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Mère Teresa, le côté obscur de la future sainte

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January

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 313 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
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Cette polémique tient plus du sensationnalisme médiatique. Elle part d'un faux procès tenant de l'anti-catholicisme primaire. Mère Térésa n'a jamais prétendu soigner quiconque. Elle entendait simplement aider les gens les plus pauvres, que les hôpitaux refusaient d'accueillir, à mourir dans la dignité. "Vous avez vécu comme une bête, mourrez au moins comme un être humain."

De ce point de départ, on obtient aujourd'hui des centaines d'orphelinats, d'écoles et d'hospices partout dans le monde, gérés par des milliers de soeurs. Voilà où va l'argent. Que partie de cet argent soit d'origine douteuse, certainement. mais son utilisation ne l'est pas forcément. Et quand bien même il y a des malversations, ce qui n'est pas plus douteux, il y a au final beaucoup plus de bien accompli que de mal. c'est ce bien accompli qui est essentiel.

Être saint ne signifie pas être parfait. Personne n'est parfait pour les catholiques. Chacun naît pécheur. être saint, c'est avoir, malgré toutes ses imperfections, aimé Dieu et l'avoir laissé agir en soi pour pouvoir aimer complètement l'autre et agir en conséquence.

C'est ce qu'a fait mère Térésa. Son action, si humble, si critiquable qu'elle soit, a engendré d'autres actions d'une toute autre ampleur dont les conséquences sont bénéfiques pour l'humanité. Bien peu des gens qui l'accablent peuvent s'en targuer...

:hi:

Personne, ici, n'accable !!

Entre éreinter Mère Térésa et décrire la réalité de son engagement il y a un pas que pesonne n'a franchi !

"Le côté obscur de la future Sainte" veut dire qu'il y a un côté qui ne l'est pas.

Et "obscur" ce n'est ni "opaque", ni "noir" !!

Vouloir rendre tout blanc ce qui ne l'est pas est tout autant dommageable que l'inverse...

Ses apologistes furieux (dont tu ne fais pas partie car tu me sembles un supporter réaliste) feraient bien de s'en rendre compte au risque de masquer la partie réelle et bienfaisante de son action.

C'est comme pour le miracle qu'on lui attribue et la béatification qui en découle, nier l'évidence de cette comédie n'apporte rien à sa renommée, tendant plutôt à la déconsidérer, alors que pour le coup, elle n'y est pour rien !

Tout ce qui est raconté est exact et peut-être largement vérifié pour qui le souhaite !

Raconter cette histoire, n'a rien d'anti-catholique, puisqu'elle est vraie...!

Le catholicisme se chargeant bien tout seul de se discréditer par de telles mascarades !

Si soyez honnête le pas a été franchi. J'imagine que les exclus des hôpitaux auraient été bien mieux dans la fange avec les passants leur marchant dessus.

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 313 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

Oui SAUF QUE VOUS REAGISSEZ NON PAS COMME UN CATHOLIQUE MAIS COMME UN PETIT CON INTEGRISTE

LA DIFFERENCE ELLE EST LA

VOUS AVEZ L'HABITUDE DE CONSIDERER LES CATHO SEULEMENT A TRAVERS LES TRADI ET LES INTEGRISTES

JAMAIS POUR CE QU'ILS SONT VRAIMENT DANS LEUR GRANDE MAJORITE

AUCUN CATHOLIQUE N'EST AUTANT ATTACHE COMME VOUS L'ETES A CE GENRE DE CONNERIES

C'EST TOUTE LA DIFFERENCE ENTRE UN CATHOLIQUE PROGRESSISTE ET UN CATHOLIQUE INTEGRISTE QUI PREND TOUT AU PIED DE LA LETTRE

ET VOUS ETES TOUT AUSSI STUPIDE DE FAIRE PAREIL !!

Et ouvrez donc un peu les yeux loin de votre cécité, l'Eglise bouge elle évolue, si vous êtes trop idiot pour comprendre qu'une doctrine n'est jamais figée, vous êtes tout aussi stupide d'en attester autant de valeur et de considération.

