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Faut il interdire les partis antidémocratiques ?

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DroitDeRéponse

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Invité Simplicius
Invités, Posté(e)
Invité Simplicius
Invité Simplicius Invités 0 message
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Bonsoir

Je comprends que le caractère intenable et absurde de vos délires oligarchiques qui se parent d'une dénomination "démocrate" bien frauduleuse ne vous pousse à fuir lorsque l'on vous demande de justifier vos incohérences conceptuelles. :dev:

Je réponds à vos questions ,

Non, vous ne répondez justement à rien, par faiblesse conceptuelle et absence de toute profondeur historique. Vous bottez perpétuellement en touche ou éructez "vilains nazis". Votre prose s'apparente à du pipi de chat.

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 868 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

Je comprends que le caractère intenable et absurde de vos délires oligarchiques qui se parent d'une dénomination "démocrate" bien frauduleuse ne vous pousse à fuir lorsque l'on vous demande de justifier vos incohérences conceptuelles. :dev:

Non, vous ne répondez justement à rien, par faiblesse conceptuelle et absence de toute profondeur historique. Vous bottez perpétuellement en touche ou éructez "vilains nazis". Votre prose s'apparente à du pipi de chat.

Je n'ai jamais rien éructé de tel navré .

Et la simple lecture suffira à constater qui n'a pas répondu .

Vos propos sont en permanence agressifs .

Si ma faiblesse intellectuelle vous pose problème pourquoi ne pas débattre avec des personnes plus à votre niveau , visez Black cat ou qui vous voulez et arrêtez de me les brisez .

Bonsoir

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Invité Simplicius
Invités, Posté(e)
Invité Simplicius
Invité Simplicius Invités 0 message
Posté(e)

Si vous optez pour 3 avec réponse oui je comprendrai mieux certains de nos échanges .

Ayez au moins la décence d'assumer vos sous-entendus cauteleux, sans recourir de surcroît à la mauvaise foi du chougnage. Moi je vous mets face à vos contradictions sans me cacher derrière mon petit doigt. Cela s'appelle le panache.

Vous reviendrez lorsque vous aurez étudié quelque peu et vos Humanités et les règles de l'Honneur.

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 868 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

Ayez au moins la décence d'assumer vos sous-entendus cauteleux, sans recourir de surcroît à la mauvaise foi du chougnage. Moi je vous mets face à vos contradictions sans me cacher derrière mon petit doigt. Cela s'appelle le panache.

Vous reviendrez lorsque vous aurez étudié quelque peu et vos Humanités et les règles de l'Honneur.

Il n'y avait la rien de cauteleux mais une réponse à vos prises de position et à une suite de sarcasmes de votre part qui n'ont rien du panache mais de la fatuité

Je ne manquerai pas de répondre à vos questions quand vous aurez eu la politesse de répondre aux miennes qui étaient antérieures .

Monsieur le coq je vous laisse à votre panache en vous souhaitant la bonne nuit

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Membre, 44ans Posté(e)
Titsta Membre 6 722 messages
Forumeur Débutant‚ 44ans‚
Posté(e)

Si je comprend l'état actuel du débat, il tourne autours du paradoxe de la démocratie : Si le peuple d'une démocratie décide de pleins droit d'élire un dictateur qu'il juge éclairé. (à tors ou à raison… mais qui peut se prétendre avoir raison contre une démocratie ? )

C'est bel et bien le paradoxe de la démocratie. Elle peut, volontairement, se "suicider".

Comme chacun de nous, en fait.

Mais le simple fait que nous ayons la possibilité de nous suicider devrait elle entraîner notre soumission à un "ordre supérieur" qui nous en empêcherait ?

Qui décide que notre survie devrait être d'un intérêt supérieure à notre propre décision sur la question ?

La réponse est simple : un dictateur, qui veux avoir le pouvoir sur moi et mes décisions. Et ma seule réponse d'individu à un dictateur qui voudrait juger à ma place de ce à quoi devrait servir ma vie… c'est de l'envoyer se faire chier.

Et la seule réponse que devrait avoir une démocratie, en tant qu'intelligence collective, à des individus dictateurs, qui voudrait l'empêcher de décider de son avenir… c'est de les envoyer chier.

