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Mécanique quantique et Création du réel

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zenalpha

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 480 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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Coucou Le Repteux

Le sujet de la conscience est passionnant en effet de même que le thème du libre arbitre ou des réseaux neuronaux...

Le "hasard" quant à lui me semble revêtir différentes natures qu'on regroupe commodément sous cette appellation

Et en effet, il est moteur dans beaucoup de domaine

La notion de "sélection" me semble moins universelle prenant sens dans un bio systeme ou l'affrontement direct comme le partage de ressources limitées privilégie de facto le plus fort ou le plus adapté ce qui garde les mutations les plus efficaces au détriment des autres

Neanmoins il n'explique qu'insuffisamment la manière dont elle opère sur la logique d'ensemble de mutations, qui, pour devenir un avantage, necessite déjà une organisation complexe

Qui plus est la sélection naturelle n'a pas beaucoup de sens dans un regroupement d'atomes et la complexification emprunte d'autres chemins

Je lirais tes ref merci

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Membre, 79ans Posté(e)
Le Repteux Membre 945 messages
Baby Forumeur‚ 79ans‚
Posté(e)

Hugh! :)

Le "hasard" quant à lui me semble revêtir différentes natures qu'on regroupe commodément sous cette appellation
Je crois que ses différentes natures dépendent simplement du point de vue: les mutations sont toutes utiles à l'espèce, alors que seules celles qui sont favorables sont utiles aux individus qui les subissent. Si tout ce qui existe présentement est issu d'une forme particulière de sélection naturelle, alors le hasard a forcément été utile à tout ce qui existe. Ce qui est détruit rapidement n'a tout simplement pas eu la chance d'exister très longtemps.
Et en effet, il est moteur dans beaucoup de domaine
Je dirais plutôt qu'il est créateur ou destructeur selon le point de vue, et que ce qui serait moteur, c'est ce qui conserve le changement une fois acquis, donc ce serait la masse dans le cas des particules, et son équivalent qu'on appelle la résistance au changement dans notre cas. Quelle que soit la forme de résistance toutefois, c'est toujours le temps qui en serait le fondement, parce que fondamentalement, il s'agirait toujours de résistance à changer de fréquence.
La notion de "sélection" me semble moins universelle, prenant sens dans un bio système ou l'affrontement direct comme le partage de ressources limitées, elle privilégie de facto le plus fort ou le plus adapté, ce qui garde les mutations les plus efficaces au détriment des autres
Elle est moins évidente dans le cas des particules, mais si c'est le hasard qui leur permet de changer de direction ou de vitesse, on peut considérer que c'est ce qui les accélère qui sélectionne cette direction ou cette vitesse. En sélectionnant une mutation, le milieu donne aussi une certaine direction et vitesse de propagation à l'espèce, mais dans ce cas, le principe d'action réaction n'est pas aussi évident que pour celui qui concerne la masse. Ça ressemble d'avantage à la poussée régulière des plantes qu'à une poussée ponctuelle quoi, mais c'est quand même une poussée.
Néanmoins il n'explique qu'insuffisamment la manière dont elle opère sur la logique d'ensemble de mutations, qui, pour devenir un avantage, nécessite déjà une organisation complexe
De mon point de vue, il suffit que le principe de conservation soit respecté pour que ce soit un avantage. Si une espèce est capable de continuer à se reproduire telle quelle le temps qu'une mutation favorable fasse son oeuvre, alors elle a des chances de survivre en conservant ses caractéristiques principales. Même principe pour une molécule: si, lors d'une collision, ses atomes sont capables de conserver la fréquence de leurs pas le temps d'un changement de vitesse ou de direction, alors la molécule a des chances de ne pas se disloquer. Le principe de conservation, c'est l'inertie à l'échelle des particules qui se transmet à tous les systèmes composés de particules. On le comprend facilement pour ce qui est des planètes, mais c'est la même chose pour le vivant. Une réaction biochimique dépend elle aussi de l'inertie de ses éléments chimiques: les molécules d'une enzyme résistent elles aussi à leur accélération.
Qui plus est la sélection naturelle n'a pas beaucoup de sens dans un regroupement d'atomes et la complexification emprunte d'autres chemins
J'ai l'impression que mon principe est applicable à tout ce qui bouge ou qui évolue, donc à tout ce qui existe, mais comme l'étude de l'évolution biologique le démontre, il y a des transitions qui demeurent difficiles à expliquer. De toute façon, on sait bien qu'une seule théorie ne peut pas tout expliquer. Modifié par Le Repteux
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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 480 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)

Avé Le Repteux

Morituri te salutant

Non seulement une Theorie n'explique pas tout mais je doute que de nombreuses théories puissent tout expliquer

Je ne sais pas pourquoi les gens se fachent et j'ai à tort souvent pensé que le sens de l'essence du monde donnerait du sens à ma vie

La logique, les statistiques, les relations entre les choses et les concepts...