AUCUN catholique ne porte autant d'attention à cela. CE sont les intégristes, les traditionnalistes qui représentent une minorité qui sont à chaque fois mis à l'honneur par les médias. Et vous voulez me parler de catholicisme : vous me faites rire !!!!

Savez vous au moins combien il y a de tendances et de courants de pensées au sein même de l'Eglise ??

Juste pour savoir, parce que visiblement à part connaitre les imbéciles de chez Civitas qui permettent de ratisser large pour nourrir l'anticléricalisme, faire preuve d'un peu plus de bon sens et comprendre que la grande majorité des cathos s'en tape complètement de vos délires hystériques et de vos conneries à deux balles.

Franchement, c'est pas l'opinion de Jean-Paul II qui va m'empêcher d'aller à l'église tous les dimanche.

L'essentiel de la foi catholique c'est l'Eucharistie, les mystères de l'Incarnation, de la Rédemption, de la Résurrection.

VOS CONNERIES si ca intéresse AUTANT LES ATHEES que ca de SE MASTURBER SUR LA QUESTION DE SAVOIR S'IL FAUT FAIRE OU NON COMME LE PAPE A DIT, CA NE REGARDE QUE LES IMBECILES QUI Y DONNE DU POIDS. PAS LES VRAIS CROYANTS QUI FRANCHEMENT EN ONT RAS LE BOL QUE VOUS LES METTIEZ TOUS DANS LE MEME PANIER ET QUE VOUS RACONTIEZ AUTANT DE CONNERIES.

Allez donc vous instruire à l'église, ça vous fera le plus grand bien et ça vous évitera d'écrire et de raconter des conneries ici.

NOUS ON VIT NOTRE FOI ON EN FAIT PAS LA MERDE QUE VOUS PRETENDEZ EN FAIRE.

C'est tout.

MERCI DE RESPECTER LES CROYANTS ET DE METTRE VOTRE CHRISTIANOPHOBIE AILLEURS !!!!

Hdbecon n'est ni con ni intégriste . Il est factuel et de surcroît respectueux des croyances de chacun, ce qui est très rare. Je pense qu'il est inutile de défendre ce que l'on a pas envie de défendre , cela vous éviterait l'agressivité à rebours des enseignements du Christ. J'en connais peu , mais je suis au moins sûr de celui là.

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Bonsoir hdbecon

http://mobile.lemond...68_1653130.html

Cela reste malgré tout une faute, ce que je regrette ( même si pour moi il ne doit pas être un moyen de contraception comme un autre ). Un infanticide est toujours le pire des crimes, sauf cas très particuliers.

Dire cela ne m'empêche en rien d'être catho. Vous êtes bien français malgré des lois qui certainement vous déplaisent .L'adhesion totale est souvent inquiétante . Si vous prenez en compte que la gouvernance de l'église est mondiale il n'est guère étonnant que l'évolution soit lente .

Condamner l'avortement au nom du principe sacré de toute vie est une position logique de l'Église. Elle ne me choque en rien. Ce qui me choque, c'est l'interprétation qu'en font beaucoup trop d'athées et de croyants. L'Église ne se contente pas de simplement condamner l'avortement. Elle propose un mode de vie tendant à éradiquer cette pratique. On ne peut se prétendre catholique et cautionner l'acte, comme on ne peut se prétendre catholique et ne pas tendre la main à ceux qui ont subi l'acte. L'avortement doit être une solution ultime, sans autre choix. Force est de constater que ce n'est pas le cas.

Le pape François a tout à fait raison quand il demande aux catholiques de changer d'attitude vis à vis des gens ayant subi un avortement. Mais là encore, cela ne signifie en rien cautionner l'acte...

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Membre, 71ans Posté(e)
jacky29 Membre 40 501 messages
Maitre des forums‚ 71ans‚
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Les bonnes soeurs et les frères enseignaient, recueillaient les personnes âgées, ouvraient des orphelinats, soignaient les malades... gratuitement. Heureusement qu'ils et qu'elles étaient là, car des siècles durant personne d'autre ne le faisait. Les métiers d'instituteurs et d'infirmières n'avaient pas été inventés.

