La dissolution de milices ultra-gauche est-elle possible et même pensable en France ?

Petit à petit les autres medias confirment, ça nous rappelle qu'il a fallu 5 jours pour que les medias aux ordres et subventionnés se soient décidés à parler des viols à Cologne

Mon lien

Forumeur forcené...Ca ne s'invente pas..

Ceci dit, ce n'est pas ici que tu auras gain de cause et c'est heureux car tu sembles du genre " pousse au meurtre". ( paradoxe... )

Forumeur forcené...Ca ne s'invente pas..

Ceci dit, ce n'est pas ici que tu auras gain de cause et c'est heureux car tu sembles du genre " pousse au meurtre". ( paradoxe... )

"pousse au meurtre"? Où ça ?

"pousse au meurtre"? Où ça ?

Litote.... (J'ai mis des guillemets.)

Ils viennent effectivement de confirmer sur France 3 que ce sont

Récemment le chanteur nationaliste Goldofaf a été agressé sauvagement par des antifas à coups de marteau, par derrière, lâchement, minablement comme le faisait Action Directe..

Ha bon ? On a arrêté les coupables ? Ils sont identifiés ? Ou c'est juste une accusation gratuite ? Parce que les nazillons se lattent entre eux aussi. Pas besoin des antifas pour qu'ils soient violent.

On se souvient du mec du GUD frappé chez lui par ses camarades qui ont eu la bonne idée de filmer.

Petit à petit les autres medias confirment, ça nous rappelle qu'il a fallu 5 jours pour que les medias aux ordres et subventionnés se soient décidés à parler des viols à Cologne

Mon lien

ahahahahaha

pour l'instant, tu ne donnes que des liens de la fachos sphères ou de la réac sphère !!!

pourquoi le point, le figaro, l'opinion ( par exemple) n'ont pas sorti cette infos ?????

Ma fois j'ai beau lire et relire, je n'ai parlé que d'éléments non pas "pousse au meurtre" mais susceptibles d'être condamnés pour tentative d'homicide volontaire.

Le gouvernement actuel ne dissoudra jamais les groupuscules d'extrême gauche.

Par contre regardez bien, si les émeutes étaient dirigées par des groupes d'extrême droite, ça ne serait pas la même chose, c'est juste une question politique.

Nos forces de l'ordre se font malmener sans qu'on entende notre gouvernement afficher normalement leur refus de cette violence contre la police.

Ma fois j'ai beau lire et relire, je n'ai parlé que d'éléments non pas "pousse au meurtre" mais susceptibles d'être condamnés pour tentative d'homicide volontaire.

d'accord, j'ai compris que comprendre, c'est souvent difficile.

Ils viennent effectivement de confirmer sur France 3 que ce sont bien des jeunes qui habitent dans des quartiers huppés de la capitale, donc des fils de riche oisifs... certains choisissent le Djihad, d'autres l'extrême gauche, pour donner un relief à leurs vies.

Le souci c'est que ce sont des engagements personnels et ponctuels, il n'y a pas réellement d'organisation derrière qu'on puisse dissoudre...

Récemment le chanteur nationaliste Goldofaf a été agressé sauvagement par des antifas à coups de marteau, par derrière, lâchement, minablement comme le faisait Action Directe...

Alors il est vrai que Goldofaf, rien que le nom est presque une invitation... mais bon les gens devraient avoir le droit de s'exprimer, le meurtre né résout rien et je m'étonne de cette complaisance avec ces gens d'extrême gauche qui sont pareils que des nazis, mais à qui on pardonne tout.

Il y a deux poids deux mesures.... enfin bon tu me diras, on laisse bien des gens se revendiquer du communisme, malgré qu'il ait tué des millions de personnes, donc je sais que ce monde est pourri, que cette société humaine ne mérite pas mon respect, elle mérite le mépris, elle est menteuse et fausse. Elle se ment à elle même par lâcheté à contempler la cruelle laideur des hommes.

