L'aberration et la RR

Le 16/06/2016 à 23:49, Eventuellement a dit :

Tout corps qui se déplace à une vitesse v connaît un phénomène qu'on appelle contraction des distances. Les forumeurs ci-dessus t'en auront sans doute parlé.

Cette contraction est d'autant plus importante que la vitesse v se rapproche de c (célérité du photon). Pour le photon, v = c donc toute distance s'annule dans le référentiel du photon. Pour lui, l'instant initial de sa vie est confondu avec l'instant final.

Bon, ça date, mais je réagis quand même. La RR est fondé, par un raisonnement rigoureusement mathématique (que j'ai appris en fac mais je ne pourrais pas le ressortir), sur le constat suivant (expérience de Michelson), et sur rien d'autre : à quelque vitesse qu'on aille par rapport à une source de lumière, pour s'en rapprocher ou s'en éloigner, on voit passer sa lumière à la vitesse immuable c (dans le vide) 299.792 km/s. Il n'y a donc pas d'immobilité absolue ni de vitesse absolue. Henri Poincaré (le vrai concepteur de la théorie) puis Albert Einstein l'ont écrit clairement. Les fameux jumeaux sont bien un paradoxe.

Le 05/05/2016 à 19:40, Le Repteux a dit :

Salut tout le monde,

La relativité restreinte stipule qu'un rayon lumineux ne change pas d'endroit une fois émis, qu'il conserve indéfiniment sa direction et sa vitesse....

.......

Trouvez-vous que cette possibilité contrevient à la manière dont la lumière est supposée se déplacer selon la théorie actuelle?

Il manque l'essentiel dans cette longue introduction : le référentiel.

Le référentiel (repère d'espace et de temps) dans lequel la relativité restreinte a été proposée par Einstein en 1905, doit être un référentiel galiléen. Il ne doit pas y avoir d'accélération, en particulier absence de champ gravitationnel. 

C'est donc le vide dans lequel ce rayon lumineux conservera sa direction et sa vitesse.

Quand il y a un champ gravitationnel les rayons lumineux sont courbés ( démonstration lors d'une éclipse totale par Edington en 1918) et maintenant on observe des lentilles gravitationnelles.