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Comment prouvez-vous que la théorie de l'évolution

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Membre, scientifique, Posté(e)
Répy Membre 23 829 messages
scientifique,
Posté(e)

Notre "vie" est basée sur la chimie du carbone, mais il paraît qu'on pourrait remplacer le carbone par un autre truc dans la même colonne de la classification de Mendeleiev, genre silicium ou germanium (blond aux yeux bleus ?), je me demande bien à quoi ça pourrait ressembler...

Les amateurs de science fiction évoquent souvent une vie à partir du silicium au lieu du carbone.

il ne suffit pas d'avoir une atome tétravalent comme le silicium pour remplacer le carbone.

Il y a les paramètres énergétiques et la cinétique de la chimie qui donnent une supériorité totale au carbone.

Autre propriété du carbone :les liaisons doubles C=C n'existent pas aussi facilement entre deux silicium. Donc une foule de composés biologiques essentiels ne pourraient pas avoir d'équivalent avec une chimie au silicium.

Autre hypothèse : une biochimie qui remplacerait l'oxygène par le soufre.

Là ça se gâte franchement car le soufre existe sous 5 degrés d'oxydations ( -2, 0, +2, +4, +6) alors que l'oxygène n'en a que 3 ( -2 -1 ,0 ). et certains composés avec du soufre pourraient détruire d'autres composés du soufre : la biochimie du soufre pourrait s'auto détruire !

Donc ces deux hypothèses Silicium et Soufre ne résolvant pas l'énigme de la biochimie et m^me ne sont pas envisageables.

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Invité philkeun
Invités, Posté(e)
Invité philkeun
Invité philkeun Invités 0 message
Posté(e)

Les amateurs de science fiction évoquent souvent une vie à partir du silicium au lieu du carbone.

il ne suffit pas d'avoir une atome tétravalent comme le silicium pour remplacer le carbone.

Il y a les paramètres énergétiques et la cinétique de la chimie qui donnent une supériorité totale au carbone.

Autre propriété du carbone :les liaisons doubles C=C n'existent pas aussi facilement entre deux silicium. Donc une foule de composés biologiques essentiels ne pourraient pas avoir d'équivalent avec une chimie au silicium.

Autre hypothèse : une biochimie qui remplacerait l'oxygène par le soufre.

Là ça se gâte franchement car le soufre existe sous 5 degrés d'oxydations ( -2, 0, +2, +4, +6) alors que l'oxygène n'en a que 3 ( -2 -1 ,0 ). et certains composés avec du soufre pourraient détruire d'autres composés du soufre : la biochimie du soufre pourrait s'auto détruire !

Donc ces deux hypothèses Silicium et Soufre ne résolvant pas l'énigme de la biochimie et m^me ne sont pas envisageables.

Ca paraît logique, puisque des composés de base genre HCN semblent difficilement remplaçables...

Dans ce cas, d'autres formes de vie seraient alors aussi basées sur la chimie organique, donc nécessairement assez proches de la nôtre...dommage, j'aurais bien vu des trucs etonnants, genre plusieurs kms, ou comme un mycelium géant comparable à celui de certains de nos champignons !

:hehe:

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Membre, scientifique, Posté(e)
Répy Membre 23 829 messages
scientifique,
Posté(e)

Ca paraît logique, puisque des composés de base genre HCN semblent difficilement remplaçables...

Dans ce cas, d'autres formes de vie seraient alors aussi basées sur la chimie organique, donc nécessairement assez proches de la nôtre...dommage, j'aurais bien vu des trucs etonnants, genre plusieurs kms, ou comme un mycelium géant comparable à celui de certains de nos champignons !

---------------------------------

Il n'est pas exclu que la Vie sur d'autres planètes en soient restées à des êtres monocellulaires comme les archées qui résistent à l'eau bouillante ou bien d'un type voisin des champignons.

il sera aussi important de découvrir d'autres vies "primitives que d'autres êtres pensants.

La probabilité de ces derniers est beaucoup plus faible.

L'humanité aura alors rencontré la n ieme "révolution"

- Copernic vers 1530 quitte le géocentrisme en faveur de l'héliocentrisme.

- Lavoisier en 1780 prouve les transformations de matière sans création

- Wohler en 1828 synthétise l'urée alors considérée comme produit des organes vivants

- Pasteur en 1860 démontre l'impossibilité de la "génération spontanée"

- Eintein en 1905 et 1915 établit les lois de la relativité

- Hubble en 1924 découvre les autres galaxies et leur éloignement croissant.

