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Tariq Ramadan va demander la nationalité française

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DroitDeRéponse

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Membre, 75ans Posté(e)
Morfou Membre 63 619 messages
Maitre des forums‚ 75ans‚
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"C'est juste un délire musulman.."

tu ne vois jamais là où se situe le message diffamatoire, morfou, pourquoi? surtout que la religion chrétienne a elle-aussi, préconisé la virginité pour la femme... "en mariage seulement", morfou, mais effectivement, tu n'es pas catholique ni-même chrétienne... :D :D !!!

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Je réitère, c'est juste un délire musulman et la preuve en est qu'une bonne partie bâchent femmes et filles et leur dénigre le droit de vivre comme "humain à part entière" avec les mêmes droits et les mêmes devoirs!

Connaissent que les devoirs pour la gente féminine et les droits pour les barbus!

C'est pour cela qu'ils assassinent tout autant des musulmans que le reste du peuple!

Ces musulmans qui vivent à l'européenne sont des traitres pour eux! les mêmes mécréants que les non musulmans!

Et TR est de ce coté obscur de la religion musulmane!

Et c'est excuse de dire qu'assassinant AUSSI des musulmans on ne peut les amalgamer à la religion ...

Et bien moi, je ne suis pas d'accord....

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Rappel pour @hdbecon

La qualité d’usager du service public n’implique par en elle-même, aucune limitation à la liberté de d’opinion et de croyance, ni à la possibilité de les exprimer. Si un devoir de stricte neutralité s’impose à l’agent des services publics, qui incarne un service qui doit lui-même être neutre, les usagers ont, a priori, le droit d’exprimer leurs convictions religieuses.

Des restrictions à la liberté des usagers des services publics de manifester leur conviction peuvent toutefois être envisagées. Elles résultent alors soit de textes particuliers soit de considérations liées à l’ordre public ou au bon fonctionnement du service public.

L’exemple le plus significatif est l’article L. 141-15-1 du code de l’éducation, créé par la loi du 15 mars 2004 encadrant, en application du principe de laïcité, le port de signes ou de tenues manifestant une appartenance religieuse dans les écoles, collèges et lycées publics qui interdit aux élèves de ces établissements, usagers du service, le port de signes ou tenues qui manifestent ostensiblement une appartenance religieuse (ex : voile, kippa, grande croix) ou ceux dont le port manifeste ostensiblement une appartenance religieuse en raison du comportement de l'élève.

Le Conseil d’État avait admis, préalablement à l’intervention du législateur, le principe d’un encadrement de la liberté religieuse des élèves sous réserve qu’il ne conduise pas à une interdiction générale et absolue de porter des signes distinctifs qui serait contraire à la liberté d’expression des élèves (CE, 2 novembre 1992, Kherouaa, n°130394).

Depuis l’adoption de cette loi, le Conseil d’État a notamment confirmé la sanction prise à l’encontre d’une jeune femme qui avait systématiquement refusé de retirer un bandana et ainsi donné à ce dernier le caractère d’un signe manifestant de manière ostensible son appartenance religieuse (CE, 5 décembre 2007, M. et Mme G., n°295671). Il a également jugé que le « keshi » sikh, bien qu’il soit d’une dimension plus modeste que le turban traditionnel et de couleur sombre, ne peut être qualifié de signe discret et que, par suite, le seul port de ce signe manifeste ostensiblement l'appartenance à la religion sikhe de celui qui le porte (CE, 5 décembre 2007, M. S., n°285394).

La CEDH a confirmé la conformité à la CESDH de mesures d’expulsion d’un établissement scolaire intervenues en application de la loi de 2004 (CEDH, 4 décembre 2009, affaires Dogru et Kervanci c. France).

================================================

L'élève est donc bien un usager ayant un statut particulier du fait de la loi 2004 reposant sur le principe de laïcité.

Ce n'est pas l'EN qui a un principe de neutralité particulier, c'est l'élève qui est un usager avec un statut particulier .

Je l'ai déjà largement démontré mais bon c'est une pierre de plus à mon argumentation .

"qui interdit aux élèves de ces établissements, usagers du service,"

J'entends parfaitement votre raisonnement. Les faits, la législation, vous donnent raison, et je m'y plierait volontiers si, dans leur application, cette législation et ces faits n'étaient mal appliqués, parce qu'injustes.

L'éducation nationale a ceci de particulier qu'elle a en charge l'éducation de nos enfants, pour en faire des citoyens. C'est dans ce sens que j'écris que l'éducation nationale a un statut particulier, qui découle du statut de l'élève, qui n'est pas un individu à part entière mais en devenir, par l'apprentissage et l'éducation que doit lui dispenser l'assemblée nationale. Ce statut, s'il n'est pas officiel, existe pourtant bel et bien dans l'esprit général, tout comme, dans l'esprit général, ce statut découle également de la neutralité demandée quant aux signes religieux ostentatoires. Dans l'esprit général, l'éducation nationale a un devoir de neutralité puisqu'elle instruit l'enfant dans un esprit laïque, esprit de neutralité par excellence. Dans l'esprit général, l'éducation nationale demande à l'élève de laisser le privé, l'intime au dehors pour qu'il soit instruit dans une totale neutralité. C'est ce qui constitue, dans l'esprit général, le statut particulier d'élève. Ce statut n'a rien d'officiel, et là encore, je vous donnerais volontiers le point. Sauf que la loi de 2004 renforce, dans l'esprit général, cette notion de neutralité. Or, cette loi ne vise que les musulmans, en vue de les soumettre à notre vision de la laïcité. On entend donc convertir l'Islam à la laïcité, si j'ose l'expression. Or, les musulmans ne sont pas des imbéciles, loin s'en faut. Ils n'ont rien contre la neutralité. Encore faut-il que cette neutralité ne soit pas à géométrie variable, géométrie variable permise de surcroit par le même système législatif qui entend les brimer. Brimer d'un côté une pratique qui met en avant, en bien ou en mal, la pudeur, pour encourager, d'un autre côté, une pratique de libération sexuelle, en bien ou en mal, c'est perçu comme de la provocation. On brime d'un côté au nom de la neutralité, on permet de l'autre en oubliant celle-ci, dans un cadre de neutralité s'adressant à des élèves pas encore formés, citoyens en devenir. Pourtant, les deux pratiques relèvent du privé, et tiennent toutes deux de la neutralité, dans la pratique. C'est ce qui rend, dans ce contexte, cette loi injuste et abusive. Voilà pourquoi, vous suivant sur le plan légal, je ne vous suit pas sur le plan pratique, où cette loi est injuste et abusive dans ce contexte particulier de neutralité qu'est l'enceinte de l'école...

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 91 027 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
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J'entends parfaitement votre raisonnement. Les faits, la législation, vous donnent raison, et je m'y plierait volontiers si, dans leur application, cette législation et ces faits n'étaient mal appliqués, parce qu'injustes.

