Aller au contenu

La physique penche-t-elle ....


Invité Lorrain27

Messages recommandés

Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 852 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)

Si je peux me permettre Nourredine, remarque à prendre ou à laisser de ma part.

quand une observation expérimentale est contraire à une théorie, parfois cela est dû à des erreurs de mesure, parfois la solution est législative (la loi est fausse ou incomplète) et parfois la loi est juste et il s'agit de réinterpréter l'observation

C'est ainsi qu'un corps lourd tombe expérimentalement plus vite qu'un corps léger sur Terre et qu'il a fallu réinterpréter l'observation sur terre par des corps qui tombent à la même vitesse 'en réalité' dans le vide mais par une résistance de l'air complémentaire dans l'atmosphère. La loi aristotélicienne conforme à l'expérience était fausse rapport à l'expérience de pensée de Galilée.

C'est aussi le cas pour la masse des objets. C'est la théorie de jauge qui prédisait une masse nulle aux particules contre le bon sens. Et pourtant c'est vrai et la masse n'est plus interprétée comme une propriété intrinsèque des objets mais comme une propriété secondaire de l'intéraction des particules au champs de Higgs.

Là encore, il a fallu réinterpréter le concept de masse grâce à la théorie et contre l'expérience de mesure et la vérification de l'existence du boson s'est fait expérimentalement bien plus tard

La physique aujourd'hui a énormément de recul avec l'expérience en particulier la physique théorique et la solution n'est pas toujours donnée par l'expérience.

Le libre-arbitre sert à decider, lorsque l'on ouvre la boîte, si le chat de Schrödinger est mort ou vivant...Non?

Pour ma part, j'ai jamais compris cette expérience de pensée si ce n'est l'aspect pédagogique.

Puisque il y a décohérence de l'état superposé dès qu'il y a observation ou dès qu'il y a interaction de la particule au niveau macroscopique, comment le chat pouvait il être à la fois mort et vivant alors que le mécanisme d'empoisonnement implique un passage micro -> macro et donc que la décohérence ait été faite (donc chat soit mort soit vivant mais pas les 2) ?

D'ailleurs, cette expérience n'a jamais été réalisée.

Si quelqu'un veut m'expliquer comment la réaliser, je donne le mien.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
Membre, Enigmologue, Posté(e)
contrexemple Membre 6 293 messages
Enigmologue,
Posté(e)

Bonjour,

Avant de vous quitter...Amicalement.

Bonjour,

Tu parts où ?

Amicalement.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Poisson rouge très très méchant, 40ans Posté(e)
Loopy Membre 3 109 messages
40ans‚ Poisson rouge très très méchant,
Posté(e)

Bonjour,

Tu part où ?

Amicalement.

(DTC ? :D )

Ok je sors :sleep: ... DTC...

Désolé c'est plus fort que moi :D

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 852 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)

Dans mon CV, j'ai moi-même été un objet d'étude pour Hawking lorsqu'il étudiait les trous noirs dans ses recherches en sciences de mon physique

Il m'a trouvé très con pétant et il trouvait ma gravité singulière infinie

Le rayonnement Hawking et l'évaporation des trous noirs doit tout à mes problèmes gastriques (cantine pourrie) et à Penrose qui diffusait son célèbre parfum à la rose sans lequel Hawking n'aurait jamais poussé jusqu'au bout avec sa pince à linge sur le nez.

J'ai encore mal aux fesses après ces longues années mais si on sait que le trou noir s'évapore, c'est grace à moi.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Poisson rouge très très méchant, 40ans Posté(e)
Loopy Membre 3 109 messages
40ans‚ Poisson rouge très très méchant,
Posté(e)

Le libre arbitre est dans la capacité de s'abstraire d'une chaîne de causes et de conséquences.