Agression sauvage par des antifas du rappeur Goldofaf

https://www.medias-p...t-agresse/54558

hum il a été confimer que 4 à 5 personnes ont été arrêtés !!!

que ce soit les coupables, cela reste à prouver !!!! on n'est pas encore dans une france à la poutine !!!

goldofaf !!!

j'avais mater ses vidéos à la con !!:smile2:

pour ses dires, c 'est sa parole !!!!

affirmez que ce sont das antifas , sans preuves c 'est si facile !!!

affirmer que clement faisait parti des mecs qui l'ont agressés une fois, c 'est si facile !!!! le pauvre est mort !

je ne serais pas étonné que cela ne soit que du pipeau !!!

ce type goldofaf s'est fait un tas d'ennemis .......dont beaucoup dans la mouvance fachos à cause de ses conneries de cul bénit !!!!!!!

il a pris une raclée par des bones et ils a honte de le dire ???

Du pipeau?

On a entendu ça pendant le "temps de latence" concernant les viols à Cologne, là on a pas encore passé les 5 jours

il y a des noms qui vont tomber, ça prend plus de temps que pour le nom Méric, allez savoir pourquoi !!!

Le gouvernement actuel ne dissoudra jamais les groupuscules d'extrême gauche.

Par contre regardez bien, si les émeutes étaient dirigées par des groupes d'extrême droite, ça ne serait pas la même chose, c'est juste une question politique.

Nos forces de l'ordre se font malmener sans qu'on entende notre gouvernement afficher normalement leur refus de cette violence contre la police.

22 juin 2014

De Brahim Bouarram à Clément Méric, l'ordinaire de l'indulgence judiciaire pour les militants d'extrême-droite.

Sur Facebook suivez l'actualité quotidienne de la lutte contre le racisme, l'antisémitisme et le négationnisme de Memorial 98.

Le groupe Facebook est le prolongement de ce site et rend compte de l'activité antiraciste et antifasciste.

Samuel Dufour est ce militant fasciste qui, après avoir participé à l’agression qui a conduit au meurtre de Clément Méric, avait envoyé des SMS accablants sur sa participation aux faits. Il a été libéré, sous contrôle judiciaire, un an tout juste après les faits. Parmi ses SMS, certains avaient comme destinataire Serge Ayoub, leader du groupe « Troisième Voie ». Celui-ci dénonçait d'ailleurs au mois de février, sur le site Rue 89 qui lui laissait complaisamment la parole, la détention provisoire de Dufour comme un prétendu scandale, notamment en raison de la « poursuite des études » du jeune fasciste. Il a été écouté.

Katia Veloso, la compagne du principal mis en cause Esteban Morillo, qui avait téléphoné à des militants d’extrême-droite pour qu'ils viennent rejoindre les jeunes néo-nazis déjà sur place, a été mise totalement hors de cause.

Si cet état de fait est révoltant, et augure plutôt mal de la suite du procès du meurtre de Clément Méric, il n'est malheureusement pas surprenant, au regard d'autres affaires de ce type.

En 1995 Brahim Bouarram est jeté à la Seine, en marge d'un défilé du FN, par des militants néo-nazis, dont il sera très vite établi qu'ils avaient des liens habituels avec le parti d'extrême-droite. Plusieurs d'entre eux étaient en effet utilisés régulièrement comme membres du service d'ordre par les responsables du FN de leur département d'origine .

Moins d'un an après le meurtre, plusieurs des co-accusés sont libérés pendant l'instruction alors en cours. Quatre témoins ont d'abord relaté des faits accablants et concordants démontrant que l'ensemble des néo-nazis cherchait activement une victime en scrutant les berges de la Seine, bien avant de tomber sur Brahim Bouarram. Mais en quelques mois, ces quatre personnes se sont toutes rétractées, notamment une jeune femme qui apparaît muette et terrorisée au cours des audiences. Le juge, pourtant, ne tient aucun compte du caractère troublant de ces rétractations tardives générales, et relâche les co-accusés. L'un des présents à la ratonnade a d'ailleurs été relâché bien avant, comme si la possibilité de pression sur les témoins n'avait aucune importance

Par ailleurs, le responsable du service d’ordre du FN (le DPS) comme celui du FN de la Haute Marne ne seront jamais inquiétés. Ils avaient pourtant attendu une semaine avant de donner l'identité des accusés à la police et s’étaient auparavant rendus au domicile de ces derniers, ce qui leur a laissé tout le temps pour se débarrasser d'éléments compromettants et élaborer une stratégie de défense.

