Le bonheur de l'autorité

Bin oui. Mais ce qu'Anna dit (et tu ne sembles pas être en désaccord) c'est qu'on n'est pas obligé d'intervenir violemment (cri...)

Question de point vue.

Perso, je trouve que froideur, sécheresse de ton et regards sont plus "violents" que des cris.

Mais ça fonctionne. Et s'il faut ensuite expliquer les choses en douceur, le terrain est plus propice.

Bin oui. Mais ce qu'Anna dit (et tu ne sembles pas être en désaccord) c'est qu'on n'est pas obligé d'intervenir violemment (cri...)

Alors voilà une alternative que j'avais trouvée avec un enfant de moins de dix ans dans un train. Je pense qu'il en avait cinq mais je ne sais pas trop.

Le gamin vient vers toi pour faire son intéressant, commence à envahir ton espace et à faire des bêtises pour capter ton attention. Tu lui fais un grand sourire, tu lui dis qu'il est mignon, tu lui demandes son nom, son âge, tu le complimentes. Et quand tu l'as dans ta poche, là, tu changes d'expression, de ton et tu lui expliques d'une voix très ferme qu'il va dorénavant aller s'asseoir et rester calme parce qu'il fait honte à sa mère et qu'il fatigue tout le monde. Une fois qu'il s'est exécuté, tu l'ignores et tu ne parles plus qu'avec des adultes, notamment avec la mère, histoire de bien lui faire comprendre qu'on n'a rien contre maman mais contre lui. S'il moufte, tu le regardes de travers, l'air de dire "Attention, je vais recommencer". Quand il commence à adopter un comportement normal, là, tu arrêtes de l'ignorer et tu lui fais de vrais sourires. Voire tu joues avec lui.

Miraculeusement, le monstre est devenu un enfant.

Et ne l'envisager qu'en dernier recours, ne pas en faire sa première réponse, ce serait bête aussi ?

Avant de crier, 'faut essayer de voir si parler fonctionne...

Tous les parent qui crient ne font pas que ça. Ils utilisent juste leur ton de voix pour marquer certaines limites, pour hiérarchiser l'importance de la bêtise par exemple.

Je trouve que l'attitude qui consiste à écarter les cris sans même prendre en compte le contexte, la capacité de l'enfant à comprendre ces cris etc.... est tout simplement débile.

Alors voilà une alternative que j'avais trouvée avec un enfant de moins de dix ans dans un train. Je pense qu'il en avait cinq mais je ne sais pas trop.

Le gamin vient vers toi pour faire son intéressant, commence à envahir ton espace et à faire des bêtises pour capter ton attention. Tu lui fais un grand sourire, tu lui dis qu'il est mignon, tu lui demandes son nom, son âge, tu le complimentes. Et quand tu l'as dans ta poche, là, tu changes d'expression, de ton et tu lui explique d'une voix très ferme qu'il va dorénavant aller s'asseoir et rester calme parce qu'il fait honte à sa mère et qu'il fatigue tout le monde. Quand il commence à adopter un comportement normal, là, tu arrêtes de l'ignorer et tu lui fais de vrais sourires. Voire tu joues avec lui.

Miraculeusement, le monstre est devenu un enfant.

Mauvaise stratégie...Les enfants sont bien plus malins que ça.

Question de point vue.

Perso, je trouve que froideur, sécheresse de ton et regards sont plus "violents" que des cris.

Mais ça fonctionne. Et s'il faut ensuite expliquer les choses en douceur, le terrain est plus propice.

C'est très subjectif en effet. Pour certains, ça ne leur fait ni chaud ni froid.

C'est très subjectif en effet. Pour certains, ça ne leur fait ni chaud ni froid.

C'est vrai. Dans ces cas-là, je sors la bombe lacrymo

Mauvaise stratégie...Les enfants sont bien plus malins que ça.

Euh... non. Les enfants ne sont pas "malins". Justement. C'est pour ça qu'en pratique, ça marche hyper bien.

C'est vrai. Dans ces cas-là, je sors la bombe lacrymo

Oui, c'est toujours mieux que crier n'est-ce pas?

et cette manie qu'ont les gens de toujours donner leur vie en exemple pour argumenter, j'ai du mal !