L'éducation nationale a ceci de particulier qu'elle a en charge l'éducation de nos enfants, pour en faire des citoyens. C'est dans ce sens que j'écris que l'éducation nationale a un statut particulier, qui découle du statut de l'élève, qui n'est pas un individu à part entière mais en devenir, par l'apprentissage et l'éducation que doit lui dispenser l'assemblée nationale. Ce statut, s'il n'est pas officiel, existe pourtant bel et bien dans l'esprit général, tout comme, dans l'esprit général, ce statut découle également de la neutralité demandée quant aux signes religieux ostentatoires. Dans l'esprit général, l'éducation nationale a un devoir de neutralité puisqu'elle instruit l'enfant dans un esprit laïque, esprit de neutralité par excellence. Dans l'esprit général, l'éducation nationale demande à l'élève de laisser le privé, l'intime au dehors pour qu'il soit instruit dans une totale neutralité. C'est ce qui constitue, dans l'esprit général, le statut particulier d'élève. Ce statut n'a rien d'officiel, et là encore, je vous donnerais volontiers le point. Sauf que la loi de 2004 renforce, dans l'esprit général, cette notion de neutralité. Or, cette loi ne vise que les musulmans, en vue de les soumettre à notre vision de la laïcité. On entend donc convertir l'Islam à la laïcité, si j'ose l'expression. Or, les musulmans ne sont pas des imbéciles, loin s'en faut. Ils n'ont rien contre la neutralité. Encore faut-il que cette neutralité ne soit pas à géométrie variable, géométrie variable permise de surcroit par le même système législatif qui entend les brimer. Brimer d'un côté une pratique qui met en avant, en bien ou en mal, la pudeur, pour encourager, d'un autre côté, une pratique de libération sexuelle, en bien ou en mal, c'est perçu comme de la provocation. On brime d'un côté au nom de la neutralité, on permet de l'autre en oubliant celle-ci, dans un cadre de neutralité s'adressant à des élèves pas encore formés, citoyens en devenir. Pourtant, les deux pratiques relèvent du privé, et tiennent toutes deux de la neutralité, dans la pratique. C'est ce qui rend, dans ce contexte, cette loi injuste et abusive. Voilà pourquoi, vous suivant sur le plan légal, je ne vous suit pas sur le plan pratique, où cette loi est injuste et abusive dans ce contexte particulier de neutralité qu'est l'enceinte de l'école...

Dans l'esprit general tient un double discours.

Et vous m'avez cité les textes pour me parler de la neutralité spécifique . Je ne sais donc pas si j'ai fait du DDR mais vous avez fait du hdbecon :p

La loi 2004 respecte le principe de neutralité ( le vrai , d'égalité envers les usagers ), vous ne pouvez donc évoquer une quelconque "injustice ", l'égalité républicaine est irréprochable . Par ailleurs le premier à avoir fait les frais de cette loi est un sikhs .

Donc cette loi ne vise pas les musulmans ni juridiquement , ni en pratique . Elle restaure le principe de laïcité ( précisément celui de la liberté de conscience contenu dans la loi 1905 ) , elle le fait en pratique .

En pratique l'intimité de hdbecon n'est pas violee et il n'y a pas d'ingérence dans sa sexualité du fait d'un distributeur dans la mairie . Le seul principe de neutralité vis à vis de l'usager existant est donc parfaitement respecte .

Quant au principe de laicite sur son aspect liberté de conscience , il est respecté puisque le distributeur ne change rien à un état de fait : l'individu a ou n'a pas une sexualité, mais offre un vrai choix à l'élève celui de se protéger ou de ne pas le faire si l'individu a une sexualité. A ce titre la liberté de conscience n'en est que renforcé.

Et pour terminer le distributeur d'un point de vue éducatif à toute sa place , car dès lors que l'individu a une sexualité , la prof de SVT enseigne qu'il faut se protéger, et le distributeur complète l'éducatif en pratique .

Bref je ne vois absolument pas ce qu'il y aurait d'injuste, l'égalité républicaine est parfaitement respectée, la liberté de conscience en devenir est préservée, et la politique de santé complète l'éducatif en respectant LE principe de neutralité. Je ne vois là vraiment rien d'injuste.

Par ailleurs évitez SVP les amalgames vous dites : "Or, cette loi ne vise que les musulmans, en vue de les soumettre à notre vision de la laïcité", reprenant là du T.Ramadan et l'UOIF. Mais que nenni, cette loi objectivement assure le principe de laïcité décidé par la nation et pérennise le principe de 1905 en pratique (aspect liberté de conscience ), ce en vue de respecter le choix démocratique de la société dans laquelle veulent vivre la majorité des français . DES musulmans ( et non les ) ne sont pas d'accord avec cette loi , dont acte, mais ainsi va la démocratie, ou ils s'y soumettent , ou ils en subissent les conséquences. Ainsi va la démocratie . L'injustice est moins de déplaire à une minorité que d'imposer un choix dont ne veut pas la majorité citoyenne. Si vous n'en êtes pas d'accord le dernier juge pour savoir si c'est juste ou injuste serait Dieu, mais vous n'y croyez pas :p

Par ailleurs la RF est une bonne fille , il reste le choix du privé , Averroes a d'excellents résultats au bac et organise des conférences avec hani ramadan , sinon on doit pouvoir éviter le distributeur dans les écoles cathos accueillant les élèves musulmans à tour de bras ( l'église est aussi bonne fille )

Enfin pour les musulmans ( puisque vous les évoquiez ) considérant que le choix démocratique francais ne leur permet pas de vivre leur religion , les textes sont alors très clairs, la foi exige alors la hijra .

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Dans l'esprit general tient un double discours.

Et vous m'avez cité les textes pour me parler de la neutralité spécifique . Je ne sais donc pas si j'ai fait du DDR mais vous avez fait du hdbecon :p

Et je l'assume entièrement. Je répète que le statut spécifique de l'élève, citoyen en devenir, doit être pris en compte, et cette prise en compte constitue le statut spécifique de l'éducation nationale à qui ce devoir incombe. Que ce devoir, s'il veut être réalisé concrètement, doit l'être dans le cadre d'une parfaite neutralité, et de ce fait ne considérer l'individu placé sous sa responsabilité éducative sous le seul statut d'élève. C'est uniquement dans ce cadre, qui était d'ailleurs celui de 1905, que la loi de 2004 peut s'appliquer sans contestation. C'est pourquoi je répète qu'à mon sens, la loi de 2004 contrevient à l'esprit de la loi de 1905...

La loi 2004 respecte le principe de neutralité ( le vrai , d'égalité envers les usagers ), vous ne pouvez donc évoquer une quelconque "injustice ", l'égalité républicaine est irréprochable . Par ailleurs le premier à avoir fait les frais de cette loi est un sikhs .

Donc cette loi ne vise pas les musulmans ni juridiquement , ni en pratique . Elle restaure le principe de laïcité ( précisément celui de la liberté de conscience contenu dans la loi 1905 ) , elle le fait en pratique .