Au procès lui-même, les peines des co-accusés du meurtre de Bouarram permettront à trois d'entre eux de ne pas retourner en prison, la peine ferme d'un an étant couverte par la détention préventive, et les trois ans restants étant du sursis. Un seul co-accusé, David Halbin, fera un an de prison, mais seulement parce qu'il était resté libre le temps de l'instruction. Quant à celui qui a poussé Brahim Bouarram dans la Seine, Mickaël Freyminet, il écopera d'un jugement très modéré, de huit ans ferme.

Sept ans plus tard, on retrouvera son nom cité dans une autre affaire de meurtre : en septembre 2002, une bande de néo-nazis tabasse François Chenu à Reims, le jette à l’eau, puis le repêche pour l'achever à coup de rangers. François Chenu était homosexuel, le seul mobile du meurtre. Après les faits, les jeunes néo-nazis avaient passé de nombreux coups de fil à leur mentor un peu plus âgé, qui n'était autre que le meurtrier de Brahim Bouarram. Mickaël Freyminet. Celui-ci, qui avait déclaré avoir abjuré ses croyances et avait osé demander pardon à la compagne de Brahim Bouarram, s'était à sa libération immédiatement relancé dans l'activisme néo-nazi. Il avait d’ailleurs rencontré les trois meurtriers de François Chenu lors d’un camp organisé par cette mouvance.

Esteban Morillo, l'assassin présumé de Clément Méric, déclare déjà aujourd'hui qu'il a renoncé à ses idées , et le redira sans doute lors du procès. Il est d’ailleurs fréquent que la justice fasse mine de croire ces paroles. Elle prête une oreille attentive aux avocats de la défense toujours prompts à plaider la nécessité de ne « pas briser définitivement la vie » des jeunes fascistes avec des peines trop lourdes. Naturellement, l'argument est encore plus entendu quand le prévenu est sorti de prison bien en amont du procès : contrairement aux jeunes des quartiers populaires, les militants d'extrême-droite ont le réseau et les relations pour retrouver très vite un emploi et une « insertion ». Ainsi nul doute que Samuel Dufour se présentera en salarié modèle le jour où les audiences débuteront. Maxime Brunerie, qui avait tiré sur Jacques Chirac n'avait-il pas retrouvé un emploi à la mairie UMP de Courcouronnes, dès sa sortie de prison ?

D'autres affaires en cours donnent également des raisons de craindre que les assassins de Clément Méric fassent l'objet d'une grande clémence judiciaire : par exemple le non-lieu délivré à Christophe Lavigne,. En mars 2014 . Lavigne, militaire de carrière , toujours pas rayé des cadres de l'armée, avait lui même reconnu planifier un attentat meurtrier contre la mosquée de Vénissieux. Il déclarait avoir tout préparé pour tirer dans la foule à la sortie de la prière, pendant le Ramadan 2013. L'homme , sympathisant actif de l'extrême-droite identitaire et néo-nazie, était déjà passé à l'acte quelques temps auparavant en jetant un cocktail Molotov sur la mosquée de Libourne. Il répondra prochainement de ce dernier acte en justice , mais comparaîtra libre et n'aura en tout cas jamais à se justifier de son projet d'attentat.

A quoi attribuer cette indulgence pour les actes et même les crimes de l'extrême-droite, dans une période où pourtant les longues peines et la détention préventive allongée constituent les règles ordinaires ?

