Aller au contenu

Médiapart qui fait appel aux dons...


Anatole1800

Messages recommandés

Membre, 76ans Posté(e)
Anatole1800 Membre 4 346 messages
Baby Forumeur‚ 76ans‚
Posté(e)

L'arroseur arrosé...

Médiapart en redressement fiscal lance un appel aux dons...

4,1 millions !!!

Le site pourfendeur, accusateur, redresseur de torts, qui lave plus blanc que blanc qui fait un appel aux dons pour couvrir sa dette auprès du fisc !!!

C'est trop fort !

:smile2: :smile2: :smile2:

http://www.francetvinfo.fr/economie/medias/en-redressement-fiscal-mediapart-et-arret-sur-images-lancent-un-appel-aux-dons_1162837.html

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
  • Réponses 80
  • Créé
  • Dernière réponse
Membre, 69ans Posté(e)
Bianka Membre 2 724 messages
Baby Forumeur‚ 69ans‚
Posté(e)

Je suis abonnée à Médiapart et je vais faire un don car il reste si peu de pourfendeurs des Nantis et de leurs cliques...

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité 187
Invités, Posté(e)
Invité 187
Invité 187 Invités 0 message
Posté(e)

Anatole cette nouvelle a l'air de te faire jouir . Pourquoi ?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 80ans Posté(e)
bibifricotin Membre 12 828 messages
Mentor‚ 80ans‚
Posté(e)

Anatole est au bord de l'extase, il a horreur des gens qui dévient de la pensée unique.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 63ans Posté(e)
Kim417 Membre 1 176 messages
Baby Forumeur‚ 63ans‚
Posté(e)

Contrôle fiscal de Mediapart: réflexions sur un dossier qui fleure bon, quoi qu'on dise, le règlement de comptes

09 novembre 2015 | Par roland veillepeau

Roland Veillepeau est à la retraite depuis août 2014, après quarante ans de contrôles fiscaux. Patron de la Direction nationale des enquêtes fiscales (DNEF), c'est lui l'homme derrière les listings HSBC.

Ce qu'il révèle des agissements de Bercy dans ce dossier laisse supposer que l'affaire Cahuzac leur est restée en travers... :hehe:

Deux sortes de pénalités peuvent s’appliquer aux rappels résultant d’un contrôle fiscal. D’une part, des intérêts de retard, d’autre part, des majorations. Médiapart a eu droit aux deux.

Les intérêts de retard, au taux de 0,40% par mois, s’appliquent aux rappels effectués, et constituent en quelque sorte une sorte d’agios pour paiement tardif de l’impôt.

...

Mais Médiapart a également eu droit aux pénalités applicables en cas de manquement délibéré, c'est-à-dire pour mauvaise foi. Ce sont des pénalités de 40% des rappels, qui s’ajoutent aux intérêts de retard.

- Pourquoi le fisc a appliqué des pénalités de mauvaise foi, réservées aux fraudeurs fiscaux ?

C’est la partie la plus surprenante du dossier de Médiapart et qui interroge le plus.

L’application de la majoration de 40% n’est possible que si le fisc démontre qu’il avait affaire à un fraudeur, c'est-à-dire quelqu’un qui avait de manière délibérée caché une partie de ses opérations imposables et qui entendait se soustraire à ses obligations.

Or, Mediapart n’a pas escamoté le moindre euro de chiffre d’affaires, aucun redressement n’ayant été fait sur ce point, ni caché ses prises de position. Au contraire, il les a revendiquées publiquement depuis le début. La divergence ne portait que sur le taux applicable, et cette divergence était publique. Et elle a reçu l’appui des plus hautes autorités de l’Etat.

Rien dans ces éléments n’autorise dès lors le recours à la majoration de 40% (...).

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité loic06
Invités, Posté(e)
Invité loic06
Invité loic06 Invités 0 message
Posté(e)

Anatole cette nouvelle a l'air de te faire jouir . Pourquoi ?

faut reconnaître que c'est comique l'arroseur arrosé :smile2:

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 63ans Posté(e)
Kim417 Membre 1 176 messages
Baby Forumeur‚ 63ans‚
Posté(e)

L'arroseur arrosé...

Médiapart en redressement fiscal lance un appel aux dons...

4,1 millions !!!

Le site pourfendeur, accusateur, redresseur de torts, qui lave plus blanc que blanc qui fait un appel aux dons pour couvrir sa dette auprès du fisc !!!