Hum... Cela me laisse un peu dubitatif, car dans libre arbitre, il y a libre, qui ferait dire que tu as parfaitement raison, mais il y a aussi arbitre. Pour arbitrer, il faut d'abord avoir objet à arbitrer, et donc intrinsèquement une chaîne de causes. Ce qui inciterait à penser que le libre arbitre c'est le fait non pas de pouvoir s'abstraire d'une chaine de causes et de conséquences, mais plutôt de générer des conséquences qui ne sont pas nécessairement cohérentes (au sens déterministe) avec l'ensemble des causes, non ? Si oui, cela parait s'approcher d'une conception probabiliste. Pour moi en gros il y a deux "niveaux" de libre arbitre. D'abord celui qui n'est qu'une expérience de pensée propre à un individu et qui n'a pas de conséquence a priori mesurable. Dans ce cas, l'arbitrage n'est pas encore déterminé et toutes les possibilités restent probables. Ensuite, celui qui est acté, c'est à dire qui engendre des phénomènes mesurables, c'est à dire qui fige un état déterminé, à l'image de la mesure qui fige l'état dans l'expérience du Chat.

Cela n'apporte, j'en ai conscience, aucun élément de réponse concernant la nature même de ce qu'est la conscience et le libre arbitre propre à l'individu conscient. Mais je me fais la réflexion suivante : nous attribuons le libre arbitre à qui ? A l'Humain. Qu'est ce qui différencie l'Humain du non Humain ?

- Le fait d'être vivant ? Mais cela ne le différencie pas de la plante verte. Or, d'après ce que je sais, on peut penser qu'un végétal n'a pas de libre arbitre, et que son comportement répondra à des mécanisme déterministe.

- Le fait d'être animal ? Mais cela ne le différencie pas de la fourmis, du poisson rouge et du raton laveur. Or, ces autres espèces possèdent elles vraiment un libre arbitre ou réagiront-elles, de manière plus ou moins cohérentes, à des causes environnementales ? (considérant que l'ensemble de ce qu'on peut appeler la "mémoire génétique" et "l'expérience" de l'individu peuvent parfaitement d'intégrer à une chaine de causes).

- Le fait de ... ? Penser ? Conceptualiser ? analyser de manière abstraite ? ... Je ne sais pas...

Il faudra encore creuser la nature du temps. Flèche ? Entropie ? ... Vas savoir...

Il faudra peut être aussi sonder la nature humaine, et franchement, j'ai pas très envie de manger la Comédie Humaine de Balzac ce soir :/

Pour finir un peu fleur bleue, trouvera-t-on la réponse dans la poésie, finalement ? ... J'ai déjà plus envie de me taper Baudelaire ^^.

Ou Rimbaud tiens... Peut être moins de chance de me taper un râteau et en plus t'as Verlaine en option.

Dans mon CV, j'ai moi-même été un objet d'étude pour Hawking lorsqu'il étudiait les trous noirs dans ses recherches en sciences de mon physique

Il m'a trouvé très con pétant et il trouvait ma gravité singulière infinie

Le rayonnement Hawking et l'évaporation des trous noirs doit tout à mes problèmes gastriques (cantine pourrie) et à Penrose qui diffusait son célèbre parfum à la rose sans lequel Hawking n'aurait jamais poussé jusqu'au bout avec sa pince à linge sur le nez.

J'ai encore mal aux fesses après ces longues années mais si on sait que le trou noir s'évapore, c'est grace à moi.

