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l’histoire de la France est cousue de fil noir

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J-Moriarty

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Membre, Posté(e)
Alinea Membre 516 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

alinéa, depuis que l'esclavage a été une institution en Afrique, les apports occidentaux ont largement contribué à émanciper des tribus de sa "pureté" initiale... d'abord avec les arabes, qui sont des blancs et ensuite avec le trafic de "bois d'ébène" des européens.

Absurdités encore... Il n'y a pas eu d'apports génétiques occidentales dans les tribus africaines. Et je le répète, encore... il y a des travaux sur la génétique et sur l'histoire des peuples.

Modifié par Alinea
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Membre, Posté(e)
J-Moriarty Membre 3 640 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Excusez-moi, Moriarty, mais vous avez bien dit, texto, que la littérature francophone est un sous-produit de la littérature française, que les ecrivains francophones ne doivent pas y etre restreints car ils sont "ecrivains de France". Je ne vous prete pas des propos que vous n'auriez "jamais dits".

http://www.forumfr.c...post,p,10175437

C'est là-dessus, (vous m'aviez fait bondir..) que je vous ai repris.

Je vous ai répondu que ce que j'entends, moi, est que au contraire, la littérature francophone est un ensemble de toutes les littératures de langue française, à ne plus restreindre à une étiquette "littérature de France", car précisément, la francophonie n'appartient pas à une France chef-de-file. C'est la littérature française qui est francophone, et pas l'inverse.

J'ai écrit; refus d'un sous classement cantonné à une littérature francophone et donc pas française.

Le francophonie est l'utilisation du français dans les pays étrangers ....les auteurs francophones ne doivent pas être restreints à la littérature francophone ...ils sont la littérature de la France.

Ok ....En fait j'englobe la littérature francophone dans la littérature française....et vous voulez faire l'inverse...faire de la littérature française une littérature francophone.

Au final, je vous laisse conclure Moiselle Jeanne. Nos deux positions font bien une seule et même littérature. C'est ce qu'appelle Alain Mabanckou de ses voeux.

Je cite le post de Louise Aragon du 26/03

La littérature française n'est plus que française

Qu’on le veuille ou non, la littérature française n’est plus une littérature hexagonale,

mais une « littérature-monde ».

Vous n'avez pas compris ce que je veux dire; je réexplique autrement.

Il y des auteurs de la francophonie, des 5 continents, bien évidemment que leurs origines diverses n'est pas niée, mais leurs littérature ne reste pas cantonnée à leurs origines, elles ne restent pas francophones dans un sous ensemble de la littérature française, elles intègrent la littérature dans le même ensemble que les auteurs français.

C'est ainsi que je comprends;(je cite Alain Mabanckou)

Etre francophone, cela empêcherait-il d'être écrivain ?

L'ombre de la France serait-elle si pesante

qu'elle nous empêche d'écrire en toute liberté ?

Il s'agit bien de dénoncer le fait qu'être francophone ne doit pas limiter le travail de l'écrivain dans la francophonie...qui serait vue comme "une ombre de la France".

J’appartiens à cette génération-là. Celle qui s’interroge, celle qui, héritière bien malgré elle de la fracture coloniale, porte les stigmates d’une opposition frontale de cultures dont les bris de glace émaillent les espaces entre les mots, parce que ce passé continue de bouillonner, ravivé inopportunément par quelques politiques qui affirment, un jour, que « l’homme africain n’est pas assez entré dans l’histoire » et, un autre jour, que la France est « un pays judéo-chrétien et de race blanche »

Il précise l'historique de la "fracture coloniale" en héritage, et l'"opposition frontale" de deux cultures en stigamtes...celle des quais de Seine à Paris contre celle des colonies.

Je le comprends là aussi pour une littérature dite francophone qui resterait dans un sous ensemble de la littérature française...

(ce n'est pas moi qui affirme cela Moiselle Jeanne, je le dénonce bien au contraire!)

il s'agit de mettre la littérature africaine dans le grand concert des littératures.

Là encore, il s'agit de la mettre dans ce grand concert des littératures ....de lui faire quitter ses origines; c'est le passage vers la liberté.

Quel nom donner à cette littérature qui regroupe tous ces auteurs avec leurs diversités?

Appelons cela une littérature monde comme le propose Alain Mabanckou, ou autrement, ce n'est pas le problème, ça reste un choix terminologique à décider.

Ce qu'en dit Alain Mabanckou :

Etre francophone, cela empêcherait-il d'être écrivain ?

L'ombre de la France serait-elle si pesante

qu'elle nous empêche d'écrire en toute liberté ?

N'avons-nous pas encore compris qu'il y a longtemps que la langue française

est devenue une langue détachée de la France, et que sa vitalité

est également assurée par des créateurs venus des cinq continents ?

Donc pour lui, la langue française n'est plus l'apanage de la France, la France n'a pas à peser sur la Francophonie pour empecher les francophones non-hexagonaux de s'exprimer.. Il refuse qu'on enferme la litterature francophone dans la française.

Ce qu'il en dit encore :

Nous aurions tout intérêt à soutenir l’enseignement du français aux États-Unis.

Il ne s’agit plus seulement aujourd’hui de porter la culture française,

mais aussi les cultures francophones.

Nous avons un peu trop tendance à croire que la langue française s’est faite sur

les bords de la Seine alors qu’elle est plus tumultueuse sur les rives du fleuve Congo

ou à Douala.

Sa richesse est présente aussi du côté de la Côte d’Ivoire et du Sénégal,

pays qui nous a donné le premier agrégé de grammaire africain, Léopold Sédar Senghor."

Il me semble que c'est bien clair.

Les cultures francophones ne sont pas incluses dans la culture française et méritent toute leur reconnaissance, la langue française (francophonie) étant aussi riche dans l'hexagone que dans les autres pays francophones.

Entièrement d'accord avec le fond des propos. Ne pas laisser la littérature africaine enfermée dans ses origines.

Après, dire que c'est à la littérature française d'intégrer la littérature francophone, si vous voulez, le fond du problème reste le même pour moi, la littérature des auteurs francophones ne reste plus cantonnée à leurs origines francophones, qui serait perçue dans une vision néocoloniale et péjorative, dans un sous ensemble de la littérature française.

Mais je ne vous ai jamais accusé de penser vous-meme que telle culture est moins bonne qu'une autre... mais j'ai réagi sur les points cités plus haut.. Vous savez, mal s'exprimer, ça peut arriver à tout le monde, même à des gens très bien... .mais c'est plus intelligent de le reconnaitre que nier avoir émis des propos ;-)

ce lien "que vous me mettez sous les yeux" (3 fois..) ne concerne pas la définition de "litterature monde" mais un taclage de DDR..:-)

Je ne nie rien. C'est peut mal exprimé si vous le jugez.

Je reprends effectivement la propagande d'un internaute sur ce forum, qui installe des socles (souches ) gréco judéo chrétiennes dans la culture de la France en niant en permanence la responsabilité de l'homme de socle gréco judéo chrétien dans l'histoire du monde.

Cette notion fleur bon le racisme ordinaire néo colonial.

Sans la civilisation arabo musulmane quand elle était encore stimulée par la soif de connaissance impulsé par l'ijtihad les apports des Grecs et des autres civilisations antérieures aurait été bien diminués.

Notre culture est riche de toutes les différences et elle se construit en permanence.

(désolé pour l'italique mais je n'arrive pas à l'enlever!)

Définition wiki :

Article en question :

La Francophonie, oui... Le ghetto, non !

"Pendant longtemps, ingénu, j’ai rêvé de l’intégration de la littérature francophone dans la littérature française. Avec le temps, je me suis aperçu que je me trompais d’analyse. La littérature francophone est un grand ensemble dont les tentacules enlacent plusieurs continents. Son histoire se précise, son autonomie éclate désormais au grand jour, surtout dans les universités anglophones. La littérature française, elle, nous l’oublions trop, est une littérature nationale.

C’est à elle d’entrer dans ce grand ensemble francophone. Ce n’est qu’à ce prix que nous bâtirons une tour de contrôle afin de mieux préserver notre langue commune, lui redonner son prestige et sa place d’antan. Il nous faut au préalable effacer nos préjugés, revenir sur certaines définitions et reconnaître qu’il est suicidaire d’opposer d’une part la littérature française, de l’autre la littérature francophone.