C'est trop fort !

Mediapart n’est pas seul en cause. Maurice Botbol, le patron d’Indigo Publications, insiste quant à lui sur la méthode, « choquante » selon lui. « La charte du contribuable impose un débat contradictoire avec l’administration fiscale. Or, nous ne l’avons pas eu », explique-t-il à Marianne. « A chaque étape, on nous a répondu : “ce n’est pas nous qui décidons”. Et lorsqu’on demande qui décide, c’est le silence total. En réalité, ce sont des hauts fonctionnaires de la DGFip (la Direction générale des finances publiques) qui se cachent ».

L’enjeu, c’est bel et bien l’équilibre économique de ces nouveaux médias. En effet, Mediapart, qui doit payer 4,1 millions d’euros, a réalisé un million de bénéfice en 2014. Arrêt sur images, auquel le fisc réclame 540.000 euros, n’a dégagé que 5.500 euros de résultat. Certes, les deux sites ont provisionné de l’argent pour faire face à cet éventuel redressement, mais pas suffisamment. Ils ont donc chacun lancé un appel aux dons, en attendant de poursuivre la bataille sur le plan judiciaire.

source : Arrêt sur images, Mediapart, Lettre A : Bercy matraque le journalisme en ligne

faut reconnaître que c'est comique l'arroseur arrosé :smile2:

ça le serait si Médiapart avait fraudé, ce qui n'est pas le cas...

Anatole cette nouvelle a l'air de te faire jouir . Pourquoi ?

il s'est tout autant réjoui de l'affaire Cahuzac dévoilée... grâce à mediapart ! :D

personnellement, ça m'interroge, ces gens qui dénoncent une presse "aux ordres" (de la droite pour les uns, de la gauche pour les autres), et qui se réjouissent des coups de boutoir portés à la presse indépendante...

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Pépé fada , râleur , et clairvoyant ., 80ans Posté(e)
Maurice Clampin Membre 11 042 messages
80ans‚ Pépé fada , râleur , et clairvoyant .,
Posté(e)

Dieu sait que Médiapart et Edwy Plenel ne sont pas ma tasse de thé ....

Je n'aime pas les fouilleurs de poubelles et remueurs de merde , mais il est vrai que pour sa propreté la nature a besoin de charognards . Ce n'est pas pour autant que je les trouve sympathiques .

Je ne leur enverrai certainement pas un centime , mais j'avoue qu'il n'ont pas été traité de façon équitable .... Cela dit , c'est bien fait pour leur tronche . Ils ont emmerdé assez de monde et pas toujours proprement et à bon escient ....

EKlkYzIdlV5_singe-danseur.gif

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 76ans Posté(e)
Anatole1800 Membre 4 346 messages
Baby Forumeur‚ 76ans‚
Posté(e)

Je suis abonnée à Médiapart et je vais faire un don car il reste si peu de pourfendeurs des Nantis et de leurs cliques...

Qu'ils commencent par se "pourfendre" eux mêmes !

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 76ans Posté(e)
Anatole1800 Membre 4 346 messages
Baby Forumeur‚ 76ans‚
Posté(e)

Anatole cette nouvelle a l'air de te faire jouir . Pourquoi ?

Cette nouvelle me réjouit pas plus qu'une autre, mais je m'étonne qu'un site qui passe sa vie à faire les poubelles pour se payer un scoop (souvent justifié, mais pas toujours...) se mette délibérément et donc en connaissance de cause, "hors la loi" vis à vis du fisc, alors que lui même ne cesse de faire la chasse aux tricheurs...

Une proposition de loi en ce sens a depuis lors été déposée par le groupe socialiste et adoptée à l’unanimité en commission. Elle prévoit une entrée en vigueur rétroactive au 1er février. Le gouvernement a engagé la procédure accélérée pour ce texte, qui passera en séance (une seule lecture par chambre) le mardi 4 février.

Détail intéressant : ce véritable « cadeau fiscal » ne devrait pas profiter de la même manière à l’ensemble des organes de presse numérique. A priori, trois médias en bénéficieront particulièrement, parce qu’ils font l’objet de contrôles et/ou de redressements fiscaux et que ceux-ci seront très probablement annulés par la même occasion (même si, pour le moment, seul le troisième est officiellement concerné, on voit mal, en considération de l’équité fiscale, pourquoi les deux premiers ne suivraient pas) : Indigo (éditeur de « La Lettre A » et de « Presse News »), Terra Eco et… Mediapart.

