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L'obésité est deux fois plus répandue chez les pauvres

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Invité Vilaine

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Membre, Posté(e)
Lineole Membre 715 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

http://www.larecherche.fr/actualite/sante/genetique-obesite-est-maladie-neurocomportementale-01-03-2010-78894

Quand on observe notre génome, on se rend compte que de nombreux fragments de chromosomes sont absents, avec les gènes qu'ils portent. C'est ce qu'on appelle des délétions. J'ai proposé qu'elles puissent jouer un rôle dans l'obésité et le diabète. Pour les trouver, nous avons étudié le génome d'enfants souffrant d'une obésité sévère, avec retard mental.

Ce type estimerait donc, qu'obésité et retard mentale serait liés?

Pas étonnant qu'on lise que obésité pauvreté et manque d'intelligence sont liés.....

Pas étonnant les clichés lus sur ce fil!

Et je te renvois à l'expression épigénétique... Etudier des enfants ne sert pas à grand chose si tu ne le fais pas depuis le ventre de leur mère... Tu ne vas que créer la relation que tu cherches. Avec une telle méthodologie tu trouves très souvent ce que tu veux trouver.

Qui a parlé de manque d'intelligence ici ? Tu confonds éducation et intelligence ?

Bonjour,

Je reviens sur ce que j'ai écrit tout à l'heure.

Si je veux parler de moi, je mesure 1m70 et je fais 60 Kgs

Mes parents étaient grands eux aussi, la même taille que moi et ils n'étaient pas gros du tout.

Mes parents, moi, pouvions nous goinfrer de n'importe quoi de bien caloriques, on ne grossissait pas pour autant.

C'est bien une question de génétique.

70 % de génétique, ce n'est pas rien.

Les 30% restant, je n'en sais rien. Mais il doit bien y avoir une explication.

Tu fais une relation syllogique, donc non scientifique entre ton poids et tes gènes. Pourquoi pas entre ton poids et la couleur des cheveux dominantes dans la famille, ou par le fait que vous habitiez tous dans le même pays ? Ou par un millier de variable tout aussi inopérante parce que supposées plus qu'analysées.

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Membre, 118ans Posté(e)
nerelucia Membre 12 886 messages
Baby Forumeur‚ 118ans‚
Posté(e)

arrêtez d'alimenter les posts de Vilaine sous prétexte qu'un nouveau sujet a été créé.

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Membre, Posté(e)
J-Moriarty Membre 3 640 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

A moins d'être atteint d'une maladie grave, je te fais le pari que ton poids est bien exactement corrélé à tes habitudes alimentaires, c'est à dire à la quantité et à la qualité de ce que tu manges.

J'ai toutes les chances de gagner.

A chaque fois ou presque qu'on fait le test [sous contrôle médical] avec des groupes d'obèses qui prétendent ne rien manger du tout, et bien on s'aperçoit que c'est faux, qu'elles sont le plus souvent dans un déni absolu. Tu les isoles et tu les forces à bien manger... et bien miracle, la plupart perdent du poids !

As-tu vu le documentaire Super Size-Me sur les conséquences d'un mauvais régime alimentaire ?

Il n'y a rien de génétique là-dedans.

Je ne comprends pas cet entêtement Zelig, c'est assez ridicule de le nier; il y a un bien un facteur génétique de l'obésité, c'est établi scientifiquement; il y a le facteur environnement également.

L’obésité est une maladie complexe qui résulte d’une interaction entre une multitude de facteurs génétiques et environnementaux. Les progrès combinés de la génétique quantitative, de la génomique et de la bio-informatique ont permis de mieux comprendre les bases génétiques et moléculaires de l’obésité.

La concentration de cas dans une même famille, le taux élevé de concordance chez les jumeaux monozygotes en ce qui a trait à la masse corporelle et la découverte de gènes associés à l'obésité sont autant d'éléments plaidant en faveur d'une dimension génétique de l'obésité.

http://obesite.ulaval.ca/obesite/generalites/genetique.php

Modifié par J-Moriarty
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Membre, Posté(e)
J-Moriarty Membre 3 640 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

En fait le "rabâchage" qui consiste tout le temps à dire : faites TOUT vous mêmes, me soûle un peu. Pourquoi ? Parce-que c'est impossible.