OUI un démocratie à le droit de décider d'elle même de mettre fin à son fonctionnement démocratique.

C'est le principe même d'une démocratie. Et toute personne contre ce principe est totalement et complètement anti-démocratique. C'est du simple bon sens.

Les pro-dictateurs (ou les fascistes) qui cherchent à sois-disant défendre le principe démocratique, en empêchant les partis anti-démocratique de s'exprimer démocratiquement ne sont rien de moins que des fascistes, et rien d'autre.

Qui veulent employer des méthodes fascistes tout en se préservant hypocritement derrière la grande cause de la défense de la démocratie.

Car oui, on peut être fasciste et prétendre défendre la démocratie… Surtout si on veux se faire mousser en tant que "défendeur d'une grande cause", sans y croire un seul instant.

Ce faisant, ces gens tuent en réalité la démocratie. En tant qu'idée et qu'idéal. Et leur hypocrisie et leur corruption est bien plus néfaste que ceux qui souhaitent, très sincèrement et honnêtement, lutter contre la démocratie.

Car le simple fait qu'une démocratie puisse mettre fin à ses jours par sa propre volonté, c'est aussi une des preuves les plus fortes de la liberté suprême dont dispose une démocratie sur toutes autre forme de gouvernement.

Et si le peuple se "trompe", et se mors les doigts d'avoir abandonné son idéal de démocratie pour une dictature… Le peuple y survivra. L'idée de la démocratie et de cette liberté suprême qu'ils ont eu y survivra.

Le souvenir de cette époque, où le peuple pouvait de son simple vouloir changer de système de gouvernement. Et si cette idée survivra, la démocratie (la vraie) pourra renaître.

Ce qui ne sera pas le cas, si des imbéciles fascistes dénature les principes démocratiques, en la faisant passer pour un fascisme comme un autre.

Tous ceux qui veulent lutter contre cette liberté, ne sont finalement que des gens qui n'aiment pas la liberté. Qui ne supportent pas que le peuple puisse être réellement libre. Qu'il ai ce pouvoir suprême.

Non, pour eux, le peuple ne devrait pas avoir trop de pouvoir… Ils ne peuvent pas supporter l'idée que le peuple pourrait avoir du pouvoir… il faudrait à tout prix qu'on "régule" le pouvoir de la population, il n'y a que ça qui pourrait être "bien" selon eux.

Bref… ce sont de pure fascistes, doublé d'hypocrites car ils veulent se faire passer pour des démocrates, "parce que ça fait bien".

Modifié par Titsta
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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 868 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

Si je comprend l'état actuel du débat, il tourne autours du paradoxe de la démocratie : Si le peuple d'une démocratie décide de pleins droit d'élire un dictateur qu'il juge éclairé. (à tors ou à raison… mais qui peut se prétendre avoir raison contre une démocratie ? )

C'est bel et bien le paradoxe de la démocratie. Elle peut, volontairement, se "suicider".

Comme chacun de nous, en fait.

Mais le simple fait que nous ayons la possibilité de nous suicider devrait elle entraîner notre soumission à un "ordre supérieur" qui nous en empêcherait ?

Qui décide que notre survie devrait être d'un intérêt supérieure à notre propre décision sur la question ?

La réponse est simple : un dictateur, qui veux avoir le pouvoir sur moi et mes décisions. Et ma seule réponse d'individu à un dictateur qui voudrait juger à ma place de ce à quoi devrait servir ma vie… c'est de l'envoyer se faire chier.

Et la seule réponse que devrait avoir une démocratie, en tant qu'intelligence collective, à des individus dictateurs, qui voudrait l'empêcher de décider de son avenir… c'est de les envoyer chier.

OUI un démocratie à le droit de décider d'elle même de mettre fin à son fonctionnement démocratique.

C'est le principe même d'une démocratie. Et toute personne contre ce principe est totalement et complètement anti-démocratique. C'est du simple bon sens.

Les pro-dictateurs (ou les fascistes) qui cherchent à sois-disant défendre le principe démocratique, en empêchant les partis anti-démocratique de s'exprimer démocratiquement ne sont rien de moins que des fascistes, et rien d'autre.

Qui veulent employer des méthodes fascistes tout en se préservant hypocritement derrière la grande cause de la défense de la démocratie.