Tous les juges ne sont certes pas des fascistes, mais dans le fonctionnement actuel du système judiciaire, beaucoup d'éléments sont favorables à ces derniers. Les réseaux de l'extrême-droite permettent un soutien financier extrêmement important, décisif dans une procédure. Cela ouvre la possibilité de se concerter régulièrement et longuement avec son avocat, celle de faire des recours réitérés pour demander une libération, de contester des expertises. Toutes ces démarches pèsent fortement. Le temps joue aussi: quand l'attention médiatique s'éloigne, quand la solidarité avec les victimes s'amenuise, les débats et les décisions se font avec moins de pression sur les accusés; des juges déjà prompts à considérer d'un œil compatissant des jeunes gens d'extrême-droite pourront d'autant plus se le permettre.

Il faut donc beaucoup d'acharnement, de solidarité et de combats pour obtenir que justice soit rendue. C’est le cas, parfois, pour certaines agressions. Ainsi les jeunes néo-nazis qui avaient tabassé Nourredine Rachedi en 2008 à Guyancourt (78), après l’avoir interrogé pour savoir s'il était musulman, ont fini par être condamnés au moins à une peine de dix-huit mois de prison avec sursis en 2012, par la Cour d'Appel. C'est incroyablement peu au regard de la gravité de l'agression, mais en première instance, ils avaient été relaxés ; seul le courage de la victime et la solidarité ont permis que cette relaxe ne soit pas définitive.

Il est donc essentiel de ne pas laisser l'instruction se dérouler en silence concernant le meurtre de Clément Méric. Dans le contexte actuel d’offensive de l'extrême-droite, les antiracistes et les progressistes doivent faire largement connaître les enjeux de ce qui se déroule au plan judiciaire. C’est le seul moyen d’obtenir un minimum de justice.

Memorial 98

Le gouvernement actuel ne dissoudra jamais les groupuscules d'extrême gauche.

Par contre regardez bien, si les émeutes étaient dirigées par des groupes d'extrême droite, ça ne serait pas la même chose, c'est juste une question politique.

Nos forces de l'ordre se font malmener sans qu'on entende notre gouvernement afficher normalement leur refus de cette violence contre la police.

Parce que tu connais les vues du gouvernement ?..Bientôt, tu nous dira aussi que l'extrême droite est un parti de patriotes qui veut intégrer tout le monde et propose de construire des mosquées où le besoin s'en fait sentir....

C'est beau la théologie "post-moderne-radicale-ontologique"

On apprend aussi que ça revendique l'agression violente contre un chanteur, de mieux en mieux !!!

Le 22/05/2016 à 13:48, grandfred a dit :

22 juin 2014

De Brahim Bouarram à Clément Méric, l'ordinaire de l'indulgence judiciaire pour les militants d'extrême-droite.

Sur Facebook suivez l'actualité quotidienne de la lutte contre le racisme, l'antisémitisme et le négationnisme de Memorial 98.

Le groupe Facebook est le prolongement de ce site et rend compte de l'activité antiraciste et antifasciste.

Samuel Dufour est ce militant fasciste qui, après avoir participé à l’agression qui a conduit au meurtre de Clément Méric, avait envoyé des SMS accablants sur sa participation aux faits. Il a été libéré, sous contrôle judiciaire, un an tout juste après les faits. Parmi ses SMS, certains avaient comme destinataire Serge Ayoub, leader du groupe « Troisième Voie ». Celui-ci dénonçait d'ailleurs au mois de février, sur le site Rue 89 qui lui laissait complaisamment la parole, la détention provisoire de Dufour comme un prétendu scandale, notamment en raison de la « poursuite des études » du jeune fasciste. Il a été écouté.

Katia Veloso, la compagne du principal mis en cause Esteban Morillo, qui avait téléphoné à des militants d’extrême-droite pour qu'ils viennent rejoindre les jeunes néo-nazis déjà sur place, a été mise totalement hors de cause.