- Monod, Wolf et Jacob en 1955 décodent l'ADN ce qui montre l'unicité du vivant.

- récemment découverte d'exoplanètes "habitables"

- quand aura-t-on la preuve de vie sur mars et ces exoplanètes ?

Que de chemin parcouru !

Il a fallu changer nos points de vue philosophiques pour les mettre en correspondance avec ces découvertes essentielles.

Seuls quelques attardés ne veulent accepter ces évolutions.

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Membre, Enigmologue, Posté(e)
contrexemple Membre 6 293 messages
Enigmologue,
Posté(e)

1/Ah, mais il y a des questions bêtes aussi.

2/Je ne vois pas où tu veux en venir mais la réponse est environ 1/e soit près de 37%.

Édition : La loi de probabilité en cours ici est une loi binomiale qui est une loi discrète. La loi normale à laquelle tu fais référence est une loi continue qui peut servir d'approximation à une loi binomiale pour un grand nombre de tirages mais seulement sous certaines conditions (dont l'une veut que le produit du nombre de tirages par la probabilité de succès soit supérieur à 5, alors qu'il est égal à 1 ici). L'espérance est bien de 1, cela dit.

1/On m'a toujours dit qu'il n'y a que les réponses qui peuvent être bête.

2/Oui merci, je pensais en fait qu'en augmentant le nombre de tirage, la probabilité d'avoir 1 exactement diminuer, voir devenait négligeable, je me suis trompé.

La bonne approximation est la loi de poisson, c'est vrai.

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Invité philkeun
Invités, Posté(e)
Invité philkeun
Invité philkeun Invités 0 message
Posté(e)

1/On m'a toujours dit qu'il n'y a que les réponses qui peuvent être bête.

2/Oui merci, je pensais en fait qu'en augmentant le nombre de tirage, la probabilité d'avoir 1 exactement diminuer, voir devenait négligeable, je me suis trompé.

La bonne approximation est la loi de poisson, c'est vrai.

1) Non, il y a aussi des questions qui le sont, des affirmations le sont aussi, et certaines croyances encore plus, hein ? :smile2:

2) Eh oui, bah une fois n'est pas coutume, re :smile2:...

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Membre, 76ans Posté(e)
vertgandazert Membre 281 messages
Baby Forumeur‚ 76ans‚
Posté(e)

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Il n'est pas exclu que la Vie sur d'autres planètes en soient restées à des êtres monocellulaires comme les archées qui résistent à l'eau bouillante ou bien d'un type voisin des champignons.

il sera aussi important de découvrir d'autres vies "primitives que d'autres êtres pensants.

La probabilité de ces derniers est beaucoup plus faible.

L'humanité aura alors rencontré la n ieme "révolution"

- Copernic vers 1530 quitte le géocentrisme en faveur de l'héliocentrisme.

- Lavoisier en 1780 prouve les transformations de matière sans création

- Wohler en 1828 synthétise l'urée alors considérée comme produit des organes vivants

- Pasteur en 1860 démontre l'impossibilité de la "génération spontanée"

- Eintein en 1905 et 1915 établit les lois de la relativité

- Hubble en 1924 découvre les autres galaxies et leur éloignement croissant.

- Monod, Wolf et Jacob en 1955 décodent l'ADN ce qui montre l'unicité du vivant.

- récemment découverte d'exoplanètes "habitables"

- quand aura-t-on la preuve de vie sur mars et ces exoplanètes ?

Que de chemin parcouru !

Il a fallu changer nos points de vue philosophiques pour les mettre en correspondance avec ces découvertes essentielles.

Seuls quelques attardés ne veulent accepter ces évolutions.

Bonjour,

merci pour ce résumé synthétique et merci en général pour vos réponses à ma question :"qui est religieux?"

Quand vous dites que de chemin parcouru, je suis évidemment d'accord avec ce constat de bon sens, mais permettez moi de le nuancer.

L'on peut hélas faire un long chemin, en tournant en rond.

Effectivement c'est Pasteur qui a tordu le cou de la génération spontanée, mais depuis bien des matérialistes essaient de la ressusciter, en changeant simplement de nom, ils parlent d'auto organisation, d'émergence etc...

Oui le chemin des matérialistes est long et difficile, parfois ils se découragent, c'est sans doute pourquoi ils parlent comme des religieux, qui eux savent par révélation c'est bien facile, n'est ce pas?