Etre un écrivain francophone, c’est être dépositaire de cultures, d’un tourbillon d’univers. Etre un écrivain francophone, c’est certes bénéficier de l’héritage des lettres françaises, mais c’est surtout apporter sa touche dans un grand ensemble, cette touche qui brise les frontières, efface les races, amoindrit la distance des continents pour ne plus établir que la fraternité par la langue et l’univers. La fratrie francophone est en route. Nous ne viendrons plus de tel pays, de tel continent, mais de telle langue. Et notre proximité de créateurs ne sera plus que celle des univers..."

http://archive.wikiw...ghetto-non.html

Le terme "litterature monde" a donc été créé en tant que réactif à la mauvaise image qu'auraient certains de la francophonie -un sous-produit de la France coloniale et ethno-centrale- alors que la langue s'étend sur les 5 continents ; et non parce que les écrivains refusent ou renient leur francophonie.

A mon sens, c'est une mauvaise solution à une bonne cause. Comment, en effet, réserver une "littérature monde" aux littératures de langue française ?

De plus, la spécificité de la langue, là-dedans, celle que précisément enrichissent les écrivains du Congo, du Quebec, etc.. et dont ils revendiquent leur part, deviendra cantonnée à "littérature française" uniquement.

En fait, avec ce terme on ne peut plus générique, on reconnait encore moins les ecrivains francophones hors hexagone.

Je suis 1000 fois plus en accord avec le texte de Manoukian ci-dessus..

Pour moi, la langue française, sa richesse, mérite largement d'être reconnue, considérée et encouragée ; précisément en ne limitant pas dans une littérature hexagonale ; mais comme un langage héritage de la France certes, mais sans cesse en creation, en évolution avec tous les francophones de tous les continents..

Apparement maintenant il ne s'axe plus sur une revendication de ce terme.

Mais simplement l'essentiel, de faire reconnaitre la littérature africaine en tant que telle, en l'affranchissant d'une image litterature coloniale, sans pour autant remettre en question ses attaches avec la littérature française.

"J’appartiens à la génération du Togolais Kossi Efoui, du Djiboutien Abdourahman Waberi, de la Suisso-Gabonaise Bessora, du Malgache Jean-Luc Rahimanana, des Camerounais Gaston-Paul Effa et Patrice Nganang.

En même temps, j’appartiens aussi à la génération de Serge Joncour, de Virginie Despentes, de Mathias Enard, de David Van Reybrouck – avec Congo, une histoire –, de Marie NDiaye – avec Trois femmes puissantes –, de Laurent Gaudé – avec La Mort du roi Tsongor –, de Marie Darrieussecq – avec Il faut beaucoup aimer les hommes –, d’Alexis Jenni – avec L’Art français de la guerre – et de quelques autres encore, qui brisent les barrières, refusent la départementalisation de l’imaginaire parce qu’ils sont conscients que notre salut réside dans l’écriture, loin d’une factice fraternité définie par la couleur de peau ou la température de nos pays d’origine."

http://www.jeuneafri...lege-de-france/

Ben oui....je suis d'accord avec tout ça ...ce sont des réflexions à conduire, l'essentiel est bien de ne pas enfermer des littératures dans leurs origines en leur refusant un accès et une action plus large.

"francophonie oui, ghetto non"

C'est bien ce que j'affirme et dénonce et refuse (ghetto) tout le long de ce fil.

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Membre, 114ans Posté(e)
stvi Membre 20 709 messages
Mentor‚ 114ans‚
Posté(e)

........................

L’espoir est permis. La France passe trop de temps à pleurer en se disant

que sa langue est en train de mourir au lieu de concentrer son énergie 
à

fortifier les bastions où elle est encore parlée, respectée, magnifiée.

Il suffit que ce pays accepte qu’il n’est plus le centre de gravité.

Nous aurions tout intérêt à soutenir l’enseignement du français aux États-Unis.

Il ne s’agit plus seulement aujourd’hui de porter la culture française,

mais aussi les cultures francophones.

Nous avons un peu trop tendance à croire que la langue française s’est faite sur

les bords de la Seine alors qu’elle est plus tumultueuse sur les rives du fleuve Congo

ou à Douala.

Sa richesse est présente aussi du côté de la Côte d’Ivoire et du Sénégal,

pays qui nous a donné le premier agrégé de grammaire africain, Léopold Sédar Senghor."

laisser faire ,et ne pas intervenir dans le débat ...on a vite fait de basculer ou d'être accusé de néocolonialisme, ou de paternalisme

il y a pléthore d'écrivains francophones et beaucoup de bons ...la seule victoire c'est le tirage que peut faire un livre s'il est bien écrit ...Pourquoi y aurait il une discrimination positive ?

Modifié par stvi
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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 835 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

J'ai écrit; refus d'un sous classement cantonné à une littérature francophone et donc pas française.

Le francophonie est l'utilisation du français dans les pays étrangers ....les auteurs francophones ne doivent pas être restreints à la littérature francophone ...ils sont la littérature de la France.

Ok ....En fait j'englobe la littérature francophone dans la littérature française....et vous voulez faire l'inverse...faire de la littérature française une littérature francophone.

Au final, je vous laisse conclure Moiselle Jeanne. Nos deux positions font bien une seule et même littérature. C'est ce qu'appelle Alain Mabanckou de ses voeux.

Je cite le post de Louise Aragon du 26/03

La littérature française n'est plus que française

Qu’on le veuille ou non, la littérature française n’est plus une littérature hexagonale,

mais une « littérature-monde ».

Vous n'avez pas compris ce que je veux dire; je réexplique autrement.

Il y des auteurs de la francophonie, des 5 continents, bien évidemment que leurs origines diverses n'est pas niée, mais leurs littérature ne reste pas cantonnée à leurs origines, elles ne restent pas francophones dans un sous ensemble de la littérature française, elles intègrent la littérature dans le même ensemble que les auteurs français.

C'est ainsi que je comprends;(je cite Alain Mabanckou)

Etre francophone, cela empêcherait-il d'être écrivain ?

L'ombre de la France serait-elle si pesante

qu'elle nous empêche d'écrire en toute liberté ?

Il s'agit bien de dénoncer le fait qu'être francophone ne doit pas limiter le travail de l'écrivain dans la francophonie...qui serait vue comme "une ombre de la France".

J’appartiens à cette génération-là. Celle qui s’interroge, celle qui, héritière bien malgré elle de la fracture coloniale, porte les stigmates d’une opposition frontale de cultures dont les bris de glace émaillent les espaces entre les mots, parce que ce passé continue de bouillonner, ravivé inopportunément par quelques politiques qui affirment, un jour, que « l’homme africain n’est pas assez entré dans l’histoire » et, un autre jour, que la France est « un pays judéo-chrétien et de race blanche »

Il précise l'historique de la "fracture coloniale" en héritage, et l'"opposition frontale" de deux cultures en stigamtes...celle des quais de Seine à Paris contre celle des colonies.

Je le comprends là aussi pour une littérature dite francophone qui resterait dans un sous ensemble de la littérature française...

(ce n'est pas moi qui affirme cela Moiselle Jeanne, je le dénonce bien au contraire!)

il s'agit de mettre la littérature africaine dans le grand concert des littératures.

Là encore, il s'agit de la mettre dans ce grand concert des littératures ....de lui faire quitter ses origines; c'est le passage vers la liberté.

Quel nom donner à cette littérature qui regroupe tous ces auteurs avec leurs diversités?

Appelons cela une littérature monde comme le propose Alain Mabanckou, ou autrement, ce n'est pas le problème, ça reste un choix terminologique à décider.

Entièrement d'accord avec le fond des propos. Ne pas laisser la littérature africaine enfermée dans ses origines.

Après, dire que c'est à la littérature française d'intégrer la littérature francophone, si vous voulez, le fond du problème reste le même pour moi, la littérature des auteurs francophones ne reste plus cantonnée à leurs origines francophones, qui serait perçue dans une vision néocoloniale et péjorative, dans un sous ensemble de la littérature française.

Je ne nie rien. C'est peut mal exprimé si vous le jugez.

Je reprends effectivement la propagande d'un internaute sur ce forum, qui installe des socles (souches ) gréco judéo chrétiennes dans la culture de la France en niant en permanence la responsabilité de l'homme de socle gréco judéo chrétien dans l'histoire du monde.

Cette notion fleur bon le racisme ordinaire néo colonial.

