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Etre mère et le regretter : je me suis fait un enfant dans le dos


January

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Invité Lucy Van Pelt
Invités, Posté(e)
Invité Lucy Van Pelt
Invité Lucy Van Pelt Invités 0 message
Posté(e)

C'est bien ça! Sinon, il te l'a dit alors que tu étais adulte quoique je trouve ça biz quand même. Imagine s'il l'avait crié sur tout les toits. Sinon, encore une fois, je constate que la famiglia est trop souvent source de nos névroses une fois arrivé à l'âge adulte et que le "famille je vous hais" de Gide est également trop souvent vrai, hélas.

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Membre, Dazzling blue², 53ans Posté(e)
eklipse Membre 14 471 messages
53ans‚ Dazzling blue²,
Posté(e)

C'est bien ça! Sinon, il te l'a dit alors que tu étais adulte quoique je trouve ça biz quand même.

Lors d'une dispute au téléphone. J'avais pas été tendre avec lui non plus.biggrin.gif

J'ai toujours eu des rapports conflictuels avec les trois membres de ma famille. Sauf avec ma mère à la fin de sa vie.

(Avec ma soeur c'est très complexe aussi)

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Invité Lucy Van Pelt
Invités, Posté(e)
Invité Lucy Van Pelt
Invité Lucy Van Pelt Invités 0 message
Posté(e)

Heureusement, on s'en sort de la famille ;) Enfin, pas tous, combien se retrouve sur le divan du psy car justement, ils ont de la difficulté à s'émanciper de cette période. Personnellement, j'ai jamais trouvé que l'enfance était la période bénie avec ses fleurs et ses tits zoizeaux que l'on veut nous faire accroire, tu sais, "retrouver l'enfant en soi" et toutes ses conneries. Je dis souvent que je suis née vers 16 ans, car c'est l'âge où j'ai enfin pu être quasi indépendante. ...Comme l'a dit Wajdi Mouawad dans Incendies; L'enfance est un couteau planté dans la gorge. On ne le retire pas facilement.

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  • 1 mois après...
Membre, Posté(e)
voileux Membre 7 613 messages
Mentor‚
Posté(e)

A l'heure de la contraception et de l'avortement faciles on a les moyens de réfléchir à ce que l'on veut faire de sa vie ,tout de même !(Quoique 100 centres où sont pratiqués les avortements aient fermé en France ces derniers temps )!

Se faire faire des enfants dans le dos,à notre époque ,il faut le vouloir ou être drôlement mal informée!mais je crois qu'Anne Aymone fait partie de la génération transitoire qui a vécu la libértion sexuelle sur fond d'union traditionnelle.Elle fait partie de la génération transitionnelle.Bardot aussi estimait qu'elle n'avait pas la fibre maternelle dans son bouquin "initiales BB".

Textuellement cette pouf affirme qu'elle aurait préféré adopter un chien...Sans autre commentaire...

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Membre+, Un manuscrit dans une main, une boussole dans l'autre, 41ans Posté(e)
Noisettes Membre+ 10 576 messages
41ans‚ Un manuscrit dans une main, une boussole dans l'autre,
Posté(e)

Pas adopter un chien, mais d'accoucher d'un chien.

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Membre, 47ans Posté(e)
Letsplay Membre 522 messages
Baby Forumeur‚ 47ans‚
Posté(e)

La parentalité est quand même une chose trés complexe. On peut ne pas en mesurer les impacts et conséquences alors même que le désir est la.

De même que le relationnel enfant-parent. Comme pour beaucoup d'autres sujets il est facile de juger a l'emporte pièce...