Au fait de quelles évolutions parlez vous? Méfiez vous évolution implique un sens un but? Non ? Expliquez moi, je suis si bête vous savez bien.Merci

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Membre, scientifique, Posté(e)
Répy Membre 23 829 messages
scientifique,
Posté(e)

....Au fait de quelles évolutions parlez vous? Méfiez vous évolution implique un sens un but? Non ? Expliquez moi, je suis si bête vous savez bien.Merci

-------------------------

non une évolution n'implique pas un but en général mais seulement la survie d'un individu et donc d'une espèce !

Dans l'évolution biologiue, tout ce qui est inutile régresse et finit par disparaître tandis que tout ce qui donne un avantage dans un milieu changeant va se développer.

c'est seulement cela le darwinisme et les diverses évolutions biologiques en général.

exemple une hémoglobine au cuivre a été développée pendant un temps. Hélas les possibilités d'oxydo-réduction du cuivre sont inférieures à celle du fer.

Au final c'est l'hémoglobine au fer qui l'a emporté !

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Membre, Posté(e)
J-Moriarty Membre 3 640 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

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non une évolution n'implique pas un but en général mais seulement la survie d'un individu et donc d'une espèce !

Dans l'évolution biologiue, tout ce qui est inutile régresse et finit par disparaître tandis que tout ce qui donne un avantage dans un milieu changeant va se développer.

c'est seulement cela le darwinisme et les diverses évolutions biologiques en général.

exemple une hémoglobine au cuivre a été développée pendant un temps. Hélas les possibilités d'oxydo-réduction du cuivre sont inférieures à celle du fer.

Au final c'est l'hémoglobine au fer qui l'a emporté !

Bonjour;

Un but, et aussi un grand horloger, des champs morphiques, et au final Dieu ou une autre croyance, qui se reconnaitra dans la constante insistante qui se refuse à accepter que si nous sommes ici, c'est dû en partie au hasard ....Dieu n'aime pas le hasard. Dieu ou Sheldrake et tous les autres ....Ils expliquent le hasard eux .....

Darwinisme et compétition oui, pour assurer au final l'adaptation, mais on oublie aussi souvent que la compétition n'est pas le seul vecteur de l'évolution, la coopération est tout aussi importante dans la compréhension de Darwin, il suffit d'observer dans le jardin les plantes compagnes, et celles qui ne se plaisent pas à coté d'une autre. On parle généralement de symbioses, entre végétaux, le mycélium de la morille aimera les racines de frênes, associations animales et végétaux également comme ces fourmis qui vivent dans l'écorce de cette plante, qui souvent offre le gite et le couvert tandis que la fourmi assure sa protection en retour. (un couvert qu'elles sont seules à être capables de digérer même pour certaines fourmis avec les acacias, comme la Pseudomyrmex ferruginea , la nourriture est potentiellement dangereuse pour tout autre insecte)

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Membre, 76ans Posté(e)
vertgandazert Membre 281 messages
Baby Forumeur‚ 76ans‚
Posté(e)

-------------------------

non une évolution n'implique pas un but en général mais seulement la survie d'un individu et donc d'une espèce !

Dans l'évolution biologiue, tout ce qui est inutile régresse et finit par disparaître tandis que tout ce qui donne un avantage dans un milieu changeant va se développer.

c'est seulement cela le darwinisme et les diverses évolutions biologiques en général.

exemple une hémoglobine au cuivre a été développée pendant un temps. Hélas les possibilités d'oxydo-réduction du cuivre sont inférieures à celle du fer.

Au final c'est l'hémoglobine au fer qui l'a emporté !

Oui je vous remercie de me refaire ce rappel scolaire, cela me rajeunit.

Je crois connaitre assez bien l'évangile selon Darwin.

Je n'ai aucune envie de le critiquer, je sais combien vous y êtes attachés et vous avez raison, c'est bien la principale contribution à la bible matérialiste.

Permettez moi juste deux ou trois remarques sans vouloir blasphémer:

La notion d'adaptation chère à Lamarck est peut être plus juste que le terme évolution?

La notion et le rôle de la sélection naturelle semble aussi exagérée au détriment de la complémentarité, de la coopération voir de la symbiose, non?

Enfin si ce n'est pas trop pêcher contre votre doctrine religieuse scientiste officielle.

Dernier point, il faudrait aussi redéfinir les notions de hasard et de probabilité.

Le facteur hasard n'aime pas sonner à la même porte,surtout celui à casquette matérialiste :hehe: à méditer...

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Membre, Posté(e)
J-Moriarty Membre 3 640 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Bonjour,

Un article que Constantinople à rappeler : les failles du darwinisme (la recherche) que je trouve intéressant.