Parce-que je ne me serais pas vue interdire à mes enfants un choco BN mais pour autant je ne me serais pas vue le fabriquer !

Le nombre de saloperies qu'il y a dans tous les produits, c'est hallucinant. Alors à un moment donné, faire soi-même, il y a des limites. Un tout petit exemple : j'ai toujours dans mon frigo du jus d'orange, du commerce, que je prends soin de choisir au rayon frais, sans aucun bidules ajoutés. A la maison on en boit presque trois litres par semaine. Vous ne croyez quand même pas que je vais passer mon week-end à presser des oranges pour avoir tous les lundi trois litres d'avance ?

Sincèrement, ce cliché a ses limites :)

Je vous parlais plutôt des plats cuisinés vendus en grande distribution, saturés de saloperies.

Il est préférable de cuisiner, mais bon, la fast food a aussi envahi les cuisines.

C'est une corrélation très indirecte.

Un ouvrier dans le bâtiment possède un mode de vie très actif.

Une secrétaire ou la plupart des fonctionnaires en revanche non, ils sont très sédentaires.

Ce sont pourtant des métiers qui ne requièrent pas d'énormes diplômes.

En bref, l'ouvrier habitant en ville, à côté de transports publics tout en ayant la chance de posséder même un tout petit jardin potager sera statistiquement très peu obèse.

graphique2.jpg

http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?reg_id=0&ref_id=IP1123&page=graph#graphique1

C'est pourtant clairement ce qu'indiquent les études de l'INSEE Zelig, selon les CSP et le niveau d'études....ne comprenez pas que c'est vrai pour tous les ouvriers .....en me répondant; j'en connais un qui....

Modifié par J-Moriarty
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Membre, Posté(e)
Lineole Membre 715 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

On parlait justement de niveau d'éducation, pas tant au niveau du mode de vie.

Lineole parlait plus haut de "plaisir immmédiat" lié à la malbouffe, comportement qui s'observe davantage chez certains profils de pauvres.

C'est un peu le cliché du nouveau riche (c'est à dire, le pauvre qui a un peu d'argent), et qui va tout de suite satisfaire son plaisir immédiat en s'achetant une grosse berline, alors que le riche agira plus sagement (en épargnant par exemple, ou investissant dans quelque chose de durable).

Le pauvre se dit au fond de lui "on ne vit qu'une fois, on a trime toue notre vie, pourquoi ne pas s'accorder un plaisir passager en croquant dans un big mac?".

Quand j'étais jeune, j'étais pauvre. J'étais bien contente de manger gras et sucré. J'ai donc pris pas mal de poids. Puis je suis devenue riche, j'ai eu une conscience et un porte-monnaie bien fourni me permettant de dépenser dans des magazins bio. J'ai donc perdu beaucoup de poids...Ce qui me fait dire que la richesse peut se lire, en quelque sorte, sur notre physique (et notre culotte de cheval).

(Ne prenez pas ce témoignage au premier degré).

Il ne s'agit pas seulement de se faire plaisir "une fois" en croquant dans un big mac, mais de valoriser une pratique courante, qui devient une identité (dis-moi ce que tu manges, je te dirais qui tu es).

Je parlais, juste au-dessus de syllogisme. Tu fais toi aussi la même chose. Tu observes deux variables et tu les relies... arbitrairement, du moins plus ou moins selon les informations que tu maîtrises ou crois maîtriser.

A devient A' donc P devient P'...

Mais quid de B, de C, de D ?

Pourquoi ne sont-ce pas plutôt les nouveaux lieux dans lesquels tu allais qui sont responsables de ta perte de poids ? Ou l'évolution dans tes amants, ou de nouvelles paires de chaussettes ?

Je caricature pour te faire comprendre qu'en réalité le lien que tu fais n'es pas totalement infondé mais rapide, trop rapide et donc mal fondé.

