Pourquoi les athées ne croient pas ?

"Jacky ne s'exprime pas en tant qu'athée, mais en tant que matérialiste, on peut l'être mais réduire la mort à une charogne me paraît bien réducteur, la mort est la démonstration que l'on est aussi par la conscience de l'autre. L'autre qui persiste dans l'idée est une réalité humaine. "

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La connaissant comme je la connais, c'est les deux mon adjudant! :cool:

Jacky ne s'exprime pas en tant qu'athée, mais en tant que matérialiste, on peut l'être mais réduire la mort à une charogne me paraît bien réducteur, la mort est la démonstration que l'on est aussi par la conscience de l'autre. L'autre qui persiste dans l'idée est une réalité humaine.

mes proches décédés sont encore "vivants" par ma mémoire, DDR, le jour où je mourrais, ils cesseront totalement d'exister... nous sommes bien de la "charogne" et rien d'autre... et ce n'est pas spécialement humain comme possibilité, DDR, les éléphants reconnaissent au toucher les os du crâne d'un membre disparu... ils se souviennent et je suis bien sûre que beaucoup d'autres "animaux" en sont capables. passe une belle journée, ici, cela commence à s'assombrir! mince!!! jacky.

mes proches décédés sont encore "vivants" par ma mémoire, DDR, le jour où je mourrais, ils cesseront totalement d'exister... nous sommes bien de la "charogne" et rien d'autre... et ce n'est pas spécialement humain comme possibilité, DDR, les éléphants reconnaissent au toucher les os du crâne d'un membre disparu... ils se souviennent et je suis bien sûre que beaucoup d'autres "animaux" en sont capables. passe une belle journée, ici, cela commence à s'assombrir! mince!!! jacky.

Ils auront peut être disparus pour vous, mais peut être pas de l'histoire familiale. Un mort né peut créer des non dits sur plusieurs générations.

Pour le 29 l'assombrissement n'est pas grave , il fait beau plusieurs fois par jour.

Modifié le 23 mars 2016 par DroitDeRéponse

mes proches décédés sont encore "vivants" par ma mémoire, DDR, le jour où je mourrais, ils cesseront totalement d'exister... nous sommes bien de la "charogne" et rien d'autre... et ce n'est pas spécialement humain comme possibilité, DDR, les éléphants reconnaissent au toucher les os du crâne d'un membre disparu... ils se souviennent et je suis bien sûre que beaucoup d'autres "animaux" en sont capables. passe une belle journée, ici, cela commence à s'assombrir! mince!!! jacky.

"que l'on me donne du temps , et tout peut arriver" henry POINCARE

la vie la mort, une seule continuité dans le temps et l'espace ou tous les univers possibles et probables sont en perpetuelle transformation, voilà ce que notre poussiere d'etoile est en son cheminement magique et mystérieux; cela me suffit comme champ de conscience pour ne pas m'enfermer en une projection anthropomorphique;

petit clin d'œil , comment va ta boubou? bises jacky;

elle va comme tout chien de 16 ans... souffle au coeur de plus en plus important... arthroses... perte lente de l'audition et de la vue... mais sinon, tout va bien!

Ils auront peut être disparus pour vous, mais peut être pas de l'histoire familiale. Un mort né peut créer des non dits sur plusieurs générations.

Pour le 29 l'assombrissement n'est pas grave , il fait beau plusieurs fois par jour.

le seul problème, c'est que je suis le "chainon" ultime de l'histoire, avec moi morte, ils disparaitront tout à fait... pour le 29, que les dieux t'entendent!!!! :smile2:

"Jacky ne s'exprime pas en tant qu'athée, mais en tant que matérialiste, on peut l'être mais réduire la mort à une charogne me paraît bien réducteur, la mort est la démonstration que l'on est aussi par la conscience de l'autre. L'autre qui persiste dans l'idée est une réalité humaine. "

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La connaissant comme je la connais, c'est les deux mon adjudant! :cool:

DDR a tout à fait raison, je ne parle pas en athée mais bien sur la matière. bref, tu ne me connais pas bien à ce que je lis! je n'en suis pas surprise. :D

Une charogne

Rappelez-vous l'objet que nous vîmes, mon âme,

Ce beau matin d'été si doux :

Au détour d'un sentier une charogne infâme

Sur un lit semé de cailloux,

Les jambes en l'air, comme une femme lubrique,

Brûlante et suant les poisons,

Ouvrait d'une façon nonchalante et cynique

Son ventre plein d'exhalaisons.

