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Venezuela : Au bord du gouffre

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DroitDeRéponse

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 968 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

http://www.lemonde.fr/idees/article/2017/10/11/le-venezuela-un-revelateur-pour-la-gauche-francaise_5199251_3232.html

 

Analyse. La question vénézuélienne est aujourd’hui, en France, une fracture de plus entre deux gauches de moins en moins réconciliables.
 

Analyse. Un spectre hante la gauche française : le spectre du Venezuela. Les manifestations contre le pouvoir en place du président Nicolas Maduro, héritier de Hugo Chavez, mort en 2013, et la réponse répressive de l’Etat – plus d’une centaine de morts dont au moins 73 sont imputables aux forces de sécurité ou aux groupes ­paramilitaires, selon l’ONU, et 15 000 blessés – ont mis en lumière de profonds clivages. Mais au-delà des analyses géopolitiques, le cas vénézuélien replace au centre du débat à gauche le rapport à l’autorité, question essentielle et structurante de cette famille.

Les communistes et La France insoumise entendent défendre l’héritage de la révolution bolivarienne

Il y a d’un côté les sociaux-démocrates, les écologistes, certains trotskistes et libertaires (Parti socialiste, EELV, NPA, Ensemble, Alternative libertaire). Tous se retrouvent dans la dénonciation d’un Etat « autoritaire » usant d’une violence disproportionnée.

De l’autre, les communistes et La France insoumise (LFI) de Jean-Luc Mélenchon, qui, eux, entendent défendre l’héritage de la révolution bolivarienne, et dénoncent la déstabilisation du ­régime par les Etats-Unis et les forces capitalistes.


En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/idees/article/2017/10/11/le-venezuela-un-revelateur-pour-la-gauche-francaise_5199251_3232.html#upUTYAJXtAgFKRDM.99
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Membre, 88ans Posté(e)
ouest35 Membre 28 243 messages
Maitre des forums‚ 88ans‚
Posté(e)
Le 25/09/2017 à 09:03, stvi a dit :

 tous les régimes totalitaires qui ont assis leur politique intérieure ,sociale  sur les revenus du pétrole  en distribuant largement des subsides sans investir subissent une baisse importante de leur niveau de vie ...lorsqu'il n'y a plus rien à distribuer on s'expose fatalement au mécontentement  ...on peut faire un parallèle entre le Vénézuela et l'Algérie sauf que l'Algérie disposait encore de réserves de change que n'avait pas le Vénézuela 

Avec la chute durable des prix des hydrocarbures, l’Algérie est contrainte d’entrer en ce début d’année dans une phase d’austérité au risque de faire exploser la colère dans la rue. Les années de large distribution de la rente pétrolière avaient jusqu’alors permis de contenir le mécontentement de la population. .........

L’Algérie a évité depuis deux ans le sort du Venezuela grâce à une forte épargne des excédents en devises des belles années du pétrole cher. Mais le matelas a fondu. De près de 200 milliards de dollars en 2014, les réserves de change devraient passer sous le seuil des 100 milliards au cours de l’année (elles étaient de 114 milliards à fin 2016), aucun redressement substantiel des cours du pétrole n’étant attendu.

 

Du grain a moudre :)

"

L'opposition au Venezuela a appelé lundi à une nouvelle manifestation le 12 octobre afin d'exiger que le référendum pour révoquer le président socialiste Nicolas Maduro soit organisé avant la fin de l'année, unique possibilité de déclencher des élections anticipées.
"Nous appelons pour le 12 octobre à une journée spéciale de mobilisation nationale dans laquelle nous remplirons les rues du Venezuela tout entier de manière pacifique. Le référendum doit avoir lieu en 2016", a déclaré Jesus Torrealba, porte-parole de la coalition de la Table pour l'unité démocratique (MUD, centre droit), rejetant la récente annonce des autorités électorales qui ont repoussé la consultation à 2017.
Le Conseil national électoral (CNE), que l'opposition accuse de protéger le gouvernement, a affirmé la semaine dernière que le référendum aurait lieu à la moitié du premier trimestre 2017.
Une mauvaise nouvelle pour l'opposition, majoritaire au Parlement, qui devait l'organiser avant le 10 janvier prochain pour qu'une victoire du "oui" entraîne non seulement le départ de M. Maduro mais aussi des élections anticipées, espoir d'alternance politique dans ce pays en profonde crise économique.
Si le référendum a lieu au-delà du 10 janvier, son succès ne provoquerait que le remplacement du chef de l'Etat par son vice-président, lui aussi du Parti socialiste unifié du Venezuela (PSUV), au pouvoir depuis 1999.
"Le référendum révocatoire se fera cette année, il n'y a pas de raisons techniques, ni juridiques pour que ce ne soit pas le cas, c'est inscrit dans la Constitution et c'est notre droit. Toute tentative pour le bloquer entraînera une réponse dans la rue", a insisté lundi Jesus Torrealba, qui s'exprimait lors d'une réunion publique de l'opposition dans le parc Miranda, dans l'est de Caracas.
En face, le camp gouvernemental a également appelé ses partisans à contre-manifester le 12 octobre dans tout le pays.
"Nous descendons à nouveau dans la rue. Nous allons nous mobiliser Etat par Etat, municipalité par municipalité", a annoncé lundi soir Jorge Rodriguez, un des dirigeants chavistes (du nom de l'ex-président Hugo Chavez, 1999-2013).
L'opposition tente depuis des mois de mobiliser les Vénézuéliens, avec plus ou moins de succès, pour faire pression sur les autorités électorales et accélérer la tenue du référendum.
Mais ce processus ressemble à une véritable course d'obstacles, dont la dernière étape se jouera du 26 au 28 octobre, quand la MUD devra réunir quatre millions de signatures pour avoir enfin le droit de convoquer la consultation populaire."