Sans la civilisation arabo musulmane quand elle était encore stimulée par la soif de connaissance impulsé par l'ijtihad les apports des Grecs et des autres civilisations antérieures aurait été bien diminués.

Notre culture est riche de toutes les différences et elle se construit en permanence.

(désolé pour l'italique mais je n'arrive pas à l'enlever!)

Ben oui....je suis d'accord avec tout ça ...ce sont des réflexions à conduire, l'essentiel est bien de ne pas enfermer des littératures dans leurs origines en leur refusant un accès et une action plus large.

"francophonie oui, ghetto non"

C'est bien ce que j'affirme et dénonce et refuse (ghetto) tout le long de ce fil.

La francophone dans la francaise ou la francaise dans la francophone, tout est dans tout et finalement vous n'avez pas tort :smile2:

On résume :

la littérature française n'est qu'un sous ensemble de la littérature francophone .

Les littératures africaines d'expression française sont des sous ensemble de la littérature francophone .

Waouw.

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Membre, Posté(e)
J-Moriarty Membre 3 640 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

On résume :

la littérature française n'est qu'un sous ensemble de la littérature francophone .

Les littératures africaines d'expression française sont des sous ensemble de la littérature francophone .

Waouw.

Résumé par vos soins oui, et comme trop souvent bien déformé. CQFD

C'est tout à fait ce que j'ai illustré de vos propos et dénoncé sur ce fil.

Francophonie oui(si) ghetto non! :hi:

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 835 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

Résumé par vos soins oui, et comme trop souvent bien déformé. CQFD

C'est tout à fait ce que j'ai illustré de vos propos et dénoncé sur ce fil.

Francophonie oui(si) ghetto non! :hi:

Ah ben non depuis le départ on vous dit que les littératures africaines ne sont pas la litterature francaise et encore moins la culture.

C'est juste que vous pratiquez le sectarisme mais n'ayant pas catégorisé melle Jeanne vous mangez votre chapeau. Mais bon l'essentiel est la conclusion n'est ce pas ?

Bon ap.

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Membre, Posté(e)
J-Moriarty Membre 3 640 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Ah ben non depuis le départ on vous dit que les littératures africaines ne sont pas la litterature.

!!!! on? MDR...il y en a qui vont apprécier votre tentative de récup....

Les littératures africaines ne sont pas de la littérature.....!!!!! :)

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 835 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

!!!! on? MDR...il y en a qui vont apprécier votre tentative de récup....

Les littératures africaines ne sont pas de la littérature.....!!!!! :)

J'étais en train de corriger , sur mobile y a des ratés.

C'est fait.

Mais elles ne sont pas plus la littérature , elles en font partie.

Décidément c'est maladif chez vous .

http://m.france5.fr/emissions/la-grande-librairie/diffusions/08-10-2015_421707

http://m.france5.fr/emissions/la-grande-librairie/diffusions/17-03-2016_465976

La derniere avec Mabanckou et l'ineffable Luchini

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Membre, 71ans Posté(e)
jacky29 Membre 40 501 messages
Maitre des forums‚ 71ans‚
Posté(e)

Absurdités encore... Il n'y a pas eu d'apports génétiques occidentales dans les tribus africaines. Et je le répète, encore... il y a des travaux sur la génétique et sur l'histoire des peuples.

alinéa, ma chère, évite ce type de raccourcis! merci!!! je peux t'assurer que le viol des femmes noires par leurs maîtres blancs fut un sport quasi international... et les enfants qui en résultaient étaient vendus tout comme leur mère au cas où! donc dans bien des ethnies africaines, tu trouveras des apports génétiques ressemblant étrangement aux nôtres. dis merci à la colonisation! mais il y a des ethnies qui ont échappé au métissage imposé par les occidentaux, arabes inclus.

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Membre, 74ans Posté(e)
Morfou Membre 63 064 messages
Maitre des forums‚ 74ans‚
Posté(e)

http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/genetique-hominide-denisova-nouveau-cousin-vieux-30000-ans-26821/

On se souvient que l’équipe de l'Institut Max Planck d'anthropologie évolutionnaire à Leipzig (Allemagne) menée par Svante Pääbo a récemment publié les résultats de ses travaux sur le séquençage de l’Homme de Néandertal. Il en découlait qu’il y a avait bel et bien eu un métissage entre les Hommes de Néandertal et les Homo sapiens en Europe et en Asie, mais pas en Afrique. Une faible partie du génome de l’Homme de Néandertal survit donc en nous.

-----------

C'était bien de cela dont on parlait à l'origine, non?

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Membre, Posté(e)
'moiselle jeanne Membre 4 675 messages
Forumeur Débutant‚
Posté(e)

J'ai écrit; refus d'un sous classement cantonné à une littérature francophone et donc pas française.

Le francophonie est l'utilisation du français dans les pays étrangers ....les auteurs francophones ne doivent pas être restreints à la littérature francophone ...ils sont la littérature de la France.

Ok ....En fait j'englobe la littérature francophone dans la littérature française....et vous voulez faire l'inverse...faire de la littérature française une littérature francophone.

Au final, je vous laisse conclure Moiselle Jeanne. Nos deux positions font bien une seule et même littérature. C'est ce qu'appelle Alain Mabanckou de ses voeux.

Je cite le post de Louise Aragon du 26/03

La littérature française n'est plus que française

Qu’on le veuille ou non, la littérature française n’est plus une littérature hexagonale,

mais une « littérature-monde ».

Oui, j'englobe la française dans la francophone. Comme Mabanckou.

"La littérature française, elle, nous l’oublions trop, est une littérature nationale.

C’est à elle d’entrer dans ce grand ensemble francophone. Ce n’est qu’à ce prix que nous bâtirons une tour de contrôle afin de mieux préserver notre langue commune, lui redonner son prestige et sa place d’antan. Il nous faut au préalable effacer nos préjugés, revenir sur certaines définitions et reconnaître qu’il est suicidaire d’opposer d’une part la littérature française, de l’autre la littérature francophone. "

Non, les écrivains francophones ne sont pas "écrivains de France" d'office. Que faites-vous des auteurs québécois, belges, ou n'importe quelle nationalité, d'ailleurs, qui ne sont ni français, ni n'ayant mis les pieds en France, sont-ils "ecrivains de France", à vos yeux ? Vous pensez qu'ils ont vraiment envie de se voir nommer ainsi ?

Vous n'avez pas compris ce que je veux dire; je réexplique autrement.

Il y des auteurs de la francophonie, des 5 continents, bien évidemment que leurs origines diverses n'est pas niée, mais leurs littérature ne reste pas cantonnée à leurs origines, elles ne restent pas francophones dans un sous ensemble de la littérature française, elles intègrent la littérature dans le même ensemble que les auteurs français.

Ben oui, exactement, elles ne sont pas un sous-ensemble de la littérature française.

C'est ainsi que je comprends;(je cite Alain Mabanckou)

Etre francophone, cela empêcherait-il d'être écrivain ?

L'ombre de la France serait-elle si pesante

qu'elle nous empêche d'écrire en toute liberté ?

Il s'agit bien de dénoncer le fait qu'être francophone ne doit pas limiter le travail de l'écrivain dans la francophonie...qui serait vue comme "une ombre de la France".

Je vous ai dit comment je le voyais moi plus haut ; bon je re-formule.

La francophonie n'est pas l'ombre de la France ; mais c'est l'ombre de la France qui n'a pas à peser sur elle en empêchant les ecrivains francophones d'écrire en toute liberté -et pas conditionnés à littérature hexagonale.

J’appartiens à cette génération-là. Celle qui s’interroge, celle qui, héritière bien malgré elle de la fracture coloniale, porte les stigmates d’une opposition frontale de cultures dont les bris de glace émaillent les espaces entre les mots, parce que ce passé continue de bouillonner, ravivé inopportunément par quelques politiques qui affirment, un jour, que « l’homme africain n’est pas assez entré dans l’histoire » et, un autre jour, que la France est « un pays judéo-chrétien et de race blanche »

Il précise l'historique de la "fracture coloniale" en héritage, et l'"opposition frontale" de deux cultures en stigamtes...celle des quais de Seine à Paris contre celle des colonies.

Je le comprends là aussi pour une littérature dite francophone qui resterait dans un sous ensemble de la littérature française...

(ce n'est pas moi qui affirme cela Moiselle Jeanne, je le dénonce bien au contraire!)

Ben .. moi aussi, je dénonce.. l'idée fausse qu'elle serait un sous-ensemble, ce qu'elle n'est en rien..