La loi de 2004 respecte le principe de neutralité religieuse, dans un cadre où d'autres neutralités ne sont pas respectée. La loi de 2004 aurait toute sa signification si et seulement si elle ne concernait qu'une neutralité particulière ayant été outrepassée, la neutralité religieuse, alors que le principe de neutralité serait appliqué dans tous les autres domaines ne dépendant pas du statut d'élève. Hors, ce n'est précisément pas le cas. Elle apparaît donc injuste, parce qu'elle demande à l'élève de ne pas outrepasser la neutralité dans un domaine, tout en lui donnant les moyens de l'outrepasser dans l'autre. La loi de 1905 pouvait s'appliquer dans un esprit de liberté parce que l'individu était laissé au ban de l'école pour n'être qu'élève. La neutralité était alors respectée. Toute différence idéologique ou sociale était effacée. L'uniforme, symbole de l'uniformité, était alors symbole d'égalité. On a effacé l'égalité sociale, en permettant à l'élève de s'habiller comme bon lui semblait, l'un pouvant exhiber sa richesse, l'autre contraint d'exhiber sa pauvreté. On a brisé la neutralité sexuelle, en mettant à disposition de l'élève des moyens de contraception dans le cadre scolaire. Pour l'écrire avec vos mots, on a fait de l'élève un simple individu. Mais en faisant de l'élève un simple individu, en lui permettant de s'exprimer comme tel socialement et sexuellement, il n'est pas justifiable priver cet individu de s'exprimer totalement en tant qu'individu. On ne peut exiger la neutralité dans un domaine et l'abandonner dans d'autres. L'esprit dans lequel la loi de 1905 a été écrit n'est donc plus respectée dans ce cadre. Pour que la loi de 2004 soit sensée, il faut qu'elle s'adresse au seul élève, au sens de 1905: un élève qui doit respecter la neutralité pleine et entière, une éducation nationale qui fasse respecter cette neutralité...

En pratique l'intimité de hdbecon n'est pas violee et il n'y a pas d'ingérence dans sa sexualité du fait d'un distributeur dans la mairie . Le seul principe de neutralité vis à vis de l'usager existant est donc parfaitement respecte .

Mais hdbecon n'est pas un élève dans l'enceinte d'une école...

Quant au principe de laicite sur son aspect liberté de conscience , il est respecté puisque le distributeur ne change rien à un état de fait : l'individu a ou n'a pas une sexualité, mais offre un vrai choix à l'élève celui de se protéger ou de ne pas le faire si l'individu a une sexualité. A ce titre la liberté de conscience n'en est que renforcée.

Et pour terminer le distributeur d'un point de vue éducatif à toute sa place , car dès lors que l'individu a une sexualité , la prof de SVT enseigne qu'il faut se protéger, et le distributeur complète l'éducatif en pratique .

Bref je ne vois absolument pas ce qu'il y aurait d'injuste, l'égalité républicaine est parfaitement respectée, la liberté de conscience en devenir est préservée, et la politique de santé complète l'éducatif en respectant LE principe de neutralité. Je ne vois là vraiment rien d'injuste.

Votre argument serait juste si et seulement si les moyens de contraceptions mis à disposition dans l'enceinte de l'école étaient le seul moyen de protection de l'élève. Hors, ce n'est pas le cas. Il y a donc bien violation de la neutralité du statut d'élève, qui est dès lors considéré comme individu. Or un individu n'est plus soumis à la loi de 1904, un élève, si. Toute la confusion est là. Si on admet que l'élève, dans l'enceinte de l'école, est aussi un individu, la loi de 2004 ne s'adressant qu'aux élèves est contestable...

Par ailleurs évitez SVP les amalgames vous dites : "Or, cette loi ne vise que les musulmans, en vue de les soumettre à notre vision de la laïcité", reprenant là du T.Ramadan et l'UOIF. Mais que nenni, cette loi objectivement assure le principe de laïcité décidé par la nation et pérennise le principe de 1905 en pratique (aspect liberté de conscience ), ce en vue de respecter le choix démocratique de la société dans laquelle veulent vivre la majorité des français . DES musulmans ( et non les ) ne sont pas d'accord avec cette loi , dont acte, mais ainsi va la démocratie, ou ils s'y soumettent , ou ils en subissent les conséquences. Ainsi va la démocratie . L'injustice est moins de déplaire à une minorité que d'imposer un choix dont ne veut pas la majorité citoyenne. Si vous n'en êtes pas d'accord le dernier juge pour savoir si c'est juste ou injuste serait Dieu, mais vous n'y croyez pas :p

Par ailleurs la RF est une bonne fille , il reste le choix du privé , Averroes a d'excellents résultats au bac et organise des conférences avec hani ramadan , sinon on doit pouvoir éviter le distributeur dans les écoles cathos accueillant les élèves musulmans à tour de bras ( l'église est aussi bonne fille )

Enfin pour les musulmans ( puisque vous les évoquiez ) considérant que le choix démocratique francais ne leur permet pas de vivre leur religion , les textes sont alors très clairs, la foi exige alors la hijra .

Vous éludez le problème en me disant: c'est comme ça et pas autrement, et si on est pas content, c'est pareil. C'est oublier le contexte historique. Nous avons déjà dit ça au sujet des musulmans, mais nous étions chez eux. Votre argument, qui est celui de la république, sent le petit blanc colonisateur à plein nez. C'est une autocritique que nous ne voulons pas faire, sous peine de devoir changer de méthode et traiter le problème sur un réel pied d'égalité. C'est aussi lié à une question d'identité malheureuse, pour citer Finkielkraut. Mais tout ceci n'est pas si important, nous sommes chez nous, tout autant qu'eux, mas un peu plus...

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 91 027 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
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Mais hdbecon n'est pas un élève dans l'enceinte d'une école...

Dans le cadre du distributeur Hdbecon dans sa mairie est un usager vis à vis de qui l'Etat applique la loi 1905, tout comme pour un élève dans l'enceinte d'une école ( le distributeur concerne l'Etat c'est donc 1905 qui s'applique, rien à voir avec 2004 ) . Du point de vue constitutionnel et juridique, c'est parfaitement factuel . Tout comme d'ailleurs pour un ado dans la même mairie . Vous appliquez dans le cadre scolaire un principe juridique qui n'existe pas, et de surcroit vous introduisez une ingérence qui n'existe pas plus , je ne vois pas en quoi un ado dans une mairie ne devrait pas considérer dans une mairie le distributeur comme une ingérence de l'etat dans sa sexualité, mais devrait la voir en tant qu'élève à qui s'applique la même loi 1905 en tant qu'usager dans une enceinte scolaire . Le fond du problème est que je n'ai réellement pas compris, puisque vous êtes sorti du juridique ( vous m'avez donné raison sur ce point ) , en quoi en pratique ( le nouveau point de vue duquel vous vous placez ) un distributeur de préservatif, est une ingérence dans la sexualité d'une personne .

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 91 027 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
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Vous éludez le problème en me disant: c'est comme ça et pas autrement, et si on est pas content, c'est pareil.