 AFP

http://www.leparisien.fr/flash-actualite-monde/venezuela-l-opposition-appelle-a-manifester-le-12-octobre-contre-maduro-27-09-2016-6154093.php

 

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Membre, 114ans Posté(e)
stvi Membre 20 709 messages
Mentor‚ 114ans‚
Posté(e)
il y a 17 minutes, ouest35 a dit :

 

Du grain a moudre :)

"

L'opposition au Venezuela a appelé lundi à une nouvelle manifestation le 12 octobre afin d'exiger que le référendum pour révoquer le président socialiste Nicolas Maduro soit organisé avant la fin de l'année, unique possibilité de déclencher des élections anticipées.
"Nous appelons pour le 12 octobre à une journée spéciale de mobilisation nationale dans laquelle nous remplirons les rues du Venezuela tout entier de manière pacifique. Le référendum doit avoir lieu en 2016", a déclaré Jesus Torrealba, porte-parole de la coalition de la Table pour l'unité démocratique (MUD, centre droit), rejetant la récente annonce des autorités électorales qui ont repoussé la consultation à 2017.
Le Conseil national électoral (CNE), que l'opposition accuse de protéger le gouvernement, a affirmé la semaine dernière que le référendum aurait lieu à la moitié du premier trimestre 2017.
Une mauvaise nouvelle pour l'opposition, majoritaire au Parlement, qui devait l'organiser avant le 10 janvier prochain pour qu'une victoire du "oui" entraîne non seulement le départ de M. Maduro mais aussi des élections anticipées, espoir d'alternance politique dans ce pays en profonde crise économique.
Si le référendum a lieu au-delà du 10 janvier, son succès ne provoquerait que le remplacement du chef de l'Etat par son vice-président, lui aussi du Parti socialiste unifié du Venezuela (PSUV), au pouvoir depuis 1999.
"Le référendum révocatoire se fera cette année, il n'y a pas de raisons techniques, ni juridiques pour que ce ne soit pas le cas, c'est inscrit dans la Constitution et c'est notre droit. Toute tentative pour le bloquer entraînera une réponse dans la rue", a insisté lundi Jesus Torrealba, qui s'exprimait lors d'une réunion publique de l'opposition dans le parc Miranda, dans l'est de Caracas.
En face, le camp gouvernemental a également appelé ses partisans à contre-manifester le 12 octobre dans tout le pays.
"Nous descendons à nouveau dans la rue. Nous allons nous mobiliser Etat par Etat, municipalité par municipalité", a annoncé lundi soir Jorge Rodriguez, un des dirigeants chavistes (du nom de l'ex-président Hugo Chavez, 1999-2013).
L'opposition tente depuis des mois de mobiliser les Vénézuéliens, avec plus ou moins de succès, pour faire pression sur les autorités électorales et accélérer la tenue du référendum.
Mais ce processus ressemble à une véritable course d'obstacles, dont la dernière étape se jouera du 26 au 28 octobre, quand la MUD devra réunir quatre millions de signatures pour avoir enfin le droit de convoquer la consultation populaire."

 AFP

http://www.leparisien.fr/flash-actualite-monde/venezuela-l-opposition-appelle-a-manifester-le-12-octobre-contre-maduro-27-09-2016-6154093.php

 

je ne comprends pas ton post ....cette manifestation a déjà eu lieu ,mais le 12 octobre 2016 

elle a d'ailleurs fait une centaine de blessés et un mort il me semble ....

Venezuela: l'opposition appelle à manifester le 12 octobre contre Maduro

>L'actu>International|27 septembre 2016, 8h18|

 

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Membre, 88ans Posté(e)
ouest35 Membre 28 243 messages
Maitre des forums‚ 88ans‚
Posté(e)
il y a 42 minutes, stvi a dit :

je ne comprends pas ton post ....cette manifestation a déjà eu lieu ,mais le 12 octobre 2016 

elle a d'ailleurs fait une centaine de blessés et un mort il me semble ....

Venezuela: l'opposition appelle à manifester le 12 octobre contre Maduro

>L'actu>International|27 septembre 2016, 8h18|

 

Horreur et désolation .... m'a gouru !!!!:hello:

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 968 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)
il y a une heure, ouest35 a dit :

 

Du grain a moudre :)

"

L'opposition au Venezuela a appelé lundi à une nouvelle manifestation le 12 octobre afin d'exiger que le référendum pour révoquer le président socialiste Nicolas Maduro soit organisé avant la fin de l'année, unique possibilité de déclencher des élections anticipées.
"Nous appelons pour le 12 octobre à une journée spéciale de mobilisation nationale dans laquelle nous remplirons les rues du Venezuela tout entier de manière pacifique. Le référendum doit avoir lieu en 2016", a déclaré Jesus Torrealba, porte-parole de la coalition de la Table pour l'unité démocratique (MUD, centre droit), rejetant la récente annonce des autorités électorales qui ont repoussé la consultation à 2017.
Le Conseil national électoral (CNE), que l'opposition accuse de protéger le gouvernement, a affirmé la semaine dernière que le référendum aurait lieu à la moitié du premier trimestre 2017.
Une mauvaise nouvelle pour l'opposition, majoritaire au Parlement, qui devait l'organiser avant le 10 janvier prochain pour qu'une victoire du "oui" entraîne non seulement le départ de M. Maduro mais aussi des élections anticipées, espoir d'alternance politique dans ce pays en profonde crise économique.
Si le référendum a lieu au-delà du 10 janvier, son succès ne provoquerait que le remplacement du chef de l'Etat par son vice-président, lui aussi du Parti socialiste unifié du Venezuela (PSUV), au pouvoir depuis 1999.
"Le référendum révocatoire se fera cette année, il n'y a pas de raisons techniques, ni juridiques pour que ce ne soit pas le cas, c'est inscrit dans la Constitution et c'est notre droit. Toute tentative pour le bloquer entraînera une réponse dans la rue", a insisté lundi Jesus Torrealba, qui s'exprimait lors d'une réunion publique de l'opposition dans le parc Miranda, dans l'est de Caracas.
En face, le camp gouvernemental a également appelé ses partisans à contre-manifester le 12 octobre dans tout le pays.
"Nous descendons à nouveau dans la rue. Nous allons nous mobiliser Etat par Etat, municipalité par municipalité", a annoncé lundi soir Jorge Rodriguez, un des dirigeants chavistes (du nom de l'ex-président Hugo Chavez, 1999-2013).
L'opposition tente depuis des mois de mobiliser les Vénézuéliens, avec plus ou moins de succès, pour faire pression sur les autorités électorales et accélérer la tenue du référendum.
Mais ce processus ressemble à une véritable course d'obstacles, dont la dernière étape se jouera du 26 au 28 octobre, quand la MUD devra réunir quatre millions de signatures pour avoir enfin le droit de convoquer la consultation populaire."