Vous mélangez ces propos, (2 discours à 2 moments) ; il ne parle pas "d'opposition frontale" quand il parle de "quais de Seine" et "rives du Congo", mais dit que les 2 participe largement autant que les 1 à la richesse de la langue.

http://www.humanite....histoire-586087

"opposition frontale", (discours au collège de France) ; c'est au sujet du colonialisme, -choc entre culture ancestrale et culture apportée- et de ses traces ; certains (comme les politiques cités) faisant comme si il n'avait jamais existé, ni ses traces, tout en rabaissant l’identité africaine.

Francophone, c'est "de langue française", il s'agit d'un fait, que nul ne remet en doute et que nul n'a l'intention d'éliminer.

Au contraire, l'usage de cette langue est revendiquée par les francophones, Mabanckou le premier, comme étant à la fois les héritiers, les usagers mais aussi les créateurs..

il s'agit de mettre la littérature africaine dans le grand concert des littératures.

Là encore, il s'agit de la mettre dans ce grand concert des littératures ....de lui faire quitter ses origines; c'est le passage vers la liberté.

Quel nom donner à cette littérature qui regroupe tous ces auteurs avec leurs diversités?

Appelons cela une littérature monde comme le propose Alain Mabanckou, ou autrement, ce n'est pas le problème, ça reste un choix terminologique à décider.

Ben apparement, c'est bien le problème ici, précisément, le choix terminologique, justement :-))

Celui qui porte le moins à confusion et représente le plus la réalité.

"littérature monde" pour littérature de plusieurs pays, pour moi, c'est une lapalissade. Sauf que tous les pays non-francophones sont aussi littérature monde,

et que le concept de la langue disparait dans ce terme.

Pas "quitter " ses origines pour entrer dans le grand concert, mais l'intégrer, origines comprises, dans le grand concert.

Je vous signale que Mabanckou ne refuse en rien le terme francophonie, mais au contraire, le revendique. (et apparemment n'use plus de "littérature-monde", toutes les propos sur ce terme de sa part qu'on trouve sur le Net datent de 2007/8 ) : voir les cours de son cycle à venir.

http://bibliobs.nouv...-de-france.html

Entièrement d'accord avec le fond des propos. Ne pas laisser la littérature africaine enfermée dans ses origines.

Après, dire que c'est à la littérature française d'intégrer la littérature francophone, si vous voulez, le fond du problème reste le même pour moi, la littérature des auteurs francophones ne reste plus cantonnée à leurs origines francophones, qui serait perçue dans une vision néocoloniale et péjorative, dans un sous ensemble de la littérature française.

C'est pas moi "qui le veut".. Mabanckou a dit exactement la même chose, précisément parce qu'elle n'est pas un sous-ensemble de la litterature hexagonale..

Francophone n'est une "origine", c'est une langue. Il n'y a pas à mettre d'un côté tous les pays francophones, et d'un autre à part la française toute seule (en reine dépositaire du "vrai" français ), qui n'aurait rien à voir avec les autres.

Il se trouve aussi que francophone, c'est pas juste les ex-colonies. Les ecrivains quebecois sont francophones et fiers de l'être (sont très attachés à leur langue, les québécois..) et personne ne voit comme des cantonnés colonisés sous-français.

La littérature africaine doit aussi être reconnue en tel que telle, africaine, pas davantage renier ses origines que les enfermer. (africaine ET, pour certains, car tous ne le sont pas, francophone).

C'est exactement le sujet de son cycle au collège de France.

Je reprends effectivement la propagande d'un internaute sur ce forum, qui installe des socles (souches ) gréco judéo chrétiennes dans la culture de la France en niant en permanence la responsabilité de l'homme de socle gréco judéo chrétien dans l'histoire du monde.

Cette notion fleur bon le racisme ordinaire néo colonial.

Sans la civilisation arabo musulmane quand elle était encore stimulée par la soif de connaissance impulsé par l'ijtihad les apports des Grecs et des autres civilisations antérieures aurait été bien diminués.

Notre culture est riche de toutes les différences et elle se construit en permanence.

(désolé pour l'italique mais je n'arrive pas à l'enlever!)

Je ne sais pas si "cet internaute" a nié la responsabilité de l'homme blanc dans l'histoire du monde , je n'ai rien lu de tel sur ce fil...

Les socles greco-jdeo-chretien existent bel et bien, je vois pas comment nier une chose pareille. C'est tout aussi évident que ce n'est pas le seul, et que moults autres cultures y ont participées ; arabo-musulmane, mais aussi celtes, burgondes, wisigoths..

Cec dit, "judeo-chretien n'est pas unique à la France..mais europeen...

La culture française a toujours été un melting-pot de toutes origines (la technique des vitraux vient de Venise, le gratin dauphinois des patates d'Amérique, etc..) et l'est toujours sans cesse. Pareil pour tous les pays d'Europe, en fait. Et pour tous ceux du monde.

Seule Morano ne le sait pas :-))

Ben oui....je suis d'accord avec tout ça ...ce sont des réflexions à conduire, l'essentiel est bien de ne pas enfermer des littératures dans leurs origines en leur refusant un accès et une action plus large.

"francophonie oui, ghetto non"

C'est bien ce que j'affirme et dénonce et refuse (ghetto) tout le long de ce fil.

Moi aussi.. c'est bien ce que j'affirme tout le long de fil, la francophonie n'a rien à voir avec un ghetto ;-), c'est l'inverse, elle est une ouverture, un large ensemble...

Pas enfermer, mais sûrement pas davantage renier et/ou minimiser ces origines.

"Etre un écrivain francophone, c’est être dépositaire de cultures, d’un tourbillon d’univers. Etre un écrivain francophone, c’est certes bénéficier de l’héritage des lettres françaises, mais c’est surtout apporter sa touche dans un grand ensemble, cette touche qui brise les frontières, efface les races, amoindrit la distance des continents pour ne plus établir que la fraternité par la langue et l’univers. "

«C'est un grand honneur pour moi (poste au College de France)à double titre. D'abord parce qu'ils ont pensé à moi pour être le premier écrivain nommé à ce poste et ensuite pour cette ouverture vers la francophonie. Cela me permettra d'introduire dans ce temple, la littérature africaine."

http://www.lefigaro....n-mabanckou.php

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 835 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

Oui, j'englobe la française dans la francophone. Comme Mabanckou.

"La littérature française, elle, nous l’oublions trop, est une littérature nationale.

C’est à elle d’entrer dans ce grand ensemble francophone. Ce n’est qu’à ce prix que nous bâtirons une tour de contrôle afin de mieux préserver notre langue commune, lui redonner son prestige et sa place d’antan. Il nous faut au préalable effacer nos préjugés, revenir sur certaines définitions et reconnaître qu’il est suicidaire d’opposer d’une part la littérature française, de l’autre la littérature francophone. "

Non, les écrivains francophones ne sont pas "écrivains de France" d'office. Que faites-vous des auteurs québécois, belges, ou n'importe quelle nationalité, d'ailleurs, qui ne sont ni français, ni n'ayant mis les pieds en France, sont-ils "ecrivains de France", à vos yeux ? Vous pensez qu'ils ont vraiment envie de se voir nommer ainsi ?

Ben oui, exactement, elles ne sont pas un sous-ensemble de la littérature française.

Je vous ai dit comment je le voyais moi plus haut ; bon je re-formule.

La francophonie n'est pas l'ombre de la France ; mais c'est l'ombre de la France qui n'a pas à peser sur elle en empêchant les ecrivains francophones d'écrire en toute liberté -et pas conditionnés à littérature hexagonale.

Ben .. moi aussi, je dénonce.. l'idée fausse qu'elle serait un sous-ensemble, ce qu'elle n'est en rien..

Vous mélangez ces propos, (2 discours à 2 moments) ; il ne parle pas "d'opposition frontale" quand il parle de "quais de Seine" et "rives du Congo", mais dit que les 2 participe largement autant que les 1 à la richesse de la langue.

http://www.humanite....histoire-586087

"opposition frontale", (discours au collège de France) ; c'est au sujet du colonialisme, -choc entre culture ancestrale et culture apportée- et de ses traces ; certains (comme les politiques cités) faisant comme si il n'avait jamais existé, ni ses traces, tout en rabaissant l’identité africaine.

Francophone, c'est "de langue française", il s'agit d'un fait, que nul ne remet en doute et que nul n'a l'intention d'éliminer.