Je n'élude rien, principe de réalité. Vous parliez en pratique je vous répond en pratique . Le principe démocratique est ce qu'il est, si vous souhaitez débattre de l'injustice démocratique, pourquoi pas, pour ma part je trouve injuste d'imposer à une majorité un mode de vie, une façon de penser la nation dont elle ne veut pas . Vous éludez le problème en me disant je voudrais que ce ne soit pas comme ça , sans me donner la modalité pratique de votre conception démocratique qui est le bout du bout de cette question.

C'est oublier le contexte historique. Nous avons déjà dit ça au sujet des musulmans, mais nous étions chez eux. Votre argument, qui est celui de la république, sent le petit blanc colonisateur à plein nez.

Le petit blanc colonisateur n'existe pas dès lors qu'il est sur un territoire où chacun a les mêmes droits civiques. Le contexte historique n'a rien à voir dans cette affaire .

C'est une autocritique que nous ne voulons pas faire, sous peine de devoir changer de méthode et traiter le problème sur un réel pied d'égalité. C'est aussi lié à une question d'identité malheureuse, pour citer Finkielkraut. Mais tout ceci n'est pas si important, nous sommes chez nous, tout autant qu'eux, mas un peu plus...

Non nous sommes sur le même pied d'égalité car nous avons tous les mêmes droits civiques, le juge de paix s'appelle au bout du bout le bulletin de vote .Nous sommes tous chez nous, et les mêmes lois et façon de les voter s'appliquent à tous . Mon côté jésuite m'inclinait pour la tongue , j'ai du faire sans du fait d'un cadre légal qui s'applique à tous et décidé dans un cadre démocratique commun à tous. Voilà mon argument , il ne repose en rien sur l'identité présupposée ou autres fadaises . La nation garantit la liberté de conscience à la l'école laïque en demandant aux élèves de respecter la liberté de conscience en devenir des autres élèves en n'étant pas ostensatoire dans sa religion , c'est par ailleurs un principe d'égalité . Sinon Karima à Villeneuve la garenne devrait construire sa liberté de conscience et ses choix citoyens au milieu d'une classe où toutes les jeunes filles porteraient le voile, alors qu'à Neuilly elle le ferait dans un milieu où le religieux est moins prégnant . Le principe de neutralité ( égalité du service public pour tous ) , le principe de continuité ( même service sur tout le territoire ) , et le principe de laïcité ( liberté de conscience ) serait alors violé . J'entends bien que l'idéal serait un monde où chaque individu serait libre de ses choix et n'influerait en rien sur celui des autres, sauf que l'exercice de ces choix reposent sur un apprentissage et l'apprentissage , anthropologiquement , se fait avec une part de mimétisme, Mr Ramadan et vous même en faites totalement abstraction . L'individu en système isolé n'existe pas , c'est une vue de l'esprit, donc puisque vous vous placiez "en pratique" , je vous répond qu'en pratique cette position est une aporie .

Votre argument serait juste si et seulement si les moyens de contraceptions mis à disposition dans l'enceinte de l'école étaient le seul moyen de protection de l'élève. Hors, ce n'est pas le cas. Il y a donc bien violation de la neutralité du statut d'élève, qui est dès lors considéré comme individu. Or un individu n'est plus soumis à la loi de 1904, un élève, si. Toute la confusion est là. Si on admet que l'élève, dans l'enceinte de l'école, est aussi un individu, la loi de 2004 ne s'adressant qu'aux élèves est contestable...

Toujours pas , votre donc ne coordonne pas il y a pour moi sophisme .

L'ado reste tout à fait libre de pratiquer le retrait ou autre . Je ne pense pas que l'absence de capote féminine dans votre mairie soit une violation du principe de neutralité . Ca c'est pour la partie juridique . Pour la partie "pratique" sur un principe qui est le vôtre mais qui n'existe juridiquement pas , donc qui est une simple opinion, il n'y a pas plus violation de la neutralité, puisque l'élève est totalement libre une fois sorti de l'école de pratiquer le retrait ou ce que bon lui semble avec ou sans distributeur . Et d'un point de vue éducatif et en cohérence avec les cours dispensés, le distributeur est le moyen de contraception le plus simple en pratique pour l'usager et pour l'Etat , que l'élève est libre de prendre ou de ne pas prendre .

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Membre, 75ans Posté(e)
Morfou Membre 63 619 messages
Maitre des forums‚ 75ans‚
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aussi lié à une question d'identité malheureuse, pour citer Finkielkraut. Mais tout ceci n'est pas si important, nous sommes chez nous, tout autant qu'eux, mas un peu plus...

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Non nous sommes sur le même pied d'égalité car nous avons tous les mêmes droits civiques, le juge de paix s'appelle au bout du bout le bulletin de vote .Nous sommes tous chez nous, et les mêmes lois et façon de les voter s'appliquent à tous . Mon côté jésuite m'inclinait pour la tongue , j'ai du faire sans du fait d'un cadre légal qui s'applique à tous et décidé dans un cadre démocratique commun à tous. Voilà mon argument , il ne repose en rien sur l'identité présupposée ou autres fadaises . La nation garantit la liberté de conscience à la l'école laïque en demandant aux élèves de respecter la liberté de conscience en devenir des autres élèves en n'étant pas ostensatoire dans sa religion , c'est par ailleurs un principe d'égalité . Sinon Karima à Villeneuve la garenne devrait construire sa liberté de conscience et ses choix citoyens au milieu d'une classe où toutes les jeunes filles porteraient le voile, alors qu'à Neuilly elle le ferait dans un milieu où le religieux est moins prégnant . Le principe de neutralité ( égalité du service public pour tous ) , le principe de continuité ( même service sur tout le territoire ) , et le principe de laïcité ( liberté de conscience ) serait alors violé . J'entends bien que l'idéal serait un monde où chaque individu serait libre de ses choix et n'influerait en rien sur celui des autres, sauf que l'exercice de ces choix reposent sur un apprentissage et l'apprentissage , anthropologiquement , se fait avec une part de mimétisme, Mr Ramadan et vous même en faites totalement abstraction . L'individu en système isolé n'existe pas , c'est une vue de l'esprit, donc puisque vous vous placiez "en pratique" , je vous répond qu'en pratique cette position est une aporie .

:plus: :plus:

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Dans le cadre du distributeur Hdbecon dans sa mairie est un usager vis à vis de qui l'Etat applique la loi 1905, tout comme pour un élève dans l'enceinte d'une école ( le distributeur concerne l'Etat c'est donc 1905 qui s'applique, rien à voir avec 2004 ) . Du point de vue constitutionnel et juridique, c'est parfaitement factuel .