Je me demande si ces liens ne seraient pas à l'inverse de cette profusion de théories partielles beaucoup plus simples dans leur fondement

Imagine mes neurones, chacun d'eux ignore qu'il fait partie d'une portion consciente de ma personne

Pourtant je suis autre chose encore que la somme de ces individualités qui, si ils pouvaient penser ne verraient que des réseaux de neurones autour d'eux et un cerveau univers pour lequel ils me definieraient comme "dieu"

Nous sommes davantage que la somme des parties et surtout sommes differents des parties quels que soient les niveaux de conscience que tu leur attribue

Tout meurt dans la nature, tout

D'une certaine façon, nous sommes une forme d'univers nous aussi et avoir detecté l'Alpha du Big Bang de notre propre univers donc sa naissance le rend humain lui aussi

Lui aussi nait vit et meurt et il est même possible que l'espace-temps lui même soit un épiphénomène émergent et disparaissant avec tous nos concepts deterministe inscrit en rapport à lui

Il y a une certaine paix dans l'idée de la mort

Un lien qui nous unit et nous ramène dans un cycle ou tout est ramené à ce concept de partie du tout

Nous avons peur de la mort parce que nous pensons être autre chose que l'univers

Y arriver, c'est faire la paix avec la vie

Pardonne a toi même et tu pardonneras aux autres

L'omega de l'univers est ecrit lui aussi

Clausius en 1861 à decouvert le second principe de thermodynamique dont on a compris qu'il s'étendait à l'univers en entier

L'univers evolue vers un équilibre thermodynamique qui représente une entropie maximale, un désordre complet, la perte de l'information

Le paradoxe d'Olbers ne pouvait lui meme ne pouvait être resolu qu'en comprenant que l'univers n'était pas eternel

Le temps s'il est fondamental pour toi est compté

Demander ce qu'il y avait avant le big bang est aujourd'hui interpreté comme chercher le nord du pole nord

Le processus causal implique une chronologie qui s'arrête au big bang dont le fonds diffus cosmologique confirme l'existence

98% de la matiere presente a ete créée au big bang

La quasi totalité de nos atomes sont passés dans différentes etoiles

On peut calculer sans erreur que chacun d'entre nous possède dans son corps des atomes présent dans César, Jesus Christ ou qui tu voudras

Tout cela est un tout et le tout disparaîtra en vertu du second principe de thermodynamique en big freeze ou en big crunch de l'alpha à l'omega

Nos vies sont des structures d'information

Je suis ici à discuter sur un plan sémantique avec toi pendant qu'à l'échelle reductionniste, une cellule reçoit de l'oxygène d'une artère

Beaucoup de physiciens voient un point commun de tous ses concepts sous les très hautes températures initiales du big bang

Une seule superforce les unifiant toutes et réduite à une seule équation fondamentale contenant le code de la vie

Les structures complexes subatomiques se brisent alors révélant des structures simples

Des forces qui se fondent dégageant la superforce fondamentale et theorie du tout

Une equation contenant en germe notre realité, l'espace, le temps, les forces nucléaires électromagnétiques et gravitationnelles ajustées précisément à ce que tout soit relié

Le temps n'est pas fondamental

Je ne le crois pas

Nous sommes en lui il est en nous

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Membre, 79ans Posté(e)
Le Repteux Membre 945 messages
Baby Forumeur‚ 79ans‚
Posté(e)
L'autre jour, sur un forum scientifique anglophone, je décrivais mon expérience de pensée concernant les référentiels inertiels, concluant que, avec l'aberration, la lumière aurait toujours l'air de provenir du miroir d'en face dans le cas de l'horloge lumineuse, ce qui remettait en jeu son ralentissement. Puis je me suis aperçu que cette même aberration empêcherait le rayon de continuer en diagonale dès la première réflexion, ce qui annulait de facto mon hypothèse. Après réflexion toutefois, j'ai réalisé qu'il fallait peut-être qu'un rayon soit absorbé pour qu'il subisse de l'aberration, et que la réflexion n'absorbait pas les rayons. Je ne suis toujours pas certain que ce soit le cas, mais le scientifique avec qui je discutais ne m'a pas contredit. De toute façon, je crois que ce serait assez simple à vérifier. En supposant que j'aie raison, on pourrait poser comme hypothèse que seule l'absorption pourrait détecter les propriétés d'un photon, et la diffraction n'en est pas. Dans le cas de l'horloge lumineuse, la détection de l'aberration détruirait l'information au sujet de la provenance de la lumière dans un même référentiel, alors je me pose la question: dans le cas des deux fentes, qu'est-ce qu'une détection détruirait au juste?

