel (intellectuel) incroyable (c'est mon interprétation d'un fait neutre, parmi tant d'autre dont certains sont inconnus), qui lui a permis de s'adapter, de survivre et d'évoluer depuis des dizaines de milliers d'année !

Oui, nous avons fait face à des difficultés, nous en on faisant encore face aujourd'hui, et nous on auront probablement face demains. Mais nous avons accès à autant de solution que de problème.

Un problème sans solution est un problème mal posé. – Albert Einstein

Je reste optimiste (c'est mon choix, dans mon intérêt de santé mental, tant que pour mon développement et celui de la société à laquelle j'appartiens)) sur l'avenir de notre espèce, malgré nos difficulté.

--------------

--------------

Ni bien, ni mal. Et ni moral. Comme je l'ai dit le suicide est un acte amoral.
Oui, mais dans un intérêt dit "sociale", nous devons lui trouver une valeur.

L'éthique de la responsabilité. Nous ne pouvons rester neutres, ou indifférent sur certains fait/choix. Nous ne devons pas rester neutres, dans l'intérêt de la pérennité de notre espèce/société.

Modifié par Invité
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

C'est un échec de renoncer à vivre.

Et si Cioran a dit que sans l'idée d'un suicide toujours possible, il n'aurait pas supporté la vie. Et donc sans le droit à l'échec (le suicide) la possibilité de réussir (vivre).

Renoncer a vivre est un échec seulement si on voit encore des choses désirables dans la vie.

Vivre n'a rien a voir avec le fait de réussir, réussir quoi ? A vivre ?

Quant a l'intellect, ça me fait bien rire ( ça c'est pour Demomax ), ce n'est qu'un outil, rien de plus.

Je crois que l'on supporte trés bien l'absurde si on est soi-meme absurde.

Pour les autres il faut trouver des solutions.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
CAL22 Membre 891 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Renoncer a vivre est un échec seulement si on voit encore des choses désirables dans la vie.

Vivre n'a rien a voir avec le fait de réussir, réussir quoi ? A vivre ?

Si on renonce on est en échec. Si on ne voit plus rien de désirable dans la vie, c'est un échec. Pas forcément de soi-même ou des autres. Mais un échec parce qu'on n'a qu'une vie. Et pour chacun cette vie sur terre c'est le tout. Et comme pour elle elle est le tout, l'abandonner (même si cela lui semble la seule solution)est un échec.

Mais elle n'est le tout que pour la personne elle-même. C'est pourquoi la vie d'une personne lui appartient.

Modifié par CAL22
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)

Pour synthétiser ce que j'ai lu et compris ça et là, je dirais que le suicidaire c'est celui qui pense qu'il est impossible que change ce qui viole sa conscience dans ses plus ultimes fondements. Comme celui/celle qui subit une infirmité, un handicap, ou celui/celle qui perd un enfant, etc.. etc..

Alors c'est certain que personne ne rendra la vue aux aveugles d'un coup de baguette magique, tout comme on ne fait pas ressusciter les morts de l'au-delà. Mais si on prend le temps de verbaliser en soi l'origine de son problème, qu'on arrive à exprimer/verbaliser la valeur à l'origine de notre souffrance, alors on passera du fait (la maladie, le handicap, la mort d'un enfant, etc...) au droit (chacun a droit au bonheur, chacun a droit à la santé, chacun a droit à la vie, etc...) et on peut donner corps à notre souffrance dans un combat pour cette même valeur.

Et alors on passera de son propre handicap/infirmité (par exemple) à la lutte pour la prévention routière qui en engendre tant, ou s'investir dans une association, ou on passera de la mort de son enfant à la volonté ferme que cela ne se produise plus pour aucun autre ("Plus jamais ça!"), et de lutter (par exemple) contre le terrorisme qui est à l'origine du décès, etc.. etc...

En quelque sorte le suicide proviendrait plutôt d'une absence de verbalisation des valeurs qui nous constituent et sont non respectées. C'est une hypothèse mais peut-être pourrait-on dire que le dépressif souffre du non-respect de valeurs qui constituent son fondement, mais dont il n'aurait pas totalement conscience (le travail de la psychothérapie étant de permettre la verbalisation puis la guérison)?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
CAL22 Membre 891 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Pour synthétiser ce que j'ai lu et compris ça et là, je dirais que le suicidaire c'est celui qui pense qu'il est impossible que change ce qui viole sa conscience dans ses plus ultimes fondements. Comme celui/celle qui subit une infirmité, un handicap, ou celui/celle qui perd un enfant, etc.. etc..