Le soleil rayonnait sur cette pourriture,

Comme afin de la cuire à point,

Et de rendre au centuple à la grande Nature

Tout ce qu'ensemble elle avait joint ;

Et le ciel regardait la carcasse superbe

Comme une fleur s'épanouir.

La puanteur était si forte, que sur l'herbe

Vous crûtes vous évanouir.

Les mouches bourdonnaient sur ce ventre putride,

D'où sortaient de noirs bataillons

De larves, qui coulaient comme un épais liquide

Le long de ces vivants haillons.

Tout cela descendait, montait comme une vague,

Ou s'élançait en pétillant ;

On eût dit que le corps, enflé d'un souffle vague,

Vivait en se multipliant.

Et ce monde rendait une étrange musique,

Comme l'eau courante et le vent,

Ou le grain qu'un vanneur d'un mouvement rythmique

Agite et tourne dans son van.

Les formes s'effaçaient et n'étaient plus qu'un rêve,

Une ébauche lente à venir,

Sur la toile oubliée, et que l'artiste achève

Seulement par le souvenir.

Derrière les rochers une chienne inquiète

Nous regardait d'un oeil fâché,

Epiant le moment de reprendre au squelette

Le morceau qu'elle avait lâché.

- Et pourtant vous serez semblable à cette ordure,

A cette horrible infection,

Etoile de mes yeux, soleil de ma nature,

Vous, mon ange et ma passion !

Oui ! telle vous serez, ô la reine des grâces,

Après les derniers sacrements,

Quand vous irez, sous l'herbe et les floraisons grasses,

Moisir parmi les ossements.

Alors, ô ma beauté ! dites à la vermine

Qui vous mangera de baisers,

Que j'ai gardé la forme et l'essence divine

De mes amours décomposés !

Modifié le 24 mars 2016 par jacky29

elle va comme tout chien de 16 ans... souffle au coeur de plus en plus important... arthroses... perte lente de l'audition et de la vue... mais sinon, tout va bien!

le seul problème, c'est que je suis le "chainon" ultime de l'histoire, avec moi morte, ils disparaitront tout à fait... pour le 29, que les dieux t'entendent!!!! :smile2:

DDR a tout à fait raison, je ne parle pas en athée mais bien sur la matière. bref, tu ne me connais pas bien à ce que je lis! je n'en suis pas surprise. :D

Une charogne

Rappelez-vous l'objet que nous vîmes, mon âme,

Ce beau matin d'été si doux :

Au détour d'un sentier une charogne infâme

Sur un lit semé de cailloux,

Les jambes en l'air, comme une femme lubrique,

Brûlante et suant les poisons,

Ouvrait d'une façon nonchalante et cynique

Son ventre plein d'exhalaisons.

Le soleil rayonnait sur cette pourriture,

Comme afin de la cuire à point,

Et de rendre au centuple à la grande Nature

Tout ce qu'ensemble elle avait joint ;

Et le ciel regardait la carcasse superbe

Comme une fleur s'épanouir.

La puanteur était si forte, que sur l'herbe

Vous crûtes vous évanouir.

Les mouches bourdonnaient sur ce ventre putride,

D'où sortaient de noirs bataillons

De larves, qui coulaient comme un épais liquide

Le long de ces vivants haillons.

Tout cela descendait, montait comme une vague,

Ou s'élançait en pétillant ;

On eût dit que le corps, enflé d'un souffle vague,

Vivait en se multipliant.

Et ce monde rendait une étrange musique,

Comme l'eau courante et le vent,

Ou le grain qu'un vanneur d'un mouvement rythmique

Agite et tourne dans son van.

Les formes s'effaçaient et n'étaient plus qu'un rêve,

Une ébauche lente à venir,

Sur la toile oubliée, et que l'artiste achève

Seulement par le souvenir.

Derrière les rochers une chienne inquiète

Nous regardait d'un oeil fâché,

Epiant le moment de reprendre au squelette

Le morceau qu'elle avait lâché.

- Et pourtant vous serez semblable à cette ordure,

A cette horrible infection,

Etoile de mes yeux, soleil de ma nature,

Vous, mon ange et ma passion !