Je viens juste d'avoir cette idée, alors je pèse sur "enter" et je commence à réfléchir à la question. Si quelqu'un le trouve avant moi, je lui laisse développer mes idées à ma place! :)

J'ai réfléchi, et je trouve que la diffraction est mal définie.

Dans le cas de la diffraction des vagues à l'entrée d'un port, il ne se formerait pas de zones d'interférence à l'endroit où elles seraient détectées, alors que pour la lumière qui passe par une seule fente, il y en a. Pour justifier cette interférence mathématiquement, il faut considérer que chaque point le long de la fente constitue une nouvelle source d'onde. De cette manière, si la largeur de la fente est de l'ordre de la longueur d'onde qui la traverse, il y aura forcément de l'interférence. Mais ce n'est pas transposable aux vagues et je n'arrive pas à comprendre pourquoi. Sur le net, il y a partout l'analogie entre les vagues et les ondes EM pour ce qui est de leur changement de direction au sortir de la fente, mais jamais d'explication sur la différence au sujet de l'interférence. Quelqu'un pourrait m'éclairer? J'ai une fente dans mon cerveau! :)

Peut-on toujours dire que la lumière se comporte comme une onde si elle ne se comporte pas comme une vague sur l'eau? L'onde sonore produit-elle de l'interférence en passant par une porte entrouverte?

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 480 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)

Je n'ai pas compris la question

L'interférence n'existe que si on place deux fentes pour l'eau comme pour la lumière

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Membre, 79ans Posté(e)
Le Repteux Membre 945 messages
Baby Forumeur‚ 79ans‚
Posté(e)

Non, une seule ouverture produit des zones d'interférence dans le cas de la lumière.

Wikipedia, diffraction par un trou carré:

Diffraction_ouverture_carree.png

Modifié par Le Repteux
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Membre, 79ans Posté(e)
Le Repteux Membre 945 messages
Baby Forumeur‚ 79ans‚
Posté(e)
Le temps....

Nous sommes en lui il est en nous

C'est exactement ce que mes petits pas signifient.
....n'est pas fondamental
Que je te prenne encore à t'imaginer que ce que je pense n'est pas fondamental! :)
Je ne le crois pas
Même pas pour me faire plaisir? Juste deux minutes, après, tu pourra continuer de croire ce que tu veux! :)
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Membre, Posté(e)
holdman Membre 2 233 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Bonjour a tous , vos discussions sont bien compliquées, pour moi la diffraction de la lumière n'est pas comparable avec une autre diffraction, la diffraction que l'on vois, est ce de la lumière ?ou une composante de la lumière? je crois plus a une composante .

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 480 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)

La diffraction se rapporte au comportement des ondes quelles qu'en soit la nature holdman, c'est même une forme de signature de la qualité ondulatoire.

il y a diffraction systématiquement quand une onde rencontre un obstacle qui perturbe sa propagation mais la longueur d'onde va marquer "une signature" et une intensité différente selon cette fréquence ce qui explique des différences de "patron" si on fait l'expérience de la fente avec des ondes de nature différente

Concernant le temps comme processus fondamental, je comprends bien les "perceptions" intuitives qu'on dégage du temps.

Newton le voyait comme un éther ou l'espace comme le temps étaient un "éther" intangible comme une scène de théâtre éternelle et absolue dans lequel n'importe quel événement prenait place. Beaucoup restent dans ce concept d'éternité de notre cadre espace / temps.

Mais Einstein a transformé le rapport espace-temps et le caractère absolu du temps. On sait que le temps est relatif à notre vitesse et à la gravité dont les différences d'un observateur à l'autre conditionnent des temps relatifs et non absolus. C'est déjà plus dur à conceptualiser mais l'expérience des jumeaux par exemple matérialise la différence de vieillissement entre un jumeau parti à une vitesse proche de la vitesse de la lumière pendant 1 an avec son horloge à lui et resté jeune à son retour sur Terre de son jumeau qui aura connu 50 ans à son horloge à lui passés sur Terre.