Ah ! C'est une manie... Je ne savais pas comment nommer cet acte récurant qui m'agace également.

Euh... non. Les enfants ne sont pas "malins". Justement. C'est pour ça qu'en pratique, ça marche hyper bien.

Probablement pas les tiens...Mais ça, ça ne m'étone pas.

Bonne technique... évidemment, ça demande un peu plus d'énergie que simplement crier... mais au final tout le monde est content (sauf peut-être toi* qui aurais préféré lire un bouquin plutôt que parler à ta voisine ou jouer avec un enfant - mais tu n'aurais pas pu lire non plus en étant dérangée toutes les5 minutes). :)

* je dis "tu" mais c'est générique, ça peut être remplacé par n'importe qui

Ah ! C'est une manie... Je ne savais pas comment nommer cet acte récurant qui m'agace également.

Ce sont généralement les vieux qui font ça...

Oui, c'est toujours mieux que crier n'est-ce pas?

J'sais pas, je crie pas...

Oui, il n'y a pas de formule magique en terme d'éducation. Je pense que la base fondamentale, c'est l'amour. Avec amour, l'enfant comprend que si papa ou maman crie, ce n'est pas parce qu'ils ne les aiment pas. Mais aujourd'hui, le moindre changement de ton passe pour de l'agressivité et de la violence..

Oui. Il y a aussi la stabilité familiale et un peu d'attention portée au môme. Enfin, je crois. J'enrage quand je vais dans un resto et que je vois des enfants avec des tablettes et compagnie. Comme ça, ils sont calmes... en apparence.

Moi aussi, je crie pas. Je baffe.

Bonne technique... évidemment, ça demande un peu plus d'énergie que simplement crier... mais au final tout le monde est content (sauf peut-être toi* qui aurais préféré lire un bouquin plutôt que parler à ta voisine ou jouer avec un enfant - mais tu n'aurais pas pu lire non plus en étant dérangée toutes les5 minutes). :)

* je dis "tu" mais c'est générique, ça peut être remplacé par n'importe qui

Ah, moi, ça ne me dérange pas du tout. J'aime bien discuter avec les gens dans les trains. Et puis en général, les parents en question ont vraiment des trucs à dire. Ils sont souvent un peu paumés. En plus, si l'expérience est bien conduite, les gamins deviennent super choupinous.

Probablement pas les tiens...Mais ça, ça ne m'étone pas.

Merci.

Malin

Un enfant qui hurle est aussi une violence faite à ceux qui n'ont d'autre choix que de subir.

Alors si le parent ne fait rien pour le contrôler, et au risque de passer pour une étriquée du bulbe, je vais user de mon autorité naturelle, sans nécessairement élever la voix et dire ses 4 vérités au délicieux chérubin.

Rien ne m'oblige à subir sans intervenir.

Bin oui. Mais ce qu'Anna dit (et tu ne sembles pas être en désaccord) c'est qu'on n'est pas obligé d'intervenir violemment (cri...)

Voilà, merci Feuille.

Oui, il n'y a pas de formule magique en terme d'éducation. Je pense que la base fondamentale, c'est l'amour. Avec amour, l'enfant comprend que si papa ou maman crie, ce n'est pas parce qu'ils ne les aiment pas. Mais aujourd'hui, le moindre changement de ton passe pour de l'agressivité et de la violence..

Crier, c'est violent. Tu peux rationaliser avec amour durant 40 pages, ça ne changera rien.

Tu cries pour avertir d'un danger, pour effrayer un ennemi, pour extérioriser ta colère et ta rage, etc.

Le seul moment où nous pourrions adjoindre le terme "amour" au cri, ce serait durant l'acte sexuel mais, l'humain, cet animal rugissant, sait jouir sans aimer.

Donc, lorsque tu cries sur un enfant, il ne comprend pas que tu l'aimes, il a peur.

Voilà, merci Feuille.

Crier, c'est violent. Tu peux rationaliser avec amour durant 40 pages, ça ne changera rien.

Tu cries pour avertir d'un danger, pour effrayer un ennemi, pour extérioriser ta colère et ta rage, etc.

Le seul moment où nous pourrions adjoindre le terme "amour" au cri, ce serait durant l'acte sexuel mais, l'humain, cet animal rugissant, sait jouir sans aimer.