Ma grand-mère, née en 1904 était orpheline. Heureusment que l'orphelinat des soeurs de Gamache l'ont prise, avec sa soeur aînée, car ca leur a évité de travailler très dur dès l'enfance comme domestique de ferme où elles auraient sans doute été frappées et été violées. Ma grande-tante a même passé son certificat d'études à l'orphelinat.

Un saint est un modèle. Je vous accorde que l'Eglise canonise à tour de bras des gens que je ne considère pas comme des saints. C'est dommage.

Et je suis persuadée que les moines et les moniales (donc contemplatifs) font beaucoup pour la monde par la prière. Mais ca, je sais que c'est impossible à comprendre pour ceux qui ne croient qu'en l'efficacité de l'action.

Au moins, ils ne font de mal à personne. C'est déjà une qualité.

bonjour vdame, mon grand-père a été orphelin assez tôt, il se retrouvât dans un orphelinat dans la région de Dinan, tenu par des soeurs, ces bonnes dames louaient les enfants comme valets de ferme pour les garçons et servantes pour les filles, autant te dire que mon grand-père haïssait et c'est peu de le dire, les gens dits d'église... quand il racontait sa vie d'enfant, il ajoutait: "ces femmes étaient toutes des salopes"... heureusement que l'école était obligatoire car ainsi, il a pu avoir un instituteur qui l'a soutenu pour passer son certificat d'études primaires... grâce à cet homme, il a pu devenir ouvrier spécialisé en chaudronnerie et avoir une vie modeste certes, mais intéressante.

Condamner l'avortement au nom du principe sacré de toute vie est une position logique de l'Église. Elle ne me choque en rien. Ce qui me choque, c'est l'interprétation qu'en font beaucoup trop d'athées et de croyants. L'Église ne se contente pas de simplement condamner l'avortement. Elle propose un mode de vie tendant à éradiquer cette pratique. On ne peut se prétendre catholique et cautionner l'acte, comme on ne peut se prétendre catholique et ne pas tendre la main à ceux qui ont subi l'acte. L'avortement doit être une solution ultime, sans autre choix. Force est de constater que ce n'est pas le cas.

Le pape François a tout à fait raison quand il demande aux catholiques de changer d'attitude vis à vis des gens ayant subi un avortement. Mais là encore, cela ne signifie en rien cautionner l'acte...

l'avortement est et reste strictement féminin, personne ne peut obliger une femme ou une très jeune fille à garder un enfant non désiré. cela n'est en rien négociable. jacky.

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l'avortement est et reste strictement féminin, personne ne peut obliger une femme ou une très jeune fille à garder un enfant non désiré. cela n'est en rien négociable. jacky.

Ce qui est négociable, ce sont toutes les étapes intermédiaires qui mènent à cette situation. L'avortement, dans cette optique, reste un évènement non négociable quand il est obligatoirement subi...

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 313 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
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Condamner l'avortement au nom du principe sacré de toute vie est une position logique de l'Église. Elle ne me choque en rien. Ce qui me choque, c'est l'interprétation qu'en font beaucoup trop d'athées et de croyants. L'Église ne se contente pas de simplement condamner l'avortement. Elle propose un mode de vie tendant à éradiquer cette pratique. On ne peut se prétendre catholique et cautionner l'acte, comme on ne peut se prétendre catholique et ne pas tendre la main à ceux qui ont subi l'acte. L'avortement doit être une solution ultime, sans autre choix. Force est de constater que ce n'est pas le cas.

Le pape François a tout à fait raison quand il demande aux catholiques de changer d'attitude vis à vis des gens ayant subi un avortement. Mais là encore, cela ne signifie en rien cautionner l'acte...