Bohr ou Feynmann ont introduit avec le quantique une approche révisant nos concepts de causalité du passé à l'avenir (forme d'indéterminisme) et certaines interprétations dites d'école de Copenhague contestent la "physique réaliste" indépendante du rapport entre sujet observateur et objet observé

Un Connes avec sa géométrie non commutative voit émerger le temps d'une variabilité quantique plus fondamentale que lui alors que le modèle KMS implique un temps imaginaire (au sens mathématique) et des "briques d'information" plus fondamentales que l'énergie et le temps

La thermodynamique et son interprétation en mécanique statistique fournit des modèles de processus irréversibles et donc donnent un fondement à la fléche du temps qui, vu de manière micro, ne serait pas une propriété fondamentale.

Donc le temps...

Si je compare, moi Zenalpha, suis un être humain émergent de plein de processus physique et chimique et ma conscience est différente de la somme de mes parties car une logique zenalphiesque se dégage de mon ciboulot avec une forme de réalité

Et le temps serait un principe émergent d'une variabilité fondamentale qui, au niveau macroscopique engendrerait ce phénomène temporel dont l'étude statistique de l'ensemble des particularités implique une flèche du temps.

Je veux bien donner 2 minutes à l'idée d'un temps fondamental mais rien que la RG détruit l'idée d'un temps indépendant des autres choses que lui.

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Membre, 79ans Posté(e)
Le Repteux Membre 945 messages
Baby Forumeur‚ 79ans‚
Posté(e)

Avec la RG, on a au moins une interaction, donc un éventuel mécanisme pour expliquer les données du GPS, mais pas avec la RR. Pour moi, imaginer qu'une horloge lumineuse ralentit en passant devant soi, c'est de la métaphysique. À ce sujet, seule l'expérience du muon tient toujours, et ce n'est pas beaucoup pour supporter toute une théorie. J'ai initié ce sujet pour montrer que, en ajoutant l'aberration à la direction du rayon de l'horloge lumineuse, le temps ne s'étirait plus, donc que l'idée du référentiel inertiel pourrait n'être qu'une illusion. Les corps bougent pour vrai, ils ne bougent pas que l'un par rapport à l'autre. Si le mouvement n'était que relatif, la lune tomberait sur la terre, parce que son mouvement autour de la terre ne développerait pas de force centrifuge. Je propose de prendre la lumière comme repère du mouvement au lieu de prendre un autre corps. C'est ce que les deux atomes de mon animation font. Ils ne s'imaginent pas en mouvement, ils avancent ou reculent concrètement pour demeurer synchronisés entre eux. C'est un mécanisme qui produit du mouvement constant à partir d'un temps constant, pas l'inverse.

Il y a d'interminables discussions à propos de la RR sur le net, les gens ne comprennent pas, et ils ne sont certainement pas tous stupides. Tu cites le paradoxe des jumeaux comme s'il était résolu, mais s'il l'était, tous ces gens seraient satisfaits et n'en parleraient plus. D'ailleurs, je n'en parlerais probablement plus moi non plus si je n'avais pas mieux a proposer. Il faut qu'un mécanisme qui découle des propriétés des atomes ait une utilité pour eux, pas juste pour nous, tu ne crois pas? Pour moi, le décalage temporel de la gravitation est utilisé par les atomes pour conserver leur synchronisme, ils avancent les uns vers les autres pour l'annuler, il n'est donc pas qu'un épiphénomène dont nous devons tenir compte pour nos propres besoins, il est fondamental. :)

Modifié par Le Repteux
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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 480 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)

Bah je comprends tes questionnements, je les comprends même très bien.

Honnêtement, que les gens ne comprennent pas la relativité générale ou restreinte est à l'inverse compréhensible tant elle rompt avec nos représentations issues de nos sens et qui trompent notre bon sens.

Toujours est il que des horloges atomiques placées dans des avions ou selon des champs de gravité différents ont confirmé la théorie en chronométrant le passage du temps de manière différenciée et prévue.

Remettre en cause la RG, c'est compliqué...

Je ne sais pas si tu as déjà entendu parlé du principe de brisure de symétrie.

Pour mettre des mots, ta quête est un peu vaine dans la mesure où nous sommes dans un univers où cette brisure de symétrie s'est opérée, si fait qu'on n'observe qu'une face des choses qui s'opposaient et que, du coup, on a du mal à comprendre d'où elles sont issues.

Si tu mets en relations la partie visible de l'iceberg avec elle même, les fondements sous jacents restent non conceptualisables

Matière, espace, temps, sont des exemples de phénomènes perceptibles mais issus de cette brisure de symétrie.