Bonjour;

L'article que vous nous proposez est intéressant. Il convient de préciser qu'il date un peu et même plus qu'un peu; 1996, c'est une éternité dans le domaine des productions scientifiques.

D'emblée il me vient une remarque;il est mathématicien; cela me fait penser aux scientifiques qui s'expriment du coté des sceptiques en matière de réchauffement climatique, ils sont rarement dans leurs domaines de compétence, et c'est bien regrettable.

"Personne ne peut refuser l'existence du phénomène. C'est tout simplement le principe que rien n'existe qui ne soit assez solide pour exister"

Donc il est en accord avec la théorie.

"Les darwiniens me semblent avoir conservé une vision mécaniste de l'évolution, selon laquelle on observerait une succession presque linéaire de causes et d'effets"

Le ton est prudent, il prend ses précautions, et il a bien raison; "semble avoir conservé ".....et là encore, je constate que ce monsieur surtout connu pour ses travaux sur la théorie des langages formels avec un théorème qui porte son nom commet une bien curieuse erreur d'anachronisme .....reprocher à Darwin qu'il ne maitrise pas le théorie de l'information .....et qu'il soit encore basé sur une référence mécanique ....ben oui, c'était la théorie de référence à l'époque ....

Il prend l'exemple du cheval qui est devenu gros....prenons un autre exemple que l'on peut expérimenter dans les cultures de maïs Ogm qui produisent leurs insecticides avec la protéine Bt(Cry) .....la chrysomèle a commencé à développer des résistances; cela signifie quoi? les chrysomèles qui ne portaient pas la capacité de résistance ont disparu et celles qui ont pu exprimer une résistance sont restées, et au final toutes les chrysomèles sont devenues résistantes.

On a eu une évolution grandeur nature sous les yeux qui est apparue en 5 ans de culture Ogm.

C'est bien mécanique, et c'est aussi un bond ou un chaos, en tous les cas, c'est de l'évolution.

Le modèle du singe qui tape sur le clavier n'a pas grand rapport avec Darwin, quand bien même ce serait Dawkins qui le développerait.

"Mooto Kimura*. Il a montré que la plupart des mutations sont neutres, sans effet permettant une sélection. Pour la thèse centrale du darwinisme, c'est gênant"

Et bien non, je ne suis pas d'accord. Les mutations sont "neutres" pour certaines et sans rapport avec la sélection on est d'accord, mais ce n'est pas gênant, là encore procès d'anachronisme(Darwin n'avait pas encore accès aux connaissances de la génétique); les mutations partent dans tous les sens(par opposition avec un sens bien déterminé), pour la chrysomèle la première année de culture ....mais dès le 2e année, seules celles qui ont développé la résistance au Bt seront sélectionnées, les autres sont éliminées.

"D'autre part Gould passe sous silence l'existence de grandes tendances, comme la complexification croissante du système nerveux central.....On en est donc réduit à invoquer deux types de miracles : celui des macromutations et celui des grandes trajectoires de l'évolution.."

On comprend ce qui le motive ce bon monsieur; "les grandes trajectoires de l'évolution".....déterminées par qui????

Et bien non, le cerveau plus complexe est bien ce qui permet de devenir plus performant dans l'adaptation aux contraintes diverses qui nous sont exposées dans la vie, pour les singes et tous les autres ....

Si le cerveau régressait, est ce qu'on serait mieux adapté ou moins bien? c'est à cette question qu'il devrait répondre, mais on est bien éloigné de son domaine de compétence et du "langage de Dyck"dans les langages algébriques.

"Or si l'on regarde l'histoire de l'évolution, cela nous fait des dizaines et des dizaines de milliers de miracles, dont les saltationnistes ne savent pas mieux rendre compte que les gradualistes."

"Quant à la seconde catégorie de miracles, elle tient au fait que certaines de ces macromutations si l'on admet qu'elles ont eu lieu se sont additionnées les unes aux autres dans une direction bien définie, pour constituer les grandes tendances de l'évolution : complication du système nerveux, mais aussi intériorisation des processus reproductifs, apparition des os, de l'oreille, enrichissement des fonctions relationnelles, etc. Toute une série de miracles dont l'accumulation "

Les "miracles" .....ce monsieur serait il dérangé par le hasard? "Une direction bien définie"....par qui encore?

On est dans une réflexion type "dessein intelligent".

Non, ou oui si on considère que l'évolution est un sens; dans la direction de l'évolution....pourquoi pas en effet.

"Certains parlent d'une prédisposition du génome."

Pour expliquer qu'il y ait des singes et l'homme différent. Ben oui, il y a eu Luca, et cela s'est diversifié dans plusieurs directions adaptées. Est ce que le fait que plusieurs mutations après Luca adaptées pose problème à ce mathématicien?