Sauf que l'élève, dans l'enceinte de l'école, est soumis à la loi de 2004, et que cette loi s'appuie sur la neutralité. Hors, cette neutralité elle même est contestable, puisqu'elle donne à l'adolescent à la fois le statut d'élève et d'individu. Si vous admettez que l'adolescent dans le cadre scolaire est un individu, "c'est la loi de 1905 qui s'applique, rien à voir avec 2014". Si vous admettez que le seul statut de l'adolescent dans l'enceinte de l'école est celui d'élève, alors la loi de 2004 peut s'appliquer sereinement, à condition que le cadre de neutralité s'applique pleinement et que tout ce qui concerne l'individu reste hors du cadre scolaire. Hors, de votre point de vue constitutionnel et juridique, c'est certes parfaitement factuel, mais son application est, dans un contexte de neutralité à géométrie variable, des plus confus, surtout s'adressant à des citoyens en devenir, qui apprennent et s'éduquent dans ces contradictions...

Tout comme d'ailleurs pour un ado dans la même mairie . Vous appliquez dans le cadre scolaire un principe juridique qui n'existe pas, et de surcroit vous introduisez une ingérence qui n'existe pas plus , je ne vois pas en quoi un ado dans une mairie ne devrait pas considérer dans une mairie le distributeur comme une ingérence de l'etat dans sa sexualité, mais devrait la voir en tant qu'élève à qui s'applique la même loi 1905 en tant qu'usager dans une enceinte scolaire . Le fond du problème est que je n'ai réellement pas compris, puisque vous êtes sorti du juridique ( vous m'avez donné raison sur ce point ) , en quoi en pratique ( le nouveau point de vue duquel vous vous placez ) un distributeur de préservatif, est une ingérence dans la sexualité d'une personne .

Je ne vous dis pas que vous avez tort sur le plan juridique, de dis et je répète que c'est le contexte de neutralité sur lequel s'appuie cette loi qui est inadapté et donc la rend injuste. Un distributeur de préservatif dans l'enceinte de l'école est une ingérence à la sexualité de l'élève en tant qu'elle outrepasse le principe de neutralité de l'éducation nationale. La sexualité de l'élève n'a rien à faire dans l'enceinte d'une école, si ce n'est dans le cadre de cours dispensés. Si vous admettez à l'élève le statut de personne, vous admettez qu'à lui s'applique la loi de 1905, qui n'a rien à voir avec la loi de 2004. Mais la loi de 2004 s'applique à l'élève, et à lui seulement, qui n'est donc pas, dans le cadre scolaire, considéré comme une personne. Du moment où l'adolescent pénètre dans l'enceinte de l'école jusqu'au moment où il en sort, il est soumis à la loi de 2004. Si vous admettez que le distributeur de préservatifs dans l'enceinte de l'école s'adresse à l'individu et non à l'élève, alors l'individu est libre d'exprimer ses convictions personnelles dans le cadre de la loi de1905, et porter des signes religieux ostentatoires le temps qu'il se procure ce dont il a besoin. Hors, du fait même que du moment où l'adolescent pénètre dans l'enceinte de l'école jusqu'au moment où il en sort il est considéré comme élève soumis à la loi de 2004 basée sur la neutralité, c'est bien en tant qu'élève, et non d'individu qu'il use des moyens mis à sa disposition. Il y a donc bien violation du principe de neutralité de l'éducation nationale dans le domaine de sa sexualité.

Pour que la loi de 2004 puisse s'appliquer pleinement, le statut de l'adolescent dans le cadre de l'éducation nationale doit être celui d'élève, et le contexte de neutralité absolu. C'est tout ce que je dis depuis quelques pages. Vous me dites vous que l'élève doit se soumettre à la loi de 2004 parce que c'est la loi, et ne pas s'occuper du contexte de neutralité sur lequel s'appuie cette loi, mais uniquement de la partie religieuse concernée. La loi vous donne raison. Dans les faits, l'application de cette loi est injuste, parce que la neutralité sur laquelle s'appuie cette loi est à géométrie variable, donc inégalitaire...

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 91 027 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

Sauf que l'élève, dans l'enceinte de l'école, est soumis à la loi de 2004, et que cette loi s'appuie sur la neutralité. Hors, cette neutralité elle même est contestable, puisqu'elle donne à l'adolescent à la fois le statut d'élève et d'individu. Si vous admettez que l'adolescent dans le cadre scolaire est un individu, "c'est la loi de 1905 qui s'applique, rien à voir avec 2014". Si vous admettez que le seul statut de l'adolescent dans l'enceinte de l'école est celui d'élève, alors la loi de 2004 peut s'appliquer sereinement, à condition que le cadre de neutralité s'applique pleinement et que tout ce qui concerne l'individu reste hors du cadre scolaire. Hors, de votre point de vue constitutionnel et juridique, c'est certes parfaitement factuel, mais son application est, dans un contexte de neutralité à géométrie variable, des plus confus, surtout s'adressant à des citoyens en devenir, qui apprennent et s'éduquent dans ces contradictions...

Hdbecon VOUS êtes dans la confusion et non la République, je vous redonne pour la seconde fois les faits :

LOI n° 2004-228 du 15 mars 2004 encadrant, en application du principe de laïcité, le port de signes ou de tenues manifestant une appartenance religieuse dans les écoles, collèges et lycées publics (1)

https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000417977&categorieLien=id

Le principe de laïcité comme déjà démontré , faisant référence dans ce cadre à la garantie de liberté de conscience .

Le principe de neutralité s'applique lui à l'Etat .

Il n'y a pas de neutralité à géométrie variable il y a

1- Un principe de neutralité qui s'applique dans tous les établissements publics et qui s'accommode parfaitement d'un distributeur de préservatif

2-Un principe de laïcité garantissant la liberté de conscience dont dérive la loi 2004 et qui s'applique à l'élève , en substitut d'un règlement intérieur qui était violé , sans cette violation la loi était d'ailleurs parfaitement inutile .

Je comprends bien votre obstination à nommer deux principes juridiques par un même nom, mais ça ne marche pas comme cela .

La loi 2004 ne repose pas sur le principe de neutralité, c'est comme le port-salut c'est marqué sur l'emballage .

La cour européenne des droits de l'homme en déboutant deux jeunes filles ne dit rien d'autre :

http://www.mezetulle.net/article-28281855.html

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 91 027 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
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Je ne vous dis pas que vous avez tort sur le plan juridique, de dis et je répète que c'est le contexte de neutralité sur lequel s'appuie cette loi qui est inadapté et donc la rend injuste.

Pourriez vous lire ce qui est indiqué dans le titre de la loi ?

Répétez contexte de neutralité si vous voulez, mais cette loi NE REPOSE PAS SUR LE PRINCIPE DE NEUTRALITE, ni sur un contexte de neutralité , mais sur le principe de laïcité quant à la garantie de liberté de conscience , qui d'ailleurs s'impose AUSSI car l'ostensible religieux sur des élèves en construction peut nuire à l'apprentissage de la liberté de conscience des autres élèves. Si principe de neutralité il y a , ce serait alors un principe de neutralité qui s'impose à l'élève et non à l'état .

Le principe de neutralité de l'Etat c'est 1905 qui s'applique dans TOUS les établissements publiques .

Vous vous perdez dans deux principes différents que vous amalgamez .