Car oui, on peut être fasciste et prétendre défendre la démocratie… Surtout si on veux se faire mousser en tant que "défendeur d'une grande cause", sans y croire un seul instant.

Ce faisant, ces gens tuent en réalité la démocratie. En tant qu'idée et qu'idéal. Et leur hypocrisie et leur corruption est bien plus néfaste que ceux qui souhaitent, très sincèrement et honnêtement, lutter contre la démocratie.

Car le simple fait qu'une démocratie puisse mettre fin à ses jours par sa propre volonté, c'est aussi une des preuves les plus fortes de la liberté suprême dont dispose une démocratie sur toutes autre forme de gouvernement.

Et si le peuple se "trompe", et se mors les doigts d'avoir abandonné son idéal de démocratie pour une dictature… Le peuple y survivra. L'idée de la démocratie et de cette liberté suprême qu'ils ont eu y survivra.

Le souvenir de cette époque, où le peuple pouvait de son simple vouloir changer de système de gouvernement. Et si cette idée survivra, la démocratie (la vraie) pourra renaître.

Ce qui ne sera pas le cas, si des imbéciles fascistes dénature les principes démocratiques, en la faisant passer pour un fascisme comme un autre.

Tous ceux qui veulent lutter contre cette liberté, ne sont finalement que des gens qui n'aiment pas la liberté. Qui ne supportent pas que le peuple puisse être réellement libre. Qu'il ai ce pouvoir suprême.

Non, pour eux, le peuple ne devrait pas avoir trop de pouvoir… Ils ne peuvent pas supporter l'idée que le peuple pourrait avoir du pouvoir… il faudrait à tout prix qu'on "régule" le pouvoir de la population, il n'y a que ça qui pourrait être "bien" selon eux.

Bref… ce sont de pure fascistes, doublé d'hypocrites car ils veulent se faire passer pour des démocrates, "parce que ça fait bien".

Bonjour Tsilta

J'avais au post 5 évoqué la démocratie libérale .

Je reviens dessus car c'est dans les faits la structure de la plupart de nos démocraties , dont l'Allemagne qui a suite au désastre de la République de Weimar adopté ce système .

http://www.economied...ntre-democratie

Un peu d’Histoire

Les rapports entre les principes libéraux et démocratiques ont déjà été tumultueux. Historiquement, la montée en puissance des premiers a longtemps empêché toute progression des seconds.

En Grande-Bretagne par exemple, la doctrine libérale triomphe dans la première moitié du XIXe siècle. En façonnant les institutions et en inspirant les élites politiques de manière déterminante, elle donne naissance à un véritable régime politique libéral. Cela n’empêche en rien les whigs (qui prendront le nom de libéraux à partir de 1847) de prôner une société résolument inégalitaire et de s’opposer à tout progrès démocratique. Leur attitude face au mouvement chartiste dans les années 1830-1840 est de ce point de vue révélatrice. Le programme chartiste (à strictement parler, pas démocratique au sens ou nous l’entendons plus bas, mais plutôt d’inspiration démocratique), repose sur “Six Points” : l’instauration du suffrage dit universel mais dont les femmes étaient exclues, le vote à bulletin secret, le renouvellement du Parlement chaque année, le remaniement du système des circonscriptions électorales (système qui minimisait le poids des quartiers industriels), la création d’une indemnité parlementaire et la suppression du cens d’éligibilité [2]. Malgré les pétitions (en 39, 42 et 47), les émeutes populaires (en 1842), ou encore la grande manifestation de Londres du 10 avril 1848, les gouvernements whigs successifs ne cèdent rien. La mobilisation ouvrière se solde par un échec. L’historien whig T. B. Macauley juge les Six Points « hautement incompatibles avec l’existence même de la civilisation ». Pour cette classe politique, qui se veut par ailleurs réformiste, le suffrage universel est une réforme impensable en ce qu’elle risque de compromettre un équilibre constitutionnel largement hérité et qui ne se modifie que très graduellement.

Cette idée que la démocratie est liberticide est une donnée stable de la culture politique de l’époque, aussi bien whig que tory. Dans De la liberté (1858), J.S. Mill estime qu’« il y a une limite à l’ingérence légitime de l’opinion collective dans l’indépendance individuelle ; trouver cette limite et la défendre contre les empiètements est aussi indispensable à une bonne condition des affaires humaines que la protection contre le despotisme politique ».