Considérer que c'est le pire de tous les crimes, lorsqu'il s'agit d'un accident ou du fruit de cas extrêmes moi me choque. Par ailleurs il est nécessaire de s'entendre sur le sans autre choix. Par ailleurs l'Eglise ne propose pas un mode de vie tendant à éradiquer cette pratique du simple fait de sa trop lente évolution sur la contraception, le pape François invite les cathos à ne pas se reproduire comme des lapins, ne préconise absolument pas l'abstinence au sein du couple, mais reste opposé à la contraception efficace, j'y vois là une aporie. Le concile sur la famille démontre d'ailleurs bien qu'il y a problème, l'aspect politique ( opposition notamment des évêques africains ), l'emportant sur le spirituel. Bref je ne cautionne pas l'avortement ( mais dans la réalité qui le cautionne, au sens proactif ? ), mais je ne peux cautionner le fait que l'on puisse expliquer à un couple que c'est le pire des crimes. L'Eglise devrait, selon le fidèle que je suis, avec l'aide d'experts ( biologistes ) fixer ce qui relève de la simple faute , du pas de faute du tout, ou de l'infanticide.J'ai bien conscience que le sujet est difficile.

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Considérer que c'est le pire de tous les crimes, lorsqu'il s'agit d'un accident ou du fruit de cas extrêmes moi me choque. Par ailleurs il est nécessaire de s'entendre sur le sans autre choix. Par ailleurs l'Eglise ne propose pas un mode de vie tendant à éradiquer cette pratique du simple fait de sa trop lente évolution sur la contraception, le pape François invite les cathos à ne pas se reproduire comme des lapins, ne préconise absolument pas l'abstinence au sein du couple, mais reste opposé à la contraception efficace, j'y vois là une aporie. Le concile sur la famille démontre d'ailleurs bien qu'il y a problème, l'aspect politique ( opposition notamment des évêques africains ), l'emportant sur le spirituel. Bref je ne cautionne pas l'avortement ( mais dans la réalité qui le cautionne, au sens proactif ? ), mais je ne peux cautionner le fait que l'on puisse expliquer à un couple que c'est le pire des crimes. L'Eglise devrait, selon le fidèle que je suis, avec l'aide d'experts ( biologistes ) fixer ce qui relève de la simple faute , du pas de faute du tout, ou de l'infanticide.J'ai bien conscience que le sujet est difficile.

L'Église considère l'avortement comme un "crime abominable" au nom du caractère sacré de toute vie. Qui dit de toute vie parle de la vie de l'autre comme de sa vie propre. Le caractère sacré implique qu'il faille y adapter son mode de vie. Ce que demande l'Église, c'est que chacun assume ce caractère sacré. L'avortement, selon elle, est le fruit de la violation de ce caractère sacré. Je suis pleinement d'accord pour ôter le caractère fautif de l'acte quand celui-ci est le fruit de la violation de ce caractère sacré de la vie par un tiers. Mais quand cet acte est accompli en toute conscience de la violation par ses actes personnels de la violation du caractère sacré de la vie, il revient à la personne de ne pas demander à l'Église de cautionner son acte.

Les chiffres de l'avortement montrent qu'avorter n'est plus un acte exceptionnel conséquent de circonstances exceptionnelles. L'Église, dans son positionnement, rappelle que même circonstances exceptionnelles, toute vie est sacrée...

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 313 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
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L'Église considère l'avortement comme un "crime abominable" au nom du caractère sacré de toute vie. Qui dit de toute vie parle de la vie de l'autre comme de sa vie propre. Le caractère sacré implique qu'il faille y adapter son mode de vie. Ce que demande l'Église, c'est que chacun assume ce caractère sacré. L'avortement, selon elle, est le fruit de la violation de ce caractère sacré. Je suis pleinement d'accord pour ôter le caractère fautif de l'acte quand celui-ci est le fruit de la violation de ce caractère sacré de la vie par un tiers.

Nous enlevons donc déjà le cas du viol. Ce n'est pour le moment pas un cas prévu, une action de l'Eglise est donc nécessaire, selon vous et selon moi.

Mais quand cet acte est accompli en toute conscience de la violation par ses actes personnels de la violation du caractère sacré de la vie, il revient à la personne de ne pas demander à l'Église de cautionner son acte.

Les chiffres de l'avortement montrent qu'avorter n'est plus un acte exceptionnel conséquent de circonstances exceptionnelles. L'Église, dans son positionnement, rappelle que même circonstances exceptionnelles, toute vie est sacrée...

L'acte personnel inclut il le non retrait dans les temps ? C'est l'aporie dont je vous parlais. Par ailleurs entre cautionner et considérer comme le pire des crimes, il y a des gradations possibles. Enfin la question de savoir ce qu'est la vie me semble être une question légitime.

