Les tables de logarithmes

Ca en a fait des dégâts dans le primaire !

Après, on est passé à la grammaire où on employait tout un jargon incompréhensible... que j'ai oublié.

Sans oublier la désastreuse et nocive "méthode globale" !

On raconte qu'un jour un bambin rentre chez lui triomphant en déclarant : Je sais écrire "bicyclette" !

Montre, lui dit son père.

Son fils s'exécute et écrit "vélo" !

Tout à fait la méthode globale !

Sans oublier la désastreuse et nocive "méthode globale" !

Je l'ai toujours refusée. J'enseignais en CP en début de carrière.

C'était une rude bagarre (dans les années 60) car les adeptes nous considéraient avec mépris dont nombre de psy.

Concernant les maths, connais-tu le site wolframalpha ?

Il me subjugue.

Ca en a fait des dégâts dans le primaire !

Après, on est passé à la grammaire où on employait tout un jargon incompréhensible... que j'ai oublié.

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En grammaire, il y avait l'ensemble des "phonèmes" et celui des "graphèmes" !

En gym le ballon est devenu un "référentiel bondissant"

En math n'en parlons pas. Plus personne ne savait compter : c'était à coup de cardinal d'ensemble que se faisaient les décomptes.

À force de faire des leçons interdisciplinaires, en chimie, les élèves utilisaient du bioxyde mayonnaise !

En physique l'ébullitions laissait s'échapper des petites bulldezer.....

Tiens, pour la petite histoire, savez-vous que Euler, vieux et se sentant devenir aveugle, avait entrepris, et avait réussi, à 'apprendre par coeur les tables de logarithmes de son époque. Vous me direz que c'était à une époque où le taux de réussite au bac était bien loin des 88,5 % que l'on atteint aujourd'hui.

Accessoirement, avec un tel taux, on pourrait penser qu'aujourd'hui quand on regarde un groupe de 10 jeunes, on est à peu près certain que 8 d'entre-eux savent ce qu'est un logarithme;

Hé bien, en croyant cela, on se fourre le doigt dans l'oeil, et jusqu'au coude. Ce qui démontre bien l'inutilité des logarithmes, au moins dans l'usage qu'en font les statistiques,

Note : Cette remarque n'est évidemment pas valable, si les 10 jeunes en questions, ont été rencontrés à l'ombre d'un stade de football.

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En grammaire, il y avait l'ensemble des "phonèmes" et celui des "graphèmes" !

En gym le ballon est devenu un "référentiel bondissant"

En math n'en parlons pas. Plus personne ne savait compter : c'était à coup de cardinal d'ensemble que se faisaient les décomptes.

À force de faire des leçons interdisciplinaires, en chimie, les élèves utilisaient du bioxyde mayonnaise !

En physique l'ébullitions laissait s'échapper des petites bulldezer.....

Bonjour,

L'introduction prématurée de l'approche ensembliste dans l'enseignement des mathématiques a été une erreur et a consisté à mettre la charrue avant les bœufs !

En effet, le travail de Bourbaki avait pour but d'unifier PAR LE HAUT a posteriori les différentes disciplines mathématiques, ce qui suppose connues ces disciplines.

Par exemple, c'est dans un fascicule apparu bien après les premiers que Bourbaki présente les bases de la mathématique par une digression métamathématique. On y peut lire par exemple cette phrase : "Le symbole τ (tau) de Hilbert remplace l'axiome de choix". Par conséquent, cet axiome de choix est supposé connu dès la première leçon !

Pour ce qui me concerne, j'ai été logé à la même enseigne que tous ceux de ma génération : Notre bible fut le "Goursat" ! Ce n'est qu'après avoir assimilé (tant bien que mal !) son contenu que nous avons pu nous mettre au bourbakisme !

Petite note en passant : Je sais très bien qu'il n'a existé aucun mathématicien répondant au nom de Nicolas Bourbaki qui désigne en fait un groupe de mathématiciens français et américains, les uns à Nancy les autres à Chicago. C'est pourquoi ce groupe se situe à NANCAGO, contraction de NANcy et ChiCAGO. J'ai lu qu'il existe aussi une autre interprétation que j'accueille avec la plus grande réserve..

Bien à vous.

J'ai une règle à calculs chez moi, héritage de mon grand-père.

J'ai même un boulier, joli et original cadeau.

Pourtant j'utilise la calculatrice ou le PC pour faire mes calculs.