Dans une période de crise, marquée par la rigueur et des augmentations d’impôts généralisées pour le commun des mortels, une telle générosité a de quoi surprendre ; d’autant qu’en prenant cette décision unilatéralement, la France agit en contradiction flagrante avec le droit communautaire européen.

En effet, s’il est loisible à chaque pays appartenant à l’Union européenne d’augmenter à sa guise un taux de TVA, il faut en revanche l’unanimité de tous les pays afin de pouvoir diminuer ce taux.

La France ne se conformant pas à cette directive, il est à peu près certain qu’elle se verra prochainement infliger par Bruxelles de lourdes pénalités financières. En d’autres termes, dans cette hypothèse, le contribuable français devra payer pour une libéralité illégale de son gouvernement, entérinée par ses élus.

Il paraît évident que le gouvernement et les députés le savent très bien. Alors pour quelle raison s’engagent-ils si soudainement et si hâtivement dans cette voie après avoir toujours refusé de le faire ?

Edwy Plenel détient-il des informations explosives dont il pourrait se servir en cas de refus d’annulation du redressement fiscal de Mediapart ?

La pirouette fiscale avait été anticipée

Dans une tribune publiée sur le site Mediapart le 17 décembre 2013, Edwy Plenel, cofondateur et directeur de publication de ce journal en ligne, informait ses lecteurs qu’il avait reçu un avis de contrôle fiscal « portant explicitement » sur la TVA.

Il faut savoir que M. Plenel considère d’autorité que l’activité de Mediapart, depuis sa création, doit bénéficier du taux de TVA à 2,1%, applicable à la presse écrite mais non à la presse purement numérique (pour laquelle le taux en vigueur était de 19,6%, porté à 20% au 1er janvier 2014).

Comme son syndicat le SPIIL (Syndicat de la presse indépendante d’information en ligne) dont Mediapart est cofondateur, il invite d’ailleurs en toute impunité la presse en ligne « pure player » (c’est-à-dire sans édition papier) à enfreindre la loi fiscale. Rappelons qu’à la différence de la presse numérique, la presse papier doit faire face à des frais conséquents relatifs à la distribution des journaux et aux invendus.

Depuis 2008, invoquant officiellement « la liberté et le pluralisme de la presse », Edwy Plenel applique à son journal, de son propre chef et en totale contravention à la loi fiscale, un taux réduit de TVA. Sans la moindre sanction avant décembre 2013, bien que l’administration fiscale soit parfaitement au courant. Combien de chefs d’entreprises pourraient-ils impunément se permettre un tel luxe durant cinq années ?

Le 27 décembre 2013, Edwy Plenel expliquait dans un autre article que le Trésor Public lui réclamait 1 million d’euros. Or, il paraît impossible qu’un contrôle fiscal, suivi d’un redressement d’une telle importance, aient pu avoir lieu en l’espace de dix jours. Quoi qu’il en soit, en réalité, Edwy Plenel savait pertinemment devoir ce million d’euros depuis trois ans.

Pour s’en convaincre, il suffit de consulter les comptes annuels de Mediapart pour 2010 (cf. la page 10 reproduite ci-dessous), où est clairement mentionnée une « provision [de] 723.055 euros au 31/12/2010 », pour le différentiel de TVA entre 2,1% et 19,6%.

Cela correspond à une base brute de 723.055 euros. Sachant que si l’on applique strictement la loi, Mediapart devrait également se voir appliquer une majoration de 40%, soit 289.222 euros, pour « manquement délibéré » (article 1729-a du Code Général des Impôts). Avec cette majoration, on arrive bien à un montant d’1 million d’euros dû au fisc à la fin de l’exercice 2010 (très exactement, 1.012.277 euros).

Cette somme n’est en aucun cas le fruit d’un quelconque contrôle fiscal. Il s’agit tout bonnement du résultat des propres calculs de Mediapart, tels qu’ils apparaissent clairement dans ses comptes.

Combien Mediapart doit-il vraiment au Trésor Public ?

Outre le million d’euros correspondant au bilan de l’année 2010, il apparaît à la lecture des comptes pour les années 2011 et 2012, que Mediapart doit au fisc 1.586.187 euros de TVA. En ajoutant ce montant à la TVA que la société dirigée par Edwy Plenel reconnaît devoir pour 2010 (soit 723.055 euros), on arrive donc à la coquette somme de 2.309.242 euros.

