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L'histoire d'amour la plus célèbre de l'Occupation


January

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Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 62 205 messages
108ans‚ ©,
Posté(e)

Arletty et son beau nazi, c'est l'histoire d'amour la plus célèbre de l'Occupation. De cette passion ravageuse sur fond de croix gammée, on connaissait jusque-là une célèbre saillie plus ou moins apocryphe ("Si mon coeur est français, mon cul est international!"), la version elliptique livrée par la comédienne elle-même et le récit de son biographe de référence, Denis Demonpion.

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Pour la première fois, soixante-dix ans après les faits (délai légal d'ouverture des archives), David Alliot a pu avoir accès au dossier judiciaire et policier d'Arletty à la Libération. Il en a tiré un livre étonnant, qui plonge dans les ambiguïtés du monde du cinéma et de la haute société sous la botte nazie, sans parler d'autres ambiguïtés, sexuelles celles-là, qui semblent passionner ces messieurs des Renseignements généraux.

Extraits en avant première

Pour Arletty, le coup de foudre est immédiat. Elle, qui mettait son indépendance et sa liberté au-dessus de tout, capitule sans conditions face à la beauté tout aryenne du Teuton... Peut-être que, pour la première fois de sa vie, Arletty tombe réellement amoureuse. Le nom de ce bellâtre qui fait tourner la tête de la plus célèbre actrice française: Hans Jürgen Soehring. [...]

[...] La journée du 17 janvier 1942 est à retenir. Ce jour-là, Hermann Goering en personne est en visite dans la capitale française après avoir rencontré le maréchal Pétain à Vichy, et le Tout-Paris intellectuel et artistique se presse pour voir l'homme fort du Reich, successeur putatif d'Hitler. Dans l'ambassade d'Allemagne, parmi une foule compacte, Arletty est de la partie, et même présentée au maréchal - Goering est le chef suprême de la Luftwaffe, et donc celui de Hans Soehring.

[Après le débarquement...] Arletty a refusé l'offre qui lui a été faite par Otto Abetz de gagner l'Allemagne. Lors de sa dernière permission à Paris, en juillet 1944, "Faune" [surnom de Soehring] s'était montré également partisan de cette solution. [...]

Mais rien n'y fait, Arletty ne veut pas quitter Paris: "Oh non! Je ne serais jamais partie! J'ai eu toutes les occasions, mais alors j'aurais dû faire des préparatifs deux ou trois jours avant. Non jamais! Je préférais être tuée dans mon pays. D'ailleurs, quelqu'un me l'a demandé, et je lui ai répondu: 'Je pense que l'on ne tue bien qu'à Paris.' C'était vrai." Le 20 août, les fenêtres de son domicile du quai Conti sont mitraillées dès les premières heures du soulèvement de la capitale. Prise de panique, Arletty juge plus prudent de quitter son domicile.

Article complet : http://www.lexpress....le_1791116.html

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Membre, forumeuse acharnée, Posté(e)
querida13 Membre 48 624 messages
forumeuse acharnée,
Posté(e)

Une très belle histoire d'amour entre résistants: celle de Lucie Aubrac.Son fiancé s'est fait arrêter par les nazis.Elle décide de se faire passer pour enceinte et demande aux autorités allemandes le droit de se marier avec le père putatif de son enfant pour régulariser la situation avant qu'il ne soit fusillé.

Le chef nazi accepte et c'est pendant le transfert du prisonnier après le mariage que le convoi est attaqué par le groupe de résistants et que son fiancé est libéré!

Si c'est pas de l'amour!

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Membre, 65ans Posté(e)
pila Membre 18 571 messages
Baby Forumeur‚ 65ans‚
Posté(e)

Un copain demandait à Fernandel pourquoi il allait bouffer à la cantine des allemands plutôt qu'à celle des français.

La réponse fut : "C'est meilleur".

Arletty n'avait qu'à foutre le camp aux USA, comme certains. Le plus célèbres d'entre eux étant Gabin, qui s'engagea dans les forces gaullistes au bout de quelques temps.

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