La physique a d'ores et déjà échoué à construire une interprétation unique et définitive des observations et expérimentations par les seuls concepts de déplacements de masse dans l'espace et dans le temps.

Et je te souhaite courage dans cette voie dans la mesure où la mécanique quantique opérationnelle et robuste nécessite déjà d'autres paradigmes.

Si tu cherches un invariant, ce serait alors plutôt la charge de la particule.

La masse varie avec la vitesse..., l'espace est déformé par les masses, le temps est variable selon la vitesse et les masses.... rien n'est invariant dans ces imbrications qui ne sont donc pas un fondement.

mouvement, vitesse, masse, espace, temps, rien n'est un invariant

Je te le disais, la flèche du temps en particulier plus que le temps lui même s'analyse très bien par les principes de la thermodynamique

Le déséquilibre, la brisure de symétrie, voila qui est le sens des phénomènes émergents et ces phénomènes sont plus fondamentaux et indépendants du temps lui même

Tu as le niveau interstellaire, le niveau macroscopique commun, le niveau microscopique, le niveau du vide quantique...

Tiens... prends le principe macroscopique, on pouvait postuler le principe de conservation de la masse au départ, les molécules étant la somme d'atomes eux mêmes étant la somme de briques élémentaires quand le niveau microscopique nous apprend que l'énergie se transforme en masse et inversement...

Cette même loi de conservation de l'énergie disparait alors au niveau quantique (oui je sais, certains vont bondir...) puisque de l'énergie peut sans cesse apparaître ou disparaître en "empruntant de l'énergie au vide"

L'unité du monde et tes invariants sont compromis par le fait que des brisures de symétrie fondamentales émergent de nouvelles lois, chaque niveau de réalité étant en interaction au niveau sous jacent et au niveau généré.

La dualité onde / particule du niveau quantique, le lien matière / lumière, particules / antiparticules, effets électriques / magnétiques, réfraction / réflexion... si chaque entité est analysés sans l'angle de la brisure de symétrie fondamentale à l'origine de chaque phénomène, tu perds le sens de l'observation cohérente avant brisure de symétrie

Je ne sais pas si tu as entendu parlé des particules virtuelles du vide quantique, elles n'ont pas de masse, pas d'énergie mais elles sont bien là et absentes de ton modèle...

Je ne sais comment présenter la chose...

Un phénomène macroscopique obéit à un temps qui suit une flèche du temps issue de la thermodynamique donc d'effets macro de phénomènes micro plus fondamentaux. Il est en général irréversible non pas à cause des lois physique mais par l'impossibilité de la probabilité d'une réversion dû à la multitude de phénomènes à générer pour revenir d'une situation macro statistiquement générée à un volume important d'unités élémentaires de la situation originelle. Ce n'est pas impossible c'est juste improbable.

La flèche du temps est une conséquence statistique.

Au niveau quantique, tu as une réversibilité de certains phénomènes car on est au niveau micro ou les stats vont pas jouer. Le temps y est désordonné et des emprunts d'énergie au temps sont possibles

De la même manière, l'espace/temps est lié par les masses, la matière durable est un processus d'organisation dans l'espace-temps 'macro'

au niveau quantique, il n'est plus question de déplacement de type cinématique avec à chaque instant une position et une vitesse.... tu as besoin du niveau inférieur quantique régit par ses lois pour qu'émergent les lois du macro par des processus liés à la thermodynamique. L'espace, le temps ne sont pas les invariants du quantique

En fait c'est le boson de Higgs qui casse le dipôle particule / antiparticule virtuelle et c'est cet apport d'énergie qui matérialise "l'objet quantique réel" une fois énergétisé mais tu vois bien qu'on est loin du concept de "déplacement" ni même d'invariance des masses (lesquelles masses sont des propriétés secondaires et non primitives de l'interaction des particules au vide qui n'est pas vide dans le champs de Higgs qui est un champs scalaire !)

lol..

Le caractère fondamental et invariant que tu trouveras, c'est la charge électrique positive ou négative qui, dans le vide quantique, apparait toujours avec la même quantité de charge. Elle est fixe, indépendante et y compris de la vitesse ou de quoi que ce soit ce qui souligne un caractère fondamental à retrouver en gravité quantique.

Je referai un topo sur le concept même de brisure de symétrie mais on analyse pas le yin sans le yang même s'il ne reste que yin d'où la théorie du tout duquel découle cette diversité dont l'espace, dont le temps.