Oui ! telle vous serez, ô la reine des grâces,

Après les derniers sacrements,

Quand vous irez, sous l'herbe et les floraisons grasses,

Moisir parmi les ossements.

Alors, ô ma beauté ! dites à la vermine

Qui vous mangera de baisers,

Que j'ai gardé la forme et l'essence divine

De mes amours décomposés !

Ne chantez pas la Mort, c'est un sujet morbide

Le mot seul jette un froid, aussitôt qu'il est dit

Les gens du "show-business" vous prédiront le "bide"

C'est un sujet tabou... Pour poète maudit

La Mort!

La Mort!

Je la chante et, dès lors, miracle des voyelles

Il semble que la Mort est la soeur de l'amour

La Mort qui nous attend, l'amour que l'on appelle

Et si lui ne vient pas, elle viendra toujours

La Mort

La Mort...

La mienne n'aura pas, comme dans le Larousse

Un squelette, un linceul, dans la main une faux

Mais, fille de vingt ans à chevelure rousse

En voile de mariée, elle aura ce qu'il faut

La Mort

La Mort...

De grands yeux d'océan, une voix d'ingénue

Un sourire d'enfant sur des lèvres carmin

Douce, elle apaisera sur sa poitrine nue

Mes paupières brûlées, ma gueule en parchemin

La Mort

La Mort...

"Requiem" de Mozart et non "Danse Macabre"

(Pauvre valse musette au musée de Saint-Saëns!)

La Mort c'est la beauté, c'est l'éclair vif du sabre

C'est le doux penthotal de l'esprit et des sens

La Mort

La Mort...

Et n'allez pas confondre et l'effet et la cause

La Mort est délivrance, elle sait que le Temps

Quotidiennement nous vole quelque chose

La poignée de cheveux et l'ivoire des dents

La Mort

La Mort...

Elle est Euthanasie, la suprême infirmière

Elle survient, à temps, pour arrêter ce jeu

Près du soldat blessé dans la boue des rizières

Chez le vieillard glacé dans la chambre sans feu

La Mort

La Mort...

Le Temps, c'est le tic-tac monstrueux de la montre

La Mort, c'est l'infini dans son éternité

Mais qu'advient-il de ceux qui vont à sa rencontre?

Comme on gagne sa vie, nous faut-il mériter

La Mort

La Mort...

La Mort?...

Jean Roger Causimont

Les athées trouvent toujours du religieux là où il n'y en a pas parce que pour eux tout ce que nous faisons et pensons est obligatoirement en rapport avec notre religion!

Sont lourds.....

ah non ça c est pas vrai .. AT je ne m occupe de rien d autre que de danser la valse avec une sphère dans une impasse céleste..

Faut aimer la mort pour en faire un poème!

Encore plus pour le déclamer!

Perso, je préfère la vie....bien assez de morts comme cela!

La mort fait partie de la vie elle en est la conclusion ...

L'auteur du poème a vécu le suicide de sa mère à l'âge de 18 ans à mon avis ça vous marque un homme !

Perso je suis plus près de finir ma vie qu'il y a 30 ans et je n'en ai aucune appréhension car la très grande vieillesse m'enquiquine autrement ! (apparemment c'est pas pour demain !!! :) :) )

C'est la manière de mourir qui peut être difficile mais la mort en soi ce n'est qu'arrêter de respirer ! Bah ...

Faut aimer la mort pour en faire un poème!

Je n'en suis pas sûr, j'ai l'impression que plus on la craint et plus on en parle.

Et pour répondre à la question posée, les athées ne croient pas en Dieu parce que telle est sa volonté. Logique non

La mort fait partie de la vie elle en est la conclusion ...

L'auteur du poème a vécu le suicide de sa mère à l'âge de 18 ans à mon avis ça vous marque un homme !

Perso je suis plus près de finir ma vie qu'il y a 30 ans et je n'en ai aucune appréhension car la très grande vieillesse m'enquiquine autrement ! (apparemment c'est pas pour demain !!! :) :) )

C'est la manière de mourir qui peut être difficile mais la mort en soi ce n'est qu'arrêter de respirer ! Bah ...

La mort je connais bien, famille et boulot!

Mais la "sacraliser" par un poème...

Je n'ai aucune appréhension de la mort, je n'y pense même pas!