Je savais bien que t'étais un faux thon :sleep: ... Ce genre de supercherie ne tient pas longtemps face à un poisson rouge :sleep:

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Le prendre au sérieux, nuit gravement à la santé, Posté(e)
azad2B Membre 5 932 messages
Le prendre au sérieux, nuit gravement à la santé,
Posté(e)

Visiblement, ici, tout le monde semble se focaliser sur un point important, mais qui n’est peut-être qu’accessoire face à la question initiale. Vous lorgnez tous du coté du problème de la mesure. Et il semblerait bien que ce soit précisément à cause de ce problème que l’esprit, élément perturbateur s’il en est, ait fait irruption dans le petit monde bien rangé de la physique. Bien sûr, la propension de l’esprit à vouloir se fourvoyer un peu partout est manifeste et il ne s’en est jamais privé. Pour ne pas utiliser les vieilles définitions que sont le matérialisme et l’idéalisme toutes deux sources de conflits sempiternels, je parlerais à la place de physicalisme et de spiritualisme. En effet depuis la relativité on sait que l’énergie a son pendant matériel et que par suite, matérialisme semblerait un peu réducteur. Spiritualisme, lui garde à peu près le même sens qu’idéalisme, mais faute de vocabulaire je ne saurais pas en trouver de plus supportable. Donc, on fait avec.

Confronté à ce que l’on appelle le « problème » de la mesure, on est déjà en plein dans le sujet. En effet, pourquoi la simple prétention à vouloir mesurer quelque chose serait-elle la source d’un quelconque problème ? En physique classique la théorie de la mesure existe et rend bien compte des solutions à apporter pour contraindre l’erreur d’une mesure à rester entre deux limites bien définie. Une fois ces solutions utilisées, c’est de la qualité de l’appareil de mesure que dépend sa précision. D’aucuns bien entendu, prétendrons, à juste titre d’ailleurs, que l’art ou l’invention de l’expérimentateur joue également un rôle important dans le résultat obtenu. Donc en « classique » la mesure n’est plus un problème, c’est simplement une science.

En mécanique quantique, le problème de la mesure est pratiquement inhérent à la théorie elle-même.

Et ce qui devient alors étonnant c’est que l’intervention de l’expérimentateur, autrement dit de l’esprit, devient tout à coup, une solution possible au problème de la mesure. Et si tous les fondateurs de la théorie se sont entre-déchirés depuis bientôt cent ans, c’est justement parce que certains d’entre-eux tolèrent très bien cette interférence, alors que d’autres, la majorité je crois bien, la rejète.

Pour ce qui me concerne, si problème il y a, c’est celui que ce qui suit met en relief.

Prenons un exemple simple. On est à Paris et on met au point une expérience tendant à évaluer l’état d’un système. Peut importent les détails, disons pour simplifier qu’un bouton se presse et qu’ensuite l’expérience se lance. Le résultat (la mesure) va s’inscrire sur le cadran d’un milliampèremètre ou l'écran d'un oscilloscope. Personne n’est dans la salle, un appareil photo immortalise l’appareil de mesure et on transfère le cliché aux physiciens qui l’attendent à New-York. Vous devinez la suite. le pauvre petit chat, a encore fait des siennes et les spiritualistes vont battre des mains.

Je pourrais continuer, et même en utilisant l’écriture couramment utilisée dans le monde de la physique, mais pour cela il va falloir que vous soyez indulgents avec moi. En gros l’idée est de définir le vecteur d’état d’un système isolé. Puis de voir comment ce système isolé évolue et prend le doux nom de « grand état » quand on lui adjoint un appareil de mesure. Et enfin comment on arrive au « super grand état », ou « état final » quand on adjoint un observateur à tout cela. Après cela il sera plus simple de choisir une réponse à la question de savoir si la nature a ou n’a pas de libre arbitre. Mais rassurez-vous, en fait vous n’en saurez rien, la réponse qui vous viendra à l’esprit sera fonction de votre condition initiale, physicaliste ou spiritualiste auront chacun la réponse qui lui convient. Et cette condition initiale est si bien blottie, quelque part dans ce vaste réseau de neurones et autres je ne sais quoi qui fait de vous, ce que vous êtes, qu' il serait bien imprudent d'y introduire un appareil de mesure avec son manipulateur. Salut à bientôt.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Lorrain27
Invités, Posté(e)
Invité Lorrain27
Invité Lorrain27 Invités 0 message
Posté(e)

Bonjour,

Je suis sincèrement désolé de n'avoir pu intervenir plus tôt, un coup de froid m'ayant condamné sur ordonnance à deux jours de lit.