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Membre, 79ans Posté(e)
Le Repteux Membre 945 messages
Baby Forumeur‚ 79ans‚
Posté(e)

Voici l'analogie que wiki nous donne pour expliquer la brisure de symétrie à l'échelle des particules:

L'exemple le plus fréquemment cité de brisure spontanée de symétrie est celui d'une balle de tennis en haut d'une colline. La colline étant parfaitement symétrique, la balle n'a aucune raison de rouler à gauche ou à droite et devrait donc rester au sommet de cette colline. Néanmoins, toute perturbation fera rouler la balle d'un côté et pas de l'autre, et même si ce côté est choisi aléatoirement, le résultat final de l'expérience sera un état asymétrique. La symétrie a été brisée, sans que le système – la colline – soit asymétrique.

Si cette analogie est juste, les fluctuations de symétrie seraient dues à la quasi impossibilité de faire tenir un caillou sur la pointe d'une épingle, alors je n'y vois pas l'étrangeté que tu semples y voir.

La charge électrique n'est pas le seul invariant quantique, il y a aussi c et toutes les propriétés de la lumière. Dans les équations, un photon virtuel possède les mêmes propriétés que les photons réels, donc il me semble qu'il devrait induire de l'effet doppler entre les particules par exemple.

Il n'y a pas que le temps qui ait une flèche, la lumière aussi, alors si elle induit vraiment des petits pas cycliques, il me semble moins surprenant que le temps soit irréversible puisqu'il est composé lui aussi de mouvements cycliques.

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Membre, Posté(e)
Seyar Membre 3 989 messages
Forumeur alchimiste ‚
Posté(e)

Pour les personnes que ça intéresse, et pour compléter le descriptif de zenalpha dans le 1er post, je vous conseille le livre "le visage de Dieu" des frères Bogdanov.

Une première partie descriptive des faits ayant amenés la science à croire à l'existence d'un "Début de l'Univers" et ensuite, une théorie sur son avant :

AInsi chacun peut se faire sa propre opinion, avec un récapitulatif historique des faits pour ne pas être complètement perdu si l'on ne s'y connaît pas vraiment.

Après, pour un côté plus ésotérique sur le pourquoi du comment de la Création, je vous conseille la Prophétie des Andes qui apporte, sous forme d'un roman à la Indiana Jones, un concept de vie étonnant et assez troublant. Surtout quand on le compare avec les révélations scientifiques entre autres...

En tout cas ce sujet est vraiment passionnant et amène un nombre incroyables de réflexions, chacune propre à nos vécus, nos croyances, notre environnement.

Je pense que si l'on souhaite, un jour, découvrir pleinement le pourquoi du comment du Tout, il est nécessaire de rester "aware" (finalement VanDamme n'avait pas tort! :smile2: ) à tout et ne se fermer aucune porte de réflexion sans l'avoir soi-même réfléchie :)

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 480 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)

Merci à vous deux ainsi que pour les références données.

J'ai déjà lu le visage de Dieu des Bogdanoff qui est d'ailleurs très intéressant pour appréhender les conséquences de l'analyse du fonds diffus cosmologique et je note l'autre ouvrage.

Plutôt que la brisure de symétrie que je reprendrai un peu plus tard, petit zoom sur le temps et l'apport de la MQ dans notre perception du temps. IL y a un topic sur le temps mais la MQ étant en rapport à lui, étant sur ce sujet de la MQ, je développe ici.

Voici la vision "classique" du temps inspirée de Newton ou du Marquis de Laplace expliqué au travers de Thomasina dans "Arcadia" de Tom Stoppard

"Si tu pouvais immobiliser chaque atome dans sa position et direction, et si ton esprit pouvait appréhender toutes les actions ainsi suspendues, puis si tu étais vraiment très, très doué en algébre, tu pourrais écrire la formule pour la totalité du futur ; et bien qu’il n’y ait personne d’assez intelligent pour pouvoir réaliser ça, la formule doit exister comme si quelqu’un le pouvait"

Avouez que ce temps là vous parle...qu'intuitivement, on le conçoit naturellement... au physicien de trouver la formule !

Aujourd'hui, pourtant, cette vision est du mysticisme.

Dans cette vision, le futur est déjà déterminé par le présent, le présent est la conséquence du passé, rien ne se produit hors le réarrangement des particules et les lois sont éternelles.