Si l’on applique également à cette base brute de TVA la majoration de 40% relative au « manquement délibéré » (soit 923.697 euros), le total ne s’élève donc pas à 1 million d’euros, mais à 3.232.939 euros, sans compter l’exercice 2013. Comment un tel différentiel aurait-il pu échapper à la vigilance des services fiscaux ? Comme on pouvait s’en étonner récemment en lisant un article publié par Challenges, pourquoi le fisc ne réclame-t-il pas à Mediapart le règlement intégral de la TVA illégalement impayée ?

Manipulations comptables

Outre les sommes dues au titre de la TVA, il est intéressant de constater qu’Edwy Plenel a présenté des bilans pour le moins fantaisistes.

Jugez plutôt : il a annoncé 572.349 euros de bénéfices pour 2011 et 702.853 euros de bénéfices au titre de l’exercice 2012.

En réalité, il aurait dû présenter un bilan 2011 avec une perte de 26.399 euros et un bilan 2012 accusant une perte de… 284.586 euros !

Quelles conséquences pénales ?

Les capitaux propres de Mediapart, qui sont présentés aujourd’hui comme étant positifs à hauteur de 703.055 euros, sont en réalité largement en perte de 1.585.975 euros.

Il semble que nous soyons clairement face à un délit de « présentation de comptes ne donnant pas une image fidèle », selon les termes des articles L. 241-3 et L. 246-2 du Code du Commerce. Les sanctions pénales prévues par la loi pour un dirigeant se livrant à de telles pratiques délictueuses sont particulièrement sévères.

Concrètement, Edwy Plenel en tant que directeur de publication de Mediapart et président de sa société éditrice, encourt jusqu’à 5 années d’emprisonnement et 375.000 euros d’amende.

Ajoutons que ces sanctions ne sont pas levées du fait de la certification par un Commissaire aux Comptes (cf. un arrêt rendu le 19 juin 2013 par la Cour de Cassation).

A cet égard, on peut d’ailleurs s’étonner également de ce qu’un Commissaire aux Comptes, appartenant à une profession règlementée et reconnue, ait pu en l’occurrence certifier, sans formuler aucune réserve ni observation, les comptes de Mediapart.

Loi non rétroactive… ou indirectement rétroactive pour certains ?

D’ordinaire, la loi, et en l’occurence la loi fiscale, n’est jamais rétroactive : les sommes dues aux fisc devraient, par conséquent, être payées.

Étrangement, comme nous l’apprend le Monde le mercredi 29 janvier, les députés ont demandé au gouvernement d’effacer le redressement fiscal, pourtant déjà bien incomplet, qui a été notifié à Mediapart.

Il faut remarquer que cette demande a justement été formulée à l’occasion de l’examen en commission de la proposition de loi abaissant à 2,1 % le taux de TVA sur la presse en ligne. Manière indirecte, en cas de satisfaction, d’enfreindre le principe de non-rétroactivité de la loi.

Quid de l’indépendance sempiternellement claironnée par Mediapart ?

Avec un tel passif, on peut légitimement s’interroger sur la capacité de Mediapart à apurer ses comptes, surtout au regard de son chiffre d’affaire actuel. Pourrait-il uniquement compter sur le soutien de ses lecteurs, ou bien devrait-il faire appel à une autre source de financement et, dans ce cas, moyennant quelles contreparties ?

Par ailleurs, Mediapart, qui a toujours prétendu « refuser toute dépendance de la publicité, des subventions publiques et des industriels privés », a reçu de l’État 200.000 euros de subventions pour la seule année 2009, devenant ainsi l’un des premiers « journaux en ligne » à en bénéficier. Il déclare « un peu moins de 5.000 collectivités abonnées, soit tout de même 450.000 euros d’argent public » annuels. « Si on y ajoute une (…) niche fiscale dont bénéficient les journalistes, on atteint assez rapidement les 700.000 euros de bénéfice réalisés »…

Où est la cohérence, de la part d’un organe de presse qui déclare fonder sa crédibilité sur sa liberté et son autonomie financières ?

Rappelons enfin que le gouvernement a tout récemment fait voter une loi alourdissant les sanctions pénales en matière de fraude fiscale.