Au contraire, l'usage de cette langue est revendiquée par les francophones, Mabanckou le premier, comme étant à la fois les héritiers, les usagers mais aussi les créateurs..

Ben apparement, c'est bien le problème ici, précisément, le choix terminologique, justement :-))

Celui qui porte le moins à confusion et représente le plus la réalité.

"littérature monde" pour littérature de plusieurs pays, pour moi, c'est une lapalissade. Sauf que tous les pays non-francophones sont aussi littérature monde,

et que le concept de la langue disparait dans ce terme.

Pas "quitter " ses origines pour entrer dans le grand concert, mais l'intégrer, origines comprises, dans le grand concert.

Je vous signale que Mabanckou ne refuse en rien le terme francophonie, mais au contraire, le revendique. (et apparemment n'use plus de "littérature-monde", toutes les propos sur ce terme de sa part qu'on trouve sur le Net datent de 2007/8 ) : voir les cours de son cycle à venir.

http://bibliobs.nouv...-de-france.html

C'est pas moi "qui le veut".. Mabanckou a dit exactement la même chose, précisément parce qu'elle n'est pas un sous-ensemble de la litterature hexagonale..

Francophone n'est une "origine", c'est une langue. Il n'y a pas à mettre d'un côté tous les pays francophones, et d'un autre à part la française toute seule (en reine dépositaire du "vrai" français ), qui n'aurait rien à voir avec les autres.

Il se trouve aussi que francophone, c'est pas juste les ex-colonies. Les ecrivains quebecois sont francophones et fiers de l'être (sont très attachés à leur langue, les québécois..) et personne ne voit comme des cantonnés colonisés sous-français.

La littérature africaine doit aussi être reconnue en tel que telle, africaine, pas davantage renier ses origines que les enfermer. (africaine ET, pour certains, car tous ne le sont pas, francophone).

C'est exactement le sujet de son cycle au collège de France.

Je ne sais pas si "cet internaute" a nié la responsabilité de l'homme blanc dans l'histoire du monde , je n'ai rien lu de tel sur ce fil...

Les socles greco-jdeo-chretien existent bel et bien, je vois pas comment nier une chose pareille. C'est tout aussi évident que ce n'est pas le seul, et que moults autres cultures y ont participées ; arabo-musulmane, mais aussi celtes, burgondes, wisigoths..

Cec dit, "judeo-chretien n'est pas unique à la France..mais europeen...

La culture française a toujours été un melting-pot de toutes origines (la technique des vitraux vient de Venise, le gratin dauphinois des patates d'Amérique, etc..) et l'est toujours sans cesse. Pareil pour tous les pays d'Europe, en fait. Et pour tous ceux du monde.

Seule Morano ne le sait pas :-))

Moi aussi.. c'est bien ce que j'affirme tout le long de fil, la francophonie n'a rien à voir avec un ghetto ;-), c'est l'inverse, elle est une ouverture, un large ensemble...

Pas enfermer, mais sûrement pas davantage renier et/ou minimiser ces origines.

"Etre un écrivain francophone, c’est être dépositaire de cultures, d’un tourbillon d’univers. Etre un écrivain francophone, c’est certes bénéficier de l’héritage des lettres françaises, mais c’est surtout apporter sa touche dans un grand ensemble, cette touche qui brise les frontières, efface les races, amoindrit la distance des continents pour ne plus établir que la fraternité par la langue et l’univers. "

«C'est un grand honneur pour moi (poste au College de France)à double titre. D'abord parce qu'ils ont pensé à moi pour être le premier écrivain nommé à ce poste et ensuite pour cette ouverture vers la francophonie. Cela me permettra d'introduire dans ce temple, la littérature africaine."

http://www.lefigaro....n-mabanckou.php

:bo:

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Membre, Posté(e)
J-Moriarty Membre 3 640 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Oui, j'englobe la française dans la francophone. Comme Mabanckou.

"La littérature française, elle, nous l’oublions trop, est une littérature nationale.

C’est à elle d’entrer dans ce grand ensemble francophone. Ce n’est qu’à ce prix que nous bâtirons une tour de contrôle afin de mieux préserver notre langue commune, lui redonner son prestige et sa place d’antan. Il nous faut au préalable effacer nos préjugés, revenir sur certaines définitions et reconnaître qu’il est suicidaire d’opposer d’une part la littérature française, de l’autre la littérature francophone. "

Non, les écrivains francophones ne sont pas "écrivains de France" d'office. Que faites-vous des auteurs québécois, belges, ou n'importe quelle nationalité, d'ailleurs, qui ne sont ni français, ni n'ayant mis les pieds en France, sont-ils "ecrivains de France", à vos yeux ? Vous pensez qu'ils ont vraiment envie de se voir nommer ainsi ?

Ben oui, exactement, elles ne sont pas un sous-ensemble de la littérature française.

Je vous ai dit comment je le voyais moi plus haut ; bon je re-formule.

La francophonie n'est pas l'ombre de la France ; mais c'est l'ombre de la France qui n'a pas à peser sur elle en empêchant les ecrivains francophones d'écrire en toute liberté -et pas conditionnés à littérature hexagonale.

Ben .. moi aussi, je dénonce.. l'idée fausse qu'elle serait un sous-ensemble, ce qu'elle n'est en rien..

Vous mélangez ces propos, (2 discours à 2 moments) ; il ne parle pas "d'opposition frontale" quand il parle de "quais de Seine" et "rives du Congo", mais dit que les 2 participe largement autant que les 1 à la richesse de la langue.

http://www.humanite....histoire-586087

"opposition frontale", (discours au collège de France) ; c'est au sujet du colonialisme, -choc entre culture ancestrale et culture apportée- et de ses traces ; certains (comme les politiques cités) faisant comme si il n'avait jamais existé, ni ses traces, tout en rabaissant l’identité africaine.

Francophone, c'est "de langue française", il s'agit d'un fait, que nul ne remet en doute et que nul n'a l'intention d'éliminer.

Au contraire, l'usage de cette langue est revendiquée par les francophones, Mabanckou le premier, comme étant à la fois les héritiers, les usagers mais aussi les créateurs..

Ben apparement, c'est bien le problème ici, précisément, le choix terminologique, justement :-))

Celui qui porte le moins à confusion et représente le plus la réalité.

"littérature monde" pour littérature de plusieurs pays, pour moi, c'est une lapalissade. Sauf que tous les pays non-francophones sont aussi littérature monde,

et que le concept de la langue disparait dans ce terme.

Pas "quitter " ses origines pour entrer dans le grand concert, mais l'intégrer, origines comprises, dans le grand concert.

Je vous signale que Mabanckou ne refuse en rien le terme francophonie, mais au contraire, le revendique. (et apparemment n'use plus de "littérature-monde", toutes les propos sur ce terme de sa part qu'on trouve sur le Net datent de 2007/8 ) : voir les cours de son cycle à venir.

http://bibliobs.nouv...-de-france.html

C'est pas moi "qui le veut".. Mabanckou a dit exactement la même chose, précisément parce qu'elle n'est pas un sous-ensemble de la litterature hexagonale..

Francophone n'est une "origine", c'est une langue. Il n'y a pas à mettre d'un côté tous les pays francophones, et d'un autre à part la française toute seule (en reine dépositaire du "vrai" français ), qui n'aurait rien à voir avec les autres.

Il se trouve aussi que francophone, c'est pas juste les ex-colonies. Les ecrivains quebecois sont francophones et fiers de l'être (sont très attachés à leur langue, les québécois..) et personne ne voit comme des cantonnés colonisés sous-français.

La littérature africaine doit aussi être reconnue en tel que telle, africaine, pas davantage renier ses origines que les enfermer. (africaine ET, pour certains, car tous ne le sont pas, francophone).

C'est exactement le sujet de son cycle au collège de France.

Je ne sais pas si "cet internaute" a nié la responsabilité de l'homme blanc dans l'histoire du monde , je n'ai rien lu de tel sur ce fil...

Les socles greco-jdeo-chretien existent bel et bien, je vois pas comment nier une chose pareille. C'est tout aussi évident que ce n'est pas le seul, et que moults autres cultures y ont participées ; arabo-musulmane, mais aussi celtes, burgondes, wisigoths..

Cec dit, "judeo-chretien n'est pas unique à la France..mais europeen...