Par voie de conséquence, aucun phénomène ne peut être nouveau, le temps peut être substitué par le calcul. On dit alors que le temps comme l'espace sont relationnels. Chaque propriété d'objet physique doit être la conséquence des relations dynamiques entre lui et les autres objets par la causalité et achever l'unification des lois physiques consiste alors à finaliser la mise en évidence de ces relations.

Je parlais de brisure de symétrie que je décelopperai plus avant.

Cette brisure de symétrie s'inscrit "dans le temps" donc des événements de déséquilibre vont perturber une situation initiale ou des forces existantes vont se scinder par brisure de symétrie en créant de nouvelles lois caractérisées par l'apparition dans le temps de nouvelles forces.

La réunification des lois de la physique est une réunification de ces différentes forces dans un formalisme et un paradigme unique.

Mais...

La MQ est un formalisme correspondant à des vecteurs d'états dans l'espace de Hilbert.

Elle ne peut être lue comme une succession d'événements qui se passent successivement dans le temps ni comme ce qui se passe à chaque instant.

Elle ne peut d'ailleurs pas être lue comme donnant un résultat unique et causal à un même événement. On ne peut prédire le résultat précis d'un événement quantique comme lorsqu'on lance une balle de tennis d'une raquette.

Enfin, la notion de mesure, d'observation, d'information sont normalement nécessaires pour exprimer la théorie et doivent être des notions primitives

En mécanique classique, ces 3 points sont palpables et il y a équivalence entre le phénomène physique du formalisme qui restitue par simple "sténographie" et par modélisation la représentation du phénomène par le modèle

En MQ, vous pouvez interroger la position mais alors vous ne connaissez rien de la vitesse... Niels Bohr a parlé du principe de complémentarité qui est conséquence de la superposition des états et c'est aussi ce qu'Alain Connes signifie quand il parle de géométrie non commutative. AB n'est plus égal à BA.

Bref, nous sommes habitués à des lois intemporelles s'exprimant à l'intérieur du temps.

C'est une révolution conceptuelle de taille parce que si on considère que Bohr a raison et nous SAVONS qu'il a raison, cela signifie que la MQ ne nous apporte pas une information sur le monde physique mais une information que nous avons sur le monde physique.

Après tout... quelque chose se passe quand on fait une mesure et c'est bien quelque chose de palpable dans notre espace-temps physique mais il n'y a plus équivalence de description entre ce qui se passe physiquement lors de la mesure et le formalisme qui décrit les différents états potentiels d'une forme de réalité potentielle plus fondamentale à partir de laquelle émerge ce phénomène physique.

Ici il y a différence entre réalité physique dans l'espace temps et formalisme d'analyse vectoriel dans l'espace de Hilbert on est tombé dans le terrier d'Alice...

Il faut renoncer à l'idée de temps continu, préétabli, indépendant des masses, il faut renoncer au temps Newtonien ou Einsteinien infinitésimal où le temps passe par une séquence infinie de découpages continus.

Notre réalité n'est pas ça.

Le temps est quantique et fractal dans sa nature la plus fondamentale à l'échelle de l'infiniment petit et la divisibilité et le paradoxe de Zénon ne rencontrent pas de réalité physique dans notre espace / temps macroscopique

L'irréversibilité, la notion d'événements, caractérisent à présent un monde dont nous commençons seulement à comprendre les questions notamment par les physiciens qui étudient les phénomènes de décohérence

L'idéal de connaissance dont est porteur la mécanique classique devient illégitime dans l'infiniment petit caractérisé par les systèmes chaotiques quantiques.

L'irréversibilité des phénomènes par exemple a toujours été décrit comme relative aux conditions macroscopique de non équilibre. Un phénomène statistique de grande échelle comme la thermodynamique pour la chaleur relativement aux atomes de gaz en mouvement dont il est inutile de comprendre la mécanique.

Pour quasi tous les scientifiques, la MQ est la plus puissante avec des prédictions systématiquement toujours vérifiées au niveau expérimental. Elle est le fondement de la physique

Notre perspective implique une modification de nos formalismes car la MQ n'est pas une évolution mais une révolution de perspective.

En terme d'invariants, en MQ, il devient impossible de décrire relationnellement un atome avec son environnement contrairement à la mécanique classique

Le nouveau formalisme doit substituer à l'évolution réversible de Schrödinger une évolution à symétrie temporelle brisée qui confère une signification exacte à l'événement probabiliste et donne sens au fait que c'est seulement dans l'avenir que nous partageons avec l'atome excité le fait que celui ci rejoigne son état fondamental d'atome

Une synthèse entre la première interprétation de la thermodynamique statistique à l'origine de la flèche du temps (émergence du temps du micro au macro comme la chaleur) à une interprétation mécanique au processus de couplage entre l'atome et le champs électromagnétique

Le temps existe dans le vide mais il y est désordonné, l'intervalle de temps entre des événements atomiques a aussi peu de sens que de parler de chaleur pour deux molécules isolées...