Il le dit lui même pourtant, la mutation est aléatoire, tous les "hybrideurs de rose le savent. On ne sait pas ce qu'on va avoir comme nouvelle rose, mais on va conserver la plus belle, la plus parfumée. Les autres passent à la trappe.

Je vais peut être dessiner une fleur à Mr Schützenberger.

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Membre, Posté(e)
J-Moriarty Membre 3 640 messages
Baby Forumeur‚
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Oui je vous remercie de me refaire ce rappel scolaire, cela me rajeunit.

Je crois connaitre assez bien l'évangile selon Darwin.

Je n'ai aucune envie de le critiquer, je sais combien vous y êtes attachés et vous avez raison, c'est bien la principale contribution à la bible matérialiste.

Permettez moi juste deux ou trois remarques sans vouloir blasphémer:

La notion d'adaptation chère à Lamarck est peut être plus juste que le terme évolution?

La notion et le rôle de la sélection naturelle semble aussi exagérée au détriment de la complémentarité, de la coopération voir de la symbiose, non?

Enfin si ce n'est pas trop pêcher contre votre doctrine religieuse scientiste officielle.

Dernier point, il faudrait aussi redéfinir les notions de hasard et de probabilité.

Le facteur hasard n'aime pas sonner à la même porte,surtout celui à casquette matérialiste :hehe: à méditer...

Bonjour;

Décidément vous insistez(il y a un forum pour les religions dans lequel vous serez sans doute plus "adapté" ), et dans la bonne contradiction en plus; permettez juste de la souligner;

D'un coté vous écrivez "Je n'ai aucune envie de le critiquer"

De l'autre ...."Je crois connaitre assez bien l'évangile selon Darwin"

Bon , ceci dit vous écrivez de vous même que "vous croyez"; c'est un bon début pour votre entrée en dans le monde des croyances, mais c'est incompatible avec le science. Ceci dit, tant que le monde le croyance s'occupe de sa soupe, dans la sphère privée, cela ne me dérange pas.

On continue dans la salissure généralisée, gratuite et religieuse;

"bible matérialiste", "blasphémer"...

Pour le reste, il me semble avoir répondu ce matin, relisez plus lentement peut être, ceci dit à tout hasard. Ou pas.

Modifié par J-Moriarty
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Membre, Posté(e)
J-Moriarty Membre 3 640 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

J'ai laissé passer ceci dans l'article de l'entretien avec Schûtzenberger dans la revue "la recherche";

Il critique le fait que, selon lui;

"Pour eux un gène est comme une commande sur le catalogue de La Redoute"

....oups....curieuse comparaison qui n'est pas (sans) raison. Puis plus loin, c'est carrément une erreur;

"Schématiquement un gène est assimilable à une unité d'information"

Re oups..... non mon bon monsieur; un gêne est un élément génétique, un segment d'ADN avec ARN ...il oublie fâcheusement l'ADN ...... et l'ADN est bien une commande dans un certain sens en effet ....mince alors, une commande et un certain sens décidés par qui? :)

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Invité philkeun
Invités, Posté(e)
Invité philkeun
Invité philkeun Invités 0 message
Posté(e)

Bonjour;

L'article que vous nous proposez est intéressant. Il convient de préciser qu'il date un peu et même plus qu'un peu; 1996, c'est une éternité dans le domaine des productions scientifiques.

D'emblée il me vient une remarque;il est mathématicien; cela me fait penser aux scientifiques qui s'expriment du coté des sceptiques en matière de réchauffement climatique, ils sont rarement dans leurs domaines de compétence, et c'est bien regrettable.

"Personne ne peut refuser l'existence du phénomène. C'est tout simplement le principe que rien n'existe qui ne soit assez solide pour exister"

Donc il est en accord avec la théorie.

"Les darwiniens me semblent avoir conservé une vision mécaniste de l'évolution, selon laquelle on observerait une succession presque linéaire de causes et d'effets"

Le ton est prudent, il prend ses précautions, et il a bien raison; "semble avoir conservé ".....et là encore, je constate que ce monsieur surtout connu pour ses travaux sur la théorie des langages formels avec un théorème qui porte son nom commet une bien curieuse erreur d'anachronisme .....reprocher à Darwin qu'il ne maitrise pas le théorie de l'information .....et qu'il soit encore basé sur une référence mécanique ....ben oui, c'était la théorie de référence à l'époque ....