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Nous enlevons donc déjà le cas du viol. Ce n'est pour le moment pas un cas prévu, une action de l'Eglise est donc nécessaire, selon vous et selon moi.

Le principe de l'Église, c'est le respect de toute vie. Le fait que cette vie soit le fruit d'un viol ne lui enlève aucune dignité. L'Église, en toute logique, ne peut donc cautionner l'avortement quel qu'il soit. Par contre, l'Église a le devoir de pardon et de miséricorde, quel que soit l'acte commis, quand il y a repentir. C'est le sens des propos du pape François que vous avez mis en lien tout à l'heure. C'est dans ce cadre que doit s'engager cette action...

L'acte personnel inclut il le non retrait dans les temps ? C'est l'aporie dont je vous parlais. Par ailleurs entre cautionner et considérer comme le pire des crimes, il y a des gradations possibles. Enfin la question de savoir ce qu'est la vie me semble être une question légitime.

L'acte personnel inclut tout acte effectué en toute conscience. C'est à la personne concernée de décider dans quelles conditions elle entend pratiquer sa sexualité. C'est donc aussi en toute conscience que quand la personne a pratiqué sa sexualité dans les conditions choisies, elle l'assume...

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 313 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
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Le principe de l'Église, c'est le respect de toute vie. Le fait que cette vie soit le fruit d'un viol ne lui enlève aucune dignité. L'Église, en toute logique, ne peut donc cautionner l'avortement quel qu'il soit. Par contre, l'Église a le devoir de pardon et de miséricorde, quel que soit l'acte commis, quand il y a repentir. C'est le sens des propos du pape François que vous avez mis en lien tout à l'heure. C'est dans ce cadre que doit s'engager cette action...

J'ai effectivement mis un lien, car j'y vois un bien. Il n'en demeure pas moins que la vie d'une personne violée est elle aussi sacrée, et une naissance peut enlever une part de dignité à celle qui enfante dans de telles conditions. Par ailleurs la question centrale, posée dans mon précédent post est quand commence la vie ?

L'acte personnel inclut tout acte effectué en toute conscience. C'est à la personne concernée de décider dans quelles conditions elle entend pratiquer sa sexualité. C'est donc aussi en toute conscience que quand la personne a pratiqué sa sexualité dans les conditions choisies, elle l'assume...

La je ne peux pas être d'accord, l'Eglise ayant un souci avec la contraception ne peut ensuite prétendre que la personne décide des conditions dans laquelle elle pratique sa sexualité. A titre personnel je préfère désobéir à la première injonction afin de ne pas avoir à subir la seconde ( même si la condition du quand apparait la vie est cruciale, le plus simple reste de ne pas avoir à se poser la question ^^ ).

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J'ai effectivement mis un lien, car j'y vois un bien.

Nous sommes au moins deux...

Il n'en demeure pas moins que la vie d'une personne violée est elle aussi sacrée, et une naissance peut enlever une part de dignité à celle qui enfante dans de telles conditions.

La vie d'une personne violée est sacrée, et le viol dont elle est victime n'enlève rien à sa dignité. C'est l'acte du violeur qui est indigne. Ni elle ni l'enfant ne sont responsables de ce qui leur est arrivé, et ne sauraient être taxés d'indignité. Que la victime d'un viol se sente dévaluée de sa dignité, oui. Mais en aucun cas l'Église ne considérera comme indigne la victime d'un viol et l'enfant qui en est la conséquence. Son rôle n'est pas d'approuver l'acte d'avortement qui en découle, mais de le pardonner...

Par ailleurs la question centrale, posée dans mon précédent post est quand commence la vie ?

Pour l'Église, dès la conception...

La je ne peux pas être d'accord, l'Eglise ayant un souci avec la contraception ne peut ensuite prétendre que la personne décide des conditions dans laquelle elle pratique sa sexualité. A titre personnel je préfère désobéir à la première injonction afin de ne pas avoir à subir la seconde ( même si la condition du quand apparait la vie est cruciale, le plus simple reste de ne pas avoir à se poser la question ^^ ).