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 91 027 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

Vous me dites vous que l'élève doit se soumettre à la loi de 2004 parce que c'est la loi, et ne pas s'occuper du contexte de neutralité sur lequel s'appuie cette loi, mais uniquement de la partie religieuse concernée

Non là vous n'êtes guère honnête. Je vous réponds sur le juste et l'injuste et sur votre allégation de "petit blanc", je cite .

Dans ce cadre je vous rappelle à ce titre que vous compariez une situation coloniale ( "on leur a déjà raconté" ) et la situation des musulmans français . Je vous ai alors répondu que vous compariez des choux et des carottes car le petit blanc a strictement les mêmes droits qu'un pas petit blanc, et que vos arguments du petit blanc qui devrait accepter le religieux ostensible du pas petit blanc sur le juste ou l'injuste, n'était en rien pertinent car imposer au petit blanc n'avait rien de démocratique, et que celui ci avait les mêmes droits que le pas petit blanc . Donc que in fine la loi 2004 était la décision du peuple souverain et qu'elle était contestable, mais uniquement par la parole et non dans l'acte , et que sinon la cohérence religieuse impliquait la hijra .

Merci de ne pas détourner mes propos de petit blanc .

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Membre, 71ans Posté(e)
jacky29 Membre 40 501 messages
Maitre des forums‚ 71ans‚
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pour morfou:

blablabla!!! jamais de réponse sur ce que tu écris toi-même... tu préfères élever des ambassades de France à Miami!!! :D :D

Sauf que l'élève, dans l'enceinte de l'école, est soumis à la loi de 2004, et que cette loi s'appuie sur la neutralité. Hors, cette neutralité elle même est contestable, puisqu'elle donne à l'adolescent à la fois le statut d'élève et d'individu. Si vous admettez que l'adolescent dans le cadre scolaire est un individu, "c'est la loi de 1905 qui s'applique, rien à voir avec 2014". Si vous admettez que le seul statut de l'adolescent dans l'enceinte de l'école est celui d'élève, alors la loi de 2004 peut s'appliquer sereinement, à condition que le cadre de neutralité s'applique pleinement et que tout ce qui concerne l'individu reste hors du cadre scolaire. Hors, de votre point de vue constitutionnel et juridique, c'est certes parfaitement factuel, mais son application est, dans un contexte de neutralité à géométrie variable, des plus confus, surtout s'adressant à des citoyens en devenir, qui apprennent et s'éduquent dans ces contradictions...

bonjour hdbecon!!!

la neutralité de la loi 1905 s'applique à l'état lui-même... une ado ou un ado a le droit de croire en x religion mais n'a pas le droit de faire de la "retape" pour celle-ci ou de porter des signes ostentatoires de sa religion dans un établissement public, régi par l'état. la sexualité appliquée ou fantasmée de l'élève ne dépend absolument pas de la loi 1905. bonne journée, jacky.

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Membre, 75ans Posté(e)
Morfou Membre 63 619 messages
Maitre des forums‚ 75ans‚
Posté(e)

pour morfou:

blablabla!!! jamais de réponse sur ce que tu écris toi-même... tu préfères élever des ambassades de France à Miami!!! :D :D

Pourquoi je devrais "surexpliquer" pour vous ce que j'écris?

Pas de ma faute si vous avez des difficultés de compréhension.....

Petite anecdote sur ce diplomate neveu de ma soeur aînée!

Sa fille,mariée à un turc et vivant en Arabie Saoudite, deux fils, n'a pu réunir chez elle sa famille, parents et frères, car ils n'ont pas eu le droit d'entrer en AS!

Donc, location d'une maison au Qatar par les parents pour que cette réunion familiale puisse avoir lieu!

La fille et ses deux garçons ont eu le droit de sortir du territoire, mais le mari, lui, n'a pas eu la permission....

Vos amis sont parfaitement infréquentables! :cool:

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Je n'élude rien, principe de réalité. Vous parliez en pratique je vous répond en pratique . Le principe démocratique est ce qu'il est, si vous souhaitez débattre de l'injustice démocratique, pourquoi pas, pour ma part je trouve injuste d'imposer à une majorité un mode de vie, une façon de penser la nation dont elle ne veut pas . Vous éludez le problème en me disant je voudrais que ce ne soit pas comme ça , sans me donner la modalité pratique de votre conception démocratique qui est le bout du bout de cette question.

Il n'est pas question d'imposer à une majorité un mode de vie, une façon de penser la nation dont elle ne veut pas. Il est question que chacun puisse trouver sa place dans un pays qui se revendique multiculturel. Si la nation ne veut pas d'une façon de penser autre que la sienne propre, elle n'a qu'à assumer son nationalisme, définir clairement quelle est son identité, et elle pourra prétendre à rejeter un mode de vie, une façon de penser dont elle ne veut pas. tant que notre nation se revendiquera multiculturelle, elle devra l'assumer, en ne rejetant pas une des cultures qui la compose...

Le petit blanc colonisateur n'existe pas dès lors qu'il est sur un territoire où chacun a les mêmes droits civiques.

Je pensais que vous auriez compris la boutade. Nous ne dissertons pas sur chacun, mais sur des adolescents confiés à l'éducation nationale chargée d'en faire des citoyens. Vous refusez de faire la différence, sauf en ce qui concerne la loi de 2004. Or, cette différence est essentielle, parce que sa perception est source d'injustice. L'élève croyant a moins de droit que les autres, parce qu'on lui refuse l'expression de sa croyance, quand on autorise l'expression de la différence sociale en autorisant chacun, par le biais vestimentaire, à exprimer sa différence sociale, et à exprimer sa liberté sexuelle par la mise à ,disposition de moyen de contraception. L'élève, de part son statut, ne jouis pas de tous ses droits civiques. Il apprend à être citoyen sous la responsabilité de l'éducation nationale. Or, il s'aperçoit en pratique qu'il n'a pas les mêmes droits selon quelle est sa culture. Ceci, dans une société qui se revendique multiculturaliste...

Le contexte historique n'a rien à voir dans cette affaire .

Bien sûr que si. Les élèves musulmans d'aujourd'hui descendent de gens qui ont connu la colonisation, et beaucoup d'entre eux sont encore vivants. Ils descendent de gens qui ont participé à la seconde guerre mondiale, ont donc lutté pour que nous soyons libres. Ils descendent de gens qu'on a fait venir en France pour travailler aux basses besognes, et subir le racisme au quotidien. Ces élèves sont aujourd'hui des français à part entière, nés en France. Ils revendiquent à juste titre leur statut de français de religion musulmane dans une société qui se revendique multiculturelle. Ils sont tout à fait dans leur droit. Leur visibilité nous pose problème. Briand n'avait pas prévu, dans sa haute sagesse politique, que le multiculturalisme inscrit dans sa loi de 1905 portait en lui le ver du fruit : autoriser chacun la libre pratique de sa religion, c'est risquer qu'à terme, une religion prenne le dessus sur les autres. Quand Jeanne d'arc, au mépris de la victoire militaire, fait sacrer Charles VII à Reims, c'est parce qu'elle sait qu'une victoire militaire ne serait qu'à court terme, tandis que le sacre fait de le seul roi légitime des français, monarque de droit divin d'une France monarchiste et catholique, identité clairement définie, excluant toute autre conception. Quand Louis XIV révoque l'édit de Nantes, il rend à la France son identité catholique une et entière, en excluant le protestantisme. L'histoire a tout à voir dans cette histoire, qui est un des symptômes d'une France en perte d'identité, déchirée entre un multiculturalisme non assumé et une identité en devenir...