La culture française a toujours été un melting-pot de toutes origines (la technique des vitraux vient de Venise, le gratin dauphinois des patates d'Amérique, etc..) et l'est toujours sans cesse. Pareil pour tous les pays d'Europe, en fait. Et pour tous ceux du monde.

Seule Morano ne le sait pas :-))

Moi aussi.. c'est bien ce que j'affirme tout le long de fil, la francophonie n'a rien à voir avec un ghetto ;-), c'est l'inverse, elle est une ouverture, un large ensemble...

Pas enfermer, mais sûrement pas davantage renier et/ou minimiser ces origines.

"Etre un écrivain francophone, c’est être dépositaire de cultures, d’un tourbillon d’univers. Etre un écrivain francophone, c’est certes bénéficier de l’héritage des lettres françaises, mais c’est surtout apporter sa touche dans un grand ensemble, cette touche qui brise les frontières, efface les races, amoindrit la distance des continents pour ne plus établir que la fraternité par la langue et l’univers. "

«C'est un grand honneur pour moi (poste au College de France)à double titre. D'abord parce qu'ils ont pensé à moi pour être le premier écrivain nommé à ce poste et ensuite pour cette ouverture vers la francophonie. Cela me permettra d'introduire dans ce temple, la littérature africaine."

http://www.lefigaro....n-mabanckou.php

Et bien voilà, nous nous sommes compris. Je ne rejette pas du tout la francophonie moi non plus, je refuse de la voir délimitée à ses origines.(autrement dit je la refuse quand certains la cantonne à ses origines)

Je reviens sur le terme de littérature monde; en effet c'est un peu une lapalissade, je suis d'accord.

Le terme littérature se suffit à lui même. En effet, le roman "des souris et de hommes " fait partie de cette littérature, au même titre que "le sanglot de l'homme noir", et au même titre que "l'élégance du hérisson".

Ces trois exemples divers enrichissent la littérature.

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Membre, Posté(e)
J-Moriarty Membre 3 640 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

O

Je ne sais pas si "cet internaute" a nié la responsabilité de l'homme blanc dans l'histoire du monde , je n'ai rien lu de tel sur ce fil...

Les socles greco-jdeo-chretien existent bel et bien, je vois pas comment nier une chose pareille. C'est tout aussi évident que ce n'est pas le seul, et que moults autres cultures y ont participées ; arabo-musulmane, mais aussi celtes, burgondes, wisigoths..

Je ne parlais pas du fil mais du forum...mais sur ce fil, Ok:

Je vous laisse juge; sur ce post.

....et le fait que la culture greco-judéo-chrétienne francaise soit matinée de quelques touches de génie africain ou créole

Et je vous redis ...sans la civilisation arabo musulmane, pas de gréco(et toutes autres fâcheusement oubliées) ....en tous les cas avec une transmission nettement moins riche.

Quelques touches ....

Modifié par J-Moriarty
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Membre, Posté(e)
J-Moriarty Membre 3 640 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Ben .. moi aussi, je dénonce.. l'idée fausse qu'elle serait un sous-ensemble, ce qu'elle n'est en rien..

Vous mélangez ces propos, (2 discours à 2 moments) ; il ne parle pas "d'opposition frontale" quand il parle de "quais de Seine" et "rives du Congo", mais dit que les 2 participe largement autant que les 1 à la richesse de la langue.

http://www.humanite....histoire-586087

"opposition frontale", (discours au collège de France)

Je reprends la citation; aucun mélange, non. Ok vous reprenez celle des quais de Seine alors qu'il conviendrait de dire celle de ceux qui considèrent que la France est un pays gréco judéo chrétien(même avec quelques touches ).... ok, je reconnais que c'est mal formulé là.

J’appartiens à cette génération-là. Celle qui s’interroge, celle qui, héritière bien malgré elle de la fracture coloniale, porte les stigmates d’une opposition frontale de cultures dont les bris de glace émaillent les espaces entre les mots, parce que ce passé continue de bouillonner, ravivé inopportunément par quelques politiques qui affirment, un jour, que « l’homme africain n’est pas assez entré dans l’histoire » et, un autre jour, que la France est « un pays judéo-chrétien et de race blanche »

Ce passé continue de bouillonner.

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Membre, 74ans Posté(e)
Morfou Membre 63 064 messages
Maitre des forums‚ 74ans‚
Posté(e)

Réfléchissez; comment des francophones, d'où qu'ils soient, n'ayant jamais vécu en France pourrait être de culture française???

Pas besoin d'avoir fait de hautes études pour le comprendre! :cool:

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Membre, Posté(e)
J-Moriarty Membre 3 640 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Vous êtes sur la ligne de DDR Morfou, je cite, sur ce post.

Mais justement la Francophonie n'est pas la France relisez moi !

C'est bien ce qui en fait sa richesse, mais la Francophonie n'est pas la culture française, et c'est là mon désaccord avec Moriarty, la Francophonie est le creuset de plusieurs cultures où les différentes cultures peuvent s'exprimer et c'est cela qui est magique, lire La Ferrière est un régal, lire Sansal est un régal, lire Houellebecq est un régal. Un creuset, un vrai bonheur !

DDR parle bien de deux cultures .....l'une qui n'est pas l'autre....et moi je dis que ces deux littératures de langue française(Afrique et France, car sujet du fil) sont en interactions permanentes, et qu'elles participent l'une et l'autre autant à l'évolution de la Culture. Pas de frontière dans ma def de culture, je n'en connais qu'une.

C'est bien ce que dénonce Alain Mabanckou.(pour les littératures en tous les cas)

Modifié par J-Moriarty
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Membre, Posté(e)
'moiselle jeanne Membre 4 675 messages
Forumeur Débutant‚
Posté(e)

Je reprends la citation; aucun mélange, non. Ok vous reprenez celle des quais de Seine alors qu'il conviendrait de dire celle de ceux qui considèrent que la France est un pays gréco judéo chrétien(même avec quelques touches ).... ok, je reconnais que c'est mal formulé là.

J’appartiens à cette génération-là. Celle qui s’interroge, celle qui, héritière bien malgré elle de la fracture coloniale, porte les stigmates d’une opposition frontale de cultures dont les bris de glace émaillent les espaces entre les mots, parce que ce passé continue de bouillonner, ravivé inopportunément par quelques politiques qui affirment, un jour, que « l’homme africain n’est pas assez entré dans l’histoire » et, un autre jour, que la France est « un pays judéo-chrétien et de race blanche »

Ce passé continue de bouillonner.

J'ai repris les "quais de seine" parce que vous l'avez fait vous-même pour expliquer la citation que vous aviez reprise. Les 2 citations sont dans 2 discours différents.

Dans celle des quais de Seine, il parle de la langue, aussi riche au Congo qu'à Paris.

Dans celle de l'opposition frontale, il parle de celle des cultures, et de l'histoire, colonisation/africaine, ravivée par certains genre "on a rien à voir ensemble".

Le terme littérature se suffit à lui même. En effet, le roman "des souris et de hommes " fait partie de cette littérature, au même titre que "le sanglot de l'homme noir", et au même titre que "l'élégance du hérisson".

Ces trois exemples divers enrichissent la littérature.

Ben oui, c'est 3 oeuvres littéraires.. lol

Où diable serait le problème, de dire que l'un est écrivain américain, l'autre franco- congolais, et l'autre français ?

Faut quand meme pas verser dans l'extrême et gommer la spécifité de chacuN. Je ne crois pas que les écrivains en aient envie..

Je ne vois pas en quoi le fait de dire "littérature américaine" ou africaine, ou russe, etc...déprécierait les oeuvres plutôt que littérature tout court.

Mabouckan fait son cycle de cours sur la littérature africaine (francophone de plus), précisément... pour lui donner ses lettres de noblesse.

Et bien voilà, nous nous sommes compris. Je ne rejette pas du tout la francophonie moi non plus, je refuse de la voir délimitée à ses origines.(autrement dit je la refuse quand certains la cantonne à ses origines)

De quelles "origines" voulez-vous parler ? coloniale ? dans ce sens, bien évidement . Mais encore une fois, francophone, ne concerne pas que les ex-colonies africaines..

Mais je constate avec plaisir que vous ne faites plus des deux des synonymes.. ni n'avancez plus "litterature de France" comme un terme plus flatteur..

Je vous laisse juge; sur ce post.

....et le fait que la culture greco-judéo-chrétienne francaise soit matinée de quelques touches de génie africain ou créole

Et je vous redis ...sans la civilisation arabo musulmane, pas de gréco(et toutes autres fâcheusement oubliées) ....en tous les cas avec une transmission nettement moins riche.