L'Église a une conception spécifique de la sexualité. La contraception n'y entre pas. Libre à chacun de s'y conformer ou pas. Mais liberté induit responsabilité. Il est contradictoire de vouloir agir comme bon nous semble et demander à l'Église de se réformer pour notre confort. C'est à chacun d'assumer ses actes. La contraception n'apparait pas dans la conception chrétienne de la sexualité parce qu'elle y est inutile.

Je profite de cet échange pour vous remercier des gentillesses écrites à mon sujet.

Je savoure aussi la délicieuse ironie faisant de moi, l'athée, "l'avocat du diable" pour l'Église face à un croyant catholique...

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 313 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
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Pour l'Église, dès la conception...

L'Eglise considère comme vraie la théorie de l'évolution, les lois de Kepler , etc. A la lumière de la biologie, l'Eglise pourrait changer sa position.

L'Église a une conception spécifique de la sexualité. La contraception n'y entre pas. Libre à chacun de s'y conformer ou pas. Mais liberté induit responsabilité. Il est contradictoire de vouloir agir comme bon nous semble et demander à l'Église de se réformer pour notre confort. C'est à chacun d'assumer ses actes. La contraception n'apparait pas dans la conception chrétienne de la sexualité parce qu'elle y est inutile.

La contraception n'a rien d'inutile dans la conception chrétienne de la sexualité puisque le pape exhorte les chrétiens a ne pas se reproduire comme des lapins et notamment dans l'encyclique laudato si sur l'écologie intégrale. La genèse rend selon les textes l'homme responsable de la Nature qui lui a été confiée et à ce titre il convient qu'il ne représente pas une charge inacceptable pour celle-ci

Je profite de cet échange pour vous remercier des gentillesses écrites à mon sujet.

Ce ne sont pas des gentillesses, mais une opinion ferme. Votre position est sans biais et vous savez laisser votre conviction de côté lorsqu'il s'agit d'aborder un sujet, vous savez pratiquer l'époché c'est rare. Vous l'avez encore démontré sur ce topic.

Je savoure aussi la délicieuse ironie faisant de moi, l'athée, "l'avocat du diable" pour l'Église face à un croyant catholique...

Il n'y a en fait d'ironie que pour le sot, ce que vous n'êtes pas, bien que la question de l'avortement soit bien souvent ramenée à l'Eglise, cette question touchant à la vie est une question morale et peut donc à ce titre toucher un athée. Elle n'entrave en rien le droit individuel de chacun d'y avoir recours ou non, mais tout individu a également le droit de se positionner moralement par rapport à cette question difficile.

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SABINE41 Membre 1 125 messages
Baby Forumeur‚
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toute vie est sacrée...........viandes sacrifiées au profit des vanités humaines; ou donc se cache le sacré?

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L'Eglise considère comme vraie la théorie de l'évolution, les lois de Kepler , etc. A la lumière de la biologie, l'Eglise pourrait changer sa position.

Si le changement de position relève d'une évolution scientifique, oui. Si c'est pour s'adapter à un changement factuel sociétal, c'est plus discutable...

La contraception n'a rien d'inutile dans la conception chrétienne de la sexualité puisque le pape exhorte les chrétiens a ne pas se reproduire comme des lapins et notamment dans l'encyclique laudato si sur l'écologie intégrale. La genèse rend selon les textes l'homme responsable de la Nature qui lui a été confiée et à ce titre il convient qu'il ne représente pas une charge inacceptable pour celle-ci

Il faut bien différencier la conception catholique de la sexualité et la conception freudienne qui domine. Pour Freud, le sexe est le moteur de toute action humaine, ou peu s'en faut. Pour l'Église, le sexe est moyen de procréation avant tout. La contraception est nécessaire, sinon obligatoire dans la conception freudienne. Elle est inutile, sinon exceptionnelle et naturelle, dans la conception chrétienne...

Il n'y a en fait d'ironie que pour le sot, ce que vous n'êtes pas, bien que la question de l'avortement soit bien souvent ramenée à l'Eglise, cette question touchant à la vie est une question morale et peut donc à ce titre toucher un athée. Elle n'entrave en rien le droit individuel de chacun d'y avoir recours ou non, mais tout individu a également le droit de se positionner moralement par rapport à cette question difficile.