Alors c'est certain que personne ne rendra la vue aux aveugles d'un coup de baguette magique, tout comme on ne fait pas ressusciter les morts de l'au-delà. Mais si on prend le temps de verbaliser en soi l'origine de son problème, qu'on arrive à exprimer/verbaliser la valeur à l'origine de notre souffrance, alors on passera du fait (la maladie, le handicap, la mort d'un enfant, etc...) au droit (chacun a droit au bonheur, chacun a droit à la santé, chacun a droit à la vie, etc...) et on peut donner corps à notre souffrance dans un combat pour cette même valeur.

Et alors on passera de son propre handicap/infirmité (par exemple) à la lutte pour la prévention routière qui en engendre tant, ou s'investir dans une association, ou on passera de la mort de son enfant à la volonté ferme que cela ne se produise plus pour aucun autre ("Plus jamais ça!"), et de lutter (par exemple) contre le terrorisme qui est à l'origine du décès, etc.. etc...

En quelque sorte le suicide proviendrait plutôt d'une absence de verbalisation des valeurs qui nous constituent et sont non respectées. C'est une hypothèse mais peut-être pourrait-on dire que le dépressif souffre du non-respect de valeurs qui constituent son fondement, mais dont il n'aurait pas totalement conscience (le travail de la psychothérapie étant de permettre la verbalisation puis la guérison)?

La dépression est d'abord une maladie qui peut,peut-être, être observée dans le fonctionnement cérébral. Alors certes elle peut être déclenchée par une relation insatisfaisante au monde. Elle peut également être intrinsèque.

En tous cas, le fonctionnement cérébral associé ne permet pas de se projeter dans le futur ni de vivre l'instant présent. La perte de contrôle peut effectivement se traduire par une impossibilité à verbaliser ou rationnaliser les difficultés rencontrées, ce qui ne permettrait pas de se projeter dans le futur, et ne permet pas ainsi le respect de ses valeurs.

Est-ce que la verbalisation déclenchée par une psychothérapie permet la guérison? Tout dépend des causes déclenchant la dépression (elles sont mal connues encore). Ce qui importe c'est l'observation clinique : des personnes se trouvent dans une souffrance psychique qui les empêche de se projeter dans le futur et de vivre le présent. Elles trouvent parfois comme solution le suicide à cette absence de vie psychique ou de contrôle mental.

Modifié par CAL22
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 157ans Posté(e)
chapati Membre 6 957 messages
Baby Forumeur‚ 157ans‚
Posté(e)

Pour synthétiser ce que j'ai lu et compris ça et là, je dirais que le suicidaire c'est celui qui pense qu'il est impossible que change ce qui viole sa conscience dans ses plus ultimes fondements. Comme celui/celle qui subit une infirmité, un handicap, ou celui/celle qui perd un enfant, etc.. etc..

Alors c'est certain que personne ne rendra la vue aux aveugles d'un coup de baguette magique, tout comme on ne fait pas ressusciter les morts de l'au-delà. Mais si on prend le temps de verbaliser en soi l'origine de son problème, qu'on arrive à exprimer/verbaliser la valeur à l'origine de notre souffrance, alors on passera du fait (la maladie, le handicap, la mort d'un enfant, etc...) au droit (chacun a droit au bonheur, chacun a droit à la santé, chacun a droit à la vie, etc...) et on peut donner corps à notre souffrance dans un combat pour cette même valeur.

Et alors on passera de son propre handicap/infirmité (par exemple) à la lutte pour la prévention routière qui en engendre tant, ou s'investir dans une association, ou on passera de la mort de son enfant à la volonté ferme que cela ne se produise plus pour aucun autre ("Plus jamais ça!"), et de lutter (par exemple) contre le terrorisme qui est à l'origine du décès, etc.. etc...

En quelque sorte le suicide proviendrait plutôt d'une absence de verbalisation des valeurs qui nous constituent et sont non respectées. C'est une hypothèse mais peut-être pourrait-on dire que le dépressif souffre du non-respect de valeurs qui constituent son fondement, mais dont il n'aurait pas totalement conscience (le travail de la psychothérapie étant de permettre la verbalisation puis la guérison)?

Mouais bof.

Verbaliser ça veut dire qu'il est malade.

C'est le baratin des médecins que d'appeler tout "maladie".

Comme les fous qu'ils appellent désormais "malades mentaux".

... sauf que le corps médical ne comprend rien a la folie, a la psychose pour reprendre les termes.

Bref ils instaurent un critère de normalité et jugent de qui y dérogerait : normal, soit par rapport à qui est capable de vivre dans notre société, simple.

Bref la société est le critère.

Et si la société est de traviole, rien a branler...

