Enfant handicapé refusé à la cantine

Oui la mairie est au courant de son handicap.

Ce matin pas mal de parents sont venus me voir car ils ont été choqués de voir le petit frère à la cantine et pas le grand... ils sont révoltés et ça fait du bien de se sentir soutenus, même si ils n'ont aucun poids.

J'attends des nouvelles de l'assistante sociale, qui a demandé un recours, avec l'appui du CMP où est suivi mon fils, et aussi celui du médecin scolaire.

J'attends...

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Je ne parlais pas de ça, je voulais savoir si dans les conditions d'acceptation d'accès à la cantine, il est précisé la nature du handicap et son degré qui conditionne ou pas son acceptation à la cantine.

Dans le dossier il y a une case à cocher et quelques lignes pour expliquer de quel handicap il s'agit.

Il a fait son CP et son CE1 dans cette ecole et ça n'a pas posé de soucis.

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J'ai pu obtenir une raison pour son exclusion : mon conjoint (qui n'est pas le père) ne travaille pas pour le moment et peut donc s'en occuper.

Jusque là pourquoi pas. Mais alors pourquoi son frère, qui vit selon les mêmes conditions (garde alternée 1 semaine sur 2) a été accepté? Ils se foutent de moi en fait?

La semaine où mes enfants sont chez leur père c'est à mon conjoint de s'en occuper? Lui qui n'a aucun lien legal?

Leur père n'est pas tenu d'accepter ça. Quand il est stipulé noir sur blanc que tous les enfants de parents qui travaillent ont droit à la cantine, on respecte...

Rebsamen je vais te faire une pub d'enfer...

Il y a ce que dit la loi, et les moyens dont les collectivités disposent pour l'appliquer... Avant d'employer les grands mots ("discrimination", "ça va chier", etc) et brandir le bâton de la menace, il vaut mieux privilégier le dialogue, tout en tenant compte des difficultés des autres, AUSSI.

Il est handicapé... c'est un enfant qui gère mal sa frustration et ses émotions. Tout est décuplé pour lui. Quand il est heureux c'est extrême. Quand il est contrarié aussi.

En avril dernier ils m'avaient fait part de leur difficulté à gérer ses crises. Je peux le comprendre.

Il existe des solutions, il y a possibilité d'attribuer une personne en plus pour s'occuper de lui. Mais ils refusent de faire le dossier.

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Si l'école refuse d'organiser une équipe éducative, la famille peut contacter directement la MDPH pour faire une demande d'AESH.

Je n'avais pas lu la suite.

La mission de l'AESH doit être définie dans le projet, et l'accompagnement à la cantine peut en faire partie, si cela s'avère nécessaire.

Si ce n'est pas souhaité, espérons que l'assistante sociale proposera une autre solution !

Si l'école refuse d'organiser une équipe éducative, la famille peut contacter directement la MDPH pour faire une demande d'AESH.

Les problèmes de cantine ne sont pas gérés par l'école.

Il y a ce que dit la loi, et les moyens dont les collectivités disposent pour l'appliquer... Avant d'employer les grands mots ("discrimination", "ça va chier", etc) et brandir le bâton de la menace, il vaut mieux privilégier le dialogue, tout en tenant compte des difficultés des autres, AUSSI.

Si le dialogue était possible... ils refusent de communiquer... et au bout de 7 jours d'acharnement on nous donne enfin une raison, qui ne tient pas debout.

Pourquoi refuser un dossier de recours ou un rendez vous si ils sont clean?

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Si le dialogue était possible... ils refusent de communiquer... et au bout de 7 jours d'acharnement on nous donne enfin une raison, qui ne tient pas debout.

Pourquoi refuser un dossier de recours ou un rendez vous si ils sont clean?