Tu ne retiens de tes changements que ce qui t'arrange pour valider, PAR AILLEURS, des options idéologiques, sur l'argent, le statut social, l'embourgeoisement, que tu veux ainsi défendre par effet de rebond.

Savonarol t'a pourtant bien montré que l'argent n'y est pour rien en face du niveau d'instruction... Si tu ne veux pas le comprendre, c'est bien que tu défends en réalité autre chose, des valeurs d'enrichissement auxquelles tu attribues des vertus magiques parce que cela valide tes choix de carrière, de statut, d'éthique, etc.

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Invité Objection
Invités, Posté(e)
Invité Objection
Invité Objection Invités 0 message
Posté(e)

C'est faux, c'est justement un cliché.

Les cas de maladies pouvant aboutir à une obésité sont extrêmement rares (généralement des dérèglement hormonaux et métaboliques graves), l'immense majorité des cas d'obésité constaté et surveillés sous contrôle médical étant acquis, c'est à dire résultant de mauvaise pratiques alimentaires liées également à un mauvais mode de vie.

La démonstration incontestable de cet état de fait, c'est qu'auparavant, il y a juste cinquante ans, les cas d'obésité étaient marginaux, dans des proportions ridicules par rapport à la pandémie actuelle. Or si l'obésité avait vraiment été déterminée génétiquement, ce ne devrait pas être possible. Réfléchis.

Il y a une part de déterminisme génétique, les récentes études tendent à confirmer cette réalité. Mais ce n'est pas un facteur unique, dans le sens où avoir une prédisposition n'induit pas fatalement le surpoids voire l'obésité. Le plus exact est d'affirmer que disposer d'une mutation FTO combinée à une mauvaise alimentation conduit probablement au surpoids. Cependant, qu'on se comprenne bien, il existe évidemment des sujets obèses sans disposition de cette mutation, comme il existe des gens de taille normale avec la mutation.

Modifié par Objection
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Membre, Posté(e)
Lineole Membre 715 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Bonjour,

J'ai longtemps pensé la même chose que toi, trouvant injuste que je prenne du poids alors que d'autres pouvaient s'empiffrer sans bouger d'un yota.

Alors oui, je suis persuadée que certaines personnes ont tendance à avoir un métabolisme plus lent que d'autres, ce qui ne leur permet pas d'éliminer de la même façon ; mais c'est surtout une question d'âge et d'activité physique. Une femme qui ne grossissait pas jusqu'à ses 40a va se rendre compte qu'elle devrait faire plus attention, n'éliminant plus de la même façon.

En ce qui concerne les personnes qui ont l'impression de manger comme 4 sans prendre un gramme, lorsqu'on les observe de près on se rend compte qu'elles se régulent toutes seules. L'apport calories en fonction de l'activité physique s'équilibre naturellement.

Pour moi, comme pour beaucoup d'autres, le plaisir immédiat (dixit Vilaine) est surtout lié au stress et à l'anxiété, au manque de temps.... pour réguler son poids il faut avant tout être serein, d'où l'intérêt de se sauver au vert de temps en temps.

Un bon endocrino mesurera d'abord l'état mental de son patient en surpoids avant de vérifier ses hormones et de lui proposer un régime.

Le plaisir immédiat c'est dixit Lineole, pas Vilaine ;)

Ce n'est pas faux, mais tu as fais cette observation pour te conforter dans ton idée d'injustice...

Et de fait la méthodologie est encouragée par la volonté de se défendre, de se justifier. Mais il est appréciable qu'elle soit entrée suffisamment en complexité pour dépasser les "apparences" qui prédominent chez beaucoup ici !

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Membre, 48ans Posté(e)
kili Membre 73 292 messages
Baby Forumeur‚ 48ans‚
Posté(e)

Bonjour,

J'ai longtemps pensé la même chose que toi, trouvant injuste que je prenne du poids alors que d'autres pouvaient s'empiffrer sans bouger d'un yota.