Cet été un de mes petits-fils alors que j'étais hospitalisée m'a posé une question qui m'a fait me rendre compte que je n'en n'était pas passée loin "t'as pas eu peur de mourir?"! ben non, je n'y avais même pas pensé! :smile2:

Je n'en suis pas sûr, j'ai l'impression que plus on la craint et plus on en parle.

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C'est ce que j'ai tendance à croire....

Et pour répondre à la question posée, les athées ne croient pas en Dieu parce que telle est sa volonté. Logique non

J'ai souvent poussé le même raisonnement (en me plaçant dans l'hypothèse de l'existence de cet être omniscient et omnipotent).

La question étant de savoir pourquoi il aurait donné la foi à certains et pas à d'autres.

Modifié le 25 mars 2016 par Pheldwyn

J'ai souvent poussé le même raisonnement (en me plaçant dans l'hypothèse de l'existence de cet être omniscient et omnipotent).

La question étant de savoir pourquoi il aurait donné la foi à certains et pas à d'autres.

Chaque homme est libre, c'est la base de l'existentialisme chrétien aussi bien que athée.

Chaque homme est libre, c'est la base de l'existentialisme chrétien aussi bien que athée.

Et pourtant, un Dieu aurait pu nous doter de nos sentiments et/ou personnalités et/ou croyances.

Why not ?

Et pourtant, un Dieu aurait pu nous doter de nos sentiments et/ou personnalités et/ou croyances.

Why not ?

La question du déterminisme se pose même sans Dieu.

Par ailleurs omnipotent et omniscient ne veut pas dire qui dirige la matrice , bref les réponses sont multiples et chacun se positionne en son âme et conscience ^^

Pour ma part je rejette le déterminisme et place la question de Dieu comme existentialiste, chretien ou athée ie comme un choix , une responsabilité que prends l'individu.

Le libre arbitre, croire ou ne pas croire!

Et pourtant, un Dieu aurait pu nous doter de nos sentiments et/ou personnalités et/ou croyances.

Why not ?

Cela nous renverrait à une autre question, qui et pourquoi ? Si Dieu décide de qui sera croyant ou pas à la naissance, en fonction de quoi ?

On peut émettre l'hypothèse qu'il le fasse en cours de route, d'où la conversion de certains athées. Mais je crois plus au libre arbitre quand même. Pour le trouver il faut le chercher, quelle que soit la façon, à mon avis.

Pour ma part je rejette le déterminisme et place la question de Dieu comme existentialiste, chretien ou athée ie comme un choix , une responsabilité que prends l'individu.

Mais c'est là, encore, une croyance.

... d'ailleurs, tu parles de choix, mais je n'ai pas choisi d'être athée.

Ma non-croyance en Dieu est naturelle : je peux y adjoindre un raisonnement, mais elle réside davantage dans l'absence de crédit naturel à l'idée de Dieu.

mais la mort en soi ce n'est qu'arrêter de respirer ! Bah ...

Je n'en suis pas sûr, croyant ou pas, l'après demeure un mystère. Donc je ne crois pas qu'on puisse résumer la mort ainsi.

Ceci dit, même s'il y a un après, personne ne sait si ce sera agréable ou pas ! Et je me méfie des légendes urbaines qui font miroiter un après meilleur car la désillusion pourrait être cruelle. Dans le doute, il vaut mieux rester ici le lus longtemps possible.

Les athées qui pensent qu'on peut être croyant pour espérer un après meilleur se fourrent le doigt dans l'oeil. Comme j'avais déjà dit, le néant est moins douloureux qu'un après désagréable ( "enfer" ? ).

Mais c'est là, encore, une croyance.

... d'ailleurs, tu parles de choix, mais je n'ai pas choisi d'être athée.

Ma non-croyance en Dieu est naturelle : je peux y adjoindre un raisonnement, mais elle réside davantage dans l'absence de crédit naturel à l'idée de Dieu.

Non concernant le determinisme c'est une conviction , croyance c'est pour Dieu, de la cohérence svp.

inutile de retentrer par la fenêtre tu as choisi D.

Laissons la porte ouverte pour que chacun le considérés naturel ou non.

Une position naturelle qui t'es propre d'ailleurs et qui n'a donc rien de naturelle. Le bon mot est selon moi personnelle . Après chacun son opinion.