Il prend l'exemple du cheval qui est devenu gros....prenons un autre exemple que l'on peut expérimenter dans les cultures de maïs Ogm qui produisent leurs insecticides avec la protéine Bt(Cry) .....la chrysomèle a commencé à développer des résistances; cela signifie quoi? les chrysomèles qui ne portaient pas la capacité de résistance ont disparu et celles qui ont pu exprimer une résistance sont restées, et au final toutes les chrysomèles sont devenues résistantes.

On a eu une évolution grandeur nature sous les yeux qui est apparue en 5 ans de culture Ogm.

C'est bien mécanique, et c'est aussi un bond ou un chaos, en tous les cas, c'est de l'évolution.

Le modèle du singe qui tape sur le clavier n'a pas grand rapport avec Darwin, quand bien même ce serait Dawkins qui le développerait.

"Mooto Kimura*. Il a montré que la plupart des mutations sont neutres, sans effet permettant une sélection. Pour la thèse centrale du darwinisme, c'est gênant"

Et bien non, je ne suis pas d'accord. Les mutations sont "neutres" pour certaines et sans rapport avec la sélection on est d'accord, mais ce n'est pas gênant, là encore procès d'anachronisme(Darwin n'avait pas encore accès aux connaissances de la génétique); les mutations partent dans tous les sens(par opposition avec un sens bien déterminé), pour la chrysomèle la première année de culture ....mais dès le 2e année, seules celles qui ont développé la résistance au Bt seront sélectionnées, les autres sont éliminées.

"D'autre part Gould passe sous silence l'existence de grandes tendances, comme la complexification croissante du système nerveux central.....On en est donc réduit à invoquer deux types de miracles : celui des macromutations et celui des grandes trajectoires de l'évolution.."

On comprend ce qui le motive ce bon monsieur; "les grandes trajectoires de l'évolution".....déterminées par qui????

Et bien non, le cerveau plus complexe est bien ce qui permet de devenir plus performant dans l'adaptation aux contraintes diverses qui nous sont exposées dans la vie, pour les singes et tous les autres ....

Si le cerveau régressait, est ce qu'on serait mieux adapté ou moins bien? c'est à cette question qu'il devrait répondre, mais on est bien éloigné de son domaine de compétence et du "langage de Dyck"dans les langages algébriques.

"Or si l'on regarde l'histoire de l'évolution, cela nous fait des dizaines et des dizaines de milliers de miracles, dont les saltationnistes ne savent pas mieux rendre compte que les gradualistes."

"Quant à la seconde catégorie de miracles, elle tient au fait que certaines de ces macromutations si l'on admet qu'elles ont eu lieu se sont additionnées les unes aux autres dans une direction bien définie, pour constituer les grandes tendances de l'évolution : complication du système nerveux, mais aussi intériorisation des processus reproductifs, apparition des os, de l'oreille, enrichissement des fonctions relationnelles, etc. Toute une série de miracles dont l'accumulation "

Les "miracles" .....ce monsieur serait il dérangé par le hasard? "Une direction bien définie"....par qui encore?

On est dans une réflexion type "dessein intelligent".

Non, ou oui si on considère que l'évolution est un sens; dans la direction de l'évolution....pourquoi pas en effet.

"Certains parlent d'une prédisposition du génome."

Pour expliquer qu'il y ait des singes et l'homme différent. Ben oui, il y a eu Luca, et cela s'est diversifié dans plusieurs directions adaptées. Est ce que le fait que plusieurs mutations après Luca adaptées pose problème à ce mathématicien?

Il le dit lui même pourtant, la mutation est aléatoire, tous les "hybrideurs de rose le savent. On ne sait pas ce qu'on va avoir comme nouvelle rose, mais on va conserver la plus belle, la plus parfumée. Les autres passent à la trappe.

Je vais peut être dessiner une fleur à Mr Schützenberger.

Salut, :plus:, un peu largué parfois, le mathématicien, en tout cas, bien récupéré par les créationnistes...