Non nous sommes sur le même pied d'égalité car nous avons tous les mêmes droits civiques, le juge de paix s'appelle au bout du bout le bulletin de vote .Nous sommes tous chez nous, et les mêmes lois et façon de les voter s'appliquent à tous . Mon côté jésuite m'inclinait pour la tongue , j'ai du faire sans du fait d'un cadre légal qui s'applique à tous et décidé dans un cadre démocratique commun à tous. Voilà mon argument , il ne repose en rien sur l'identité présupposée ou autres fadaises .

Encore une fois, nous discutons de citoyens en devenir, et non de citoyens à part entière. Vos arguments s'appliquant aux citoyens à part entière ne sont donc, encore une fois, pas pertinents...

La nation garantit la liberté de conscience à la l'école laïque en demandant aux élèves de respecter la liberté de conscience en devenir des autres élèves en n'étant pas ostensatoire dans sa religion , c'est par ailleurs un principe d'égalité . Sinon Karima à Villeneuve la garenne devrait construire sa liberté de conscience et ses choix citoyens au milieu d'une classe où toutes les jeunes filles porteraient le voile, alors qu'à Neuilly elle le ferait dans un milieu où le religieux est moins prégnant . Le principe de neutralité ( égalité du service public pour tous ) , le principe de continuité ( même service sur tout le territoire ) , et le principe de laïcité ( liberté de conscience ) serait alors violé . J'entends bien que l'idéal serait un monde où chaque individu serait libre de ses choix et n'influerait en rien sur celui des autres, sauf que l'exercice de ces choix reposent sur un apprentissage et l'apprentissage , anthropologiquement , se fait avec une part de mimétisme, Mr Ramadan et vous même en faites totalement abstraction . L'individu en système isolé n'existe pas , c'est une vue de l'esprit, donc puisque vous vous placiez "en pratique" , je vous répond qu'en pratique cette position est une aporie .

Je suis d'accord avec vous pour admettre que l'apprentissage se fait avec une part de mimétisme, et monsieur Ramadan, qui est plus intelligent que vous et moi, l'admet aussi volontiers. C'est pourquoi cet apprentissage doit se faire selon le principe de neutralité. Or, ce principe de neutralité n'est viable que s'il s'adresse à tous et de la même façon, et pas seulement dans le domaine religieux. pour ce faire, le statut de l'adolescent doit être unique, celui d'élève, et exclure celui d'individu. C'est à ce prix que vous éviterez tout autre mimétisme que le socle d'éducation commune. C'est ce dont vous faites abstraction, en vous abritant derrière la loi. Nous ne pouvons pas demander à l'élève de faire abstraction de sa composante religieuse, quand on l'autorise à exprimer sa composante sociale et sexuelle. le mimétisme joue aussi à plein dans ce domaine, et crée de l'injustice et de l'inégalité.

Je ne fais abstraction de rien, j'essaye d'appréhender le problème dans son ensemble, pour en dégager le sens...

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Hdbecon VOUS êtes dans la confusion et non la République, je vous redonne pour la seconde fois les faits :

LOI n° 2004-228 du 15 mars 2004 encadrant, en application du principe de laïcité, le port de signes ou de tenues manifestant une appartenance religieuse dans les écoles, collèges et lycées publics (1)

https://www.legifran...ategorieLien=id

Le principe de laïcité comme déjà démontré , faisant référence dans ce cadre à la garantie de liberté de conscience .

Le principe de neutralité s'applique lui à l'Etat .

Il n'y a pas de neutralité à géométrie variable il y a

1- Un principe de neutralité qui s'applique dans tous les établissements publics et qui s'accommode parfaitement d'un distributeur de préservatif

2-Un principe de laïcité garantissant la liberté de conscience dont dérive la loi 2004 et qui s'applique à l'élève , en substitut d'un règlement intérieur qui était violé , sans cette violation la loi était d'ailleurs parfaitement inutile .

Je comprends bien votre obstination à nommer deux principes juridiques par un même nom, mais ça ne marche pas comme cela .

La loi 2004 ne repose pas sur le principe de neutralité, c'est comme le port-salut c'est marqué sur l'emballage .

La cour européenne des droits de l'homme en déboutant deux jeunes filles ne dit rien d'autre :

http://www.mezetulle...e-28281855.html

Ce n'est pas moi qui suis dans la confusion, mais la République. Je dis moi, de façon très claire, que l'adolescent dans le cadre de l'école doit avoir pour seul statut celui d'élève, et que le principe de neutralité doit s'appliquer à tous les domaines qui ne concernent en rien l'éducation nationale. Je ne peux être plus précis. En revanche, la République entretient la confusion du statut de neutralité en donnant à l'adolescent dans l'enceinte de l'école tantôt le statut d'élève, tantôt le statut d'individu.

La cour européenne des droits de l'homme statue sur la stricte application de la loi, non sur son bien fondé...

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Pourriez vous lire ce qui est indiqué dans le titre de la loi ?

Répétez contexte de neutralité si vous voulez, mais cette loi NE REPOSE PAS SUR LE PRINCIPE DE NEUTRALITE, ni sur un contexte de neutralité , mais sur le principe de laïcité quant à la garantie de liberté de conscience , qui d'ailleurs s'impose AUSSI car l'ostensible religieux sur des élèves en construction peut nuire à l'apprentissage de la liberté de conscience des autres élèves. Si principe de neutralité il y a , ce serait alors un principe de neutralité qui s'impose à l'élève et non à l'état .

Le principe de neutralité de l'Etat c'est 1905 qui s'applique dans TOUS les établissements publiques .

Vous vous perdez dans deux principes différents que vous amalgamez .

Mais le principe de neutralité qui s'impose à l'élève doit être garanti par l'éducation nationale. Mettre à disposition de l'élève des moyens de contraception va à l'encontre du principe de neutralité qui s'impose à l'élève. L'élève, citoyen en devenir, est sous la responsabilité de l'état. L'état qui d'un côté impose par la loi la neutralité religieuse, et qui d'un autre outrepasse le principe de neutralité en s'immisçant dans sa vie privée par le biais de sa sexualité. Comment imposer un principe de neutralité à l'élève, quand ce principe varie ainsi que son statut. Je n'amalgame rien, je demande le respect du principe de neutralité dans son intégralité, pour que la neutralité religieuse imposée par la loi de 2002 prenne tout son sens. C'est vous qui amalgamez différents statuts pour justifier une neutralité à géométrie variable...

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Non là vous n'êtes guère honnête. Je vous réponds sur le juste et l'injuste et sur votre allégation de "petit blanc", je cite .