Je suis également désolé d'avoir mélangé un peu de rhétorique avec le langage précis que l'on doit adopter en physique.

En effet, ma question était métaphoriquement présentée ! J'aurais dû plutôt l'énoncer ainsi :

"La physique moderne peut-elle nous inciter à croire ou non au libre arbitre ?"

Mais je retiens le sérieux de vos interventions toutes très intéressantes.

Voilà.

Cette fois, je vous quitte pour de bon. Je ne comprends pas pourquoi, malgré mes demandes réitérées, ma désinscription n'est toujours pas faite !

Bonne chance à tous.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 852 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)

La désinscription répond sans doute à une procédure automatique qui intègre le bon sens de donner du temps à la demande, la plupart des décisions à chaud n'étant pas les meilleures.

Par ailleurs, elles laissent la place au libre arbitre de se connecter pour écrire et donc pour finaliser d'eventuels oublis qui seraient irréparables par l'effacement

Lorrain, si tu pars, je te souhaite un bon vent et du bonheur

J'ai été un des plus farouches opposants à une forme de vision de la communication sur le sujet des sciences qui se voudrait sélective, élitiste et de mon point de vue trop peu pertinente sur le fonds en mélangeant échange et interrogations sur les présumées compétences ou encore jargon pour le jargon sans évoquer le fonds

Klein a constaté chez ses étudiants ce biais condescendant à propos de l'argument de la théière de Russel opposé avec raillerie aux croyants

Il leur a demandé aux étudiants de centrale comment se comporterait l'orbite de cette théière si elle se substituait à la Terre

Et une majorité d'entre eux s'est planté sur la réponse

Etrange paradoxe que ceux qui bouffent de l'équation à longueur de contrôle se plantent sur une forme de Lapalissade qui montre cependant la différence entre la manipulation technique d'objets mathématiques complexes de notre emprisonnement dogmatique d'une certaine vision du monde comme remiquat de nos sens et de nos éducations

Non, la science n'est pas réservée à une élite pas plus que la compréhension de notre réalité n'est réservée aux scientifiques pas plus que les décisions concernant nos sociétés dans le domaine des sciences ne serait qu'un pré carré de diplomés

A l'inverse la sagesse amène chez le scientifique une volonté de partage donc d'ouverture à tous afin de donner du sens aux connaissances comme des éclairages et non comme une mesure de la valeur de la qualité humaine

Voilà pourquoi je ne vous donne pas l'âge ni l'expérience qui, trop affichée comme label de compétences anime en réalité un but d'ego separant le sachant de l'ignorant

Toujours klein explique sa surprise devant le rationnel et le bon sens de tribus amazoniennes qu'il pensait irrationnelles

La valeur n'est pas la connaissance mais le partage donc une forme d'humilité que je ne revendique pas pour moi et que j'espère avoir à 85 ans

Toujours est il que ce jargon pour le jargon impose

Et que s'il ne me dupe pas sur la profondeur de la réflexion je suis aussi à même de voir une certaine forme de justesse, parfois...

Aussi faites en libre arbitre ce que vous voulez et n'attendez pas qu'on vous desinscrive

Soit vous progressez avec nous dans nos faiblesses et nos qualités soit vous rêvez seul de ce monde ou nous ne vous meriterions pas

Au plaisir j'espère et sincèrement

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Le prendre au sérieux, nuit gravement à la santé, Posté(e)
azad2B Membre 5 932 messages
Le prendre au sérieux, nuit gravement à la santé,
Posté(e)

Lorrain, bonjour.