 AFP

http://www.leparisien.fr/flash-actualite-monde/venezuela-l-opposition-appelle-a-manifester-le-12-octobre-contre-maduro-27-09-2016-6154093.php

 

Il parait qu'un référendum c'est démocratique , il y en a eu un pour la constituante, pourquoi pas pour la destitution ?

Même si votre article est périmé, c'est une bonne idée, un référendum avec surveillance de l'ONU ...

Modifié par DroitDeRéponse
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Membre, 71ans Posté(e)
jacky29 Membre 40 501 messages
Maitre des forums‚ 71ans‚
Posté(e)
il y a 32 minutes, DroitDeRéponse a dit :

Il parait qu'un référendum c'est démocratique , il y en a eu un pour la constituante, pourquoi pas pour la destitution ?

Même si votre article est périmé, c'est une bonne idée, un référendum avec surveillance de l'ONU ...

eh bé, nous ne sommes pas sortis de l'auberge venezuelienne! 

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Membre, 88ans Posté(e)
ouest35 Membre 28 243 messages
Maitre des forums‚ 88ans‚
Posté(e)
il y a 4 minutes, jacky29 a dit :

eh bé, nous ne sommes pas sortis de l'auberge venezuelienne! 

Ils se trompent jamais les deux amis ?

La vilaine ouest35 elle s'est excusée alors on stoppe .... finalement mission réussie ... les ddristes ont affuté leurs couteaux illico presto  :D

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Invité D-gain
Invités, Posté(e)
Invité D-gain
Invité D-gain Invités 0 message
Posté(e)
à l’instant, ouest35 a dit :

Je garde ...

Y'a du boulot :rolle:

et pourtant.... la sincérité et le respect de l 'autre.... Est-ce si compliqué que ça?..

 

.:fleur: Ouest.

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Membre, 88ans Posté(e)
ouest35 Membre 28 243 messages
Maitre des forums‚ 88ans‚
Posté(e)
Il y a 5 heures, D-gain a dit :

et pourtant.... la sincérité et le respect de l 'autre.... Est-ce si compliqué que ça?..

 

.:fleur: Ouest.

Je ne crois pas ... mais il y faut de la dérision et de l'humour et là ces deux denrées sont rares !

Merci pour les fleurs ....:)

Modifié par ouest35
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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 968 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

https://npa2009.org/idees/international/venezuela-regression-nationale-stalinienne

 

Par Pablo Stefanoni1, publié par Inprecor. Après un voyage en 1920 dans la Russie révolutionnaire avec un groupe de syndicalistes travaillistes, le penseur britannique Bertrand Russell écrivit un petit livre, Pratique et théorie du bolchevisme2, où il concrétisait ses impressions sur la récente révolution bolchevique. Il y posait avec simplicité et une vision anticipatrice quelques problèmes à propos de la concentration du pouvoir et des risques de construire une nouvelle religion d’État. Dans un texte fortement empathique envers la tâche titanesque que menaient les bolcheviks, il affirma que le prix de leurs méthodes était très élevé et que même en payant ce prix le résultat était incertain. Dans ce raisonnement simple, résident les nombreuses difficultés du socialisme soviétique et de son évolution ultérieure au cours du XXe siècle.

Cent ans après, il n’est pas mauvais de revenir sur ces problèmes. Surtout parce que la tension entre démocratie et révolution reste en vigueur. Même si, généralement, cette vigueur se manifeste souvent davantage comme farce que comme tragédie – il suffit pour le voir de lire quelques analyses sur la conjoncture actuelle de l’Amérique latine. Le cas vénézuélien est le plus dramatique, puisqu’il s’agit de la première expérience se qualifiant de socialiste ayant triomphé depuis la Révolution sandiniste en 1979. Par ce seul fait, il mérite l’attention. Mais il est possible que sa déroute ait des conséquences similaires ou pires que la défaite électorale sandiniste en 1990. Néanmoins, les analyses manquent et sont habituellement remplacées par des discours pamphlétaires qui ne sont que le reflet inversé de ceux tenus par la droite locale.

La convocation d’une Assemblée constituante incertaine paraît une fuite en avant d’un gouvernement, celui de Nicolás Maduro, qui a perdu l’appui populaire tant dans les urnes que dans les rues. Certes, les protestations sont plus intenses dans certains territoires que dans d’autres : mais l’affirmation que seuls les riches d’Altamira ou de l’est de Caracas s’opposent au gouvernement est démentie par la déroute écrasante du Parti socialiste uni du Venezuela (PSUV), lors des élections de 20153. C’est la raison pour laquelle il n’y a pas eu depuis d’élections régionales (ni syndicales dans le cas de la stratégie pétrolière de PDVSA). Et c’est pour cela que la Constituante a été conçue de telle sorte que le vote citoyen soit combiné avec les votes des territoires et des corporations, selon un réalisme créole habillé en principe révolutionnaire. Que ce dimanche soient allés voter – ce qui équivaut à voter pour la liste gouvernementale – plus d’électeurs qu’aux meilleurs moments de la Révolution bolivarienne, cela aurait été, en effet, un « miracle », comme l’a appelé Nicolás Maduro, y compris en considérant l’énorme pression étatique sur les employés de la fonction publique et sur ceux qui reçoivent diverses aides grâce au « carnet de la patrie »4.

i le populisme a un noyau démocratique irréductible, bien qu’en tension avec les institutions, il se réfère à un appui plébiscitaire de l’électorat. Sans cela, le pouvoir dépend toujours plus de l’appareil militaire, comme cela arrive aujourd’hui au Venezuela (si Maduro avait la majorité, il pourrait convoquer un référendum révocatoire et clore, au moins de manière transitoire, la crise politique, comme le firent à l’époque Hugo Chávez et Evo Morales). Au Venezuela, ce qui aggrave le pouvoir militaire c’est que les militaires font partie des schémas de corruption institutionnalisés, incluant l’accès aux dollars selon le change officiel (pour les changer ensuite sur le marché parallèle avec de gigantesques bénéfices), la contrebande de l’essence ou d’autres produits licites et possiblement illicites.