Alors oui, je suis persuadée que certaines personnes ont tendance à avoir un métabolisme plus lent que d'autres, ce qui ne leur permet pas d'éliminer de la même façon ; mais c'est surtout une question d'âge et d'activité physique. Une femme qui ne grossissait pas jusqu'à ses 40a va se rendre compte qu'elle devrait faire plus attention, n'éliminant plus de la même façon.

En ce qui concerne les personnes qui ont l'impression de manger comme 4 sans prendre un gramme, lorsqu'on les observe de près on se rend compte qu'elles se régulent toutes seules. L'apport calories en fonction de l'activité physique s'équilibre naturellement.

Pour moi, comme pour beaucoup d'autres, le plaisir immédiat (dixit Vilaine) est surtout lié au stress et à l'anxiété, au manque de temps.... pour réguler son poids il faut avant tout être serein, d'où l'intérêt de se sauver au vert de temps en temps.

Un bon endocrino mesurera d'abord l'état mental de son patient en surpoids avant de vérifier ses hormones et de lui proposer un régime.

Oui, Paprika, je suis d'accord avec toi sur certains points, notamment sur le fait qu'à partir de 40 ans, le métabolisme change il qu'il faut redoubler de prudence, et ne pas se précipiter sur la première boulangerie du coin de la rue. Le stress effectivement y est pour beaucoup. Eviter les grignotages, mais ça, on nous le rabâche assez. Et ils ont raison.

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Membre, Posté(e)
Lineole Membre 715 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Je ne comprends pas cet entêtement Zelig, c'est assez ridicule de le nier; il y a un bien un facteur génétique de l'obésité, c'est établi scientifiquement; il y a le facteur environnement également.

L’obésité est une maladie complexe qui résulte d’une interaction entre une multitude de facteurs génétiques et environnementaux. Les progrès combinés de la génétique quantitative, de la génomique et de la bio-informatique ont permis de mieux comprendre les bases génétiques et moléculaires de l’obésité.

La concentration de cas dans une même famille, le taux élevé de concordance chez les jumeaux monozygotes en ce qui a trait à la masse corporelle et la découverte de gènes associés à l'obésité sont autant d'éléments plaidant en faveur d'une dimension génétique de l'obésité.

http://obesite.ulaval.ca/obesite/generalites/genetique.php

Il y a beaucoup d'intérêts financiers en jeux dans le fait de privilégier la génétique, dont ceux des industries agro-alimentaires en dédouanant les malades de leur comportement (qu'ils peuvent donc continuer à avoir puisque la faute est génétique...).

Les malades eux-mêmes qui veulent à tout prix, même celui de leur vie, se déculpabiliser sont très demandeur.

Enfin, des scientifiques peu scrupuleux, ayant, comme beaucoup des intérêts, des subventions, des postes à défendre, etc.

Ou alors il faut expliquer les discordances historiques et sociales avec les études sur la génétique, ce que tu ne fais pas...

La science n'est pas uniforme et absolue !

Dans une même famille, on a en réalité les mêmes comportements ou des comportements très proches... La méthodologie est donc tautologique.

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Membre, Piment doux, 104ans Posté(e)
Out of Paprika Membre 23 620 messages
104ans‚ Piment doux,
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Le plaisir immédiat c'est dixit Lineole, pas Vilaine ;)

Ce n'est pas faux, mais tu as fais cette observation pour te conforter dans ton idée d'injustice...

Et de fait la méthodologie est encouragée par la volonté de se défendre, de se justifier. Mais il est appréciable qu'elle soit entrée suffisamment en complexité pour dépasser les "apparences" qui prédominent chez beaucoup ici !

Ah, si je me mets à confondre les vilains....

Ah non, ce n'est pas une observation propre, c'est ce que rabâchent les médecins expérimentés.

Une copine m'a dit la semaine dernière qu'elle allait prendre rdv avec une diététicienne, parce qu'elle n'en pouvait plus de sa prise de poids.

La connaissant je lui ai plutôt recommandé un psy ; elle sait parfaitement ce qu'elle doit manger ou pas, étant très attentive à l'alimentation de ses enfants.

Je n'ai pas compris ta dernière phrase, je fais partie des "basiques".