La fraude fiscale, ce « pillage de l’État »

« Le député socialiste Yann Galut (…) rapporteur du projet de loi (…) estime (…) qu’il y a beaucoup trop peu de peines [de prison ferme pour fraude fiscale] en France, notamment par rapport à l’Italie, l’Allemagne ou les États-Unis ». Il est l’auteur d’un livre intitulé « Le pillage de l’État » et qualifie la fraude à la TVA de « vrai scandale d’État ».

Les fraudeurs envers le Trésor Public sont donc tout particulièrement susceptibles d’incarcération aux yeux du gouvernement et de cet éminent parlementaire.

Mais, compte tenu de la bienveillance manifeste du pouvoir politique et du fisc envers Mediapart, qu’en sera-t-il de son dirigeant Edwy Plenel, dont les infractions fiscales sont pourtant particulièrement choquantes au regard de ses professions de foi vertueuses et moralisatrices (voir notamment la vidéo ci-dessous) ?

Dernier exemple des multiples raisons qui conduisent à s’interroger sur l’impartialité de nos politiciens en la matière : comme d’autres parlementaires et élus, Yann Galut (dont les appels à la probité fiscale et la fonction de vice-président du Conseil Général du Cher avaient, fin 2012, attiré l’attention sur une subvention départementale assez particulière) fait partie des signataires de l’appel de Mediapart « pour l’égalité fiscale »…

Conclusion

Comment se fait-il que les médias, toujours prompts à dénoncer les fraudes fiscales, soient muets sur ce scandale ? Les documents comptables de Mediapart (1 – 2 – 3 – 4) étaient pourtant à la portée de n’importe quel « journaliste d’investigation ».

Dans cette affaire, il est clair qu’Edwy Plenel compte tout à la fois sur l’esprit corporatiste de ses confrères ainsi que sur sa capacité d’intimidation auprès des politiques afin que ce scandale soit tu et que ce privilège fiscal puisse perdurer et être avalisé par le pouvoir législatif.

Cette capacité doit être inouïe pour que l’État et les députés prennent le risque de s’attirer les foudres de l’Union européenne, uniquement dans l’intérêt des actionnaires et des 48 salariés de Mediapart, ainsi que de deux autres structures journalistiques confidentielles.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Dazzling blue², 53ans Posté(e)
eklipse Membre 14 471 messages
53ans‚ Dazzling blue²,
Posté(e)

J'ai souvent défendu Mediapart, je paye déjà un abonnement, plenel a choisi de jouer avec le Fisc, qu'il assume.

Pis Plenel m'a deçu sur d'autres points.

Ils ont eu déjà environ 300 000 Euros de dons de la part des abonné.e.s.

Dans le même temps, plus d'un millier de nouveaux abonnements ont été souscrits. Nous vous remercions de cette solidarité.

En tout cas, ça leur fait de la POUB biggrin.gif

Y'a Arrêt sur Image qui demande de l'aide aussi :

Gazette spéciale d'@rrêt sur images

540 000 euros. C'est la somme que nous réclame aujourd'hui le fisc, et que nous allons devoir payer.

Je vous explique en quelques mots. Depuis la création de votre site en 2008, nous nous sommes appliqués la TVA sur la presse écrite, à 2,1%. En avertissant le fisc, dans les formes. Le fisc qui, deux ans durant, n'a pas réagi, avant de nous inspecter, et de nous infliger des redressements. Nous les avons contestés, jusque devant le Tribunal Administratif de Paris. Qui vient de nous débouter.A nos yeux, cette distorsion de traitement, entre presse écrite traditionnelle et jeune presse en ligne, était inéquitable. L’Etat l’a d’ailleurs implicitement reconnu: depuis 2014, le fisc accorde à la presse en ligne le fameux taux réduit de 2,1%. Mais, la loi n'étant pas rétroactive, le fisc nous réclame les arriérés: 540 000 euros. En comptant les intérêts, au taux exorbitant de 4,8% (pour information, ces intérêts représentent 25000 euros de la somme réclamée).Même si nous pouvions nous y attendre, nous voici donc en grand péril.Nous faisons donc appel de ce jugement. Dans l'intervalle, pour ne pas accumuler les intérêts, nous n'allons avoir d'autre choix que de payer.

540 000 euros! Plus de la moitié du chiffre d'affaires d'une année! Nous en avons provisionné une partie (400 000 euros), mais pas la totalité.

Donc, sans vous, nous ne pouvons pas payer. D'autant que ce ne sont pas seulement 140 000 euros qui nous manquent.