Ta petite grippe devait couver depuis quelques mois et nous n'en savions rien. Je fais moi aussi partie de ces gens qui quand ils ne se sentent pas en parfait état physique, deviennent irascibles et rendent la vie dure à leurs proches. Maintenant que le pic est passé, et après le bon bouillon de poule annonciateur de guérison que nous prodiguaient nos aïeux, il nous est permis d'espérer ton retour parmi nous. Aussi stable qu'un proton qui se promenerait quelque part entre deux galaxies. A plus.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Poisson rouge très très méchant, 40ans Posté(e)
Loopy Membre 3 109 messages
40ans‚ Poisson rouge très très méchant,
Posté(e)

Confronté à ce que l’on appelle le « problème » de la mesure, on est déjà en plein dans le sujet. En effet, pourquoi la simple prétention à vouloir mesurer quelque chose serait-elle la source d’un quelconque problème ? En physique classique la théorie de la mesure existe et rend bien compte des solutions à apporter pour contraindre l’erreur d’une mesure à rester entre deux limites bien définie. Une fois ces solutions utilisées, c’est de la qualité de l’appareil de mesure que dépend sa précision. D’aucuns bien entendu, prétendrons, à juste titre d’ailleurs, que l’art ou l’invention de l’expérimentateur joue également un rôle important dans le résultat obtenu. Donc en « classique » la mesure n’est plus un problème, c’est simplement une science.

En mécanique quantique, le problème de la mesure est pratiquement inhérent à la théorie elle-même.

Et ce qui devient alors étonnant c’est que l’intervention de l’expérimentateur, autrement dit de l’esprit, devient tout à coup, une solution possible au problème de la mesure. Et si tous les fondateurs de la théorie se sont entre-déchirés depuis bientôt cent ans, c’est justement parce que certains d’entre-eux tolèrent très bien cette interférence, alors que d’autres, la majorité je crois bien, la rejète.

Pour ce qui me concerne, si problème il y a, c’est celui que ce qui suit met en relief.

Prenons un exemple simple. On est à Paris et on met au point une expérience tendant à évaluer l’état d’un système. Peut importent les détails, disons pour simplifier qu’un bouton se presse et qu’ensuite l’expérience se lance. Le résultat (la mesure) va s’inscrire sur le cadran d’un milliampèremètre ou l'écran d'un oscilloscope. Personne n’est dans la salle, un appareil photo immortalise l’appareil de mesure et on transfère le cliché aux physiciens qui l’attendent à New-York. Vous devinez la suite. le pauvre petit chat, a encore fait des siennes et les spiritualistes vont battre des mains.

Je n'ai pas bien saisi où tu veux en venir ? (En fait je ne "devine pas la suite" ^^' ).

Pour moi, la mesure n'est pas forcément une intervention de l'esprit. Faire une mesure, c'est interroger un système et obtenir une réponse. Pour cela, il est nécessaire de disposer d'un autre système qui va interagir avec le système questionné. Ainsi, on pourra prendre l'exemple que tu propose, mais on pourra également parler des sens (vue, odorat, toucher, etc...) qui sont également des mesures et interagisse avec les système questionné. Une mesure influe toujours sur le système, même en mécanique classique. Cependant, en mécanique classique l'effet de la mesure n'influe pas vraiment sur la mesure elle même, contrairement à la mécanique quantique. En physique classique, si j'interroge un ressort sur sa force de rappel, je vais interagir avec le système, mais la force de rappel que je mesurerai n'aura pas été modifié par mon système de mesure. A l'inverse, en quantique, l'expérience du chat consiste à dire qu'une particule quantique est dans un état indéterminé. Cependant si je mesure l'état de cette particule, je n'obtiendrais pas le résultat "indéterminé" : le fait de mesurer l'état de la particule modifie directement le résultat de ma mesure.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
le merle Membre 21 605 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

bonjour

je dirais que le libre arbitre est relatif à notre conscience de liberté éprouvée .