Si cet état de fait est révoltant, et augure plutôt mal de la suite du procès du meurtre de Clément Méric, il n'est malheureusement pas surprenant, au regard d'autres affaires de ce type.

En 1995 Brahim Bouarram est jeté à la Seine, en marge d'un défilé du FN, par des militants néo-nazis, dont il sera très vite établi qu'ils avaient des liens habituels avec le parti d'extrême-droite. Plusieurs d'entre eux étaient en effet utilisés régulièrement comme membres du service d'ordre par les responsables du FN de leur département d'origine .

Moins d'un an après le meurtre, plusieurs des co-accusés sont libérés pendant l'instruction alors en cours. Quatre témoins ont d'abord relaté des faits accablants et concordants démontrant que l'ensemble des néo-nazis cherchait activement une victime en scrutant les berges de la Seine, bien avant de tomber sur Brahim Bouarram. Mais en quelques mois, ces quatre personnes se sont toutes rétractées, notamment une jeune femme qui apparaît muette et terrorisée au cours des audiences. Le juge, pourtant, ne tient aucun compte du caractère troublant de ces rétractations tardives générales, et relâche les co-accusés. L'un des présents à la ratonnade a d'ailleurs été relâché bien avant, comme si la possibilité de pression sur les témoins n'avait aucune importance

Par ailleurs, le responsable du service d’ordre du FN (le DPS) comme celui du FN de la Haute Marne ne seront jamais inquiétés. Ils avaient pourtant attendu une semaine avant de donner l'identité des accusés à la police et s’étaient auparavant rendus au domicile de ces derniers, ce qui leur a laissé tout le temps pour se débarrasser d'éléments compromettants et élaborer une stratégie de défense.

Au procès lui-même, les peines des co-accusés du meurtre de Bouarram permettront à trois d'entre eux de ne pas retourner en prison, la peine ferme d'un an étant couverte par la détention préventive, et les trois ans restants étant du sursis. Un seul co-accusé, David Halbin, fera un an de prison, mais seulement parce qu'il était resté libre le temps de l'instruction. Quant à celui qui a poussé Brahim Bouarram dans la Seine, Mickaël Freyminet, il écopera d'un jugement très modéré, de huit ans ferme.

Sept ans plus tard, on retrouvera son nom cité dans une autre affaire de meurtre : en septembre 2002, une bande de néo-nazis tabasse François Chenu à Reims, le jette à l’eau, puis le repêche pour l'achever à coup de rangers. François Chenu était homosexuel, le seul mobile du meurtre. Après les faits, les jeunes néo-nazis avaient passé de nombreux coups de fil à leur mentor un peu plus âgé, qui n'était autre que le meurtrier de Brahim Bouarram. Mickaël Freyminet. Celui-ci, qui avait déclaré avoir abjuré ses croyances et avait osé demander pardon à la compagne de Brahim Bouarram, s'était à sa libération immédiatement relancé dans l'activisme néo-nazi. Il avait d’ailleurs rencontré les trois meurtriers de François Chenu lors d’un camp organisé par cette mouvance.

Esteban Morillo, l'assassin présumé de Clément Méric, déclare déjà aujourd'hui qu'il a renoncé à ses idées , et le redira sans doute lors du procès. Il est d’ailleurs fréquent que la justice fasse mine de croire ces paroles. Elle prête une oreille attentive aux avocats de la défense toujours prompts à plaider la nécessité de ne « pas briser définitivement la vie » des jeunes fascistes avec des peines trop lourdes. Naturellement, l'argument est encore plus entendu quand le prévenu est sorti de prison bien en amont du procès : contrairement aux jeunes des quartiers populaires, les militants d'extrême-droite ont le réseau et les relations pour retrouver très vite un emploi et une « insertion ». Ainsi nul doute que Samuel Dufour se présentera en salarié modèle le jour où les audiences débuteront. Maxime Brunerie, qui avait tiré sur Jacques Chirac n'avait-il pas retrouvé un emploi à la mairie UMP de Courcouronnes, dès sa sortie de prison ?