A supposer que nous les trouvions, quand nous aurons acquitté le redressement, notre trésorerie sera à sec. Si survient dans notre précaire existence le moindre incident, ce sera le toboggan vers les emprunts bancaires, financement que nous avons toujours réussi à éviter.

Dans cette situation, nous n'aurions guère d'autre choix que de nous rabattre vers un tout autre modèle économique. Il nous faudrait partir à la chasse aux subventions, voire rechercher des actionnaires extérieurs.

Nous ne voulions pas de cet argent public, accordé dans une grande opacité, et pour des projets parfois nébuleux. Nous n'en voulons toujours pas.

Nous ne voulions pas de pub. Nous en voulons moins que jamais.

Nous n'avons jamais eu aucun actionnaire extérieur. Nous n'en voulons toujours pas.

Nous n'avons jamais dépendu que de vous, nos abonnés. Nous y croyons plus que jamais: ce modèle est le seul qui garantisse une totale indépendance.

C'est pourquoi nous allons faire appel, pour la première et la dernière fois, à une contribution exceptionnelle de nos abonnés et de tous ceux qui nous soutiennent.

Pour avoir six mois de visibilité, il nous faut trouver, en tout, 500 000 euros.

Heureusement, des solutions existent, qui permettent d’exprimer son attachement à un projet, ou à un media indépendant, comme le nôtre.

Concrètement, vous avez deux manières de nous soutenir.

Nous vous invitons à souscrire un abonnement exceptionnel de soutien, pour le montant d’un abonnement normal. Si un sur deux d'entre vous répond présent, nous sommes tirés d’affaire (vous pouvez évidemment donner davantage, ou moins).

Cet abonnement exceptionnel de soutien donnera droit à un mois supplémentaire symbolique d'abonnement, à l'échéance de votre abonnement (que nous souhaitons évidemment la plus lointaine possible). Ca se passe sur la plateforme de crowdfunding Ulule. C'est ici. (2)

Encore une fois, cet effort que nous vous demandons est lié au redressement fiscal, et seulement à cette circonstance. En toute logique, si à l’arrivée nous gagnons notre procès en appel, et que la somme versée nous est remboursée, l'abonnement exceptionnel de soutien sera lui-même remboursé à ses souscripteurs.

Nous vous proposons aussi une autre solution. Si vous êtes imposés sur le revenu, vous pouvez nous faire un don par l’intermédiaire de la plateforme J’aime l’info. C'est ici (3). Ces dons seront déductibles de votre impôt sur le revenu 2015, dans la limite de 66%. Après tout, le fisc nous ayant fermé une voie, que nous estimions légitimement pouvoir emprunter, pourquoi ne pas s’engouffrer dans l’autre voie qu’il nous ouvre?

En résumé, voilà la situation: soutenez @si, et @si (ou l'Etat) vous le rendra. A vous de choisir!

Daniel Schneidermann.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 76ans Posté(e)
Anatole1800 Membre 4 346 messages
Baby Forumeur‚ 76ans‚
Posté(e)

Médiapart est mort, car sa crédibilité est mises en cause...

Quand on veut jouer les redresseurs de torts on fait en sorte d'être irréprochable !

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité The Black Cat
Invités, Posté(e)
Invité The Black Cat
Invité The Black Cat Invités 0 message
Posté(e)

Sujet prouvant l'ignorance des pratiques fiscales dans la presse en ligne... Alors, petit éclairage de ma part, puisque je baigne dedans.

La plupart des médias, et je dis bien la plupart, tels que le Monde, le Figaro, etc. Appliquent le taux réduit de TVA à 2,1% pour leurs activités sur le web depuis quelques années. Mais le fisc s'attaque surtout à Médiapart et @SI. Pourquoi eux en particulier et pas l'ensemble de la presse en ligne ?

Si de lourdes suspicions pèsent sur l'attitude de Bercy, ce n'est pas pour rien : toute la presse fait la même chose, mais seuls une poignée de médias sont visés, à savoir une presse non-subventionnée et indépendante sur le plan économique. Pourquoi ? C'est la question à 1 million d'euro.

Donc s'extasier comme ça du sort de Médiapart relève au mieux d'une méconnaissance du dossier et du contexte.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
LouiseAragon Membre 14 351 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Il n'en reste pas moins vrai que le ministre fut inculpé

pour Fraude fiscale et utilisation des paradis fiscaux !