La première réforme électorale, en 1832, ne doit donc pas faire illusion : son objectif n’est pas la démocratisation, mais, de l’aveu même de son initiateur Lord Grey, le renforcement de l’aristocratie comprise comme « garante du salut de l’État et de la monarchie ».

La seconde loi électorale, de 1867, déchaîne les passions. Elle est, cette fois-ci, le fait d’un gouvernement tory. Bien qu’elle n’accroisse le corps électoral que de 16%, cette réforme est vécue par beaucoup comme une trahison vis-à-vis de la tradition politique nationale. Certains évoqueront un « saut dans le noir » (Lord Derby) et une « année du grand crime » (le poète anglais Coventry Patmore, qui avait le plus grand mépris pour le “common people”). Face aux détracteurs de la réforme (W. Bagehot par exemple), Benjamin Disraeli se défendra, lui aussi d’avoir favorisé la démocratie. Ces élites libérales aussi bien politiques qu’intellectuelles ou artistiques considèrent les masses populaires, incultes et avides, comme incapables d’accéder à la souveraineté politique. L’aristocratie est donc ce corps intermédiaire censé sauver les libertés du double risque tyrannique et démocratique. Jusqu’en 1885, la contradiction entre un libéralisme qui s’épanouit et une démocratie combattue est donc assumée par la classe dirigeante.

En France, la situation n’est pas moins éloquente. Au début de l’année 1848, alors que la Monarchie de Juillet vient de tomber et que la Deuxième République est proclamée, le gouvernement provisoire tout à la fois annonce des mesures libérales (libertés de la presse, d’association et de réunion), accorde le suffrage universel masculin (le corps électoral passe de 250.000 à 9 millions d’électeurs) et proclame le droit au travail. Or, dès juin, les Ateliers nationaux, justement créés pour donner un emploi à tous, sont supprimés par l’Assemblée Constituante. Des émeutes populaires s’ensuivent, que l’armée et la Garde Nationale se chargent de réprimer (les Journées de Juin font plus de 4.000 morts du côté des insurgés, autant de prisonniers). Le Parti de l’Ordre, qui incarne le libéralisme conservateur français, va alors moduler les libertés en fonction du danger socialiste. Si la Constitution les maintient, droits et libertés (presse, association, réunion, grève) sont progressivement suspendus dans les années qui suivent, au gré des manifestations de gauche et du risque démocratique. Finalement, en 1850, la loi du 31 mai réduit le corps électoral de 9 à 6 millions ! Dans son discours précédant le vote, Thiers évoque la “vile multitude”. Selon lui : « il y a une manière de corriger, non pas tous les inconvénients, mais une grande partie des inconvénients du suffrage universel, c’est le suffrage à deux degrés, qui rétablit la hiérarchie des intelligences... ». La République à la fois libérale, démocratique et sociale de 1848 n’aura donc pas résisté longtemps à la défense, par les élites, de leurs propres intérêts.

À l’instar de leurs homologues anglais et de Thiers, les libéraux français méprisent les classes populaires. Voltaire déclare : « Il me paraît essentiel qu’il y ait des gueux ignorants… Ce n’est pas le manœuvre qu’il faut instruire, c’est le bon bourgeois, c’est l’habitant des villes… Quand la populace se met à raisonner, tout est perdu ». Moins d’un siècle plus tard, Alexis de Tocqueville pouvait encore dire : « j’ai pour les institutions démocratiques un goût de tête. Mais je suis aristocrate par instinct, c’est-à-dire que je méprise et crains la foule. J’aime avec passion la liberté, l’égalité, le respect des droits, mais non la démocratie ». En fait, depuis Montesquieu, le remède libéral au despotisme est bien connu : il passe par le gouvernement d’un corps intermédiaire entre le souverain et le peuple et siégeant dans un Parlement. C’est tout le rôle dévolu à l’aristocratie.