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Membre, Posté(e)
Lineole Membre 715 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

graphique2.jpg

C'est pourtant clairement ce qu'indiquent les études Zelig....ne comprenez pas que c'est vrai pour tous les ouvriers .....en me répondant; j'en connais un qui....

Oui, et Zelig, à mon sens, n'a jamais prétendu le contraire. Le fait est que les catégories sociales moins favorisés sont plus touchés, on le dit sur tous les tons.

Mais le lien est à faire avec le niveau d'instruction et non le revenu... Qui ne sont liés eux que partiellement, pas obligatoirement !

Tu noteras également, que l'obésité progresse malgré tout dans toutes les classes sociales si pas à la même vitesse / importance.

Ce qui en soi nie le facteur génétique.

C'est une épidémie socio-culturelle, comportementale.

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Invité Objection
Invités, Posté(e)
Invité Objection
Invité Objection Invités 0 message
Posté(e)

Il y a beaucoup d'intérêts financiers en jeux dans le fait de privilégier la génétique, dont ceux des industries agro-alimentaires en dédouanant les malades de leur comportement (qu'ils peuvent donc continuer à avoir puisque la faute est génétique...).

Les malades eux-mêmes qui veulent à tout prix, même celui de leur vie, se déculpabiliser sont très demandeur.

Enfin, des scientifiques peu scrupuleux, ayant, comme beaucoup des intérêts, des subventions, des postes à défendre, etc.

Ou alors il faut expliquer les discordances historiques et sociales avec les études sur la génétique, ce que tu ne fais pas...

La science n'est pas uniforme et absolue !

Dans une même famille, on a en réalité les mêmes comportements ou des comportements très proches... La méthodologie est donc tautologique.

Sauf que y a une erreur de raisonnement là-dedans : la mutation de ce gène peut être (c'est hypothétique) d'ordre épigénétique, suite à l'accroissement de consommation de produits de plus en plus riches, tout particulièrement concernant les populations européennes et américaines.

La génétique ne signifie pas "Ça a toujours été comme ça", loin de là même. Des mutations peuvent survenir à cause de facteurs extérieurs.

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Membre, Posté(e)
Zelig Membre 5 446 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Tu noteras également, que l'obésité progresse malgré tout dans toutes les classes sociales si pas à la même vitesse / importance.

Ce qui en soi nie le facteur génétique.

C'est une épidémie socio-culturelle, comportementale.

plus.gif

Sans vouloir tout à fait les nier, il y a des facteurs génétiques, mais ils sont très localisés et ne peuvent pas à eux seuls expliquer la pandémie actuelle.

L'explication la plus rationnelle est plutôt de se dire qu'en cinquante ans, nous avons changé de mode de vie et de comportements alimentaires, que nous ne mangeons plus les mêmes choses, dans les mêmes quantités, et que nous ne vivons plus de la même manière.

Quant à entendre parler du "métabolisme" comme coupable, médicalement parlant c'est un non sens, un abus de langage. Les dépenses métaboliques, par définition, sont relativement constantes et mieux vaut qu'elles le restent car sinon, c'est la mort presque assurée. Les problèmes sont plutôt hormonaux, éventuellement. Mais une bonne partie de ceux-ci adviennent à cause de la consommation répétée de certains aliments nouveaux (Le cycle de la leptine et par ricochet celui de l'insuline sont déréglés par un trop grand apport régulier de glucose, comme par exemple dans le sirop de maïs [fructose], c'est à dire la base des sodas sucrés contemporains, Cf http://www.ncbi.nlm....les/PMC3379883/ ).

On ne grossit pas simplement en léchant les murs, en respirant de l'air. D'ailleurs quand Froguel nous parle de l'un des gènes qu'il pense responsable, il nous explique que celui-ci détraquerait la sensation d'appétit... Et donc même dans ce cas, les personnes qui sont atteintes par cette mutation deviennent obèse parce qu'elles mangent trop et souvent très mal.

Modifié par Zelig
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Membre, Posté(e)
Lineole Membre 715 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Sauf que y a une erreur de raisonnement là-dedans : la mutation de ce gène peut être (c'est hypothétique) d'ordre épigénétique, suite à l'accroissement de consommation de produits de plus en plus riches, tout particulièrement concernant les populations européennes et américaines.