Peut-être parce que c'est plus adapté.

Je n'ai jamais vu d'ingénieur, même des anciens, continuer à utiliser ces vieux outils de calculs.

Il faut savoir vivre avec son temps.

Quand je suis sorti de l'école à la vingtaine passée, je ne savais pas me servir d'une règle à calculs, je ne connaissais pas la 10ème décimale de Pi par coeur, les logarithmes népériens ne me servaient pas à grand chose ....

Par contre je comprenais très l'algèbre de bool et savais résoudre un tableau de Karnaugh.

Mon grand-père ne savais même pas de quoi je parlais.

L'enseignement évolue.

Peut-être que pour certaines disciplines c'est pas terrible.

Tout est toujours perfectible.

Mais l'enseignement doit aussi suivre les évolutions de la société pour les jeunes ne soient pas en décalage avec celui-ci.

Ce qui est paradoxale, c'est qu'on accuse toujours les jeunes de suivre un enseignement de qualité décroissante, mais ceux qui fixent ces règles donc des gens censés avoir reçu un meilleur enseignement en leur temps.

Devrait-on donc en déduire que la qualité de l'enseignement ne rend pas l'élève plus intelligent ?

Nephalion, si les "anciens" ont évoqué le stables de logarithme et la règle à calcul c'est par nostalalgie de ces temps anciens où les moyens modernes de calcul rapide n'existaient pas !

En aucun cas ce n'était pour évoquer une supériorité quelconque ni de ces moyens ni de leurs utilisateurs !

J'ai une règle à calculs chez moi, héritage de mon grand-père.

J'ai même un boulier, joli et original cadeau.

Pourtant j'utilise la calculatrice ou le PC pour faire mes calculs.

Peut-être parce que c'est plus adapté.

Je n'ai jamais vu d'ingénieur, même des anciens, continuer à utiliser ces vieux outils de calculs.

Il faut savoir vivre avec son temps.

Quand je suis sorti de l'école à la vingtaine passée, je ne savais pas me servir d'une règle à calculs, je ne connaissais pas la 10ème décimale de Pi par coeur, les logarithmes népériens ne me servaient pas à grand chose ....

Par contre je comprenais très l'algèbre de bool et savais résoudre un tableau de Karnaugh.

Mon grand-père ne savais même pas de quoi je parlais.

L'enseignement évolue.

Peut-être que pour certaines disciplines c'est pas terrible.

Tout est toujours perfectible.

Mais l'enseignement doit aussi suivre les évolutions de la société pour les jeunes ne soient pas en décalage avec celui-ci.

Ce qui est paradoxale, c'est qu'on accuse toujours les jeunes de suivre un enseignement de qualité décroissante, mais ceux qui fixent ces règles donc des gens censés avoir reçu un meilleur enseignement en leur temps.

Devrait-on donc en déduire que la qualité de l'enseignement ne rend pas l'élève plus intelligent ?

Bonjour,

Je crois qu'il est de plus en plus oublié que parler des tables de logarithmes et des règles à calcul n'était qu'évoquer une période passée.

Personne n'a défendu l'idée de s'en servir de nos jours, pas plus qu'évoquer l'époque où une manette au volant des voitures réglait l'avance à l'allumage ! C'est un souvenir, sans plus.

Bien sûr que l'avènement de nouvelles technologies impose un enseignement adéquat ! Mais pas au prix de délivrer des diplômes au rabais !

De plus, je ne crois pas que l'enseignement de ces nouvelles technologies passe obligatoirement par une décadence de la langue française. Or, c'est hélas ce qu'il se passe depuis une trentaine d'années.

Enfin, la suppression du concours d'entrée en sixième d'une part, le cadeau du baccalauréat d'autre part produisent un énorme déchet à l'Université.

Adapter l'enseignement, oui, le dévaluer, non.

Cordialement.

Nephalion, si les "anciens" ont évoqué le stables de logarithme et la règle à calcul c'est par nostalalgie de ces temps anciens où les moyens modernes de calcul rapide n'existaient pas !

En aucun cas ce n'était pour évoquer une supériorité quelconque ni de ces moyens ni de leurs utilisateurs !

C'est exactement cela.

Que de bons souvenirs qui gravitaient autour.

Mais quand j'ai eu ma première calculette (Hewlett-Packard) qui utilisait la notation polonaise inverse (1500 F, la moitié de mon salaire), je me régalais à faire toutes sortes de calculs.