Médiapart n'avait pas menti et le procès (qui sera long)

nous dira si Médiapart doit payer les pénalités ... :o°

ou non ...

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 76ans Posté(e)
Anatole1800 Membre 4 346 messages
Baby Forumeur‚ 76ans‚
Posté(e)

Sujet prouvant l'ignorance des pratiques fiscales dans la presse en ligne... Alors, petit éclairage de ma part, puisque je baigne dedans.

La plupart des médias, et je dis bien la plupart, tels que le Monde, le Figaro, etc. Appliquent le taux réduit de TVA à 2,1% pour leurs activités sur le web depuis quelques années. Mais le fisc s'attaque surtout à Médiapart et @SI. Pourquoi eux en particulier et pas l'ensemble de la presse en ligne ?

Si de lourdes suspicions pèsent sur l'attitude de Bercy, ce n'est pas pour rien : toute la presse fait la même chose, mais seuls une poignée de médias sont visés, à savoir une presse non-subventionnée et indépendante sur le plan économique.

Le Figaro comme le Monde publient aussi une presse papier, ce qui n'est pas le cas de Médiapart...

Donc, 2,1% de TVA est d'application poyr le Figaro comme le Monde .

C'est précisé depuis des années par l'administration fiscale et Médiapart le savait, à lui d'assumer sa connerie !

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 69ans Posté(e)
Bianka Membre 2 724 messages
Baby Forumeur‚ 69ans‚
Posté(e)

plus.gifplus.gif

Merci Black Cat...

Facile de dire que Médiapart fouille dans les poubelle..Plutôt que de dire qu'il ne fait de concessions à personne et surtout pas à tous ces gros magouilleurs en cols blancs si bien défendu par Anatole qui rêve d'une seule presse bien formatée.....

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité The Black Cat
Invités, Posté(e)
Invité The Black Cat
Invité The Black Cat Invités 0 message
Posté(e)

Le Figaro comme le Monde publient aussi une presse papier, ce qui n'est pas le cas de Médiapart...

Donc, 2,1% de TVA est d'application poyr le Figaro comme le Monde .

C'est précisé depuis des années par l'administration fiscale et Médiapart le savait, à lui d'assumer sa connerie !

Sauf que je parle des revenus en ligne. Et oui, les abonnements en ligne pour la presse en ligne sont selon le fisc' imposés à 19,6%, pas à 2,1%, sinon Médiapart ne serait pas poursuivi par le fisc. Or, ces revenus sont imposés à 2,1% malgré tout pour les autres médias là où Médiapart est poursuivi pour faire la même opération.

Donc argument non-recevable. Etudiez mieux la fiscalité avant de répondre, ça évitera de dire des idioties.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 76ans Posté(e)
Anatole1800 Membre 4 346 messages
Baby Forumeur‚ 76ans‚
Posté(e)

Il n'en reste pas moins vrai que le ministre fut inculpé

pour Fraude fiscale et utilisation des paradis fiscaux !

Médiapart n'avait pas menti et le procès (qui sera long)

nous dira si Médiapart doit payer les pénalités ... :o°

ou non ...

Faudrait aussi citer la listes de accusations non fondées de Médiapart et des procès que ce site a sur le dos...

Quand un média dénonces des scandales y compris de politiciens de gauche comme de droite, c'est très bien, mais quand ces dénonciations deviennent un fond de commerce c'est la porte ouverte à toutes les dérives..

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Dazzling blue², 53ans Posté(e)
eklipse Membre 14 471 messages
53ans‚ Dazzling blue²,
Posté(e)

Médiapart est mort, car sa crédibilité est mises en cause...

Quand on veut jouer les redresseurs de torts on fait en sorte d'être irréprochable !

biggrin.gif Au contraire, ils ont 1000 abonné.e.s de plus, qui viennent de s'inscrire.

Que Plenel réclame une TVA à 2,1 % pour la presse indépendante en ligne, qui fonctionne sans subventions de l'Etat et sans publicités, mais seulement grâce aux abonnements (cela reste encore à prouver, ils ont peut-être des mécènes, dons divers, mais ils disent que leurs comptes sont transparents et les montre sur Mediapart, mais je ne suis pas en mesure de vérifier cela, étant donné que mon niveau de connaissances en ce domaine est faible biggrin.gif), je trouve cela juste, mais s'arroger d'office une TVA à 2,1 %, sans l'autorisation du Fisc, c'est quand même un brin gonflé...

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.


×