Pire, la gestion de l’État dévie vers un autoritarisme chaotique, avec des pénuries, coupures d’électricité, violence urbaine incontrôlée et dégradation morale du processus bolivarien. Tout attribuer à la « guerre économique » est absurde. Ou alors comment expliquer que la Bolivie ou l’Équateur ont pu gérer leurs économies de manière assez raisonnable ?

Néanmoins, une partie de la gauche dans la région défend le madurisme au nom de la révolution et de la lutte de classes. L’analyse empirique a disparu, elle est remplacée par des appels au peuple, à l’anti-impérialisme et contre la droite putschiste. Pour reprendre Russell : disons que nous sommes prêts à payer le prix des méthodes répressives de Maduro… Mais quel résultat en attendons-nous ? Qu’attendent ceux qui, prenant des positions grandiloquentes, annoncent que le dimanche 30 juillet fut un jour historique où le peuple a triomphé de la contre-révolution ? Quel ciel voulons-nous prendre d’assaut ? Il est significatif que la Constituante ne soit pas accompagnée d’un horizon minimum de réformes et qu’elle soit justifiée uniquement au nom de la paix, démontrant ainsi à l’évidence qu’il s’agit d’une manœuvre et non d’une nécessité de la « révolution ».

.........

Il s’agit d’une gauche que nous pourrions dénommer « nationale-stalinienne ». Cela permet de définir un espace plus ou moins diffus qui rassemble un peu de populisme latino-américain et une dose de nostalgie stalinienne (des choses qui, par le passé, se conjuguaient mal). Ce mélange produit une espèce de « structure sentimentale », combinant une rhétorique enflée, une analyse politique et sociale très faible, une vision binaire appauvrie et une sorte de néoréalisme face à l’empire (plus que des analyses marxistes de l’impérialisme, il s’agit souvent d’un prêchi-prêcha, menant à s’enthousiasmer pour les bontés de nouvelles puissances comme la Chine ou pour le retour sur scène de la Russie, sans parler des sympathies pour Bachar Al-Assad et d’autres personnalités illustres de « l’anti-impérialisme »). Dans la mesure où la marée rose latino-américaine se retire, le populisme démocratique qui a expliqué la vague de gauche dans la région s’affaiblit et cette sensibilité nationale-stalinienne, contenant quelques intellectuels dans ses rangs – certains d’entre eux ont trouvé refuge dans le Réseau des intellectuels et des artistes en défense de l’humanité –, gagne visibilité et influence auprès des gouvernements en recul ou des gauches affaiblies. Le national-stalinisme est une sorte de populisme minoritaire, gouvernant comme s’il résistait dans l’opposition. Raison pour laquelle il gouverne mal. 

Aujourd’hui, on compare habituellement le Venezuela de 2017 au Chili de 1973. Effectivement, des gouvernements démocratico-populaires affrontent les réactions antidémocratiques des droites conservatrices, souvent appuyées par les États-Unis, et il est nécessaire de les affronter, ce qui peut inclure des états d’exception ponctuels. Mais la comparaison laisse de côté quelques « détails ». Premièrement, Salvador Allende affronta des forces armées supposées institutionnelles, mais hostiles, dont était issu Augusto Pinochet. Au Venezuela, il y a bien des secteurs antidémocratiques dans l’opposition (il faut rappeler le coup d’État manqué de 2002), mais les forces de sécurité sont jusqu’ici du côté du gouvernement. Et leur capacité de feu reste intacte.

D’autre part, le gouvernement chilien n’était pas affecté par l’inefficacité et la corruption interne aux niveaux du chavisme actuel, et qui sont aujourd’hui structurelles. Peut-être la comparaison avec le Nicaragua est-elle plus enrichissante : là, l’ingérence impériale fut sanglante et criminelle, et elle a affaibli très fortement le pouvoir sandiniste. Peut-on comparer avec cette offensive criminelle une sanction économique contre Maduro, qui – nous le suspectons – n’a pas de comptes aux États-Unis, ou la stratégie des « coups d’État de quatrième génération » consistant à appliquer les thèses d’un livre du quasi-nonagénaire Gene Sharp5, que l’on peut télécharger sur Internet ? L’empire conspire en tous lieux, mais dans d’autres pays de l’Alba (5) plus ou moins bien administrés les aliments ne manquent pas sur les marchés et, si on prend le cas de la Bolivie, ses chiffres macroéconomiques reçoivent les éloges du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale. Tant que les gouvernements conservent la majorité, le populisme démocratique maintient à distance les nationaux-staliniens, parce qu’il conserve des réflexes hégémoniques et démocratiques actifs et résiste au retranchement autoritaire.

Ce qui permet d’établir des ponts entre le sandinisme tardif et le néochavisme actuel, c’est la corruption comme mécanisme d’érosion interne et de dégradation morale : dans le cas nicaraguayen, cela s’est terminé d’abord par une défaite et ensuite par un retour – contre la majorité de la vieille garde sandiniste – du couple Ortega-Murillo. Celui-ci s’accroche aujourd’hui au pouvoir grâce à sa conversion au catholicisme pro-vie et à une nouvelle et extravagante religiosité étatique, combinée à un pragmatisme surprenant envers des entreprises publiques et privés – extrêmement imbriquées au Nicaragua (6). Le prix à payer pour le Venezuela consisterait-il en une sorte d’ortéguisme pétrolier ? Est-ce en faveur de cette option que quelques intellectuels réclament de Maduro la plus grande fermeté contre l’opposition ?