LORRAIN revient ...

bonne journée

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Enigmologue, Posté(e)
contrexemple Membre 6 293 messages
Enigmologue,
Posté(e)

Bonjour,

Je suis sincèrement désolé de n'avoir pu intervenir plus tôt, un coup de froid m'ayant condamné sur ordonnance à deux jours de lit.

Je suis également désolé d'avoir mélangé un peu de rhétorique avec le langage précis que l'on doit adopter en physique.

En effet, ma question était métaphoriquement présentée ! J'aurais dû plutôt l'énoncer ainsi :

"La physique moderne peut-elle nous inciter à croire ou non au libre arbitre ?"

Mais je retiens le sérieux de vos interventions toutes très intéressantes.

Voilà.

Cette fois, je vous quitte pour de bon. Je ne comprends pas pourquoi, malgré mes demandes réitérées, ma désinscription n'est toujours pas faite !

Bonne chance à tous.

Bonjour,

C'est dommage que tu partes. On ne peut pas être d'accord avec tous le monde.

Bonne continuation.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Le prendre au sérieux, nuit gravement à la santé, Posté(e)
azad2B Membre 5 932 messages
Le prendre au sérieux, nuit gravement à la santé,
Posté(e)

Le "mentaliste" (c'est du moins ce que j'ai crû comprendre, qu'on me corrige si je fais fausse route) adopte la démarche suivante : le couplage d'un système avec un appareil de mesure, n'est pas encore "une mesure". Celle-ci ne devient effective que lorsque l'on a pris connaissance du résultat de la mesure. Suppose un système représenté par un vecteur d'état ������(t) > avant une mesure. Et supposons que la mesure ne puisse donner que deux valeurs par exemple 0 ou 1. Alors après la mesure l’état sera représenté par les vecteurs ⎟0> ou ⎟1> Le schéma évolutif du système initial qui était continu et déterministe avant la mesure devient discontinu et indéterminable après cette mesure. Je crois que c’est cela que les physiciens appelent « la réduction d’état »

De ce fait, notre « mentalisme » va se poser le question suivante : ne pourrait-on pas dériver la « réduction de l’état » en prenant en compte la présence d’un observateur au cours de la mesure ? Et la réponse à cette question peut devenir positive si l’observateur s’intègre lui même en tant que superposition dans le système initial. Pardonne moi, c’est la seule explication que j’ai pu trouver en essayant de me mettre à la place de notre « mentaliste » après avoir admis l’idée qu’il n’est peut-être pas si sot qu’on pourrait le penser. Moins que moi en tout, c’est sûr.

flute j'ai eu un problème de police de caractères...

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Le prendre au sérieux, nuit gravement à la santé, Posté(e)
azad2B Membre 5 932 messages
Le prendre au sérieux, nuit gravement à la santé,
Posté(e)

Pour reprendre le problème autrement, je vous propose trois suppositions, à vous de me dire si vous les acceptez, ou si n’étant pas indépendantes entre-elles, on peut en réduire le nombre. Voire, en ajouter d'autres.

Il semble légitime de penser, selon l’image des emboitements de la physique, que l’état global de l’Univers dépend de l’état de ses emboitements inférieurs. D'où l'hypothèse: l’état d'un emboitement quelconque est le résultat de ce qui se passe dans son niveau inférieur donc dans le niveau microscopique pour nous. De proche en proche, on passe ainsi du micro au macrocosme.

Ce niveau microscopique, est celui où règne en maitresse absolue, la mécanique quantique et qu'à ce niveau cette théorie à un caractère universel. Donc

Supposition 1- Cette théorie est en mesure de pouvoir décrire l’état de tous les systèmes placés dans l’emboitement minimal.

Et, comme son influence se manifeste par les lois de la physique classique qui ont droit de cité chez nous.

Supposition 2- la mécanique quantique est universelle et tous les phénomènes que l’on constate, sont directement issus de ses propriétés.