J'invite à lire Lee Smolin sur ce sujet par exemple pour intégrer a minima qu'il faut changer le paradigme de ce qu'on considère à tort être un temps fondamental à la physique alors que la variabilité est plus fondamentale que lui et qu'il n'est qu'émergent de cette variabilité

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Membre, 79ans Posté(e)
Le Repteux Membre 945 messages
Baby Forumeur‚ 79ans‚
Posté(e)
Le temps existe dans le vide mais il y est désordonné, l'intervalle de temps entre des événements atomiques a aussi peu de sens que de parler de chaleur pour deux molécules isolées...
Avec mes petits pas, c'est seulement lors de leur accélération que leur fréquence serait perturbée, pas lorsqu'ils sont en mouvement inertiel. Dans ce sens, ce serait seulement quand les particules sont observées qu'elles subiraient du hasard, parce qu'il faut alors nécessairement les perturber.
Il faut renoncer à l'idée de temps continu, préétabli, indépendant des masses, il faut renoncer au temps Newtonien ou Einsteinien infinitésimal où le temps passe par une séquence infinie de découpages continus.
Tu refuses d'analyser mes petits pas seulement parce qu'ils contredisent les théories, pas parce qu'ils contredisent les faits. Tu es donc en train de nous faire une sérieuse crise d'apophénie. Demande à Théia la recette pour te soigner. :)
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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 480 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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Si les faits ne correspondent pas à la théorie...changez les faits !

(Albert Einstein)

Si je ne fais pas de plaisanterie, les faits en MQ accréditent la théorie.

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Membre, 79ans Posté(e)
Le Repteux Membre 945 messages
Baby Forumeur‚ 79ans‚
Posté(e)

Il voulait probablement dire: "...prédisez de nouveaux faits".

Alors ma prédiction, c'est que, à cause du hasard à l'échelle des particules, les mêmes particules mesurées séparément ne présenteraient pas la même résistance à l'accélération, donc la même masse. :)

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 480 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)

Non Einstein voulait dire exactement ce qu'il a dit

Klein developpe la même thématique par exemple à propos... de la masse nulle des particules prédite par la theorie de jauge

Avec comme consequence que seul un certain Higgs a cru la theorie contre le bon sens avec comme consequence theorique l'existence du Boson de Higgs

Lequel boson vient d'être experimentalement detecté

La masse n'etant qu'une caracteristique secondaire et non intrinsèque aux particules dont la masse provient de leur interaction au champs de Higgs...

Enfin bref, une theorie peut être juste et nous amener à reinterroger notre interprétations des faits et s'emanciper de nos sens ou de notre bon sens

C'est le sens de la citation

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Membre, 79ans Posté(e)
Le Repteux Membre 945 messages
Baby Forumeur‚ 79ans‚
Posté(e)

Les faits, ce sont les observations brutes, et d'après moi, elles sont intouchables, alors qu'est-ce que Einstein voulait dire au juste d'après toi?

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 480 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)

Que justement les observations brutes ne sont pas intouchables

Si tu laisses tomber deux poids de masse différente comme une plume et une boule de pétanque, tu conclues comme Aristote que les poids lourds tombent plus vite que les poids légers

Et cette observation engendrant cette conclusion a traversé l'histoire jusqu'à Galilée

Il a fallu réinterpréter l'observation....

Selon Klein, Galilée n'a pas lâché des poids de la tour de Pise ni utilise des plans inclinés pour s'en convaincre

Il a fait une expérience de pensée en imaginant deux corps tenus par une ficelle

Cet objet plus lourd devait alors etre plus rapide en chute que les deux objets separés

Mais Galilee a compris que, dans le meme temps l'objet relie plus leger ferait parachute

Paradoxe non rationnel dont la seule sortie etait que tout corps tombe a la meme vitesse et que seule la résistance à l'air generait l'observation illusoire qu'un corps lourd tombait plus rapidement

Quand une théorie est en contradiction aux faits, parfois il ne faut pas remettre en cause le fait mais l'interprétation du fait

Je ne suis pas dans la tête d'Einstein mais ses théories n'ont été experimentalement verifiees qu'apres leur publication

Et elles restent choquantes pour le bon sens

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