Clairement, pour la gauche, il est important de se différencier de l’antipopulisme avec ses aspects antipopulaires, revanchards, classistes et aussi autoritaires. Mais mépriser la perspective d’une radicalisation démocratique – en traitant de libéraux ceux qui observent les déficits démocratiques effectifs et en travaillant en faveur d’un néo-autoritarisme décadent – favorise seulement les nouvelles droites régionales. Au lieu d’une bataille sur le sens de la démocratie contre les visions réduisant celle-ci à la liberté du marché, à la post-politique ou à un républicanisme conservateur, les nationaux-staliniens abandonnent ce combat pour se retrancher dans une « résistance » incapable de régénérer l’hégémonie conquise par la gauche dans la « décennie gagnée ». L’argumentaire au nom d’un « socialisme du XXIe siècle » finit sur une parodie des années 1970

.......................

 

 

 

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 968 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

 

 

https://www.washingtonpost.com/world/the_americas/is-venezuela-a-dictatorship-a-key-election-will-offer-clues/2017/10/11/d4301382-ad01-11e7-9b93-b97043e57a22_story.html?utm_term=.4a2efb403a2c

Is Venezuela a dictatorship? A key election will offer clues.

This week , the government abruptly announced that it would relocate some voting centers for “security reasons.” Opposition leaders said the move involved 205 locations in heavily anti -government districts in 16 states.

....

On a recent afternoon in the narrow streets of a seaside slum, Olivares, an oncologist, was goingdoor to door, shaking hands and kissing cheeks. As he walked up to onecementhouse , a woman watched him nervously from her window before scurrying out of view.

When he knocked, she answered, begging photographers following Olivares to lower their cameras.

“You see?” he said, wiping sweatoff his brow after a shorttalk with the woman. “She’s scared. They think they’ll lose whatever the government gives them — even their jobs, if they’re public workers.” 

...........

Winning candidates from the opposition probably will find their powers restrained. Maduro has said that all governors will come under the authority of the Constituent Assembly, the ­government-controlled super- congress created in a July vote marred by allegations of massive fraud. That body is likely to makelife tough for any governor who is not in line with Maduro. 

Yet the vote still is seen as a key test. If turnout is high, polls suggest the opposition couldcapture governorships in up to 19 of Venezuela’s 23 states. Analysts are watching to see whether the government faces allegations of vote-rigging similar to those that emerged during the July election. Despite the polls, Maduro last weekend said his party is “ expecting a historic success.”

 

 

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Membre, 71ans Posté(e)
jacky29 Membre 40 501 messages
Maitre des forums‚ 71ans‚
Posté(e)
Il y a 10 heures, DroitDeRéponse a dit :

https://npa2009.org/idees/international/venezuela-regression-nationale-stalinienne

 

Par Pablo Stefanoni1, publié par Inprecor. Après un voyage en 1920 dans la Russie révolutionnaire avec un groupe de syndicalistes travaillistes, le penseur britannique Bertrand Russell écrivit un petit livre, Pratique et théorie du bolchevisme2, où il concrétisait ses impressions sur la récente révolution bolchevique. Il y posait avec simplicité et une vision anticipatrice quelques problèmes à propos de la concentration du pouvoir et des risques de construire une nouvelle religion d’État. Dans un texte fortement empathique envers la tâche titanesque que menaient les bolcheviks, il affirma que le prix de leurs méthodes était très élevé et que même en payant ce prix le résultat était incertain. Dans ce raisonnement simple, résident les nombreuses difficultés du socialisme soviétique et de son évolution ultérieure au cours du XXe siècle.

Cent ans après, il n’est pas mauvais de revenir sur ces problèmes. Surtout parce que la tension entre démocratie et révolution reste en vigueur. Même si, généralement, cette vigueur se manifeste souvent davantage comme farce que comme tragédie – il suffit pour le voir de lire quelques analyses sur la conjoncture actuelle de l’Amérique latine. Le cas vénézuélien est le plus dramatique, puisqu’il s’agit de la première expérience se qualifiant de socialiste ayant triomphé depuis la Révolution sandiniste en 1979. Par ce seul fait, il mérite l’attention. Mais il est possible que sa déroute ait des conséquences similaires ou pires que la défaite électorale sandiniste en 1990. Néanmoins, les analyses manquent et sont habituellement remplacées par des discours pamphlétaires qui ne sont que le reflet inversé de ceux tenus par la droite locale.

La convocation d’une Assemblée constituante incertaine paraît une fuite en avant d’un gouvernement, celui de Nicolás Maduro, qui a perdu l’appui populaire tant dans les urnes que dans les rues. Certes, les protestations sont plus intenses dans certains territoires que dans d’autres : mais l’affirmation que seuls les riches d’Altamira ou de l’est de Caracas s’opposent au gouvernement est démentie par la déroute écrasante du Parti socialiste uni du Venezuela (PSUV), lors des élections de 20153. C’est la raison pour laquelle il n’y a pas eu depuis d’élections régionales (ni syndicales dans le cas de la stratégie pétrolière de PDVSA). Et c’est pour cela que la Constituante a été conçue de telle sorte que le vote citoyen soit combiné avec les votes des territoires et des corporations, selon un réalisme créole habillé en principe révolutionnaire. Que ce dimanche soient allés voter – ce qui équivaut à voter pour la liste gouvernementale – plus d’électeurs qu’aux meilleurs moments de la Révolution bolivarienne, cela aurait été, en effet, un « miracle », comme l’a appelé Nicolás Maduro, y compris en considérant l’énorme pression étatique sur les employés de la fonction publique et sur ceux qui reçoivent diverses aides grâce au « carnet de la patrie »4.

i le populisme a un noyau démocratique irréductible, bien qu’en tension avec les institutions, il se réfère à un appui plébiscitaire de l’électorat. Sans cela, le pouvoir dépend toujours plus de l’appareil militaire, comme cela arrive aujourd’hui au Venezuela (si Maduro avait la majorité, il pourrait convoquer un référendum révocatoire et clore, au moins de manière transitoire, la crise politique, comme le firent à l’époque Hugo Chávez et Evo Morales). Au Venezuela, ce qui aggrave le pouvoir militaire c’est que les militaires font partie des schémas de corruption institutionnalisés, incluant l’accès aux dollars selon le change officiel (pour les changer ensuite sur le marché parallèle avec de gigantesques bénéfices), la contrebande de l’essence ou d’autres produits licites et possiblement illicites.