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Membre, Chien Fou forumeur, 91ans Posté(e)
Promethee_Hades Membre 25 564 messages
91ans‚ Chien Fou forumeur,
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Elle les aime mais si c’était à refaire, elle n’aurait pas d’enfants : « J’aurais été beaucoup plus heureuse. » Comme l’actrice Anémone, des femmes regrettent d’être mère, parfois toute la vie.

http://rue89.nouvelobs.com/2014/08/31/etre-mere-regretter-suis-fait-enfant-dos-254480

Souffrance lancinante, j'ai fait un enfant et je le regrette. Comme presque toutes, je l'aime et je continuerai à faire avec, et je me réjouis d'un tas de trucs, de voyager avec, d'être complice avec, de rire avec, et de tous ces trucs qui sont déjà là et qui vont devenir encore mieux, encore plus intéressants, encore plus nourrissants. Mais il y a un poids sur mon estomac qui m'empêche de me voiler la face. J'étais pas faite pour ça, et la liberté que j'ai abandonnée me coûte très cher.

http://www.huffingtonpost.fr/coline-de-senarclens/regret-detre-mere-vs-injonction-au-bonheur_b_8292220.html?utm_hp_ref=france

J'ai survolé l'article , j'ai pas vraiment lu, mais ça ne m'étonne pas, je connais assez bien ce qu'il en est surtout pour l'enfant. Ma mère était comédienne, un premier prix de conservatoire. Quand elle m'a eu elle voulait se faire avorter, mais en 1933 c'était pas possible. Elle m'a reproché ma naissance toute sa vie, en disant à qui voulait l'entendre que je lui avait gâché sa vie, que je le lui avait détruit sa vie. C'est assez pénible a entendre. Cela crée un traumatisme, qui est là en permanence, même dans les rapport amoureux un fois devenu adulte. J'ai 81 ans, dans 4 mois 82 , la blessure béante est encore là.

Dans ma vie j'ai fait des grosses conneries, même des énormes, j'ai jamais rien regretté, j'ai jamais reporté la faute sur autrui. Et ce que je peux dire a ce genre de femmes fermez votre grande gueule fallait réfléchir avant, nous n'avons pas à payer votre inconséquence. Abandonnez nous plutôt !!!

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Membre+, Un manuscrit dans une main, une boussole dans l'autre, 41ans Posté(e)
Noisettes Membre+ 10 576 messages
41ans‚ Un manuscrit dans une main, une boussole dans l'autre,
Posté(e)

La parentalité est quand même une chose trés complexe. On peut ne pas en mesurer les impacts et conséquences alors même que le désir est la.

De même que le relationnel enfant-parent. Comme pour beaucoup d'autres sujets il est facile de juger a l'emporte pièce...

Je suis d'accord pour la question de la parentalité et la relation parent-enfant.

J'ai survolé l'article , j'ai pas vraiment lu, mais ça ne m'étonne pas, je connais assez bien ce qu'il en est surtout pour l'enfant. Ma mère était comédienne, un premier prix de conservatoire. Quand elle m'a eu elle voulait se faire avorter, mais en 1933 c'était pas possible. Elle m'a reproché ma naissance toute sa vie, en disant à qui voulait l'entendre que je lui avait gâché sa vie, que je le lui avait détruit sa vie. C'est assez pénible a entendre. Cela crée un traumatisme, qui est là en permanence, même dans les rapport amoureux un fois devenu adulte. J'ai 81 ans, dans 4 mois 82 , la blessure béante est encore là.

Dans ma vie j'ai fait des grosses conneries, même des énormes, j'ai jamais rien regretté, j'ai jamais reporté la faute sur autrui. Et ce que je peux dire a ce genre de femmes fermez votre grande gueule fallait réfléchir avant, nous n'avons pas à payer votre inconséquence. Abandonnez nous plutôt !!!

Mon fils est né en juin, mois au cours duquel j'aurais du présenter mon mémoire de fin d'année de mon master 1 pour, éventuellement clôturer mes études supérieures. J'ai passé mon mois de juin à l'hôpital avec un magnifique petit garçon, mais mon mémoire de d'année va rester dans les cartons (avec une rupture dans les études d'une année, je n'ai pas réussis à me réinscrire à la fac). Je ne regrette pas la naissance de mon fils, même s'il est né avec 5 semaines d'avance sur le programme. :noel:

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Membre, Chien Fou forumeur, 91ans Posté(e)
Promethee_Hades Membre 25 564 messages
91ans‚ Chien Fou forumeur,
Posté(e)

Là je ne suis pas d'accord avec toi Eklipse. Qu'elles assument sans reprocher leur venue au monde de leurs enfants.

