Fabuleuses au foyer : et Dieu créa la femme... de militaire

Courage, débrouillardise, détermination : rencontre avec les fabuleuses de l'armée ! Il y a 25 ans, Karine a uni sa destinée à un pilote de chasse. À chaque mutation de son conjoint, elle abandonne une tranche de vie : « Certaines ont un sens du devoir plus développé. Moi, j'ai beaucoup de mal à tout laisser en plan pour reprendre ailleurs à zéro.

Être celle qui reste

Estelle, maman de 4 enfants, tous nés dans une ville différente, tempère : « En 20 ans de mariage, nous avons déménagé 8 fois, ce qui n'est qu'une petite moyenne... Sauf à déprimer seule chez soi, il faut très vite aller vers les autres, s'engager dans des associations pour se faire des connaissances. On est obligées de se forcer un peu à s'ouvrir et, finalement, c'est très riche. »

Pendant les « opex » (opérations extérieures) et les innombrables missions en France auxquelles participent leur conjoint, ces dames s'organisent : « J'ai la chance d'être assez indépendante de caractère et d'avoir relativement bien vécu ces absences prolongées, si ce n'est qu'elles n'ont pas toujours été faciles à gérer auprès des enfants et que c'est toujours quand nos hommes sont absents que tout lâche : voiture, machine à laver, santé… » confie Karine. « Être celle qui reste, c'est usant.

Suite http://www.lepoint.f...6-2024862_4.php

Pas évident. Dépressions et divorces sont parfois au bout du chemin.

Oui, j'admire. Moi rien que le fait de déménager tous les deux/trois ans, j'aurais du mal

Vu le titre j'attendais le pire mais comme c'est un sujet de January il sera respectueux....

Il faut aimer le changement, ce doit être une vie étonnante ,tout de même!Je suppose que toutes non plus ne font pas quatre enfants,à élever quasiment toutes seules avec la hantise de savoir si le conjoint rentrera ou pas! S'il ne rentre pas on aura au moins appris à être autonome et débrouillarde!

Vu le titre j'attendais le pire mais comme c'est un sujet de January il sera respectueux....

J'espère bien, merci Foraveur :)

Il faut aimer le changement, ce doit être une vie étonnante, tout de même!Je suppose que toutes non plus ne font pas quatre enfants,quasiment toutes seules avec la hantise de savoir si le conjoint rentrera ou pas! S'il ne rentre pas on aura au moins appris l'autonomie!

C'est sûr qu'il vaut mieux savoir rester indépendante.

Mais quitte à être seule les 3/4 du temps et élever ses enfants quasi seule.... j'imagine que l'Amour est une garantie de bonne volonté pour, disons, les premières années, mais ensuite?

Il n'y a pas vraiment de partage de vie, plutôt un engagement vis à vis de l'autre.

Il faut aimer le changement, ce doit être une vie étonnante ,tout de même!Je suppose que toutes non plus ne font pas quatre enfants,à élever quasiment toutes seules avec la hantise de savoir si le conjoint rentrera ou pas! S'il ne rentre pas on aura au moins appris à être autonome et débrouillarde!

Ou à finir à l'hôpital psychiatrique, c'est selon .

Oui, j'admire. Moi rien que le fait de déménager tous les deux/trois ans, j'aurais du mal

Il n'y a pas forcément déménagement à chaque mutation, par ailleurs pendant une opex on ne déménage pas .

Je regardais le témoignage de Estelle dans l'article, 8 déménagements en 20 ans, c'est beaucoup.

Sinon j'ai souvent entendu que la vie en caserne, dur dur parfois..

C'est aussi par rapport au boulot que ça doit être dur d'être mariée à un militaire... au boulot de la femme je veux dire :(

pour suivre son mari militaire la femme avec enfants devra sacrifier sa vie professionnelle bien souvent, à elle de bien réfléchir quand elle veut s'engager avec un militaire

pour info, ces femmes élèvent peut être seules leurs enfants mais contrairement à bon nombre de femmes, elles ne connaissent pas de fins de mois difficiles.. Ensuite, le plus dur ce n'est pas tant pour les femmes de militaires mais plus pour les enfants.Pour ma part j'ai appris très vite que cela ne servirait à rien de me me faire des amis à l’école ou dans le ville ou mon père était affecté car je savais qu'au bout de trois ans, je ne les verrais plus .

je suis désolée pour toi ! Et oui, les enfants en souffrent beaucoup aussi...