Pire, la gestion de l’État dévie vers un autoritarisme chaotique, avec des pénuries, coupures d’électricité, violence urbaine incontrôlée et dégradation morale du processus bolivarien. Tout attribuer à la « guerre économique » est absurde. Ou alors comment expliquer que la Bolivie ou l’Équateur ont pu gérer leurs économies de manière assez raisonnable ?

Néanmoins, une partie de la gauche dans la région défend le madurisme au nom de la révolution et de la lutte de classes. L’analyse empirique a disparu, elle est remplacée par des appels au peuple, à l’anti-impérialisme et contre la droite putschiste. Pour reprendre Russell : disons que nous sommes prêts à payer le prix des méthodes répressives de Maduro… Mais quel résultat en attendons-nous ? Qu’attendent ceux qui, prenant des positions grandiloquentes, annoncent que le dimanche 30 juillet fut un jour historique où le peuple a triomphé de la contre-révolution ? Quel ciel voulons-nous prendre d’assaut ? Il est significatif que la Constituante ne soit pas accompagnée d’un horizon minimum de réformes et qu’elle soit justifiée uniquement au nom de la paix, démontrant ainsi à l’évidence qu’il s’agit d’une manœuvre et non d’une nécessité de la « révolution ».

.........

Il s’agit d’une gauche que nous pourrions dénommer « nationale-stalinienne ». Cela permet de définir un espace plus ou moins diffus qui rassemble un peu de populisme latino-américain et une dose de nostalgie stalinienne (des choses qui, par le passé, se conjuguaient mal). Ce mélange produit une espèce de « structure sentimentale », combinant une rhétorique enflée, une analyse politique et sociale très faible, une vision binaire appauvrie et une sorte de néoréalisme face à l’empire (plus que des analyses marxistes de l’impérialisme, il s’agit souvent d’un prêchi-prêcha, menant à s’enthousiasmer pour les bontés de nouvelles puissances comme la Chine ou pour le retour sur scène de la Russie, sans parler des sympathies pour Bachar Al-Assad et d’autres personnalités illustres de « l’anti-impérialisme »). Dans la mesure où la marée rose latino-américaine se retire, le populisme démocratique qui a expliqué la vague de gauche dans la région s’affaiblit et cette sensibilité nationale-stalinienne, contenant quelques intellectuels dans ses rangs – certains d’entre eux ont trouvé refuge dans le Réseau des intellectuels et des artistes en défense de l’humanité –, gagne visibilité et influence auprès des gouvernements en recul ou des gauches affaiblies. Le national-stalinisme est une sorte de populisme minoritaire, gouvernant comme s’il résistait dans l’opposition. Raison pour laquelle il gouverne mal. 

Aujourd’hui, on compare habituellement le Venezuela de 2017 au Chili de 1973. Effectivement, des gouvernements démocratico-populaires affrontent les réactions antidémocratiques des droites conservatrices, souvent appuyées par les États-Unis, et il est nécessaire de les affronter, ce qui peut inclure des états d’exception ponctuels. Mais la comparaison laisse de côté quelques « détails ». Premièrement, Salvador Allende affronta des forces armées supposées institutionnelles, mais hostiles, dont était issu Augusto Pinochet. Au Venezuela, il y a bien des secteurs antidémocratiques dans l’opposition (il faut rappeler le coup d’État manqué de 2002), mais les forces de sécurité sont jusqu’ici du côté du gouvernement. Et leur capacité de feu reste intacte.

D’autre part, le gouvernement chilien n’était pas affecté par l’inefficacité et la corruption interne aux niveaux du chavisme actuel, et qui sont aujourd’hui structurelles. Peut-être la comparaison avec le Nicaragua est-elle plus enrichissante : là, l’ingérence impériale fut sanglante et criminelle, et elle a affaibli très fortement le pouvoir sandiniste. Peut-on comparer avec cette offensive criminelle une sanction économique contre Maduro, qui – nous le suspectons – n’a pas de comptes aux États-Unis, ou la stratégie des « coups d’État de quatrième génération » consistant à appliquer les thèses d’un livre du quasi-nonagénaire Gene Sharp5, que l’on peut télécharger sur Internet ? L’empire conspire en tous lieux, mais dans d’autres pays de l’Alba (5) plus ou moins bien administrés les aliments ne manquent pas sur les marchés et, si on prend le cas de la Bolivie, ses chiffres macroéconomiques reçoivent les éloges du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale. Tant que les gouvernements conservent la majorité, le populisme démocratique maintient à distance les nationaux-staliniens, parce qu’il conserve des réflexes hégémoniques et démocratiques actifs et résiste au retranchement autoritaire.

Ce qui permet d’établir des ponts entre le sandinisme tardif et le néochavisme actuel, c’est la corruption comme mécanisme d’érosion interne et de dégradation morale : dans le cas nicaraguayen, cela s’est terminé d’abord par une défaite et ensuite par un retour – contre la majorité de la vieille garde sandiniste – du couple Ortega-Murillo. Celui-ci s’accroche aujourd’hui au pouvoir grâce à sa conversion au catholicisme pro-vie et à une nouvelle et extravagante religiosité étatique, combinée à un pragmatisme surprenant envers des entreprises publiques et privés – extrêmement imbriquées au Nicaragua (6). Le prix à payer pour le Venezuela consisterait-il en une sorte d’ortéguisme pétrolier ? Est-ce en faveur de cette option que quelques intellectuels réclament de Maduro la plus grande fermeté contre l’opposition ?