La génétique ne signifie pas "Ça a toujours été comme ça", loin de là même. Des mutations peuvent survenir à cause de facteurs extérieurs.

Erreur de raisonnement ? De la part de qui ? Qu'ais-je dit sur l'épigénétique ?

Qu'il s'agisse d'une mutation ou d'une expression de gènes, cela ne change rien à l'aspect comportementale, et socio-historique.

La génétique soumise aux effets extérieurs (donc sociaux et culturels, voire psychosociaux) est une nouveauté scientifique en regard de la perception "endogénétique" dominante il y a encore cinq ans. C'est l'épigénétique, justement (si la génétique l'avait toujours été, le terme n'aurait aucun sens, c'est une simple évidence...)

Je ne vois donc pas sur quoi porte ton objection ?

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Invité Objection
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Invité Objection
Invité Objection Invités 0 message
Posté(e)

Erreur de raisonnement ? De la part de qui ? Qu'ais-je dit sur l'épigénétique ?

Qu'il s'agisse d'une mutation ou d'une expression de gènes, cela ne change rien à l'aspect comportementale, et socio-historique.

La génétique soumise aux effets extérieurs (donc sociaux et culturels, voire psychosociaux) est une nouveauté scientifique en regard de la perception "endogénétique" dominante il y a encore cinq ans. C'est l'épigénétique, justement (si la génétique l'avait toujours été, le terme n'aurait aucun sens, c'est une simple évidence...)

Je ne vois donc pas sur quoi porte ton objection ?

Je n'ai pas vu votre passage sur l'épigénétique. Mea culpa.

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Membre, Posté(e)
Lineole Membre 715 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

plus.gif

Sans vouloir tout à fait les nier, il y a des facteurs génétiques, mais ils sont très localisés et ne peuvent pas à eux seuls expliquer la pandémie actuelle.

L'explication la plus rationnelle est plutôt de se dire qu'en cinquante ans, nous avons changé de mode de vie et de comportements alimentaires, que nous ne mangeons plus les mêmes choses, dans les mêmes quantités, et que nous ne vivons plus de la même manière.

Quant à entendre parler du "métabolisme" comme coupable, médicalement parlant c'est un non sens. Les problèmes sont plutôt hormonaux, éventuellement. Mais une bonne partie de ceux-ci adviennent à cause de la consommation répétée de certains aliments nouveaux (Le cycle de la leptine et par ricochet celui de l'insuline sont déréglés par un trop grand apport régulier de glucose, comme par exemple dans le sirop de maïs [fructose], c'est à dire la base des sodas sucrés contemporains, Cf http://www.ncbi.nlm....les/PMC3379883/ ).

On ne grossit pas simplement en léchant les murs, en respirant de l'air. D'ailleurs quand Froguiel nous parle de l'un des gènes qu'il pense responsable, il nous explique que celui détraquerait la sensation d'appétit... Même dans ce cas, on devient donc obèse parce que l'on mange trop et souvent très mal.

Tout est dit. En particulier sur la rupture de satiété dans laquelle est impliquée la Leptine :

http://www.anorexie-et-boulimie.fr/articles-552-leptine-et-troubles-du-comportement-alimentaire.htm

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Membre, 74ans Posté(e)
Morfou Membre 62 882 messages
Maitre des forums‚ 74ans‚
Posté(e)

---Qui a parlé de manque d'intelligence ici ? Tu confonds éducation et intelligence ?

------------------------

Je ne confonds rien du tout!

Ce "spécialiste" estime en gros que l'obésité et le mental sont liés...

"Ensemble

des fonctions mentales ayant pour objet la connaissance conceptuelle et rationnelle"!

Etant la définition de l'intelligence....

"L'autre problème, c'est celui des désordres endocriniens acquis. C'est le cas, par exemple, des diabètes de type deux. Une fois que l'on a flingué durablement le système de régulation de l'insuline a force de se bourrer de glucose"

------Encore un beau cliché...