Voici ce qu'en pensent certains chercheurs du CNRS :

John Rennie, rédacteur en chef du journal Scientific American, a identifié dans son numéro de juillet 2002 un certain nombre d’objections courantes faites par les créationnistes à l’encontre de la théorie de l’évolution. Voici comment je pense que l’on doive y répondre :

1. « L’évolution n’est qu’une théorie, pas un fait »

Ce fut le contenu d’un tract distribué anonymement dans la rue Geoffroy Saint Hilaire en juin 1994 lors de l’ouverture de la Galerie de l’Evolution du jardin des plantes à Paris. Comme nous l’avons développé ci-dessus, il n’y a pas de séparation possible entre faits et théorie. La théorie investit l’appréhension du fait, mais un fait sans théorie environnante ne signifie rien. L’évolution biologique est à la fois une théorie qui met en cohérence un grand nombre de faits, et des manifestations tangibles que nous appelons faits. La théorie n’est pas moins « vraie » ou moins crédible que les faits qu’elle explique. Il n’y a pas à employer le mot « théorie » dans un sens péjoratif. Les créationnistes n’ont jamais produit de théorie d’une plus grande cohérence que la théorie darwinienne de l’évolution pour rendre compte des faits. Cela signifie que « la théorie de la création » est telle que les faits qu’elle essaie d’interpréter se contredisent entre eux, tandis qu’ils ne se contredisent pas entre eux dans le cadre de la théorie de l’évolution.

2 . « Personne n’a jamais vu une espèce nouvelle évoluer »

Cette objection tombe à plat, puisqu’il suffit de mettre des faits en cohérence pour que l’évolution soir crédible. Plus personne aujourd’hui n’a vu la bataille d’Austerlitz. Pourtant, ce que nous savons de cette bataille tient à des restes, vestiges et documents écrits que nous devons articuler entre eux pour les comprendre. C’est la mise en cohérence maximale de faits isolés qui permet de penser cette bataille en tant que trame interprétative générale. Pourtant, personne n’irait remettre en cause la crédibilité de cet événement sous prétexte que plus personne n’y était. Personne n’irait dire que la bataille d’Austerlitz n’est qu’une théorie. Et pourtant, en quelque sorte, c’en est une. Deuxièmement, cette objection est tout simplement fausse. Non seulement on peut faire évoluer des populations à temps de génération courts en laboratoire (bactéries, champignons, mouches), mais l’apparition de nouvelles espèces en milieu naturel en période historique a été de nombreuses fois documentée, c’est-à-dire, pour reprendre les termes de l’objection, l’évolution d’une espèce en une autre. Par exemple, on a pu observer que des remaniements chromosomiques chez des souris tunisiennes provoquaient des isolements reproducteurs et donc la naissance de nouvelles espèces, l’espèce descendante vivant au même endroit que la parente. L’hybridation naturelle entre deux types de tournesols identifiés comme espèces distinctes produisit une descendance qui ne pouvait plus se croiser avec les tournesols ancestraux, réalisant ainsi une nouvelle espèce. Cette expérience a même pu être reproduite en laboratoire. A partir d’une souche des années 1950, des mouches du vinaigre (drosophiles) ont été reproduites dans des laboratoires durant cinquante ans dans des conditions stables et pures. Pendant ce temps, les descendants restés dans la nature continuèrent à évoluer de leur côté. Lorsqu’il s’est agit de croiser, cinquante ans plus tard, les descendants domestiques restés « purs » et les descendants naturels, ce croisement fut rendu impossible par l’invasion génétique d’éléments génétiques dits « P » dans les populations naturelles. Les populations naturelles avaient tellement changé qu’elles étaient devenues, en quelque sorte, une autre espèce au regard de la souche originelle restée, elle, préservée de ces événements au laboratoire.

3 . « L’évolution n’est pas scientifique parce que non testable. En d’autres termes, l’évolution n’a jamais été prouvée puisqu’on n’a pas de machine à remonter le temps »

Si on lit attentivement ce que nous avons développé ci-dessus, on constate vite qu’il n’y a pas besoin de machine à remonter le temps pour penser et conforter l’évolution biologique. L’évolution est parfaitement testable par l’approche expérimentale en laboratoire (cages à population de drosophiles, bactéries), observable sur le long terme (phalène du bouleau, drosophiles), ou par la reconstitution du passé à l’aide d’un régime de preuve d’historiens, c’est-à-dire par la mise en cohérence maximale, transparente et informatisée des pièces anatomiques des espèces, c’est-à-dire la reconstruction phylogénétique. Dans les trois cas, à l’aide de régimes de tests différents, les sciences de l’évolution génèrent de la connaissance objective. Les chercheurs peuvent tester mutuellement leurs résultats sans avoir à « aller voir » dans le passé. Par exemple, prenons le troisième régime de preuve, celui des sciences historiques : Est-ce que la bataille d’Austerlitz est testable ? Oui, dans une certaine mesure, si un autre chercheur peut en faire un récit plus cohérent encore que le récit précédent grâce à de nouveaux faits ou à une meilleure articulation entre les faits. Par ailleurs, à l’égard des sciences historiques, il faut savoir que la notion de « test » est elle-même très discutée actuellement et n’est pas encore tranchée.