C'est quand même fort, ils n'ont rien demandé et ils entendent qu'ils ne devraient pas être là finalement, mais qu'on les aime "quand même" et qu'on les a bien soignés. Bah mince, deux/trois petits soucis psychiques peuvent se présenter quand même... Je trouve ces mères bien égoïstes.

Que tu ne supportes pas la grossesse ok, que tu ne supportes pas d'avoir un enfant alors qu'il est là c'est quand même un problème. Et je suis persuadée que lorsque tu regrettes quand l'enfant est là, que tu te sens aussi flouée, amputée de toute ta vie, tu n'as pas le meilleur soin pour ton enfant. Quelles conséquences pour lui ?

La première fois que ma mère m'a dit qu'elle m'aimai j'avais quarante ans passé, bien que je l'aime je lui ai répondu " rien a foutre " car j'avais attendu toute mon enfance qu'elle me le dise, mon adolescence et le début de ma vie d'adulte. J'aimai ma mère, mais c'est un amour en moi même solitaire. A la maison fallait pas qu'il y ai la moindre marque d'affection, c'était hors de propos, comme obscène, on se baladaient à poil, mais fallait pas avoir de sentiments, ni en montrer.

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Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 62 246 messages
108ans‚ ©,
Posté(e)

Merci Prométhée pour le témoignage que tu apportes.

C'est malheureux, aujourd'hui nous ne sommes plus en 1933, et pourtant, ça arrive encore ce genre de choses...

J'ai beau réfléchir, je ne vois pas ce qui peut être pire qu'une mère qui reproche à son enfant d'être né. Sans compter qu'en règle générale ce genre de "déclaration" s'accompagne de bien d'autres maltraitances.

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Membre, Chien Fou forumeur, 91ans Posté(e)
Promethee_Hades Membre 25 564 messages
91ans‚ Chien Fou forumeur,
Posté(e)

Bonsoir January, bisous.

J'en ai connu qui ont eu des mère rejetantes, et maltraitantes. La mienne ne fut pas rejetante, à part le fait qu'elle me reproche ma naissance, d'être le responsable de lui avoir gâché sa vie, ou lui avoir fait rater, de ne pas me dire je t'aime.

Elle ne fut jamais maltraitante, ça jamais, maladroite assez souvent. Mais qui n'a pas de défaut, et elle avait en dehors de cela tant de qualités. Elle s'est très bien occupé de moi, par ailleurs, elle a chercher a me faire des plaisirs. En dehors de ce fait elle fut une bonne mère et de ce que j'ai souffert je ne lui en veux pas du tout, même si ce fut dur, serrer les dents. Ce n'est pas sa faute, elle n'est pas en cela responsable, j'ai compris le pourquoi de son comportement, c'est une victime, et comme beaucoup de victimes qui deviennent bourreaux bien malgré eux. Tout le monde n'a pas les capacité de comprendre.

Ce fut dur, très dur, dévastateurs, mais au moins ce fut une épreuve positive, j'ai su en tirer du bon, et au final à 81 ans j'estime que ce fut une chance qui me trempa le caractère, si parfois j'étonne mon entourage par ma façon de savoir très bien gérer des conflits. C'est par ce que ce fut dur, très dur, et que de moi même j'ai découvert comment aller de l'avant. Et au finale je peux dire Mère merci ( j'avais pas le droit de l'appeler maman, c'était mère ou madame ma mère ). En étant mi sérieux, mi ironique.

Par contre j'ai connu d'autres personne dont les parents avaient été maltraitants, mais à chaque fois quand on découvre le pourquoi c'est souvent triste, sordides, lamentable, et tous y ont laissé des plumes.

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