Enfin, et là j’hésite un peu parce que cela relève de l’ontologie: tout dans la nature peut se réduire au point de pouvoir être décrit comme étant un « système physique » donc :

Supposition 3- Le monde dans son intégralité pourrait être défini comme un ensemble de systèmes physiques.

Ces trois suppositions étant admises, on va pouvoir continuer et constater que faire cohabiter ces trois supposition, conduit à une difficulté que pour ma part, je trouve imprévue.

OK ?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Le prendre au sérieux, nuit gravement à la santé, Posté(e)
azad2B Membre 5 932 messages
Le prendre au sérieux, nuit gravement à la santé,
Posté(e)

suite, et fin provisoire....

Le conflit nait quand dans le monde tel qu’il est décrit avec nos trois suppositions on prétend effectuer une mesure. Nos suppositions semblent ne pas suffire. L’équation de Schrodinger initiale est censée être continue et déterminée. Si on se limite à deux valeurs propres 0 et 1 et à deux vecteurs propres | 0 > et | 1 > on constate que bien que le résultat d’une mesure ne puisse être que 0 ou 1 les vecteurs propres eux ne suivent pas la règle, d’autres apparaissent et ce phénomène a reçu (il me semble) le nom de superposition linéaire . On est forcé de constater une perturbation qui rend l’équation de Schrodinger discontinue et non-déterminable. Cependant et c’est là ce que ma petite tête achoppe, on constate également qu’une expérience menée dans les mêmes conditions dans deux laboratoires différents va donner exactement les mêmes résultats. Bon, dans un sens c’est heureux car comment pourrait-on justifier une théorie si une expérience ne marchait qu’à un endroit bien déterminé ?

On voit par là que nos trois suppositions ne sont pas suffisantes, il faut trouver quelque chose d’autre pour que la MQ mérite bien le nom de théorie. Et depuis ses débuts les essais n’ont pas manqués, par exemple lui ôter son caractère universel conventionnel (contraire à notre supposition 2). Ou encore élaborer une autre théorie, mais alors nos suppositions n’ont plus lieu d’être. Rien n’a été jugé pleinement satisfaisant. Le seul moyen qui puisse rendre nos suppositions conciliables serait de faire intervenir quelque chose qui échapperait à l’univers du matériel et qui serait donc à l’abri des effets quantiques. Ce serait cela qui expliquerait le constat de l’unicité et de la reproductibilité d’une expérience. Or qu’est-ce qui pourrait bien être immatériel, donc à priori sans effets, et qui pourtant viendrait conforter les résultats des expérience si ce n’est l’esprit, la conscience ?

Si on en arrive à cette conclusion à la question : "La physique moderne peut-elle nous inciter à croire ou non au libre arbitre ?" on ne peut que répondre OUI. Oui, la physique possède son libre arbitre, à condition qu’il n’existe plus de physiciens pour mener des expériences.

J’ose espérer ma puérile tentative va être démolie, car vivre dans un tel monde me semblerait insupportable.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 852 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)

c'est une construction courageuse mais il y a tant à en dire.

Concernant ta supposition 1, comment si cette description était totalement satisfaisante d'un niveau fondamental inférieur en serions nous rendus à imaginer d'autres physiques telles que la théorie des cordes ou la gravité quantique à boucle en deça du mur de Planck qui proposent d'autres formes de réalité du genre cordelettes dans un espace de calabi-yau ou océan d'information ou ... ? S'il y avait un 'en amont du quantique', comment le saurions nous ?

Concernant ta supposition 2, somment se ferait-il qu'on constate une impossibilité de rendre compte par cette théorie du lien à la gravité qu'on ressent sensiblement à notre échelle ? Quid de la notion de principe émergent ou l'objet constitué acquiert des propriétés différentes selon des lois différentes des constituants élémentaires qui le constitue ? La vie ne répond telle qu'à des systèmes physique si oui pourquoi la médecine ou la psychologie existent ils ?

Concernant la supposition 3, que définies tu par 'le monde' ?