D'autres affaires en cours donnent également des raisons de craindre que les assassins de Clément Méric fassent l'objet d'une grande clémence judiciaire : par exemple le non-lieu délivré à Christophe Lavigne,. En mars 2014 . Lavigne, militaire de carrière , toujours pas rayé des cadres de l'armée, avait lui même reconnu planifier un attentat meurtrier contre la mosquée de Vénissieux. Il déclarait avoir tout préparé pour tirer dans la foule à la sortie de la prière, pendant le Ramadan 2013. L'homme , sympathisant actif de l'extrême-droite identitaire et néo-nazie, était déjà passé à l'acte quelques temps auparavant en jetant un cocktail Molotov sur la mosquée de Libourne. Il répondra prochainement de ce dernier acte en justice , mais comparaîtra libre et n'aura en tout cas jamais à se justifier de son projet d'attentat.

A quoi attribuer cette indulgence pour les actes et même les crimes de l'extrême-droite, dans une période où pourtant les longues peines et la détention préventive allongée constituent les règles ordinaires ?

Tous les juges ne sont certes pas des fascistes, mais dans le fonctionnement actuel du système judiciaire, beaucoup d'éléments sont favorables à ces derniers. Les réseaux de l'extrême-droite permettent un soutien financier extrêmement important, décisif dans une procédure. Cela ouvre la possibilité de se concerter régulièrement et longuement avec son avocat, celle de faire des recours réitérés pour demander une libération, de contester des expertises. Toutes ces démarches pèsent fortement. Le temps joue aussi: quand l'attention médiatique s'éloigne, quand la solidarité avec les victimes s'amenuise, les débats et les décisions se font avec moins de pression sur les accusés; des juges déjà prompts à considérer d'un œil compatissant des jeunes gens d'extrême-droite pourront d'autant plus se le permettre.

Il faut donc beaucoup d'acharnement, de solidarité et de combats pour obtenir que justice soit rendue. C’est le cas, parfois, pour certaines agressions. Ainsi les jeunes néo-nazis qui avaient tabassé Nourredine Rachedi en 2008 à Guyancourt (78), après l’avoir interrogé pour savoir s'il était musulman, ont fini par être condamnés au moins à une peine de dix-huit mois de prison avec sursis en 2012, par la Cour d'Appel. C'est incroyablement peu au regard de la gravité de l'agression, mais en première instance, ils avaient été relaxés ; seul le courage de la victime et la solidarité ont permis que cette relaxe ne soit pas définitive.

Il est donc essentiel de ne pas laisser l'instruction se dérouler en silence concernant le meurtre de Clément Méric. Dans le contexte actuel d’offensive de l'extrême-droite, les antiracistes et les progressistes doivent faire largement connaître les enjeux de ce qui se déroule au plan judiciaire. C’est le seul moyen d’obtenir un minimum de justice.

Memorial 98

Trop long !!!

Le 22/05/2016 à 13:52, Marindeaudevie a dit :

On apprend aussi que ça revendique l'agression violente contre un chanteur, de mieux en mieux !!!

 

Trop long !!!

ah dès que cela dépasse 144 caractères ou un article de ""20 minutes"" ......

sinon tu sais pas c 'est qui le Goldofaf ??

vas voir sur youtube !!!

Goldofaf et Mc Amor ont ouvert la voie au tournant de la décennie. L’un, vêtu comme un skinhead des années 80, avec une coupe hitlérienne des beaux quartiers, a sorti des titres comme ” Génération Faf “ ou pour ” l’honneur et la patrie “, avec près d’un million de vues, dans lesquels il vante les valeurs pétainistes du ” Travail, Famille, Patrie “. L’autre, fringué comme un rappeur américain, conspue à longueur de clips les juifs, les islamistes, les élites ” franc-maçonnes ” et ” les racailles ” en tout genre. Son rap frontal fait des émules sur internet à travers des titres comme ” Rien à branler “, ” steack haché cassoulet ” dans lequel il établit que ” nos problèmes sont répartis entre immigrés et banquiers “ et martèle que ” ni Kebab ni Mosquées : la France est aux Français !! “.