Pourquoi les soupçonner d'intentions maléfiques, quand ils ne sont peut-être que débordés de demandes de toutes sortes qu'ils ne peuvent gérer aussi efficacement que tu le voudrais ? Non parce qu'a priori, il n'y a aucune raison que cette fameuse commission ait nourri une haine particulière des enfants autistes au point de vouloir les exclure de la cantine, hein.

Je ne connais pas cette mairie, mais il est possible qu'ils se soient dit qu'en l'absence d'accompagnateur pour ton enfant, sa famille pouvait trouver le moyen de s'en occuper le midi. Maintenant, si leur décision ne te convient pas, la meilleure solution pour toi est de faire une nouvelle demande d'accompagnement auprès de la MDPH.

Mais vouloir en faire une affaire personnelle, du genre "Vous allez voir de quel bois j'me chauffe, bande de discriminateurs pas clean dans leurs bottes", n'est - à mon humble avis - pas la meilleure façon d'aider à l'intégration des enfants handicapés et à leur épanouissement en collectivité.

Mais vouloir en faire une affaire personnelle, du genre "Vous allez voir de quel bois j'me chauffe, bande de discriminateurs pas clean dans leurs bottes", n'est - à mon humble avis - pas la meilleure façon d'aider à l'intégration des enfants handicapés et à leur épanouissement en collectivité.

Donc le laisser se faire exclure sans rien faire ça va aider à leur intégration? Je ne peux pas... et comme je l'ai dis, pour le moment j'epuise tous les recours possibles. Mais sans mouvement de leur part d'ici une quinzaine oui là ça risque de partir en cacahuète.

Je demande juste à parler à des adultes responsables, autour d'une table pour dénouer les choses.

Et c'est une affaire personnelle. Elle concerne ce que j'ai de plus cher, mes enfants.

Te rends tu compte de ce que c'est de devoir expliquer à tes enfants pourquoi ils sont traités différemment? Je n'ai pas l'intention de leur apprendre la fatalité et le fait de baisser les bras.

Je remuerai la terre entière pour que mes enfants soient traités sur un pied d'égalité.

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Ah bon ? parce que tu trouves que le discours tenu ici est celui "d'apprendre la fatalité et de baisser les bras" ? -__-

Tu es venue demander conseil pour que ton fils puisse sereinement manger à la cantine ? ou bien tu es ici pour qu'on participe à ta colère ?

Dans le premier cas, je t'ai donné le meilleur conseil possible, dans l'intérêt de ton enfant. Dans le second, ne compte pas sur moi pour te suivre, à mon avis tu te trompes de combat.

J'exprime ma colère c'est tout. Je ne demande pas de la partager.

Pour les conseils, je les prends tous et merci encore de prendre le temps de m'aider à trouver des solutions ou me donner des pistes auxquelles je n'aurais pas forcément pensé. J'ai fais le maximum de mon coté concernant les démarches.

La MDPH, le défenseur des droits, le médecin scolaire, la mairie, le CMP, les deux assistantes sociales qui me suivent... tous sont contactés et au courant de la situation.

Je n'ai plus qu'à attendre. Mais ça me bouffe.

C'est usant de se heurter à un mur.

Il est à un âge où être différent c'est difficile à gérer. Il a 8 ans et il comprends qu'il n'est pas comme les autres. Qu'il a un AVS et que parfois dans la cour les enfants sont méchants (et les parents de certains j'explique même pas...).

Je demande juste l'égalité.

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Ce n'est pas l'égalité que tu dois demander pour ton fils, mais l'équité.

C'est un enfant qui doit vivre avec un handicap et pour vivre au mieux avec,il doit être plus entouré que les autres. Il a des besoins spécifiques qui fait qu'il sera toujours différent des autres. Mais cette différence ne doit pas se retrourner contre lui.

Je ne sais pas si je suis claire.(j'arrive à la fin de ma journée marathon).

Dans la Vie, il est clair désormais qu'il y a deux sortes de personnes : les salopards et les autres.

Adressez-vous au Président; il vous répondra.