Le XIXe siècle en témoigne : l’incompatibilité entre démocratie et libéralisme peut déboucher sur des crises politiques profondes. Cependant, selon les historiens des systèmes politiques, cet antagonisme, dont la vigueur passée a pu déclencher des révolutions, est aujourd’hui bel et bien “digéré”. D’ailleurs, les crises politiques du XXe siècle ne sont-elles pas liées à des régimes étrangers tant au libéralisme qu’à la démocratie ? Cette fusion “libérale démocratique” est aujourd’hui largement admise : un auteur comme Marcel Gauchet, qui remarque que « l’équilibre de la synthèse entre dimension démocratique et dimension libérale tant bien que mal acquise au début des années 1970 va se rompre au profit d’une hégémonie renouvelée de la dimension libérale » [3], parle de démocratie des droits de l’homme. Autrement dit, s’il reconnaît bien deux dimensions, il récuse toute opposition, et pour lui, la progression du libéralisme politique provoque une crise de croissance de la démocratie.

==========================================================

Je retiens cette phrase : il y a une limite à l’ingérence légitime de l’opinion collective dans l’indépendance individuelle . Et constate que la plupart des démocraties sont basées sur ce système : UK, US, Allemagne , ...

Est-ce violer l'idéal démocratique que de dénier à l'opinion collective son droit de supprimer les libertés individuelles par exemple ?

Si l'opinion collective peut décider d'une sortie de la démocratie, elle peut donc ne plus garantir ces libertés individuelles, ex l'Allemagne nazie. De fait je ne suis pas aussi tranché que vous sur cette question .

Je suis sans doute un fasciste à relire certains d'entre vous , mais c'est effectivement une question que je me pose .

Au plaisir de vous relire

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Invité The Black Cat
Invités, Posté(e)
Invité The Black Cat
Invité The Black Cat Invités 0 message
Posté(e)

Prétendre le contraire viendrait à savamment expliquer que la "démocratie" est le gouvernement de la minorité. Cela reviendrait à faire dans le loufoque ou dans l'oligarchique qui ne s'assume même pas dans ce qu'elle est ! :p

Elle l'a toujours été. Nos représentants forment une oligarchie depuis un long moment. Le problème ne réside pas ici, car la présence d'une oligarchie à la tête d'un pays n'est pas en soi contradictoire avec la manifestation de la volonté d'une population (elle peut l'être, mais pas toujours !). En Suisse, même si les votations sont fréquentes, il existe des représentants. Les pays scandinaves qu'on présente comme des modèles exemplaires sont des régimes représentatifs.

Par ailleurs, on peut aussi discuter sur la majorité relative de citoyens exprimant un choix politique. Je dis bien majorité relative, car dans une votation en Suisse, la moyenne de participation gravite à 50% des inscrits, ce qui fait qu'une moitié de citoyen ayant le droit de vote, donc une minorité d'individus constituant le "peuple", décide du sort dudit peuple. Il en va un peu de même aux élections locales en France comme les départementales ou les régionales.

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Invité Simplicius
Invités, Posté(e)
Invité Simplicius
Invité Simplicius Invités 0 message
Posté(e)

Elle l'a toujours été. Nos représentants forment une oligarchie depuis un long moment. Le problème ne réside pas ici, car la présence d'une oligarchie à la tête d'un pays n'est pas en soi contradictoire avec la manifestation de la volonté d'une population (elle peut l'être, mais pas toujours !). En Suisse, même si les votations sont fréquentes, il existe des représentants. Les pays scandinaves qu'on présente comme des modèles exemplaires sont des régimes représentatifs.

Par ailleurs, on peut aussi discuter sur la majorité relative de citoyens exprimant un choix politique. Je dis bien majorité relative, car dans une votation en Suisse, la moyenne de participation gravite à 50% des inscrits, ce qui fait qu'une moitié de citoyen ayant le droit de vote, donc une minorité d'individus constituant le "peuple", décide du sort dudit peuple. Il en va un peu de même aux élections locales en France comme les départementales ou les régionales.

Je n'en disconviens pas, même si l'on peut s'interroger de la pertinence du concept même de représentation dans un système démocratique, qui mène vite à la déresponsabilisation du corps électoral et à l'accaparement du pouvoir par une oligarchie qui dispose des moyens économiques pour perdurer.

Je suis, de fait, parfaitement d'accord avec le fait qu'un système démocratique peut conduire à l'abstention et donc, de facto, au règne de la minorité.