Je ne pose que des questions sans prétention ! je préfère le dire, j'ai pas les réponses.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Le prendre au sérieux, nuit gravement à la santé, Posté(e)
azad2B Membre 5 932 messages
Le prendre au sérieux, nuit gravement à la santé,
Posté(e)

Rien n’est simple hélas, bien sûr, et je suis habité par l’idée prétentieuse que les lois qui régissent la physique devraient être les plus simples possibles. En tout cas facilement énonçables et compréhensibles par tous. Même par moi ! . Si je fais la supposition que le modèle de la mécanique quantique tend à devenir capable de tout expliquer dans son domaine, c’est tout simplement parce que c’est précisément de lui que l’on parle et que jusqu’à preuve du contraire aucun autre modèle n’a eut autant de succès que celui là. Il faut bien s’accrocher à ce que l’on a, pas vrai ?

Le modèle, n’est pas parfait c’est certain, et d’ailleurs quel qu’il soit, aucun modèle ne peut l’être. Quelque puissent être la finesse des paramètres qu’on y injecte, un modèle sera toujours à la réalité ce « qu’une vue d’artiste » est à une photographie. On n’a pas pu, de façon satisfaisante y intégrer la gravitation c’est vrai, et peut-être que cela provient de la disproportion entre les forces en action au sein des noyaux et celle de cette gravitation, je ne sais pas.

Quand au Monde, c’est à mes yeux le Tout. Un Tout, bien plus grand que ce que nous appelons l’Univers, la super boîte englobant l’intégralité de tout ce que nous avons pu imaginer à ce jour et de tout ce que nous imaginerons demain. Le lieu de tous les savoirs et de toutes les lois en quelque sorte…..

Tiens j’ouvre une petite parenthèse pour évoquer l’appareil, l’astrolabe, qui au moyen âge, construit par des mécaniciens géniaux, décrivait l’univers de l’époque, en y plaçant comme de bien entendu, la Terre au centre de son mécanisme. Que le choix de mettre la Terre à cet endroit soit du à la croyance qu’elle était là à sa place, ou qu’il n’ait été fait que pour assurer longue vie et tranquillité à l’inventeur de la machine, n’est pas très important. Ce qui l’est par contre, c’est que ce mécanisme, engrenages, courroies de cuir, billettes et je ne sais quoi d’autre, avait le pouvoir de prévoir, les conjonctions de planètes, d’expliquer les mouvements rétrogrades de certaines d’entre-elles, et les éclipses ou autres phénomènes qui émerveillaient tant les gens de l’époque. Simple changement de repère diront les pratiquants du calcul vectoriel,, c’est vrai, mais cet instrument si rudimentaire qu’il était, n’en fournissait pas moins des résultats que seuls quelques initiés pouvaient ne pas trouver magiques. Et ces courroies faisaient à l’insu même de leurs fabricants, le même travail qu’une matrice de passage et que celui de l’analyse en mathématique, toutes choses qui ne seront inventées que quelques décennies plus tard. Toutes proportions gardées, le modèle de la MQ, n’est-il pas une sorte d’astrolabe ?

Et autre chose encore, on peut s’émerveiller du peu d’axiomes/postulats qui jettent les bases de l’arithmétique, idem pour la géométrie d’Euclide. Et ces postulats, sont, même pour un ignorant total, d’une évidence telle qu’il ne peut que les approuver. Je ne sais pas d’où je sort cela, mais il me semble instinctif d’accorder ma confiance à toute théorie construite sur un minimum de bases dont je conçois la nature. Et en la matière la MQ est loin, très loin d’atteindre cet idéal. Même les relations de Schrodinger sont-elles mêmes axiomatiques et non solutions d’une équation qui aurait pu les engendrer. Reste qu’elles sont indispensables et qu’elles ont même le pouvoir surprenant de justifier d’autres axiomes de la MQ.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

×