Dans ce cadre je vous rappelle à ce titre que vous compariez une situation coloniale ( "on leur a déjà raconté" ) et la situation des musulmans français . Je vous ai alors répondu que vous compariez des choux et des carottes car le petit blanc a strictement les mêmes droits qu'un pas petit blanc, et que vos arguments du petit blanc qui devrait accepter le religieux ostensible du pas petit blanc sur le juste ou l'injuste, n'était en rien pertinent car imposer au petit blanc n'avait rien de démocratique, et que celui ci avait les mêmes droits que le pas petit blanc . Donc que in fine la loi 2004 était la décision du peuple souverain et qu'elle était contestable, mais uniquement par la parole et non dans l'acte , et que sinon la cohérence religieuse impliquait la hijra .

Merci de ne pas détourner mes propos de petit blanc .

Mais si vous considérez que l'élève est assez mature pour avoir une vie sexuelle et que l'éducation nationale a raison de mettre à sa disposition des moyens de contraceptions pour qu'il puisse la vivre dans les meilleures conditions possibles, comment ne pas admettre qu'il est tout aussi mature pour choisir sa religion et que l'éducation nationale ne mette pas également à sa disposition les moyens pour qu'il puisse également vivre sa religion dans les meilleures conditions possibles..? toute la contradiction est là. Vous ne pouvez pas considérer l'adolescent suffisamment mature sexuellement et immature spirituellement. C'est donner plus de droits et de moyens à l'individu sexuel et brimer l'individu spirituel. C'est appliquer une neutralité à géométrie variable à l'élève, avec le plein consentement de l'Etat. Il y a donc bien une différence de droits dans les faits selon qu'on soit d'une culture ou d'une autre...

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 91 027 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
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Il n'est pas question d'imposer à une majorité un mode de vie, une façon de penser la nation dont elle ne veut pas. Il est question que chacun puisse trouver sa place dans un pays qui se revendique multiculturel. Si la nation ne veut pas d'une façon de penser autre que la sienne propre, elle n'a qu'à assumer son nationalisme, définir clairement quelle est son identité, et elle pourra prétendre à rejeter un mode de vie, une façon de penser dont elle ne veut pas. tant que notre nation se revendiquera multiculturelle, elle devra l'assumer, en ne rejetant pas une des cultures qui la compose...

Quand on commence à évoquer le petit blanc , et l'injuste et le colonialisme , ce n'est plus le même propos censored.gif

Son identité de ce point de vue a été affirmée et approuvée a une écrasante majorité à l'époque . Pas d'ostentation religieuse à l'école, liberté de conscience , de changer de religion ( chose que le CFCM a refuse à Chevenement lors de l'istichara ) , et ces libertés passent par une école à l'abri du religieux . Je pense que si vous souhaitez un vrai multiculturalisme , il faut s'orienter vers le modèle anglo saxon et ne plus interdire les signes religieux dans la fonction publique . Exclure les musulmanes de millions d'emplois me semble bien plus injuste, que d'offrir à tous nos jeunes la possibilité REELLE de faire leurs choix spirituels .

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 91 027 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

Je pensais que vous auriez compris la boutade.

J'avais saisi, mais chez ex mojito ce n'était pas une boutade et d'autres forumeurs se permettent sans vergogne de m'en affubler .

Mon sens de l'humour a des limites, et sur ce type d'insultes , je suis somme toute patient. J'aime à me jeter des fleurs :)

Nous ne dissertons pas sur chacun, mais sur des adolescents confiés à l'éducation nationale chargée d'en faire des citoyens. Vous refusez de faire la différence, sauf en ce qui concerne la loi de 2004. Or, cette différence est essentielle, parce que sa perception est source d'injustice.

C'est comme vous le dites sa perception . Je lui explique donc ce que je vous explique, sur le forum où j'officiais avant , certaines jeunes musulmanes et musulmans ont compris d'autres pas. Je n'ai pas pour habitude de raconter des berceuses .

L'élève croyant a moins de droit que les autres, parce qu'on lui refuse l'expression de sa croyance, quand on autorise l'expression de la différence sociale en autorisant chacun, par le biais vestimentaire, à exprimer sa différence sociale, et à exprimer sa liberté sexuelle par la mise à ,disposition de moyen de contraception. L'élève, de part son statut, ne jouis pas de tous ses droits civiques. Il apprend à être citoyen sous la responsabilité de l'éducation nationale. Or, il s'aperçoit en pratique qu'il n'a pas les mêmes droits selon quelle est sa culture.

C'est une perception, ou vous avez changé d'avis ?

J'ai déjà répondu à cette question. Il a les mêmes droits que tous ces petits camarades , le droit ne se module pas selon la culture .

Il a le droit de porter des capotes comme youssouf, de mettre un tshirt acdc comme tran mais pas de casquette comme l'aimerait mon fils . Avoir les mêmes droits en pratique c'est avoir les mêmes droits, mon fils n'a pas plus le droit de porter le voile .

Ceci, dans une société qui se revendique multiculturaliste...

Une société peut être multiculturaliste ( même si pour moi Zemmour a raison sur ce point face à Ramadan, j'entends historiquement ), il n'en demeure pas moins que comme les libertés se limitent les unes les autres, les cultures se limitent également les unes les autres , des éléments culturels peuvent s'exclure . Lorsqu'il y a hiatus c'est la majorité ( qui peut d'ailleurs représenter plusieurs cultures ) qui l'emporte . Par exemple les vietnamiens sont d'une autre culture mais ne sont pas plus pour l'ostentation religieuse à l'école ( au moins ceux que je connais ) , mes collègues maghrébins n'en veulent pas plus que les sous-chiens car ça heurte leur culture , et leur façon de concevoir l'école, il y a vote , et ite missa est .

Le reste n'est que babillage .Les beaux discours partent du principe que rien dans les différentes cultures ne peut se contredire , c'est faux , la preuve par la loi 2004 .

Et de toute façon ce n'est pas propre à une culture, un homme de gauche n'a pas la culture d'un homme de droite :p , il peut arriver qu'une loi lui déplaisant lui soit imposé. C'est la vie démocratique .

Encore une fois, nous discutons de citoyens en devenir, et non de citoyens à part entière. Vos arguments s'appliquant aux citoyens à part entière ne sont donc, encore une fois, pas pertinents...

Le vote des citoyens s'imposent aux citoyens en devenir , tout comme les choix de leurs parents .

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Exclure les musulmanes de millions d'emplois me semble bien plus injuste, que d'offrir à tous nos jeunes la possibilité REELLE de faire leurs choix spirituels .

Ca n'empêche pas des musulmanes de porter le voile à la sortie de l'école donc ça ne change rien au fait que certains auront du mal à trouver du travail ou qu'elles seront obligées de ne pas le porter au travail si elles veulent être embauchées par l'employeur en sachant que de toute façon, certaines entreprises qui sont contre le voile, juste le nom, ils refuseront d'embaucher de peur que par la suite, ces personnes portent le voile.

Modifié par samira123
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