Mais dans mon échange avec DroitdeRéponse, il ne s'agissait pas d'une abstention volontaire du corps électoral. Je m'opposais à sa conception de principes "sacrés" (révélés par qui et reposant sur quelle autorité transcendantale ? Mystère et boule de gomme) qui viendraient autoriser une minorité à s'opposer à une décision majoritaire et même à l'interdire.

Et là, on passe clairement du côté du coup d'Etat oligarchique. Et une oligarchie politique dans le plein sens que lui donne Aristote.

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 868 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

Je n'en disconviens pas, même si l'on peut s'interroger de la pertinence du concept même de représentation dans un système démocratique, qui mène vite à la déresponsabilisation du corps électoral et à l'accaparement du pouvoir par une oligarchie qui dispose des moyens économiques pour perdurer.

Je suis, de fait, parfaitement d'accord avec le fait qu'un système démocratique peut conduire à l'abstention et donc, de facto, au règne de la minorité.

Mais dans mon échange avec DroitdeRéponse, il ne s'agissait pas d'une abstention volontaire du corps électoral. Je m'opposais à sa conception de principes "sacrés" (révélés par qui et reposant sur quelle autorité transcendantale ? Mystère et boule de gomme) qui viendraient autoriser une minorité à s'opposer à une décision majoritaire et même à l'interdire.

Et là, on passe clairement du côté du coup d'Etat oligarchique. Et une oligarchie politique dans le plein sens que lui donne Aristote.

Les libertés individuelles pourraient par exemple être un principe "sacré"

J'ai déjà répondu sur ce topic mais comme vous faites mine de ne pas l'avoir lu, je me permets cet interlude.

Je vous laisse à votre interlocuteur .

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Membre, Posté(e)
kuna man Membre 1 205 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Il faut non seulement éliminer ces partis, mais aussi éliminer physiquement leurs membres,

Si ça avait été mieux fait a l'époque, on aurait pas de neo nazis de nos jours.

Mais avec la chochotterie et la bien penserie actuelle, on a plus le cran d'appeler le mal par son nom.

Je le répéterai jamais assez, votre démocratie est une farce au service des fachos et des traîtres.

Et la présence du FN dans le débat en est la preuve.

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Membre, Animal sauvage, Posté(e)
Mr_Fox Membre 18 189 messages
Animal sauvage,
Posté(e)

Hindenburg aurait il du interdire le nsdap sur la base du passe de son leader ?

C'est un peu le sujet non ?

Certes, mais admettons que nous transposions cette problématique dans le paradigme contemporain, sachant que dans toutes les arrestations importantes au cours des dernières années, le FBI a toujours placé une taupe/agent provocateur au sein du groupe visé afin de lui faire franchir la ligne rouge d'une part et de faire un flagrant délit d'autre part, comme par exemple l'affaire Stratfor/Wikileaks ou la commission des faits n'a été le fruit que de l'action du FBI, ou en France dans l'affaire Forzane Alizza quelles sont nos chances, sachant que ces techniques sont systématiques y compris en mettant des flics à tapiner pour pouvoir arrêter des clients, quelles seraient nos chances d'avoir affaire à un authentique coup d'état et non à un montage gouvernemental visant à éliminer ses adversaires politiques ?

A l'heure actuelle ? Nulles.

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 868 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

Il faut non seulement éliminer ces partis, mais aussi éliminer physiquement leurs membres,

Si ça avait été mieux fait a l'époque, on aurait pas de neo nazis de nos jours.

Mais avec la chochotterie et la bien penserie actuelle, on a plus le cran d'appeler le mal par son nom.

Je le répéterai jamais assez, votre démocratie est une farce au service des fachos et des traîtres.

Et la présence du FN dans le débat en est la preuve.

Il est probable que les électeurs du FN vous voient comme un facho et un traitre. Du coup ça ferait beaucoup de monde à éliminer .

En quoi le FN de Marine Le Pen est antidémocratique ? (pour Jean Marie c'était éventuellement plus simple sur la base d'une démocratie libérale )

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 868 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

Certes, mais admettons que nous transposions cette problématique dans le paradigme contemporain, sachant que dans toutes les arrestations importantes au cours des dernières années, le FBI a toujours placé une taupe/agent provocateur au sein du groupe visé afin de lui faire franchir la ligne rouge d'une part et de faire un flagrant délit d'autre part, comme par exemple l'affaire Stratfor/Wikileaks ou la commission des faits n'a été le fruit que de l'action du FBI, ou en France dans l'affaire Forzane Alizza quelles sont nos chances, sachant que ces techniques sont systématiques y compris en mettant des flics à tapiner pour pouvoir arrêter des clients, quelles seraient nos chances d'avoir affaire à un authentique coup d'état et non à un montage gouvernemental visant à éliminer ses adversaires politiques ?