Je reprends ici la position de l'Église, partant de mère Térésa, parce que je trouve injuste de lui faire procès de ses positions, qui sont tout à fait honorables quand on essaye de les comprendre...

toute vie est sacrée...........viandes sacrifiées au profit des vanités humaines; ou donc se cache le sacré?

C'est une très bonne question...

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 313 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
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Si le changement de position relève d'une évolution scientifique, oui. Si c'est pour s'adapter à un changement factuel sociétal, c'est plus discutable...

Avant 24 semaines pas de cerveau. Tout cela est évidemment à étudier, débattre etc .

Il faut bien différencier la conception catholique de la sexualité et la conception freudienne qui domine. Pour Freud, le sexe est le moteur de toute action humaine, ou peu s'en faut. Pour l'Église, le sexe est moyen de procréation avant tout. La contraception est nécessaire, sinon obligatoire dans la conception freudienne. Elle est inutile, sinon exceptionnelle et naturelle, dans la conception chrétienne...

Saint Augustin a certes abusé de la chose et créé quelques malentendus ( les anciens fumeurs sont souvent les pires, et Saint Jérôme était également plutôt cavalier ), il n'en demeure pas moins que quelques papes ont beaucoup joui :smile2: . Sinon la doctrine officielle est la tempérance, et admettre les méthodes naturelles revient bien à admettre que la sexualité n'est pas un simple moyen de procréation.

http://www.famillech...-chretien-19205

Le simple fait d'admettre une méthode naturelle prouve de toute façon qu'un nœud gordien n'a pas encore été résolu au sein de l'Eglise.

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Avant 24 semaines pas de cerveau. Tout cela est évidemment à étudier, débattre etc .

Je me base sur la position de l'Église. C'est effectivement un autre débat...

Saint Augustin a certes abusé de la chose et créé quelques malentendus ( les anciens fumeurs sont souvent les pires, et Saint Jérôme était également plutôt cavalier ), il n'en demeure pas moins que quelques papes ont beaucoup joui :smile2: . Sinon la doctrine officielle est la tempérance, et admettre les méthodes naturelles revient bien à admettre que la sexualité n'est pas un simple moyen de procréation.

http://www.famillech...-chretien-19205

Le simple fait d'admettre une méthode naturelle prouve de toute façon qu'un nœud gordien n'a pas encore été résolu au sein de l'Eglise.

Je vous suis sur la tempérance. Le fait pour l'Église d'admettre une méthode naturelle est par conséquent en adéquation avec cette position...

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
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Je me base sur la position de l'Église. C'est effectivement un autre débat...

La position de l'église se base avant tout sur une méconnaissance scientifique et que son inertie est forte.

Je vous suis sur la tempérance. Le fait pour l'Église d'admettre une méthode naturelle est par conséquent en adéquation avec cette position...

Mais elle n'est pas en adéquation avec le souhait de ne pas voir les catholiques se reproduire comme des lapins et de considérer l'avortement comme le crime le plus grave. Navré il y a incohérence. La position de l'Eglise sur ce thème vient principalement de l'interprétation de la genèse a une époque ou il fallait une descendance nombreuse pour espérer voir grandir un ou deux enfants, croisée avec un Saint Augustin qui a pris son cas pour une généralité. La position de l'Eglise a changé du fait de cette même genèse ( ou du bon sens ^^ ) et le pape a exhorté les familles a ne plus procréer comme des lapins. Celui-ci se retrouve cependant coincé notamment du fait des continents n'ayant pas fini leur transition démographique ( voir mon lien précédent sur le concile de la famille ).

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La position de l'église se base avant tout sur une méconnaissance scientifique et que son inertie est forte.

La position de l'Église est avant tout morale, ce qui n'induit pas nécessairement méconnaissance scientifique, mais prédilection d'une éthique de la science. "Science sans conscience n'est que ruine de l'âme", comme dirait Rabelais...