Clairement, pour la gauche, il est important de se différencier de l’antipopulisme avec ses aspects antipopulaires, revanchards, classistes et aussi autoritaires. Mais mépriser la perspective d’une radicalisation démocratique – en traitant de libéraux ceux qui observent les déficits démocratiques effectifs et en travaillant en faveur d’un néo-autoritarisme décadent – favorise seulement les nouvelles droites régionales. Au lieu d’une bataille sur le sens de la démocratie contre les visions réduisant celle-ci à la liberté du marché, à la post-politique ou à un républicanisme conservateur, les nationaux-staliniens abandonnent ce combat pour se retrancher dans une « résistance » incapable de régénérer l’hégémonie conquise par la gauche dans la « décennie gagnée ». L’argumentaire au nom d’un « socialisme du XXIe siècle » finit sur une parodie des années 1970

.......................

 

 

 

j'aime, enfin un lien mis à disposition directe, de plus, il est fort bien écrit et l'analyse tient la route! bref, nous ne sommes vraiment pas sortis de l'auberge venezuelienne! si cela continue ainsi, cela sera la guerre civile avec les atrocités qui vont avec. 

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 968 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

https://www.swissinfo.ch/fre/venezuela--violations-de-caracas-soumises-à-la-cpi/43594620

 

L'ancienne procureure générale du Venezuela Luisa Ortega, en exil, va donner un dossier à la CPI sur des exécutions extrajudiciaires et d'autres violations menées par son gouvernement. Elle a rencontré vendredi à Genève le Haut commissaire aux droits de l'homme.

Ce document pour la Cour pénale internationale (CPI) sera accompagné "d'un ensemble d'expertises" qui prouvent ces exécutions, a-t-elle dit à quelques journalistes après sa discussion avec Zeid Raad al-Hussein. Après s'être réfugiée fin août en Colombie, Luisa Ortega, entrée en dissidence, avait entamé une tournée à travers l'Amérique latine, au Brésil, au Costa Rica et au Mexique.

http://www.lexpress.fr/actualites/1/monde/venezuela-elections-regionales-dimanche-nouveau-round-maduro-opposition_1951999.html

 

Caracas - Après des mois de manifestations quotidiennes au Venezuela, émaillées de graves violences, suivies d'un calme plat, gouvernement et opposition s'affrontent dimanche lors de l'élection des gouverneurs régionaux, un probable tournant dans la crise qui ronge ce pays pétrolier.

Le camp du président Nicolas Maduro détient 20 des 23 Etats au Venezuela, les trois gouverneurs restants étant membres de la coalition d'opposition "Table pour l'unité démocratique" (MUD) majoritaire au Parlement. Leur mandat est de quatre ans. 

Plombé par un taux d'impopularité record, 80% des Vénézuéliens rejetant son action, le chef de l'Etat cherche à retrouver un peu d'air, tant au Venezuela qu'à l'extérieur.  

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Membre, 88ans Posté(e)
ouest35 Membre 28 243 messages
Maitre des forums‚ 88ans‚
Posté(e)
Le 12/10/2017 à 13:49, D-gain a dit :

 

Venezuela : L'Union Européenne pourrait ne pas reconnaître le résultat des élections et sanctionner le Venezuela

Publié le 14 Octobre 2017 par Bolivar Infos

"Le ministre du Pouvoir Populaire pour les Relations Extérieures Jorge Arreaza a dénoncé vendredi le fait que l'Union Européenne envisage de prendre des sanctions envers la République Bolivarienne du Venezuela essentiellement en ne reconnaissant pas les résultats des élections du 15 octobre.

A ce sujet, il a indiqué que, selon des sources du renseignement, d'amis et d'amies de l’Europe, ces sanctions illégales seraient basées sur les rapports de la Table de l'Unité Démocratique (MUD) et de ceux qui sont chargés de la communication des Etats-Unis.

 

«  L'Union Européenne continue à suivre les pas de Donald Trump en envisageant de soi-disant sanctions contre le Venezuela, son économie, ses fonctionnaires, son peuple et utilisent des rapports de la MUD et de ceux qui sont chargés de la communication des Etats-Unis qui dénonceront des élections frauduleuses en utilisant de soi-disant attaques et en contredisant l'opposition qui a participé aux contrôles préalables à l'élection du 15 octobre et participera aux contrôles postérieurs, » a dit Arreaza, depuis la Maison Jaune, à Caracas.

Le chancelier a signalé qu'avec cette nouvelle attaque, l'opposition cherche à préparer le monde à prendre position sur le Venezuela et ne rappellent pas aux pays que la Patrie de Bolívar a le système électoral le plus démocratique et moderne du monde. «Cela fait partie de la guerre intégrale contre  le Venezuela que nous avons vaincue avec la démocratie et les élections, » a-t-il souligné.

Pendant une rencontre avec les accompagnants internationaux, Arreaza les alertés sur d'éventuelles annonces de fraude de l'opposition « parce que vous allez être témoins d'une victoire du peuple, de la démocratie, qui que ce soit qui gagne et qui que ce soit qui triomphe avec le système électoral, » a-t-il assuré.