A l'heure actuelle ? Nulles.

Forsane Aliiza c'est un coup du FBI :smile2: :smile2:

Vous êtes totalement HS et de toute façon dans le paradigme actuel un coup de stylo effaceur des MIBs et le problème est réglé .

Modifié par DroitDeRéponse
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Membre, Posté(e)
kuna man Membre 1 205 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Il est probable que les électeurs du FN vous voient comme un facho et un traitre. Du coup ça ferait beaucoup de monde à éliminer .

En quoi le FN de Marine Le Pen est antidémocratique ? (pour Jean Marie c'était éventuellement plus simple sur la base d'une démocratie libérale )

Bah c'est les descendants du parti nazi,

C'est le fn quoi.... Il te faut quoi de plus?

Tu vois quand je parle de bien penserie? Tu va chercher combien de justifications à l'injustifiable avant de te sortir les doigts? :)

Y'a toujours une bonne excuse!

Un nazi c'est pas une personne, juste un chien a abattre.

Maintenant les nazis prennent le pouvoir dans ton pays et toi t'es encore dans les considérations philosophiques.

Quand une bande de poulets t'alignera contre un mur avec les juifs les arabes les noirs et les gays, tu te dira que peut être j'avais raison.

Avant de crever .

Moi je survivrai, et j'aurai le reste de ma vie pour réfléchir a la démocratie. Avec en bonus extra plein de sang facho sur les mains.

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Invité The Black Cat
Invités, Posté(e)
Invité The Black Cat
Invité The Black Cat Invités 0 message
Posté(e)

Je n'en disconviens pas, même si l'on peut s'interroger de la pertinence du concept même de représentation dans un système démocratique, qui mène vite à la déresponsabilisation du corps électoral et à l'accaparement du pouvoir par une oligarchie qui dispose des moyens économiques pour perdurer.

Je suis, de fait, parfaitement d'accord avec le fait qu'un système démocratique peut conduire à l'abstention et donc, de facto, au règne de la minorité.

Mais dans mon échange avec DroitdeRéponse, il ne s'agissait pas d'une abstention volontaire du corps électoral. Je m'opposais à sa conception de principes "sacrés" (révélés par qui et reposant sur quelle autorité transcendantale ? Mystère et boule de gomme) qui viendraient autoriser une minorité à s'opposer à une décision majoritaire et même à l'interdire.

Et là, on passe clairement du côté du coup d'Etat oligarchique. Et une oligarchie politique dans le plein sens que lui donne Aristote.

Au temps pour moi. Mais je tenais à souligner qu'une démocratie ne doit pas être non plus fantasmée au point d'en ignorer son fonctionnement même et d'être aveugle à une réalité politique, institutionnelle et sociale conduisant à cette définition creuse "Le pouvoir du peuple, par le peuple, pour le peuple".

Quand on parle de démocratie, on a tendance souvent à s'emporter par passion sur ce qu'elle doit être (idéal), mais jamais sur ce qu'elle est réellement ni sur ce qu'elle fut et souligner le pourquoi de cette réalité.

J'ai personnellement assez bouffé de philosophie politique en faculté pour vite éviter de confondre la passion de l'idéal démocratique et réalité politique, juridique et sociale d'une démocratie, provoquant souvent de vifs débats où la définition même de démocratie est plutôt obscure et où l'idéal démocratique n'est quasiment jamais le même selon à qui on a affaire. J'aime à penser que mes profs et chargés de TD ont plutôt bien fait leur boulot... :D

Modifié par The Black Cat
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Invité Simplicius
Invités, Posté(e)
Invité Simplicius
Invité Simplicius Invités 0 message
Posté(e)

Les libertés individuelles pourraient par exemple être un principe "sacré"

En vertu de quoi ? Selon qui ? QUI les définit ? Qui en arrête et la liste et la substance ? Quelle autorité leur confère un caractère "sacré" ? Qu'est-ce qu'une sacralité sans transcendance ? C'est là oxymore de la pensée.

Une majorité empêchée par une minorité, ce n'est pas ce que l'on peut qualifier comme le Pouvoir du Peuple. Alors bien sûr, on peut dire que l'oligarchie s'appelle démocratie, dans une belle inversion des valeurs. Mais là, on rejoint le monde orwellien et il ne sert plus à rien de discuter philosophie politique lorsque les concepts sont vidés de leur substance.

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 868 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

Bah c'est les descendants du parti nazi,

C'est le fn quoi.... Il te faut quoi de plus?

Tu vois quand je parle de bien penserie? Tu va chercher combien de justifications à l'injustifiable avant de te sortir les doigts? :)

Y'a toujours une bonne excuse!

Un nazi c'est pas une personne, juste un chien a abattre.

Maintenant les nazis prennent le pouvoir dans ton pays et toi t'es encore dans les considérations philosophiques.

Quand une bande de poulets t'alignera contre un mur avec les juifs les arabes les noirs et les gays, tu te dira que peut être j'avais raison.

Avant de crever .

Moi je survivrai, et j'aurai le reste de ma vie pour réfléchir a la démocratie. Avec en bonus extra plein de sang facho sur les mains.

Faut quand même pouvoir les reconnaître sinon on pourrait t'abattre surtout que de nos jours ils prolifèrent rouge, brun, vert , plus les mélanges .

Du coup on est obligé de finasser il faut des critères .

En vertu de quoi ? Selon qui ? QUI les définit ? Qui en arrête et la liste et la substance ? Quelle autorité leur confère un caractère "sacré" ? Qu'est-ce qu'une sacralité sans transcendance ? C'est là oxymore de la pensée.

Une majorité empêchée par une minorité, ce n'est pas ce que l'on peut qualifier comme le Pouvoir du Peuple. Alors bien sûr, on peut dire que l'oligarchie s'appelle démocratie, dans une belle inversion des valeurs. Mais là, on rejoint le monde orwellien et il ne sert plus à rien de discuter philosophie politique lorsque les concepts sont vidés de leur substance.

Il semblerait que la démocratie libérale soit plus répandue que vous ne le pensez.

Mais compte tenue de l'étendue très large de votre savoir il ne vous soit pas utile de lire vos interlocuteurs . Je suivrai donc votre conseil et retourne à mes humanités

Au plaisir

Modifié par DroitDeRéponse
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Membre, 47ans Posté(e)
Maxence22 Membre 8 799 messages
Forumeur accro‚ 47ans‚
Posté(e)

Il semblerait que la démocratie libérale soit plus répandue que vous ne le pensez.

Mais compte tenue de l'étendue très large de votre savoir il ne vous soit pas utile de lire vos interlocuteurs . Je suivrai donc votre conseil et retourne à mes humanités

Au plaisir

Pourquoi bottez-vous en touche ?

Il vous a posé une bonne question.

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Membre, Posté(e)
kuna man Membre 1 205 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Faut quand même pouvoir les reconnaître sinon on pourrait t'abattre surtout que de nos jours ils prolifèrent rouge, brun, vert , plus les mélanges .

Du coup on est obligé de finasser il faut des critères

Ouais on abat sur le champ tous ceux qui argumentent avec le terme "pensée unique" et ce en leur éclatant la face sur la pierre tombale de Georges Orwell :D

Bon puisque tu veux la jouer réaliste, je dirait déjà que c'est une idée incroyablement mauvaise de cohabiter entre gens de droite et gauche.

Il devrait y avoir séparation.

On peut pas vivre ensemble avec les droitistes.

On est ennemis naturels ni du même peuple ni de la même nation.

Je suis pas français pour eux et ils sont pas français pour moi.

Et honnêtement la seule chose que je souhaite c'est vivre aussi loin d'eux que possible.

Maintenant que tu m'encourage à réfléchir a ça je dirait plutôt ça.

Faisons cecession ou un truc comme ça, coupons la France en deux que les droitistes vivent leur utopie du white power chez eux, pendant que tous les gens de gauche auront un endroit a eux.

Ça règlerait pas mal de problèmes :D

Modifié par kuna man
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