http://www.lesinrock...roite-11763528/

mon lien que tu trouves trop^long parle du laxisme de la justice envers les fachos !!!

extrait

Sept ans plus tard, on retrouvera son nom cité dans une autre affaire de meurtre : en septembre 2002, une bande de néo-nazis tabasse François Chenu à Reims, le jette à l’eau, puis le repêche pour l'achever à coup de rangers. François Chenu était homosexuel, le seul mobile du meurtre. Après les faits, les jeunes néo-nazis avaient passé de nombreux coups de fil à leur mentor un peu plus âgé, qui n'était autre que le meurtrier de Brahim Bouarram. Mickaël Freyminet. Celui-ci, qui avait déclaré avoir abjuré ses croyances et avait osé demander pardon à la compagne de Brahim Bouarram, s'était à sa libération immédiatement relancé dans l'activisme néo-nazi. Il avait d’ailleurs rencontré les trois meurtriers de François Chenu lors d’un camp organisé par cette mouvance.

Esteban Morillo, l'assassin présumé de Clément Méric, déclare déjà aujourd'hui qu'il a renoncé à ses idées , et le redira sans doute lors du procès. Il est d’ailleurs fréquent que la justice fasse mine de croire ces paroles. Elle prête une oreille attentive aux avocats de la défense toujours prompts à plaider la nécessité de ne « pas briser définitivement la vie » des jeunes fascistes avec des peines trop lourdes. Naturellement, l'argument est encore plus entendu quand le prévenu est sorti de prison bien en amont du procès : contrairement aux jeunes des quartiers populaires, les militants d'extrême-droite ont le réseau et les relations pour retrouver très vite un emploi et une « insertion ». Ainsi nul doute que Samuel Dufour se présentera en salarié modèle le jour où les audiences débuteront. Maxime Brunerie, qui avait tiré sur Jacques Chirac n'avait-il pas retrouvé un emploi à la mairie UMP de Courcouronnes, dès sa sortie de prison ?

ah dès que cela dépasse 144 caractères ou un article de ""20 minutes"" ......

sinon tu sais pas c 'est qui le Goldofaf ??

vas voir sur youtube !!!

:smile2:

Goldofaf et Mc Amor ont ouvert la voie au tournant de la décennie. L’un, vêtu comme un skinhead des années 80, avec une coupe hitlérienne des beaux quartiers, a sorti des titres comme ” Génération Faf “ ou pour ” l’honneur et la patrie “, avec près d’un million de vues, dans lesquels il vante les valeurs pétainistes du ” Travail, Famille, Patrie “. L’autre, fringué comme un rappeur américain, conspue à longueur de clips les juifs, les islamistes, les élites ” franc-maçonnes ” et ” les racailles ” en tout genre. Son rap frontal fait des émules sur internet à travers des titres comme ” Rien à branler “, ” steack haché cassoulet ” dans lequel il établit que ” nos problèmes sont répartis entre immigrés et banquiers “ et martèle que ” ni Kebab ni Mosquées : la France est aux Français !! “.

http://www.lesinrock...roite-11763528/

mon lien que tu trouves trop^long parle du laxisme de la justice envers les fachos !!!

extrait

Sept ans plus tard, on retrouvera son nom cité dans une autre affaire de meurtre : en septembre 2002, une bande de néo-nazis tabasse François Chenu à Reims, le jette à l’eau, puis le repêche pour l'achever à coup de rangers. François Chenu était homosexuel, le seul mobile du meurtre. Après les faits, les jeunes néo-nazis avaient passé de nombreux coups de fil à leur mentor un peu plus âgé, qui n'était autre que le meurtrier de Brahim Bouarram. Mickaël Freyminet. Celui-ci, qui avait déclaré avoir abjuré ses croyances et avait osé demander pardon à la compagne de Brahim Bouarram, s'était à sa libération immédiatement relancé dans l'activisme néo-nazi. Il avait d’ailleurs rencontré les trois meurtriers de François Chenu lors d’un camp organisé par cette mouvance.