Donc, lorsque tu cries sur un enfant, il ne comprend pas que tu l'aimes, il a peur.

Je ne suis pas du tout d'accord.

Tu peux effectivement crier de plaisir, de joie, de tristesse, de peur...ce n'est pas que de la violence et quand bien même, elle n'est pas que négative!

Voilà, merci Feuille.

Crier, c'est violent. Tu peux rationaliser avec amour durant 40 pages, ça ne changera rien.

Tu cries pour avertir d'un danger, pour effrayer un ennemi, pour extérioriser ta colère et ta rage, etc.

Le seul moment où nous pourrions adjoindre le terme "amour" au cri, ce serait durant l'acte sexuel mais, l'humain, cet animal rugissant, sait jouir sans aimer.

Donc, lorsque tu cries sur un enfant, il ne comprend pas que tu l'aimes, il a peur.

Ne pas être "obligé" d'intervenir violemment, ne veut pas dire que les cris sont à bannir.

Donc, lorsque tu cries sur un enfant, il ne comprend pas que tu l'aimes, il a peur.

Non, il comprend que la situation est suffisamment grave pour qu'on prenne des mesures fortes. Un enfant qui se fait crier dessus n'a pas forcément peur (surtout quand en criant, on dit des paroles censées qui prouvent qu'elles ne sont pas dites que sous le coup de la colère ou de l'émotion. On peut très bien gronder son enfant tout en lui disant qu'on l'aime).

Est-ce que l'enfant a peur lorsque tu lui cries dessus, oui ou non ?

N'est-ce d'ailleurs pas le but ? Lui faire craindre une sanction qui survient toujours quand tu ne sais pas contrôler tes nerfs ?

Ah, moi, ça ne me dérange pas du tout. J'aime bien discuter avec les gens dans les trains. Et puis en général, les parents en question ont vraiment des trucs à dire. Ils sont souvent un peu paumés. En plus, si l'expérience est bien conduite, les gamins deviennent super choupinous.

Merci.

Malin

Oui, malin comme "Fin, rusé, astucieux, finaud, futé."

Non, il comprend que la situation est suffisamment grave pour qu'on prenne des mesures fortes. Un enfant qui se fait crier dessus n'a pas forcément peur (surtout quand en criant, on dit des paroles censées qui prouvent qu'elles ne sont pas dites que sous le coup de la colère ou de l'émotion. On peut très bien gronder son enfant tout en lui disant qu'on l'aime).

Ça s'appelle l'injonction paradoxale et ça rend fou. Ça crée des situations d'insécurité affective sur le long terme.

Si l'enfant n'est pas trop con, il possède quand même un minimum de mémoire et de logique ; il peut comprendre que connerie=situation tendue=punition. Pas la peine de lui préciser que tu l'aimes quand tu l'engueules, il suffit de l'aimer le reste du temps.

Est-ce que l'enfant a peur lorsque tu lui cries dessus, oui ou non ?

N'est-ce d'ailleurs pas le but ? Lui faire craindre une sanction qui survient toujours quand tu ne sais pas contrôler tes nerfs ?

Très bons point.

Je ne crie jamais quand je suis énervée. Je dissocie clairement les deux. Gronder un enfant, c'est dans un but éducatif, ce n'est pas pour se défouler.

L'enfant n'a pas peur, il est juste marqué.

Ça s'appelle l'injonction paradoxale et ça rend fou. Ça crée des situations d'insécurité affective sur le long terme.

Si l'enfant n'est pas trop con, il possède quand même un minimum de mémoire et de logique ; il peut comprendre que connerie=situation tendue=punition. Pas la peine de lui préciser que tu l'aimes quand tu l'engueules, il suffit de l'aimer le reste du temps.

Non, je ne fais pas partie de ces parents "cons" comme tu dis.

Une sanction, une punition, une engueulade peut parfois être dure pour un enfant, et parfois, il est important de recadrer les choses et lui faire comprendre qu'il est aimé, malgré tout.

Ca ne rend pas fou, c'est au contraire faire appel à sa logique et lui apprendre à faire la part des choses. Je dirai même plus que ça lui évite de tomber dans vos schémas comme:

papa crie = papa est violent = papa me veut du mal = papa ne m'aime pas.