Mais elle n'est pas en adéquation avec le souhait de ne pas voir les catholiques se reproduire comme des lapins et de considérer l'avortement comme le crime le plus grave. Navré il y a incohérence. La position de l'Eglise sur ce thème vient principalement de l'interprétation de la genèse a une époque ou il fallait une descendance nombreuse pour espérer voir grandir un ou deux enfants, croisée avec un Saint Augustin qui a pris son cas pour une généralité. La position de l'Eglise a changé du fait de cette même genèse ( ou du bon sens ^^ ) et le pape a exhorté les familles a ne plus procréer comme des lapins. Celui-ci se retrouve cependant coincé notamment du fait des continents n'ayant pas fini leur transition démographique ( voir mon lien précédent sur le concile de la famille ).

Il y a adéquation avec une position morale. La sexualité n'est pas pour l'Église un but, mais un moyen. Pour le chrétien, la sexualité s'accompagne d'éthique. L'Église a, au delà de toute considération démographique, développé une théologie du corps, l'exemple le plus célèbre étant Jean Paul II. C'est un domaine encore trop inexploré, où il reste énormément à faire. Mais la base de réflexion est là. Éthique, morale, relation à l'autre menant à la relation à Dieu...

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 313 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

La position de l'Église est avant tout morale, ce qui n'induit pas nécessairement méconnaissance scientifique, mais prédilection d'une éthique de la science. "Science sans conscience n'est que ruine de l'âme", comme dirait Rabelais...

Sauf que la morale s'appuie sur la croyance d'une vie dès la conception, légitime jusqu'il y a peu.

Il y a adéquation avec une position morale. La sexualité n'est pas pour l'Église un but, mais un moyen. Pour le chrétien, la sexualité s'accompagne d'éthique. L'Église a, au delà de toute considération démographique, développé une théologie du corps, l'exemple le plus célèbre étant Jean Paul II. C'est un domaine encore trop inexploré, où il reste énormément à faire. Mais la base de réflexion est là. Éthique, morale, relation à l'autre menant à la relation à Dieu...

Relisez le lien sur la tempérance, se donner à l'autre ne peut pas être un moyen. S'il ne vous suffit pas je dois pouvoir vous retrouver des textes. L'ethique catho en matière de sexualité consiste principalement à ne pas considérer le corps de l'autre comme un moyen. Mi piace ;)

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Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
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Sauf que la morale s'appuie sur la croyance d'une vie dès la conception, légitime jusqu'il y a peu.

C'est bien la position de L'Église, la vie commence dès la conception, et avec elle la morale...

Relisez le lien sur la tempérance, se donner à l'autre ne peut pas être un moyen. S'il ne vous suffit pas je dois pouvoir vous retrouver des textes. L'ethique catho en matière de sexualité consiste principalement à ne pas considérer le corps de l'autre comme un moyen. Mi piace ;)

"Dans la doctrine officielle de l'Église catholique, le mariage chrétien est un sacrement par lequel la sexualité est intégrée dans un chemin de sainteté, où la finalité visée ne saurait être le plaisir sexuel mais le « don sincère de soi ».

Pour l'Église catholique, la sexualité et le plaisir sexuel ne sont moralement désordonnés que si le plaisir est recherché pour lui-même, isolé des finalités de procréation et d'union.

La sexualité n'est cependant positive que si elle est accomplie d'une manière qui ne met pas d'obstacle artificiel à la reproduction, afin de demeurer un don total de chacun. Dans la mesure où elle peut aussi conduire l'homme à s'asservir lui-même quand il la recherche pour des fins égoïstes, la relation sexuelle doit être vécue comme un don total de soi-même : pour atteindre la vérité de cette relation, l'être humain ne doit pas se « prêter » à un échange sexuel, mais se « donner » entièrement dans un tel échange. De ce fait, elle considère que la communion de deux corps ne faisant plus qu’un ne peut pas se vivre sans un engagement définitif de vie commune - de même qu'un don ne peut pas être repris."

(Wikipédia)

On peut donc considérer l'acte sexuel comme un moyen d'atteindre la sainteté par le don sincère de soi, un moyen d'union et de procréation.

Il n'est pas question de considérer le corps de l'autre comme un moyen, mais l'acte sexuel, dans la communion des corps, comme moyen d'atteindre le divin...

Modifié par hdbecon
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