Esteban Morillo, l'assassin présumé de Clément Méric, déclare déjà aujourd'hui qu'il a renoncé à ses idées , et le redira sans doute lors du procès. Il est d’ailleurs fréquent que la justice fasse mine de croire ces paroles. Elle prête une oreille attentive aux avocats de la défense toujours prompts à plaider la nécessité de ne « pas briser définitivement la vie » des jeunes fascistes avec des peines trop lourdes. Naturellement, l'argument est encore plus entendu quand le prévenu est sorti de prison bien en amont du procès : contrairement aux jeunes des quartiers populaires, les militants d'extrême-droite ont le réseau et les relations pour retrouver très vite un emploi et une « insertion ». Ainsi nul doute que Samuel Dufour se présentera en salarié modèle le jour où les audiences débuteront. Maxime Brunerie, qui avait tiré sur Jacques Chirac n'avait-il pas retrouvé un emploi à la mairie UMP de Courcouronnes, dès sa sortie de prison ?

[/quoteS

Si ce paramètre était pris en compte (la longueur) tu te retrouverais bien au delà du forumeur forcené, remarque j'ai rien contre, l'expression ne se quantifie pas, c'est juste parce que j'ai lu une remarque crétine sur le sujet.

Il faut utiliser tous les moyens légaux et illégaux pour mettre hors d'état de nuire les extrèmistes violents qu'ils soient de gauche ou de droite.

Ce sont des gens extrêmement dangereux qui menacent la société à mettre hors d'état de nuire.

Ce qui serait le plus simple c'est de se faire rencontrer ces deux catégories pour qu'ils s'éliminent mutuellement.

Hélas les lois et les "bonnes gens" s'y refusent !

Pour le moment, c'est surtout les organisations radicales d'extrême-gauche qu'il faut neutraliser. Il en va de notre sécurité et de notre tranquillité à tous !

Ou alors, la prochaine fois, les policiers ne se montreront pas aussi gentil que ce policier noir sauvagement fouetté à l'ancienne comme du temps de l'esclavage des "négros" selon le bon mot de PASDEPARANOIA par ces socio-fascistes français.

Et c'est à l'hôpital, avec des membres cassés et des traumatismes crâniens qu'il faudra aller les chercher, à la petite cuillère.

Perso, j'admire ce policier noir: moi à sa place, le mec d'en face aurait fini sa journée à l'hosto aux urgences avec les deux genoux bousillés et le crâne ouvert. En, disons, moins de 15 secondes ?

Mais, les républicains sont devenus trop faibles. Trop gentils. Trop sages. C'est un tord à mon sens, dans la mesure où cette faiblesse permet à toute la souillure d'extrême-gauche qui pollue l'image de la Nation en profite pour tenter d'abattre la République.

tiens Louis XVI est de retour :smile2:

sinon

Ah oui, "la révolution n'est pas un diner de gala", en Chine on en sait quelque chose avec les dizaines de millions de victimes de la révolution culturelle !!!

Mon lien

Alors il faut interdire l'extrême gauche ?

On va aller en prison ? Si je dit que Marion est jolie j'ai le droit de continuer à vivre ?

Ils viennent effectivement de confirmer sur France 3 que ce sont bien des jeunes qui habitent dans des quartiers huppés de la capitale, donc des fils de riche oisifs... certains choisissent le Djihad, d'autres l'extrême gauche, pour donner un relief à leurs vies.

Fichtre ...

Les "djihadistes" français seraient donc des petits bourges issus des quartiers "huppés" de la capitale ??

Le xvième serait donc un "bastion" du radicalisme islamiste ... voire le Molembeeck français ???

Neuilly serait donc plus "djihadiste" que Bobigny ???

Voilà une théorie qui a au moins le mérite d'être pour le moins .. "originale" !

:smile2: