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Universalys55

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Invité Eleanor1905
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Invité Eleanor1905
Invité Eleanor1905 Invités 0 message
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Merci Claire

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Membre, Chien Fou forumeur, 91ans Posté(e)
Promethee_Hades Membre 25 564 messages
91ans‚ Chien Fou forumeur,
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C'est presque vrai, et en étant tout a fait ça. La bible est une énorme arnaque, bien qu'il y ai des choses intéressantes à voir dedans. La genèse entre autre est un écrit symbolique, qui est très discutable à la raison, mais on y trouve par ailleurs certaine richesses, au niveau philosophique entre autre.

http://histoireenprimaire.free.fr/ressources/bible.htm

Le texte biblique a été conçu en deux ou trois générations, autour de la fin du VII° siècle av. J.C., dans le petit royaume israélite de Juda, autour de la cour de Jérusalem, avec des intentions théologiques et politiques, dans un climat de peurs et d’espoirs face au puissant voisin égyptien. Sur le plan religieux, ces écrits tendent à fixer l’orthodoxie dans le monothéisme judaïque, en centralisant le culte d’un Dieu unique dans un lieu unique, le Temple de Jérusalem, sous l’autorité d’un descendant de la dynastie de David, premier souverain de la monarchie unifiée de l’histoire d’Israël. Sur le plan politique, la constitution d’une histoire nationale, l’origine glorieuse d’Abraham (« Ur en Chaldée »), la lutte victorieuse contre l’esclavage en Égypte et la conquête par Josué de Canaan (Syrie-Palestine) justifient pleinement les prétentions du roi Josias, dans cette période dramatique de la fin du VII° siècle : l’indépendance par rapport au pharaon Neko II, mais aussi la souveraineté sur l’ancien royaume rival d’Israël, au Nord.

Archéologues, les auteurs confrontent dans l’ouvrage la Bible aux données issues des fouilles et des documents égyptiens et mésopotamiens. Il en ressort que bien des épisodes de la Bible – parmi les plus connus – comme l’errance des Patriarches (Abraham, Isaac, Jacob), l’esclavage des Hébreux en Égypte, l’Exode sous la conduite de Moïse, l’errance de 40 ans dans le désert du Sinaï, la conquête victorieuse de Canaan par Josué, la monarchie unifiée sous l’autorité du grand David, la splendeur de Jérusalem dotée de son magnifique Temple par Salomon ne correspondent à aucune donnée archéologique ou historique et n’ont tout bonnement pas eu lieu ! Reprenons ces points successivement…

En quête des patriarches… Rappelant que la majorité des pionniers de l’archéologie biblique étaient des prêtres ou des théologiens, les auteurs montrent que tous les efforts pour retrouver les traces de la grande migration vers l’ouest d’Abraham, d’Ur à Harân, en Mésopotamie, puis vers Canaan (sa tombe se trouvant, selon la Genèse, à Hébron, dans les actuels territoires palestiniens) se sont révélés vains. « L’archéologie prouve de façon indubitable qu’aucun mouvement subit et massif de population ne s’est produit à cette époque », mouvement que les tenants d’une migration historique de tribus conduite par Abraham et sa famille situent d’ailleurs à des dates contradictoires, selon les découvertes (entre la moitié et la fin du III° millénaire, entre le début et la moitié du II° millénaire, au début de l’âge du Fer (1150-900 av. J.C.).

D’entrée de jeu, les auteurs affirment que le texte de la Genèse a été compilé, à partir de sources plus anciennes, au VII° siècle av. JC, sans qu’il soit possible d’en extraire un compte rendu historique exact. Par exemple, l’histoire des patriarches est remplie de chameaux transportant des marchandises, alors que l’archéologie révèle que le dromadaire n’est couramment utilisé comme bête de somme qu’à partir de l’an 1000 av. J.C., bien après l’existence supposée des patriarches. Avec Abraham, Isaac, Jacob – le père des 12 tribus d’Israël, la Genèse met en scène une ascendance commune à tout le peuple israélite, en insistant sur Juda. Sur son lit de mort, Jacob confie ainsi le droit d’aînesse à son fils Juda, qui donnera son nom à l’un des deux royaumes israélites du Levant, celui du Sud, où se trouve le tombeau, près d’Hébron, des trois patriarches.

L’Exode a-t-il eu lieu ? Moïse se dressant face au Pharaon, déchaînant contre lui les 10 plaies d’Égypte, la fuite à travers la Mer Rouge, puis les Dix Commandements révélés au premier des Hébreux sur « le mont de Dieu », ces épisodes bibliques sont parmi les plus évocateurs et les plus significatifs de la Bible. Sont-ils pour autant historiques ? Au risque de décevoir leurs lecteurs, les auteurs affirment : « Nous n’avons pas la moindre trace, pas un seul mot, mentionnant la présence d’Israélites en Égypte : pas une seule inscription monumentale sur les murs des temples, pas une seule inscription funéraire, pas un seul papyrus. L’absence d’Israël est totale – que ce soit comme ennemi potentiel de l’Égypte, comme ami, ou comme peuple asservi. » A l’époque supposée de l’Exode, au XIII° siècle av. J.C., l’Égypte de Ramsès II est une puissance considérable, qui contrôle parfaitement les cités-États de Canaan. Des forteresses égyptiennes balisent la frontière, d’autres sont bâties en Canaan. Pour Finkelstein et Silberman, il est inimaginable qu’une foule d’esclaves hébreux aient pu fuir vers le désert et la Mer Rouge sans rencontrer les troupes égyptiennes, sans qu’il en reste trace dans les archives étatiques. Or, la plus ancienne mention des Hébreux est une stèle commémorant, à la fin du XIII° siècle av. J.C., la victoire du pharaon Merneptah sur le peuple d’Israël, mais en Canaan-même. Même absence de vestiges archéologiques dans le Sinaï, où les compagnons de Moïse ont, selon la Bible, erré pendant 40 ans.

Toutefois, pour n’être pas exacte d’un point de vue historique, la Bible, dans sa description de l’Exode, n’est pas pour autant une fiction littéraire : les toponymes (les noms de lieu) en Égypte, dans le Sinaï ou à Canaan, désignent bien des territoires historiques, mais plus proches là encore du VII° siècle av. J.C. que de l’époque présumée de l’Exode. (Ce dernier fait peut-être allusion à l’expulsion d’Égypte, bien réelle celle-là, des Hyksos, qui étaient eux-mêmes des Cananéens). Dès lors, ce récit d’un affrontement victorieux entre Pharaon et Moïse a pu devenir une saga nationale, une toile de fond mythique et encourageante alors qu’au VII° siècle av. J.C., la renaissance de l’Égypte menace les ambitions du roi de Juda, Josias.

L’origine des Israélites…Selon le texte biblique, Moïse confie la conquête de la Terre promise, Canaan, à son lieutenant Josué. Aidé par Dieu, Josué multiplie les victoires, comme à Jéricho, les murailles s’effondrant sous les trompettes de guerre. Là encore, la réalité archéologique contredit le Livre de Josué. Par exemple, les cités de Canaan n’étaient pas fortifiées ; aucune muraille ne pouvait donc s’écrouler… Surtout, l’idée même d’une invasion de Canaan par les Hébreux venus d’Égypte est contestée par nos auteurs. Pour eux, les Hébreux sont en fait des peuplades indigènes de Canaan, qui ont développé progressivement une identité ethnique israélite. Loin d’être de lointains immigrés, loin d’avoir violemment conquis le pays, les Hébreux sont donc surtout des pasteurs, des éleveurs de Canaan, dont le mode de vie s’est modifié au point de les distinguer des autres peuples autochtones, par exemple par leurs habitudes alimentaires (l’interdiction de consommer du porc). Aux alentours de 1200 av. J.C., lors d’une crise très grave de la société cananéenne du littoral, ils ont colonisé les hautes terres de Judée et les montagnes de Samarie, habitant des villages non fortifiés très rustiques.

Un royaume hébreu sous l’autorité de David et Salomon… A l’époque présumée du premier grand souverain hébreu, David, vers l’an 1000 av. J.C., cette société israélite est encore peu développée, très peu peuplée, et n’a certainement pas la dimension d’une cité-État alphabétisée, capable d’encadrer de grands travaux sous le contrôle d’une bureaucratie de fonctionnaires. « Les fouilles entreprises à Jérusalem n’ont apporté aucune preuve de la grandeur de la cité à l’époque de David et de Salomon », écrivent nos auteurs, qui enfoncent le clou à propos du fameux Temple bâti par Salomon : « Les fouilles entreprises à Jérusalem, autour et sur la colline du Temple, au cours du XIX° siècle et au débit du XX° siècle, n’ont pas permis d’identifier ne serait-ce qu’une trace du Temple de Salomon et de son Palais ». Dans une Jérusalem qui ressemble plus à un village de montagne qu’à une capitale prestigieuse, David et Salomon ont certes existé, mais leur mémoire a surtout servi à construire le mythe d’un seul peuple puissant, d'une monarchie israélite unifiée sous la légitime dynastie davidienne. La réalité, telle qu’elle est rapportée par nos auteurs, est toute différente…

Deux royaumes israélites pendant toute l’histoire juive… En se fondant là encore sur leurs investigations archéologiques, Finkelstein et Silberman introduisent – contre le mythe d’une monarchie unifiée originelle - l’idée neuve de l’existence originelle et durable de deux entités israélites, deux sociétés distinctes, au Sud et au Nord des hautes terres, dont les rivalités et le destin historique ont commandé l’écriture de la Bible. Au Sud, le royaume de Juda, plus pauvre, moins peuplé, gouverné depuis Jérusalem par les héritiers de David. D’ailleurs, le Dieu d’Israël, dans les territoires du Sud, est appelé YHWH (que l’on prononce Yahvé). Au Nord, c’est le royaume d’Israël, beaucoup plus prospère, plus peuplé, plus influent, dont la capitale, Samarie, est un grand centre administratif, doté d’un palais et de son propre temple pour honorer El, ou Elohim.

Un nouveau monothéisme…Tout le propos du Livre des Rois est de montrer que seul le royaume du Sud, dans sa légitimité davidienne, a vocation à gouverner l’ensemble des territoires israélites, à partir d’un culte centralisé dans le Temple de Jérusalem. Bien que plus influent, avec de puissantes cités comme Samarie ou Megiddo, le royaume nordiste d’Israël, selon le texte biblique, était voué à la destruction du fait de l’incroyance de ses souverains et de la composition multiethnique de sa population : en 720 av. J.C., les Assyriens détruisent le royaume de Samarie et annexent la contrée. « Le royaume de Juda se retrouva soudain seul, cerné par un monde non israélite. Le royaume ressentit alors le besoin impérieux de posséder un document écrit qui le définît et le motivât. Ce texte, c’est le noyau historique de la Bible, compilé à Jérusalem au cours du VII° siècle av. J.C. »

La destruction du royaume d’Israël est l’occasion de proférer l’exigence, pour tous les Israélites, d’un monothéisme radical – celui du Deutéronome, le cinquième Livre de la Torah (le Pentateuque), qui prescrit l’observance des fêtes nationales (la Pâque, les Tabernacles), l’interdiction des « mariages mixtes », la protection des faibles et des indigents. Jusqu’à cette époque, bien des cultes, celui de divinités domestiques, du soleil, de la lune et des étoiles, de Baal ou d’Asherah (« épouse » de Dieu…) cohabitaient avec celui de YHWH, au sein même du Temple, mais aussi dans des sanctuaires de campagne ! En même temps, l’héritier de David, le roi Josias, est présenté comme un véritable messie, chargé de restaurer la monarchie unifiée et l’autorité davidienne sur tous les Israélites, alors même que les Assyriens se retiraient des provinces du Nord.

Des rois aux prêtres… En 609 av. J.C., le roi Josias est tué par les troupes du pharaon Neko II. Mais ce sont les Babyloniens de Nabuchodonosor qui ravagent le royaume de Juda, incendient Jérusalem et détruisent le Temple en 586 av. J.C. (les fouilles archéologiques ont restitué pointes de flèches et traces d’incendie). Une partie des Israélites, faible selon nos auteurs, l’élite surtout, est déportée à Babylone. Cet exil, relativement court dans le temps puisque les Perses[1] de Cyrus détruisent l’empire babylonien en 534, est essentiel dans la mise en forme finale du Pentateuque. L’éloignement d’Israël réactive le souvenir de l’Exode. Le destin prestigieux d’Abraham choisi par Dieu pour offrir une Terre prospère à sa nation est un message d’espoir, tout comme le souci de bien marquer la séparation entre le peuple juif et ses voisins. Enfin, la reconstruction du Temple (qui inaugure la période dite du Second Temple) permet la conservation de l’identité israélite autour des prêtres, dont l’importance s’est réaffirmée pendant l’exil. En effet, les territoires israélites ne sont plus gouvernés par les descendants de David, la monarchie est hors-jeu : après les Perses viennent les Grecs d’Alexandre, puis ses généraux, puis les Romains (avec un certain Ponce Pilate), les Byzantins, les Arabes… Mais l’épopée biblique est devenue suffisamment cohérente pour permettre la survie identitaire du peuple juif, et son prolongement dans le christianisme.

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Membre, 76ans Posté(e)
Anatole1800 Membre 4 346 messages
Baby Forumeur‚ 76ans‚
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L'essentiel est que tu sois sereine, un petit détail toutefois...

Comme celui-ci : Dernières paroles de Jésus sur la croix " http://www.universdelabible.net/la-bible/jesus-christ/les-sept-paroles-sur-la-croix

4 : Matthieu 27:46 "Mon Dieu, mon Dieu pourquoi m'as-tu abandonné?"

7 : Luc 23:46 "Père, je remets mon esprit entre tes mains."

Juste pour dire que Jésus est Fils de Dieu, mais ce n'est qu'un détail ;)

"

Juste pour dire que Jésus est Fils de Dieu, mais ce n'est qu'un détail ;)"

On dirait du JM Le Pen !

Le catholiscisme n'a rien de biblique je ne crache sur personne et je pense que c'est une secte qui s'est attribuer les rites païens, le pape il suffit de voir comment il se déguise et il est tellement loin de vivre dans la pauvreté. La pesée du coeur par saint Michel comme on la voit sur un chapiteau aux Augustins à Toulouse ne ressemble t'elle pas à la mythologie Egyptienne. N'oublions pas comment ils ont convertis l'inquisition à durer 600 ans et l'affaire Mortara ne l'oubliont pas. Les hommes en sont responsables Dieu n'a jamais voulu ou permis cela.

Dieu c'est l'homme, c'est sa création, alors que pouvait-on donc attendre d'autre que des massacres, exploitation, etc...

Disons que athée au mois de mars 2015 je me retrouve convertie en août, en fait je me met à lire la bible et je suis loin de l'avoir terminée, j'ai sauter le début pour lire la fin et là je termine par le début. :smile2:

La phrase : Seule la foi sauve, ma tellement choquée (être gentil ne servirais donc à rien???) j'en ai chercher la signification et j'ai compris à quel point les catholiques ne savent pas ce que ça signifie, ils n'ont pas trouver Dieu sinon ils sauraient répondre à ma question. Ils détournent la bible, prient des médailles et des statues, ont inventé le non mariage des prêtres pour que le trésor de l'église ne se transmette pas de père en fils mais reste la propriété de l'église, ils ont inventé les saints car les gens étaient polythéistes, comme ça ils continuent à prier plusieurs personnes pour ne pas trop être dépaysés puisque on les as convertis de force. Personne n'est saint cela n'existe pas seul Jésus n'a jamais commis de péchés, tout les autres sont pécheurs, Dieu s'est incarné homme et il est mort pour nous racheter à grand prix, si on lui demande de nous aider à pardonner les violences subies par les êtres humain il le fera, on ne peut pas y arriver seul avec son aide ça roule ma poule. on appelle ça l'esprit saint. Je me suis donc faite baptisée par immersion, bien que déjà baptisée par les catho étant bébé mais on avait décider pour moi ça n'est pas valable, là c'est moi qui demande à reconnaître Dieu comme mon père. Et je reste avec ma personnalité rien n'a changer je suis toujours une gothique métalleuse sur les bords.

Je me rend juste compte que jusqu'ici je me disait athée car ma famille catho ma maltraitée durant 34 ans, ce n'était pas à Dieu que je tournais le dos, comment aurais je pu puisque je ne le connaissais pas? C'était plutôt aux faux prophètes.

Un peu comme Marylin Manson s'est tourné vers le satanisme ayant été déçu par les catho, un peu comme on devient mauvais ou un dur suite à une injustice et on accuse Dieu alors qu'il n'y est pour rien.

Lui seul m'à retirer mes nuits de cauchemars et d'angoisses, d'envies d'en finir. Aucuns psy, rien sur cette terre ne peut calmer des angoisses, aucun magnétiseur, médium, médecin, psy, aucune pierre autour du cou, la sophrologie non plus, la relaxation laisse moi rire.

On est mieux trois jours et après ça revient pire qu'avant, chercher à comprendre qui est Dieu sauve, et j'ai l'impression que depuis que je suis Chrétienne, c'est pire que si j'annonçais que j'ai le sida, ça dérange à un point c'est fou.

La foi sauve c'est à dire on va t'insulter dans la rue gratuitement, ça ne va pas te toucher, tu ne te sent pas concerné, tu te demande plutôt comment aider cette personne égarée. on ne s'apitoie plus sur son sort. On aide avec la grâce de Dieu. jamais je n'aurais eu ce caractère là seule.

Et j'ai encore des choses à lui demander de changer chez moi.

Help :angel: :angel: :angel:

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Membre, Posté(e)
art-chibald Membre 3 636 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

"

Dieu c'est l'homme, c'est sa création, alors que pouvait-on donc attendre d'autre que des massacres,

Hi**er avait peut etre des parents sympas, gentil etc etc

Peut etre meme que les tiens sont tolerants, ouverts, comprehensifs...comme quoi.

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Membre, 76ans Posté(e)
Anatole1800 Membre 4 346 messages
Baby Forumeur‚ 76ans‚
Posté(e)

Hi**er avait peut etre des parents sympas, gentil etc etc

Peut etre meme que les tiens sont tolerants, ouverts, comprehensifs...comme quoi.

Comme quoi, quoi ?

U

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 677 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

C'est presque vrai, et en étant tout a fait ça. La bible est une énorme arnaque, bien qu'il y ai des choses intéressantes à voir dedans. La genèse entre autre est un écrit symbolique, qui est très discutable à la raison, mais on y trouve par ailleurs certaine richesses, au niveau philosophique entre autre.

http://histoireenpri...urces/bible.htm

Le texte biblique a été conçu en deux ou trois générations, autour de la fin du VII° siècle av. J.C., dans le petit royaume israélite de Juda, autour de la cour de Jérusalem, avec des intentions théologiques et politiques, dans un climat de peurs et d’espoirs face au puissant voisin égyptien. Sur le plan religieux, ces écrits tendent à fixer l’orthodoxie dans le monothéisme judaïque, en centralisant le culte d’un Dieu unique dans un lieu unique, le Temple de Jérusalem, sous l’autorité d’un descendant de la dynastie de David, premier souverain de la monarchie unifiée de l’histoire d’Israël. Sur le plan politique, la constitution d’une histoire nationale, l’origine glorieuse d’Abraham (« Ur en Chaldée »), la lutte victorieuse contre l’esclavage en Égypte et la conquête par Josué de Canaan (Syrie-Palestine) justifient pleinement les prétentions du roi Josias, dans cette période dramatique de la fin du VII° siècle : l’indépendance par rapport au pharaon Neko II, mais aussi la souveraineté sur l’ancien royaume rival d’Israël, au Nord.

Archéologues, les auteurs confrontent dans l’ouvrage la Bible aux données issues des fouilles et des documents égyptiens et mésopotamiens. Il en ressort que bien des épisodes de la Bible – parmi les plus connus – comme l’errance des Patriarches (Abraham, Isaac, Jacob), l’esclavage des Hébreux en Égypte, l’Exode sous la conduite de Moïse, l’errance de 40 ans dans le désert du Sinaï, la conquête victorieuse de Canaan par Josué, la monarchie unifiée sous l’autorité du grand David, la splendeur de Jérusalem dotée de son magnifique Temple par Salomon ne correspondent à aucune donnée archéologique ou historique et n’ont tout bonnement pas eu lieu ! Reprenons ces points successivement…

En quête des patriarches… Rappelant que la majorité des pionniers de l’archéologie biblique étaient des prêtres ou des théologiens, les auteurs montrent que tous les efforts pour retrouver les traces de la grande migration vers l’ouest d’Abraham, d’Ur à Harân, en Mésopotamie, puis vers Canaan (sa tombe se trouvant, selon la Genèse, à Hébron, dans les actuels territoires palestiniens) se sont révélés vains. « L’archéologie prouve de façon indubitable qu’aucun mouvement subit et massif de population ne s’est produit à cette époque », mouvement que les tenants d’une migration historique de tribus conduite par Abraham et sa famille situent d’ailleurs à des dates contradictoires, selon les découvertes (entre la moitié et la fin du III° millénaire, entre le début et la moitié du II° millénaire, au début de l’âge du Fer (1150-900 av. J.C.).

D’entrée de jeu, les auteurs affirment que le texte de la Genèse a été compilé, à partir de sources plus anciennes, au VII° siècle av. JC, sans qu’il soit possible d’en extraire un compte rendu historique exact. Par exemple, l’histoire des patriarches est remplie de chameaux transportant des marchandises, alors que l’archéologie révèle que le dromadaire n’est couramment utilisé comme bête de somme qu’à partir de l’an 1000 av. J.C., bien après l’existence supposée des patriarches. Avec Abraham, Isaac, Jacob – le père des 12 tribus d’Israël, la Genèse met en scène une ascendance commune à tout le peuple israélite, en insistant sur Juda. Sur son lit de mort, Jacob confie ainsi le droit d’aînesse à son fils Juda, qui donnera son nom à l’un des deux royaumes israélites du Levant, celui du Sud, où se trouve le tombeau, près d’Hébron, des trois patriarches.

L’Exode a-t-il eu lieu ? Moïse se dressant face au Pharaon, déchaînant contre lui les 10 plaies d’Égypte, la fuite à travers la Mer Rouge, puis les Dix Commandements révélés au premier des Hébreux sur « le mont de Dieu », ces épisodes bibliques sont parmi les plus évocateurs et les plus significatifs de la Bible. Sont-ils pour autant historiques ? Au risque de décevoir leurs lecteurs, les auteurs affirment : « Nous n’avons pas la moindre trace, pas un seul mot, mentionnant la présence d’Israélites en Égypte : pas une seule inscription monumentale sur les murs des temples, pas une seule inscription funéraire, pas un seul papyrus. L’absence d’Israël est totale – que ce soit comme ennemi potentiel de l’Égypte, comme ami, ou comme peuple asservi. » A l’époque supposée de l’Exode, au XIII° siècle av. J.C., l’Égypte de Ramsès II est une puissance considérable, qui contrôle parfaitement les cités-États de Canaan. Des forteresses égyptiennes balisent la frontière, d’autres sont bâties en Canaan. Pour Finkelstein et Silberman, il est inimaginable qu’une foule d’esclaves hébreux aient pu fuir vers le désert et la Mer Rouge sans rencontrer les troupes égyptiennes, sans qu’il en reste trace dans les archives étatiques. Or, la plus ancienne mention des Hébreux est une stèle commémorant, à la fin du XIII° siècle av. J.C., la victoire du pharaon Merneptah sur le peuple d’Israël, mais en Canaan-même. Même absence de vestiges archéologiques dans le Sinaï, où les compagnons de Moïse ont, selon la Bible, erré pendant 40 ans.

Toutefois, pour n’être pas exacte d’un point de vue historique, la Bible, dans sa description de l’Exode, n’est pas pour autant une fiction littéraire : les toponymes (les noms de lieu) en Égypte, dans le Sinaï ou à Canaan, désignent bien des territoires historiques, mais plus proches là encore du VII° siècle av. J.C. que de l’époque présumée de l’Exode. (Ce dernier fait peut-être allusion à l’expulsion d’Égypte, bien réelle celle-là, des Hyksos, qui étaient eux-mêmes des Cananéens). Dès lors, ce récit d’un affrontement victorieux entre Pharaon et Moïse a pu devenir une saga nationale, une toile de fond mythique et encourageante alors qu’au VII° siècle av. J.C., la renaissance de l’Égypte menace les ambitions du roi de Juda, Josias.

L’origine des Israélites…Selon le texte biblique, Moïse confie la conquête de la Terre promise, Canaan, à son lieutenant Josué. Aidé par Dieu, Josué multiplie les victoires, comme à Jéricho, les murailles s’effondrant sous les trompettes de guerre. Là encore, la réalité archéologique contredit le Livre de Josué. Par exemple, les cités de Canaan n’étaient pas fortifiées ; aucune muraille ne pouvait donc s’écrouler… Surtout, l’idée même d’une invasion de Canaan par les Hébreux venus d’Égypte est contestée par nos auteurs. Pour eux, les Hébreux sont en fait des peuplades indigènes de Canaan, qui ont développé progressivement une identité ethnique israélite. Loin d’être de lointains immigrés, loin d’avoir violemment conquis le pays, les Hébreux sont donc surtout des pasteurs, des éleveurs de Canaan, dont le mode de vie s’est modifié au point de les distinguer des autres peuples autochtones, par exemple par leurs habitudes alimentaires (l’interdiction de consommer du porc). Aux alentours de 1200 av. J.C., lors d’une crise très grave de la société cananéenne du littoral, ils ont colonisé les hautes terres de Judée et les montagnes de Samarie, habitant des villages non fortifiés très rustiques.

Un royaume hébreu sous l’autorité de David et Salomon… A l’époque présumée du premier grand souverain hébreu, David, vers l’an 1000 av. J.C., cette société israélite est encore peu développée, très peu peuplée, et n’a certainement pas la dimension d’une cité-État alphabétisée, capable d’encadrer de grands travaux sous le contrôle d’une bureaucratie de fonctionnaires. « Les fouilles entreprises à Jérusalem n’ont apporté aucune preuve de la grandeur de la cité à l’époque de David et de Salomon », écrivent nos auteurs, qui enfoncent le clou à propos du fameux Temple bâti par Salomon : « Les fouilles entreprises à Jérusalem, autour et sur la colline du Temple, au cours du XIX° siècle et au débit du XX° siècle, n’ont pas permis d’identifier ne serait-ce qu’une trace du Temple de Salomon et de son Palais ». Dans une Jérusalem qui ressemble plus à un village de montagne qu’à une capitale prestigieuse, David et Salomon ont certes existé, mais leur mémoire a surtout servi à construire le mythe d’un seul peuple puissant, d'une monarchie israélite unifiée sous la légitime dynastie davidienne. La réalité, telle qu’elle est rapportée par nos auteurs, est toute différente…

Deux royaumes israélites pendant toute l’histoire juive… En se fondant là encore sur leurs investigations archéologiques, Finkelstein et Silberman introduisent – contre le mythe d’une monarchie unifiée originelle - l’idée neuve de l’existence originelle et durable de deux entités israélites, deux sociétés distinctes, au Sud et au Nord des hautes terres, dont les rivalités et le destin historique ont commandé l’écriture de la Bible. Au Sud, le royaume de Juda, plus pauvre, moins peuplé, gouverné depuis Jérusalem par les héritiers de David. D’ailleurs, le Dieu d’Israël, dans les territoires du Sud, est appelé YHWH (que l’on prononce Yahvé). Au Nord, c’est le royaume d’Israël, beaucoup plus prospère, plus peuplé, plus influent, dont la capitale, Samarie, est un grand centre administratif, doté d’un palais et de son propre temple pour honorer El, ou Elohim.

Un nouveau monothéisme…Tout le propos du Livre des Rois est de montrer que seul le royaume du Sud, dans sa légitimité davidienne, a vocation à gouverner l’ensemble des territoires israélites, à partir d’un culte centralisé dans le Temple de Jérusalem. Bien que plus influent, avec de puissantes cités comme Samarie ou Megiddo, le royaume nordiste d’Israël, selon le texte biblique, était voué à la destruction du fait de l’incroyance de ses souverains et de la composition multiethnique de sa population : en 720 av. J.C., les Assyriens détruisent le royaume de Samarie et annexent la contrée. « Le royaume de Juda se retrouva soudain seul, cerné par un monde non israélite. Le royaume ressentit alors le besoin impérieux de posséder un document écrit qui le définît et le motivât. Ce texte, c’est le noyau historique de la Bible, compilé à Jérusalem au cours du VII° siècle av. J.C. »

La destruction du royaume d’Israël est l’occasion de proférer l’exigence, pour tous les Israélites, d’un monothéisme radical – celui du Deutéronome, le cinquième Livre de la Torah (le Pentateuque), qui prescrit l’observance des fêtes nationales (la Pâque, les Tabernacles), l’interdiction des « mariages mixtes », la protection des faibles et des indigents. Jusqu’à cette époque, bien des cultes, celui de divinités domestiques, du soleil, de la lune et des étoiles, de Baal ou d’Asherah (« épouse » de Dieu…) cohabitaient avec celui de YHWH, au sein même du Temple, mais aussi dans des sanctuaires de campagne ! En même temps, l’héritier de David, le roi Josias, est présenté comme un véritable messie, chargé de restaurer la monarchie unifiée et l’autorité davidienne sur tous les Israélites, alors même que les Assyriens se retiraient des provinces du Nord.

Des rois aux prêtres… En 609 av. J.C., le roi Josias est tué par les troupes du pharaon Neko II. Mais ce sont les Babyloniens de Nabuchodonosor qui ravagent le royaume de Juda, incendient Jérusalem et détruisent le Temple en 586 av. J.C. (les fouilles archéologiques ont restitué pointes de flèches et traces d’incendie). Une partie des Israélites, faible selon nos auteurs, l’élite surtout, est déportée à Babylone. Cet exil, relativement court dans le temps puisque les Perses[1] de Cyrus détruisent l’empire babylonien en 534, est essentiel dans la mise en forme finale du Pentateuque. L’éloignement d’Israël réactive le souvenir de l’Exode. Le destin prestigieux d’Abraham choisi par Dieu pour offrir une Terre prospère à sa nation est un message d’espoir, tout comme le souci de bien marquer la séparation entre le peuple juif et ses voisins. Enfin, la reconstruction du Temple (qui inaugure la période dite du Second Temple) permet la conservation de l’identité israélite autour des prêtres, dont l’importance s’est réaffirmée pendant l’exil. En effet, les territoires israélites ne sont plus gouvernés par les descendants de David, la monarchie est hors-jeu : après les Perses viennent les Grecs d’Alexandre, puis ses généraux, puis les Romains (avec un certain Ponce Pilate), les Byzantins, les Arabes… Mais l’épopée biblique est devenue suffisamment cohérente pour permettre la survie identitaire du peuple juif, et son prolongement dans le christianisme.

Tout cela ne nous dit pas en quoi c'est une arnaque :)

Quant à la Bible je pense que l'auteur du sujet parle de la Bible Chrétienne, il manque donc une analyse du NT .

Au vu de votre "Curriculum Vitae" vous avez peut être lu Gauchet "Le désenchantement du monde" ou Girard "des choses cachée depuis la fondation du monde" .

Ces deux ouvrages majeurs ne semblent pas plaider dans le sens d'une arnaque .

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 677 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

"

Juste pour dire que Jésus est Fils de Dieu, mais ce n'est qu'un détail ;)"

On dirait du JM Le Pen !

Anatole j'ai bien saisi la blagounette .

Mais ce point est central pour comprendre le rapport Occidental à la nature et sa construction => Gauchet "Le désenchantement du monde". Weber aussi . Et je ne me suis pas penché sur la question ou juste un peu , c'est peut être à rapprocher du "Dieu est mort" Nietzshéen ,et c'est le fond du bouquin Soumission de Houellebecq .Donc effectivement ce n'est peut être pas un détail . C'est également un point central chez René Girard .

Je pense que parfois le non croyant ou le non pratiquant manque un poil de recul par rapport aux mythes et rites, tout en allant parfois se perdre dans "totem et tabou" :smile2:

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Membre, Posté(e)
art-chibald Membre 3 636 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Anatole j'ai bien saisi la blagounette .

Mais ce point est central pour comprendre le rapport Occidental à la nature et sa construction => Gauchet "Le désenchantement du monde". Weber aussi . Et je ne me suis pas penché sur la question ou juste un peu , c'est peut être à rapprocher du "Dieu est mort" Nietzshéen ,et c'est le fond du bouquin Soumission de Houellebecq .Donc effectivement ce n'est peut être pas un détail . C'est également un point central chez René Girard .

Je pense que parfois le non croyant ou le non pratiquant manque un poil de recul par rapport aux mythes et rites, tout en allant parfois se perdre dans "totem et tabou" :smile2:

C'est ce que je disais quelques posts avant, Anatole a voulu faire de l'humour en reprenant ma phrase avec son allusion à " détail de l'Histoire" du père Le Pen, no comment...

Juste pour dire que Jésus est Fils de Dieu, mais ce n'est qu'un détail ;)

Je voulais dire que POUR NOUS ce n'est qu'un détail et ne doit rien changer à nos devoirs et obligations, et surtout pas être l'objet de débats inutiles et servir de prétexte à divisions. Trinitaire ou pas, non mais franchement, se crêper le chignon pour si peu, Dieu doit être consterné en voyant ça :hum:

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 677 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
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Dieu doit être consterné en voyant ça :hum:

C'est limite anthropomorphique :)

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Membre, Posté(e)
Sylphe Membre 44 messages
Baby Forumeur‚
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La Bible, arnaque ou non, est avant tout un livre moralisateur. Il est porteur de formalisme et d'obligeance. La Bible est émissaire de droiture, de contrainte et de discipline.

Ce livre est régit par une autorité stricte et immuable. Cette autorité prend la forme d'un dieu éminent et tout-puissant qui se place de lui-même en tant que juge et bourreau.

La Bible revêt un aspect brut de la réalité. Elle confronte les lecteurs aux vices, aux défauts et aux faiblesses des hommes. Elle sous-entend que rien ni personne ne peut échapper aux lois conceptuelles et substantielles de la nature.

L'interprétation de la Bible relève de la conscience individuelle. Cela dit, je crois que le message principal reste celui-ci : «Bons ou mauvais tes choix t'appartiennent. Mais n'oublies pas que tout acte à ses conséquences.»

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art-chibald Membre 3 636 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

C'est limite anthropomorphique :)

Mais il me semble que c'est plus respectueux que de croire que Dieu cautionne les petites gueguerres entre chretiens a propos de details insignifiants.

Il y a surement des tonnes de bouquins qui traitent de la trinite ou autres details, au point d'en oublier l'essentiel.

Mais faut bien s'occuper :)

Modifié par art-chibald
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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 677 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
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La Bible, arnaque ou non, est avant tout un livre moralisateur. Il est porteur de formalisme et d'obligeance. La Bible est émissaire de droiture, de contrainte et de discipline.

Ce livre est régit par une autorité stricte et immuable. Cette autorité prend la forme d'un dieu éminent et tout-puissant qui se place de lui-même en tant que juge et bourreau.

La Bible revêt un aspect brut de la réalité. Elle confronte les lecteurs aux vices, aux défauts et aux faiblesses des hommes. Elle sous-entend que rien ni personne ne peut échapper aux lois conceptuelles et substantielles de la nature.

L'interprétation de la Bible relève de la conscience individuelle. Cela dit, je crois que le message principal reste celui-ci : «Bons ou mauvais tes choix t'appartiennent. Mais n'oublies pas que tout acte à ses conséquences.»

Bons ou mauvais tes choix t'appartiennent : parlez vous de l'AT, ou AT + NT

Car les écrits vétérotestamentaires ne laissent pas tant que ça la place au libre arbitre

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 677 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

Mais il me semble que c'est plus respectueux que de croire que Dieu cautionne les petites gueguerres entre chretiens a propos de details insignifiants.

Il y a surement des tonnes de bouquins qui traitent de la trinite ou autres details, au point d'en oublier l'essentiel.

Mais faut bien s'occuper :)

Je pense que Dieu ne cautionne pas, je crois que c'est en dehors du transcendantal .

Pour s'en occuper il faut avoir l'humilité de savoir que c'est un travail de théologien, mais que suivre aveuglément l'avis d'un théologien relève de l'arnaque . La est le vrai danger du religieux il contient des symboliques agrégées depuis de millénaires qui ne sont pas directement accessibles aux croyants lambda dont je fais partie, croire les avoir compris nécessite un travail d'une vie. Nier cela relève du fanatisme . Je pense que ca fait partie du message sous la forme de l'humilité, je constate avec tristesse que ce message n'a pas été compris de tous ceux qui se revendique Chrétien ( je ne vous met pas dans le lot ), ce n'est donc pas une gueguerre mais un VRAI CONFLIT idéologique . On peut échanger autour d'un verset mais en aucun cas oser affirmer avoir LA vérité.: Eli Eli lama sabachthani

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Membre, Posté(e)
Sylphe Membre 44 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Bons ou mauvais tes choix t'appartiennent : parlez vous de l'AT, ou AT + NT

Car les écrits vétérotestamentaires ne laissent pas tant que ça la place au libre arbitre

@ Droit De Réponse,

Le libre-arbitre c'est pouvoir penser et agir selon notre propre volonté. Pour autant, ce sont nos choix personnels qui déterminent qui nous sommes.

Parfois nous faisons des erreurs et le temps les délaisse. Parfois nous faisons des erreurs et le temps nous blesse en retour.

Le Dieu dans la Bible est pour moi une image abstraite du destin. Dieu représente les hommes, et ce sont les hommes eux-même qui forgent leur destinée. Je parle ici d'effet papillon, du fait que tout acte à sa répercussion, que ce soit à grande ou petite échelle.

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 677 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

@ Droit De Réponse,

Le libre-arbitre c'est pouvoir penser et agir selon notre propre volonté. Pour autant, ce sont nos choix personnels qui déterminent qui nous sommes.

Parfois nous faisons des erreurs et le temps les délaisse. Parfois nous faisons des erreurs et le temps nous blesse en retour.

Le Dieu dans la Bible est pour moi une image abstraite du destin. Dieu représente les hommes, et ce sont les hommes eux-même qui forgent leur destinée. Je parle ici d'effet papillon, du fait que tout acte à sa répercussion, que ce soit à grande ou petite échelle.

Je comprends bien mais pour moi le fait que Dieu nous ait remis les clés de l'ici bas est exclusivement neo testamentaire .

D'où ma question sur la bible dont vous parliez ?

Chrétienne ou hébraïque ? AT ou NT ?

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Membre, Chien Fou forumeur, 91ans Posté(e)
Promethee_Hades Membre 25 564 messages
91ans‚ Chien Fou forumeur,
Posté(e)

Tout cela ne nous dit pas en quoi c'est une arnaque :)

Quant à la Bible je pense que l'auteur du sujet parle de la Bible Chrétienne, il manque donc une analyse du NT .

Au vu de votre "Curriculum Vitae" vous avez peut être lu Gauchet "Le désenchantement du monde" ou Girard "des choses cachée depuis la fondation du monde" .

Ces deux ouvrages majeurs ne semblent pas plaider dans le sens d'une arnaque .

Bonsoir DroitDeRéponse, poigne de mains.

Allons bon le Nouveau testament, s'appuie sur l'ancien qui devrait le légitimer, par ce que l'histoire du messie, c'est bien dans l'ancien que cela se passe. Ce qui est comique c'est que les prophéties dont il est fait référence pour légitimer Jésus, n'ont absolument rien a voir avec le personnage. De plus des le début du Nouveau testament nous avons deux généalogies, elles sont différentes celle de Matthieu et de Luc divergent complètement à partir de David, il y aurait donc deux Jésus. Vitterbe à la Renaissance à résolu le problème à sa façon qui est des plus cocasse sans le moindre sérieux. Quand à la lecture du dit testament il regorge d'anomalie qui jette un discrédit total sur ce qui est advenue du christianisme. De plus la réalité historique au sujet de Jésus et des plus trouble rien ne confirme son existence, sauf un texte de l'historien Juif Flavius Joseph ( "La guerre des juifs " ) qui parle d'une crucifixion sous Pilate, et dont bon nombre de personne ont interprété ceci comme une preuve de l'existence de Jésus, sans compter qu'il ( Jésus ) n'a jamais été christ qui signifie ouin , seul le grand prêtre comme le roi sont ouin. Puis quel onction aurait il du avoir celle d'Aaron, ou celle de Melkisédeck par ce que elles sont très différentes, c'est la différence entre un caillou de calcaire et le diamant.

Ancien testament comme nouveau sont des absurdité historique, des pièges à gogos, après c'est vrai il y a des écrits sapientiaux remarquables il y a dedans une très profonde spiritualité, un dépassement de la condition humaine, une transcendance certaines, mais celle ci se trouvera jeter aux orties tant qu'elle fera appuis sur des mensonges comme des erreurs. Il n'est pas bon de construire sur un terrain mouvent.

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Membre, Chien Fou forumeur, 91ans Posté(e)
Promethee_Hades Membre 25 564 messages
91ans‚ Chien Fou forumeur,
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C'est limite anthropomorphique :)

Non pas limite, complètement anthropomorphique. C'est là ou le bat blesse quand on fait descendre la divinité, quand elle est abaissé a en devenir humaine, elle est mortelle, c'est sa chute.

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 677 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

Bonsoir DroitDeRéponse, poigne de mains.

Allons bon le Nouveau testament, s'appuie sur l'ancien qui devrait le légitimer, par ce que l'histoire du messie, c'est bien dans l'ancien que cela se passe. Ce qui est comique c'est que les prophéties dont il est fait référence pour légitimer Jésus, n'ont absolument rien a voir avec le personnage. De plus des le début du Nouveau testament nous avons deux généalogies, elles sont différentes celle de Matthieu et de Luc divergent complètement à partir de David, il y aurait donc deux Jésus. Vitterbe à la Renaissance à résolu le problème à sa façon qui est des plus cocasse sans le moindre sérieux. Quand à la lecture du dit testament il regorge d'anomalie qui jette un discrédit total sur ce qui est advenue du christianisme. De plus la réalité historique au sujet de Jésus et des plus trouble rien ne confirme son existence, sauf un texte de l'historien Juif Flavius Joseph ( "La guerre des juifs " ) qui parle d'une crucifixion sous Pilate, et dont bon nombre de personne ont interprété ceci comme une preuve de l'existence de Jésus, sans compter qu'il ( Jésus ) n'a jamais été christ qui signifie ouin , seul le grand prêtre comme le roi sont ouin. Puis quel onction aurait il du avoir celle d'Aaron, ou celle de Melkisédeck par ce que elles sont très différentes, c'est la différence entre un caillou de calcaire et le diamant.

Ancien testament comme nouveau sont des absurdité historique, des pièges à gogos, après c'est vrai il y a des écrits sapientiaux remarquables il y a dedans une très profonde spiritualité, un dépassement de la condition humaine, une transcendance certaines, mais celle ci se trouvera jeter aux orties tant qu'elle fera appuis sur des mensonges comme des erreurs. Il n'est pas bon de construire sur un terrain mouvent.

Bonsoir seigneur des ténèbres

J'ai cité Girard et Gauchet à dessein . Que le Christ ait existé ou pas, donc qu'il y ait mensonge ou pas ne change rien à la nouveauté universaliste véhiculée , ni au changement de rapport à la nature véhicule par rapport à un retrait du transcendantal de l'ici bas. Rien n'enlèvera non plus au nt le message inédit de la fin de la pratique sacrificielle dont un premier aménagement avait déjà fait jour dans l'AT. Où est l'arnaque ?

PS le truc ne m'intéresse que d'un point de vue culturelle mais oin=roi et il a été oin par l'Esprit

L'onction sert à sacrer le roi

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Membre, Chien Fou forumeur, 91ans Posté(e)
Promethee_Hades Membre 25 564 messages
91ans‚ Chien Fou forumeur,
Posté(e)

La Bible, arnaque ou non, est avant tout un livre moralisateur. Il est porteur de formalisme et d'obligeance. La Bible est émissaire de droiture, de contrainte et de discipline.

C'est assez relatif entre nous, c'est même assez discutable, sur de nombreux sujets

Ce livre est régit par une autorité stricte et immuable. Cette autorité prend la forme d'un dieu éminent et tout-puissant qui se place de lui-même en tant que juge et bourreau.

Oui mais aussi ambiguë, car on observe un Dieu certainement transcendant comme un Dieu clanique.

La Bible revêt un aspect brut de la réalité. Elle confronte les lecteurs aux vices, aux défauts et aux faiblesses des hommes. Elle sous-entend que rien ni personne ne peut échapper aux lois conceptuelles et substantielles de la nature.

L'interprétation de la Bible relève de la conscience individuelle. Cela dit, je crois que le message principal reste celui-ci : «Bons ou mauvais tes choix t'appartiennent. Mais n'oublies pas que tout acte à ses conséquences.»

Bonjour Sylphe, poigne de mains.

Je pense que Dieu ne cautionne pas, je crois que c'est en dehors du transcendantal .

Pour s'en occuper il faut avoir l'humilité de savoir que c'est un travail de théologien, mais que suivre aveuglément l'avis d'un théologien relève de l'arnaque . La est le vrai danger du religieux il contient des symboliques agrégées depuis de millénaires qui ne sont pas directement accessibles aux croyants lambda dont je fais partie, croire les avoir compris nécessite un travail d'une vie. Nier cela relève du fanatisme . Je pense que ca fait partie du message sous la forme de l'humilité, je constate avec tristesse que ce message n'a pas été compris de tous ceux qui se revendique Chrétien ( je ne vous met pas dans le lot ), ce n'est donc pas une gueguerre mais un VRAI CONFLIT idéologique . On peut échanger autour d'un verset mais en aucun cas oser affirmer avoir LA vérité.: Eli Eli lama sabachthani

:plus::bravo::bo:

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