Donc maintenant c'en est fini des types ayant des angoisses existentielles, des types qui flippent a mort, qui veulent crever, qui deviennent fous, des duicidaires : tous ces types-là sont asociaux : "en dépression".

Et hop là, circulez...

C'est le terme, c'est la norme.

Y comprendre quelque chose ? Ils n'y comprennent rien.

Pas besoin ils savent :

"ah cher monsieur, vous allez pas bien depuis euh... donc vous êtes en dépression. Donc faut vous soigner."

Voilà, tu vas pas bien, et hop : dépression.

Ca a un nom c'est chouette. Ils foutent des noms sur ce qu'ils ne connaissent pas et disent "c'est donc ça, je vous le dit, et maintenant on va vous soigner".

(j'y connais rien j'y comprends rien, tant pis pas grave).

Admirable...

Bon ensuite débarque l'armada habituelle, fourre-tout anxiolitique anti-depresseur, pilule rose verte rouge jaune.

Les créateurs depuis mille ans l'ont échappé belle... seraient nés à notre époque, sur qu'un sur deux aurait terminé a l'hosto... plus de Joconde, d'Appassionata, de chapelle sixtine : "prend tes cachets Ludwig Van, et arrête de nous emmerder avec ton piano : quand tu seras guéri qu'on te dit... et qui c'est qui va nous faire un gros dodo ? C'est le petit chenapan Ludwig...

(la 19 maintenant, ce con de Kant qui tourne en rond dans sa chambre)

La dépression c'est rose et bleu... et le suicide c'est vert et rouge. Voilà !.

(pas mélanger les pilules, toujours consulter le Vidal*)

* sorte de bible médicale, ndlr.

Bref on a remplacé l'inconnu par des mots vides de sens.

Le type est dépressif, dépression.

Bon.

On connait pas mais on sait, super.

Avant un type allait mal, maintenant il est malade.

Avant machin était suicidaire, maintenant il est malade.

Nous pas, nous qu'on verdicte professionnellement.

Enfin jusqu'à ce que aïe merde c'est quoi ça ?... et alors discrètement entre confrères, mais chut, là il s'agit de vrais problèmes, ça rigole plus du tout. Je me souviens encore du type en train de tourner en rond, sans sa blouse blanche protectrice pour la première fois.

Il rigolait plus, pas de doute il rigolait plus.

PS : personne peut dire si le suicide est un acte lâche ou courageux.

.

Modifié par chapati
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

Excellent Chapati, vraiment !

Clair, limpide, complet et tellement vrai !

Les gens ne se comprennent pas pour la plupart, meme en discutant pendant des mois, des années, le veulent-ils d'ailleurs ?

La philosophie dominante aujourd'hui c'est:

La vie est belle, profitons, jouissons, consommons la et surtout évitons a tout prix ce qui pourrait entraver notre appétit.

Tout cela ne fait qu'enlaidir la vie, la polluer, tout comme nous polluons les ressources naturelles.

La tendance a l'uniformisation ou a la normalisation, décourage les plus éveillés.

Certains tombent dans un etat dépressif, d'autres dans l'isolement.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

Le sujet dérives (ou pas).

Propos changer pour plus de compréhension
Clair, limpide, complet et tellement vrai ! et tellement dans le même sens que le mien !
Il utilise quelques arguments fallacieux, quelques phrases bateau-lambda, certains de ces propos sont justes, d'autres non.

Un peu comme nous tous sur ce forum :bo:

Les gens ne se comprennent pas pour la plupart, meme en discutant pendant des mois, des années, le veulent-ils d'ailleurs ?
La question se pose aussi sur "le peuvent-ils ?". Rappelons-nous que notre ego ne supporte pas avoir tort, il va jusqu’à créer la dissonance cognitive, des biais cognitifs, des arguments fallacieux, la mauvaise fois, le sophisme, l'heuristique de méjugement, et autre, pour se protéger.

Pour savoir si des gens cherchent à se comprendre, il faut en trouver l'intérêt et le potentiel !

...

La philosophie dominante aujourd'hui c'est:

La vie est belle, profitons, jouissons, consommons la et surtout évitons a tout prix ce qui pourrait entraver notre appétit.

Non, ce n'est pas une philosophie dominante et on appelle ça du marketing :D
La tendance a l'uniformisation ou a la normalisation, décourage les plus éveillés.
Non plus.

Cela décourage certains humains, "pseudo-éveillés ou pas". Et d'autres fois, cela ne décourage pas certains humains "pseudo-éveillés ou pas".

On en reviendrais presque à transformer le débat originel en <<Quel est la pensée dite "normal" (donc incorrectement "justifier") ?>>

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

Chargement

×