Heu.. merci de me redire ce que j'ai moi-meme dit que avez d'ailleurs cité et d'autres que je n'avais pas oubliées..) ..;)

Quant au post de DDr, il voulait simplement dire que la culture arabo-musulmane est hors-sujet dans le sujet précis : le rapport de la France et ses ex-colonies africaines.

Ensuite, bien sûr que la culture française doit beaucoup aujourd'hui à celles des non-hexagonaux. C'est une évidence.

Mais justement la Francophonie n'est pas la France relisez moi !

C'est bien ce qui en fait sa richesse, mais la Francophonie n'est pas la culture française, et c'est là mon désaccord avec Moriarty, la Francophonie est le creuset de plusieurs cultures où les différentes cultures peuvent s'exprimer et c'est cela qui est magique, lire La Ferrière est un régal, lire Sansal est un régal, lire Houellebecq est un régal. Un creuset, un vrai bonheur !

DDR parle bien de deux cultures .....l'une qui n'est pas l'autre....et moi je dis que ces deux littératures de langue française(Afrique et France, car sujet du fil) sont en interactions permanentes, et qu'elles participent l'une et l'autre autant à l'évolution de la Culture. (pas de frontière dans ma def de culture)

C'est bien ce que dénonce Alain Mabanckou.

Je ne vois que des malentendus, ici..

DDR veut dire que la Francophonie ne se limite pas à la culture française "nationale", elle est aussi togolaise, gabonaise, antillaise, libanaise etc.., tout autant.

Elles sont différentes, oui.. certainement pas des clones ! mais ce n'est pas pour autant qu'elles sont cloisonnées , au contraire ; chacune apporte à l'autre, mais chacune a aussi sa propre identité et spécifité, chacune valant l'autre.

Sinon remercions tout de même l'auteur de ce sujet de discussion pour cette occasion inouïe de montrer que la France et la francophonie va bien au delà de la couleur de peau.

Ce qui démontre par A+B=C non seulement que la France est bien une nation universelle, mais qu'aucun nationaliste français connaissant l'Histoire de France ne peut être raciste.

Voilà qui me parait une excellente conclusion à ce fil. ;)

Modifié par 'moiselle jeanne
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Membre, Posté(e)
J-Moriarty Membre 3 640 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

J'ai repris les "quais de seine" parce que vous l'avez fait vous-même pour expliquer la citation que vous aviez reprise. Les 2 citations sont dans 2 discours différents.

Dans celle des quais de Seine, il parle de la langue, aussi riche au Congo qu'à Paris.

Dans celle de l'opposition frontale, il parle de celle des cultures, et de l'histoire, colonisation/africaine, ravivée par certains genre "on a rien à voir ensemble".

Tiens? vous n'avez pas lu ma réponse? vous répétez la même chose que sur le post précédant.

Vous reprenez donc ce qui vous arrange de mes propos quand bien même je vous les réexplique.

Ben oui, c'est 3 oeuvres littéraires.. lol

Où diable serait le problème, de dire que l'un est écrivain américain, l'autre franco- congolais, et l'autre français ?

Faut quand meme pas verser dans l'extrême et gommer la spécifité de chacuN. Je ne crois pas que les écrivains en aient envie..

Je ne vois pas en quoi le fait de dire "littérature américaine" ou africaine, ou russe, etc...déprécierait les oeuvres plutôt que littérature tout court.

Mabouckan fait son cycle de cours sur la littérature africaine (francophone de plus), précisément... pour lui donner ses lettres de noblesse.

Bien; vous avez repéré trois oeuvres bien différentes qui montrent que vouloir mettre dans des petites boites les oeuvres littéraires est un peu superflu.

Ce qu'il y a à comprendre de cette leçon de Alain Mabanckou comme il le dit; il s'agit de mettre la littérature africaine dans le grand concert des littératures.......

Hé bé....pouvez vous me dire sur quelle phrase je "verserais dans l'extrême de gommer les spécificités de chacun ?? comment dites vous déjà? ah oui, lol....

Pouvez vous me dire aussi où diable vous lisez (sans m'interpréter cette fois) que je poserais un problème d'ignorer ou pas les origines des écrivains?

C'est pas mal ça aussi.

De quelles "origines" voulez-vous parler ? coloniale ? dans ce sens, bien évidement . Mais encore une fois, francophone, ne concerne pas que les ex-colonies africaines..

Mais je constate avec plaisir que vous ne faites plus des deux des synonymes.. ni n'avancez plus "litterature de France" comme un terme plus flatteur..

Quelles origines? non Madame, c'est de dire que ce ne sont que des oeuvres de la francophonie, ou des oeuvres que de la francophonie ...mais ça aussi je dois vous le répéter visiblement.

Francophone n'est pas ex colonie en effet ...heu...lol?.. j'aurais dit ça peut être?

Ah oui, il y en a une belle là aussi ..décidément, c'est un florilège!; citez moi donc où j'aurais écrit que la littérature de France serait plus flatteuse(en parlant de mon point de vue à moi bien évidemment!)....!!!! et aussi où vous lisez mes éventuels synonymes par l'occasion car ça aussi vaut son pesant de cacahuètes.

Heu.. merci de me redire ce que j'ai moi-meme dit que avez d'ailleurs cité et d'autres que je n'avais pas oubliées..) ..;)

Quant au post de DDr, il voulait simplement dire que la culture arabo-musulmane est hors-sujet dans le sujet précis : le rapport de la France et ses ex-colonies africaines.

Ensuite, bien sûr que la culture française doit beaucoup aujourd'hui à celles des non-hexagonaux. C'est une évidence.

Ah....vous savez ce que DDR voulait dire. Et bien je vous ai affiché ce qu'il a dit. lol.

Je re cite c'est très clair;

et le fait que la culture greco-judéo-chrétienne francaise soit matinée de quelques touches de génie africain ou créole

C'est bizarre que vous pensiez autrement que ce qu'il a écrit et dans le sens qui l'arrange. Non? ah oui, si ....lol.

La culture gréco judéo chrétienne est sans doute plus dans le sujet? et les créoles sont en Afrique?

Je ne peux que loler à nouveau. Car je vous redis que gréco sans arabo ne vaut pas tripette.

Donc en plus c'est une grosse incohérence.

Je ne vois que des malentendus, ici..

DDR veut dire que la Francophonie ne se limite pas à la culture française "nationale", elle est aussi togolaise, gabonaise, antillaise, libanaise etc.., tout autant.

Elles sont différentes, oui.. certainement pas des clones ! mais ce n'est pas pour autant qu'elles sont cloisonnées , au contraire ; chacune apporte à l'autre, mais chacune a aussi sa propre identité et spécifité, chacune valant l'autre.

Ah...les malentendus maintenant;

Alors ..;DDR veut dire ...mince alors, vous en savez bien des choses.

Alors là où il écrit "la francophonie n'est pas la culture française"....vois vous comprenez "la francophonie ne se limite pas à..."

Que faut il en penser chère Moiselle Jeanne? ah oui, le malentendu qui fait que je ne veux pas comprendre autrement que ce qu'il a écrit en toutes lettres là aussi.

lol. Ou qui transforme un discours en soutien partisan.( c'est votre droit, et ça me laisse lol)

Voilà qui me parait une excellente conclusion à ce fil. ;)

Aucun rapport avec le schmilblick, mais visiblement ça vous plait. En tous les cas moi je n'ai plus de doute sur la motivation qui vous a poussée à ...."comprendre" autrement ce que j'ai pu écrire sur ce fil.

Ce qui démontre par A+B=C non seulement que la France est bien une nation universelle, mais qu'aucun nationaliste français connaissant l'Histoire de France ne peut être raciste.

Alors la France une nation universelle ....puissant ça. Et les autres?

A+B=C....ben oui, si A+B-C=0.

Un nationaliste français ...un français quoi, non? qui connait l'histoire ...ne peut être raciste.

C'est le théorème du pitre à gore?

Non, la conclusion du fil appartient à Alain Mabanckou sans le déformer, et sans le "comprendre" non plus.

il s'agit de mettre la littérature africaine dans le grand concert des littératures

Modifié par J-Moriarty
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Membre, Posté(e)
'moiselle jeanne Membre 4 675 messages
Forumeur Débutant‚
Posté(e)

Tiens? vous n'avez pas lu ma réponse? vous répétez la même chose que sur le post précédant.