Il a aussi mentionné qu'aucun Gouvernement du monde ne s'est prononcé sur le déplacement des bureaux de vote aux élections de l'Assemblée Nationale Constituante (ANC) à cause des violences de l'opposition et maintenant oui, c'est pourquoi il a précisé que seul 1,5% des bureaux de vote ont été déplacés.

traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos"

http://bolivarinfos.over-blog.com/2017/10/venezuela-l-union-europeenne-pourrait-ne-pas-reconnaitre-le-resultat-des-elections-et-sanctionner-le-venezuela.html

 

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Membre, 71ans Posté(e)
jacky29 Membre 40 501 messages
Maitre des forums‚ 71ans‚
Posté(e)
Il y a 20 heures, ouest35 a dit :

Venezuela : L'Union Européenne pourrait ne pas reconnaître le résultat des élections et sanctionner le Venezuela

Publié le 14 Octobre 2017 par Bolivar Infos

"Le ministre du Pouvoir Populaire pour les Relations Extérieures Jorge Arreaza a dénoncé vendredi le fait que l'Union Européenne envisage de prendre des sanctions envers la République Bolivarienne du Venezuela essentiellement en ne reconnaissant pas les résultats des élections du 15 octobre.

A ce sujet, il a indiqué que, selon des sources du renseignement, d'amis et d'amies de l’Europe, ces sanctions illégales seraient basées sur les rapports de la Table de l'Unité Démocratique (MUD) et de ceux qui sont chargés de la communication des Etats-Unis.

 

«  L'Union Européenne continue à suivre les pas de Donald Trump en envisageant de soi-disant sanctions contre le Venezuela, son économie, ses fonctionnaires, son peuple et utilisent des rapports de la MUD et de ceux qui sont chargés de la communication des Etats-Unis qui dénonceront des élections frauduleuses en utilisant de soi-disant attaques et en contredisant l'opposition qui a participé aux contrôles préalables à l'élection du 15 octobre et participera aux contrôles postérieurs, » a dit Arreaza, depuis la Maison Jaune, à Caracas.

Le chancelier a signalé qu'avec cette nouvelle attaque, l'opposition cherche à préparer le monde à prendre position sur le Venezuela et ne rappellent pas aux pays que la Patrie de Bolívar a le système électoral le plus démocratique et moderne du monde. «Cela fait partie de la guerre intégrale contre  le Venezuela que nous avons vaincue avec la démocratie et les élections, » a-t-il souligné.

Pendant une rencontre avec les accompagnants internationaux, Arreaza les alertés sur d'éventuelles annonces de fraude de l'opposition « parce que vous allez être témoins d'une victoire du peuple, de la démocratie, qui que ce soit qui gagne et qui que ce soit qui triomphe avec le système électoral, » a-t-il assuré.

Il a aussi mentionné qu'aucun Gouvernement du monde ne s'est prononcé sur le déplacement des bureaux de vote aux élections de l'Assemblée Nationale Constituante (ANC) à cause des violences de l'opposition et maintenant oui, c'est pourquoi il a précisé que seul 1,5% des bureaux de vote ont été déplacés.

traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos"

http://bolivarinfos.over-blog.com/2017/10/venezuela-l-union-europeenne-pourrait-ne-pas-reconnaitre-le-resultat-des-elections-et-sanctionner-le-venezuela.html

 

et alors, ouest? je le redis à tous, les copcols et les liens ne font pas une discussion.

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Membre, 88ans Posté(e)
ouest35 Membre 28 243 messages
Maitre des forums‚ 88ans‚
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Il y a 1 heure, jacky29 a dit :

et alors, ouest? je le redis à tous, les copcols et les liens ne font pas une discussion.

"L'Union Européenne pourrait ne pas reconnaître le résultat des élections et sanctionner le Venezuela"

Et alors Jacky vous la grande stratège politique vous en pensez quoi : un lien (bien que vous dites le contraire "à tous" )  peut aussi ouvrir a des réflexions. Alors Jacky ?  Votre avis m'intéresse.

Vous voulez peut-être attendre les résultats des élections d'aujourd'hui pour vous prononcer ?

Modifié par ouest35
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Membre, 88ans Posté(e)
ouest35 Membre 28 243 messages
Maitre des forums‚ 88ans‚
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En complément :

" Quelque 18 millions de personnes sont appelées à voter dimanche 15 octobre pour les élections régionales. Il s’agit d’élections de gouverneurs dans 23 Etats du pays. L’espoir, pour l’opposition au président Maduro, d’une recomposition du paysage politique vénézuélien. Des élections locales qui ont valeur de test national.

.....

"

Pourquoi l’opposition a-t-elle choisi de participer, malgré ces violations ? « Parce que c’est la seule manière d’avancer ! », répond ce spécialiste de la politique vénézuélienne.

Participer pour occuper le terrain donc, même si les gouverneurs n’ont pas beaucoup de pouvoir car le Venezuela reste un pays centralisé. L’opposition voit plutôt ce scrutin comme une première étape dans sa reconquête du pouvoir."

" « On ne peut pas simplement dire : "Maduro va-t-en ! Maduro va-t-en !". Ok ! Mais comment on fait ? Il faut choisir la voie électorale. Il faut voter pour le faire partir. Ce que nous préparons, c’est une majorité avant l’élection présidentielle l’année prochaine », explique José Manuel Olivares, candidat de l’opposition dans l’Etat de Vargas, dans le nord du pays. "

suite sur le lien

http://www.rfi.fr/ameriques/20171013-venezuela-opposition-elections-tests-presidentielle-an-prochain

Si l'opposition gagne : le fond contesté comme anticonstitutionnel de cette élection persistera ... donc si l'Europe (et la France ) valide les résultats cela serait-il objectif ?

 

 

 

 

Modifié par ouest35
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Invité D-gain
Invités, Posté(e)
Invité D-gain
Invité D-gain Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 2 heures, jacky29 a dit :

et alors, ouest? je le redis à tous, les copcols et les liens ne font pas une discussion.

les c/c ont un intérêt certains, ... ils permettent aux uns et aux autres de s 'interroger et à l 'envie, d ' aller fouiller ci et là. 

Les avis des uns et des autres ne suffisent pas à susciter la curiosité, surtout si ces avis relèvent de la pensée unique, de la bien-pensance.. 

La conformité , les idées qui en relèvent sont autant d' idées soumises politiquement..

La vérité est ailleurs...

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