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Membre, Posté(e)
J-Moriarty Membre 3 640 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Il y a beaucoup d'intérêts financiers en jeux dans le fait de privilégier la génétique, dont ceux des industries agro-alimentaires en dédouanant les malades de leur comportement (qu'ils peuvent donc continuer à avoir puisque la faute est génétique...).

Les malades eux-mêmes qui veulent à tout prix, même celui de leur vie, se déculpabiliser sont très demandeur.

Enfin, des scientifiques peu scrupuleux, ayant, comme beaucoup des intérêts, des subventions, des postes à défendre, etc.

Ou alors il faut expliquer les discordances historiques et sociales avec les études sur la génétique, ce que tu ne fais pas...

La science n'est pas uniforme et absolue !

Dans une même famille, on a en réalité les mêmes comportements ou des comportements très proches... La méthodologie est donc tautologique.

J'ai du mal à saisir; vous pensez que c'est moi qui parle? le lien que j'ai fourni provient d'une université canadienne réputée, c'est un programme de recherche plus que sérieux avec de nombreux spécialistes comme vous pouvez le constater ici.

Le programme universitaire est en relation avec l'hôpital "Laval"(CHUL).

On peut difficilement accuser ces médecins et universitaires de conflit d'intérêt avec le lobby agro-industriel.

Faut il comprendre que tout ce qui dérange votre vérité est corrompu?

Comprenez vous que lorsqu'on pointe du doigt les causes génétiques on exclut les causes environnementales?

La science n'est pas uniforme en effet, vous lisez de nombreuses disciplines concernées par cette étude; nutrition, chirurgie, psychiatrie, médecine générale, médecine sociale...

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Invité Vilaine
Invités, Posté(e)
Invité Vilaine
Invité Vilaine Invités 0 message
Posté(e)

Il ne s'agit pas seulement de se faire plaisir "une fois" en croquant dans un big mac, mais de valoriser une pratique courante, qui devient une identité (dis-moi ce que tu manges, je te dirais qui tu es).

Je parlais, juste au-dessus de syllogisme. Tu fais toi aussi la même chose. Tu observes deux variables et tu les relies... arbitrairement, du moins plus ou moins selon les informations que tu maîtrises ou crois maîtriser.

A devient A' donc P devient P'...

Mais quid de B, de C, de D ?

Pourquoi ne sont-ce pas plutôt les nouveaux lieux dans lesquels tu allais qui sont responsables de ta perte de poids ? Ou l'évolution dans tes amants, ou de nouvelles paires de chaussettes ?

Je caricature pour te faire comprendre qu'en réalité le lien que tu fais n'es pas totalement infondé mais rapide, trop rapide et donc mal fondé.

Tu ne retiens de tes changements que ce qui t'arrange pour valider, PAR AILLEURS, des options idéologiques, sur l'argent, le statut social, l'embourgeoisement, que tu veux ainsi défendre par effet de rebond.

Savonarol t'a pourtant bien montré que l'argent n'y est pour rien en face du niveau d'instruction... Si tu ne veux pas le comprendre, c'est bien que tu défends en réalité autre chose, des valeurs d'enrichissement auxquelles tu attribues des vertus magiques parce que cela valide tes choix de carrière, de statut, d'éthique, etc.

Ne prends pas mon témoignage au pieds de la lettre. C'était une caritcature volontaire, pas besoin d'en faire une théorie et de tirer de telles conclusions.

Je connais Savonarol, et je sais que sa perte de poids était directement liée à un bien être personnel, qui était lui même lié à un bien être professionnel. Tu vois, on peut faire ces liens de correlations.

Si on continue dans la caricature...Mal-être + prédisposition génétique + malbouffe + manque de sport = PROBABILITE DE DEVENIR AUSSI GROS QU'HOMER SIMPSON

Mais le mal-être peut-être lié à: echec professionnel, personnel, précarité.

Le manque de sport: trop de jeux vidéos

La malbouffe: le pack de bière et les chips accompagnant les jeux vidéos

Donc, c'est la faute aux JV. :hehe:

Modifié par Vilaine
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