Vous reprenez donc ce qui vous arrange de mes propos quand bien même je vous les réexplique.

C'est que je ne suis pas aussi intelligente que vous, Moriarty, vous le savez bien. :sleep:

Bien; vous avez repéré trois oeuvres bien différentes qui montrent que vouloir mettre dans des petites boites les oeuvres littéraires est un peu superflu.

Ce qu'il y a à comprendre de cette leçon de Alain Mabanckou comme il le dit; il s'agit de mettre la littérature africaine dans le grand concert des littératures.......

Hé bé....pouvez vous me dire sur quelle phrase je "verserais dans l'extrême de gommer les spécificités de chacun ?? comment dites vous déjà? ah oui, lol....

Pouvez vous me dire aussi où diable vous lisez (sans m'interpréter cette fois) que je poserais un problème d'ignorer ou pas les origines des écrivains?

C'est pas mal ça aussi.

S vous arrêtiez de tout ramener à vous-même dès que qq présente un argument ? ça vous effleure, parfois, que des gens peuvent débattre sans avoir comme seul but tacler l'autre ou le porter aux nues ?

Vous disiez que le terme générique "littérature" se suffit à lui seul, (pas littérature-monde, ni autre terme) en citant 3 oeuvres.

Ce en quoi j'ai répondu qu'il ne faut quand meme pas verser dans l'extrême et gommer la spécifité de chacun, et que préciser ne leur nuit pas.

Si vous décidez d'interpréter cela que je vous ai accusé à vous, ben... libre à vous, après tout.

Quelles origines? non Madame, c'est de dire que ce ne sont que des oeuvres de la francophonie, ou des oeuvres que de la francophonie ...mais ça aussi je dois vous le répéter visiblement.

Francophone n'est pas ex colonie en effet ...heu...lol?.. j'aurais dit ça peut être?

Vous parliez des origines de la littérature francophone, dans lesquelles on ne doit pas enfermer celle-ci ; je vous demande lesquelles, si c'est bien les coloniales.

Car ben oui, origines francophonie- ex-colonies, il en a été question tout le long de ce fil.

Vous pouvez donc loler, en effet..

"de la littérature coloniale à la littérature négro-africaine"

"Ce qu’on appelle les anciennes colonies françaises sont des bastions de la langue française."

"la littérature des auteurs francophones ne reste plus cantonnée à leurs origines francophones, qui serait perçue dans une vision néocoloniale "

Ah oui, il y en a une belle là aussi ..décidément, c'est un florilège!; citez moi donc où j'aurais écrit que la littérature de France serait plus flatteuse(en parlant de mon point de vue à moi bien évidemment!)....!!!! et aussi où vous lisez mes éventuels synonymes par l'occasion car ça aussi vaut son pesant de cacahuètes.

Vous l'aviez laissé entendre en tant que tel, au début de tous ces échanges, car "francophonie" est péjoratif :

"Le propos de Alain Mabanckou soutenu par le collège de France est de sortir la littérature dite francophone de cette classification perçue comme péjorative"

l"es auteurs francophones ne doivent pas être restreints à la littérature francophone ...ils sont la littérature de la France". je suppose donc que vous voyiez le terme "littérature de France" plus flatteur..

Et je constatais avec plaisir que depuis, au long des discussions, vous ne formuliez plus les choses ainsi, mais reconnaissiez que rendre ses lettres de noblesse à la littérature francophone, dont l'africaine, était la meilleure démarche - celle à laquelle Alain Mabouckan s'emploie.

Mais bref... je me suis plantée. Toutes mes excuses pour avoir cru que vous l'auriez pu l'entendre. :sleep:

Ah....vous savez ce que DDR voulait dire. Et bien je vous ai affiché ce qu'il a dit. lol.

Je re cite c'est très clair;

et le fait que la culture greco-judéo-chrétienne francaise soit matinée de quelques touches de génie africain ou créole

C'est bizarre que vous pensiez autrement que ce qu'il a écrit et dans le sens qui l'arrange. Non? ah oui, si ....lol.

La culture gréco judéo chrétienne est sans doute plus dans le sujet? et les créoles sont en Afrique?

Je ne peux que loler à nouveau. Car je vous redis que gréco sans arabo ne vaut pas tripette.

Donc en plus c'est une grosse incohérence.

Ah...les malentendus maintenant;

Alors ..;DDR veut dire ...mince alors, vous en savez bien des choses.

Alors là où il écrit "la francophonie n'est pas la culture française"....vois vous comprenez "la francophonie ne se limite pas à..."

Que faut il en penser chère Moiselle Jeanne? ah oui, le malentendu qui fait que je ne veux pas comprendre autrement que ce qu'il a écrit en toutes lettres là aussi.

lol. Ou qui transforme un discours en soutien partisan.( c'est votre droit, et ça me laisse lol)

Loler donc à votre guise, Moriarty, ça a l'air d'être un exercice que vous affectionnez particulièrement, à l'égard des autres intervenants qui ne vous applaudissent pas sans réserve.

Et en particulier à l'égard de ceux qui ne taclent pas DDR autant que vous le voudriez, semble t-il. Mais contrairement à vous, les intervenants de forum n'ont pas comme but essentiel d'en faire leur tete de turc et de traquer et fustiger le moindre de ses propos. On a pas besoin de vous pour le reprendre, lui ou un autre, si des propos nous dérangent, et le faire à notre façon.

Vous n'avez pas à me dicter la façon dont je comprends les posts d'un intervenant, en effet. Vous avez par contre celui de surenchérir en ironisant si cette façon ne plussoie pas la vôtre. Allez-y donc de tout votre soûl.:sleep:

Je mets un autre post de DDR - par simple honnêté pour ceux qui liront, et ne verront que celui que vous aviez choisi.

Pour répondre strictement sur le topic contrairement à vous, je dirai qu'il ne s'agirait pas de confondre la Francophonie avec la France, que oui la France a été honorée par de grand noms de Assia Djebar à Césaire en passant par laferriere , certains juste en tant que francophone, d'autres en tant que français, ce . Bref la culture française est faite de strates qui en font sa richesse : greco-judéo-chrétienne pour le socle enrichi par touche des apports de tant d'autres cultures . L'académie française a fait toute sa place a tous ces représentants, et les ventes d'un laferriere, d'un sensal, d'un ben Jelloun etc , démontre parfaitement que la France n'a jamais considéré les autres membre de la francophonie comme des joueurs de seconde catégorie.

Aucun rapport avec le schmilblick, mais visiblement ça vous plait. En tous les cas moi je n'ai plus de doute sur la motivation qui vous a poussée à ...."comprendre" autrement ce que j'ai pu écrire sur ce fil.

Ce qui démontre par A+B=C non seulement que la France est bien une nation universelle, mais qu'aucun nationaliste français connaissant l'Histoire de France ne peut être raciste.

Alors la France une nation universelle ....puissant ça. Et les autres?

A+B=C....ben oui, si A+B-C=0.

Un nationaliste français ...un français quoi, non? qui connait l'histoire ...ne peut être raciste.

C'est le théorème du pitre à gore?

Non, la conclusion du fil appartient à Alain Mabanckou sans le déformer, et sans le "comprendre" non plus.

il s'agit de mettre la littérature africaine dans le grand concert des littératures

la France et la francophonie va bien au delà de la couleur de peau.

Rien à voir avec le Schilmblick ?

la France nation universelle, et "la grandeur du pays en question est aussi l’oeuvre de ces taches noires" ni "s’imaginer comme une nation diverse, multiple et donc riche et grande” et le fait que connaître cette Histoire élimine tout racisme, je pensais que ça avait qq rapports..

Bon bref..

il s'agit de mettre la littérature africaine dans le grand concert des littératures

c'était également le constat de départ du fil..

Mais comme le thème est bien aussi les liens Afrique et la France.. je me permets de rajouter..

"J’appartiens à la génération .../... et de quelques autres encore, qui brisent les barrières, refusent la départementalisation de l’imaginaire parce qu’ils sont conscients que notre salut réside dans l’écriture, loin d’une factice fraternité définie par la couleur de peau ou la température de nos pays d’origine. "

http://www.jeuneafri...lege-de-france/

Fin du débat pour moi, viré en eau de boudin d' attaques perso et persiflages-

Dommage, le thème était passionnant.

Modifié par 'moiselle jeanne
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