4 . « L’évolution n’est pas étayée puisque les scientifiques changent tout le temps d’avis »

Ceci est valable pour l’ensemble des sciences. C’est précisément le travail des scientifiques que d’interroger le réel ; et donc de remettre en cause ce que l’on sait pour aller plus loin. La discussion de la valeur des faits, l’amélioration des théories est une activité permanente de la science, qui exerce son activité critique la plus légitime sur le front d’émergence des connaissances. La stabilité des savoirs scientifiques n’est que temporaire.

5 . « Si l’homme descend du singe, pourquoi reste-t-il des singes ? »

Cette question résulte d’une incompréhension des liens de filiation tels que les pratiquent les scientifiques. Déjà, dès le départ, l’affirmation « l’homme descend du singe » est mal formulée. En fait, l’Homme est un singe (il fait partie du clade des Simiiformes), il en porte tout les traits, parmi lesquels nous n’en citerons que trois : les deux os frontaux fusionnés, les deux os dentaires fusionnés, et la fermeture postérieure de l’orbite par une paroi osseuse. Et même si l’homme n’était pas un singe, il ne faudrait pas dire « l’homme descend du singe » mais il faudrait dire « l’homme et les singes sont très proches cousins », et dit autrement, « ils partagent des ancêtres communs exclusifs ». Si l’homme n’était pas un singe, cette question serait aussi inepte que la question suivante : sachant que les enfants proviennent des adultes, pourquoi reste-il des adultes ? Car si, de par le passé, une espèce de singe a donné naissance aux hommes que nous sommes, cela n’empêche pas la multitude des autres espèces de singes de l’époque de continuer d’exister.

6 . « L’évolution ne peut pas expliquer comment la vie est apparue sur terre »

C’est faux. Il faudrait définir la vie, mais, quelle que soit sa définition (une définition au niveau moléculaire et ses propriétés, une définition au niveau protéique et ses propriétés, au niveau cellulaire et ses propriétés…), il existe des modèles qui expliquent bien comment la vie et ses propriétés sont apparues à partir de molécules organiques, et qui font l’objet d’expériences concluantes en laboratoire in vitro. Ces modèles sont darwiniens, en ce sens qu’ils font apparaître le couple variation-sélection. Ils concernent des entités capables de se multiplier dans l’espace et de se maintenir, comme de courtes séquences d’acide ribonucléiques, par exemple. De plus, un grand nombre de molécules organiques constituantes de la vie sont trouvées sur des météorites, facilitant, en quelque sorte, la disponibilité des « briques » du vivant aux premiers âges de la terre.

7 . « Les évolutionnistes ne peuvent pas montrer des formes de transition »

Il s’agit là des « chaînons manquants » chers à la presse. C’est faux. Si on parle rigoureusement, ces fameuses formes de transition sont des intermédiaires structuraux entre des types d’animaux connus de la faune d’aujourd’hui. Par exemple, prenons les lézards (les lépidosaures, sorte de « reptiles ») et les oiseaux. Les lépidosaures ont une queue, des dents, pas de plumes, pas de fourchette. Les oiseaux n’ont pas de queue, pas de dents, des plumes, une fourchette (réunion des deux clavicules). Le monde semble stable, ayant toujours contenu des animaux de « type lézard », sorte de puzzle aux pièces noires, et des animaux de « type oiseau », sorte de puzzle aux pièces blanches. En 1861, on découvrit un fossile, l’Archaeopteryx, qui est exactement le même puzzle, mais aux pièces tantôt noires, tantôt blanches, en fait ce qu’on appelle un intermédiaire structural. Il possède en effet une queue et des dents (comme le lézard), mais des plumes et une fourchette (comme l’oiseau). Depuis cette époque, une foule d’autres fossiles est venue enrichir les branches qui manquaient entre la branche des lézards et celle des oiseaux d’aujourd’hui. Il en va de même pour les « reptiles mammaliens » du Permien et du Trias, renfermant des proportions de caractères mammaliens tellement subtilement distribuées d’un fossile à l’autre qu’on a du mal à poser sur l’arbre phylogénétique le point qui définit les mammifères. Pour les créationnistes, toutes ces formes de transition ne seront jamais satisfaisantes : il manquera toujours des formes de transition entre les formes de transition !

8 . « Les évolutionnistes expliquent bien la micro-évolution, mais pas la macro-évolution »

C’est faux. La biologie d’aujourd’hui a mis en évidence les gènes Hox dont les mutations ponctuelles ont de vastes conséquences sur la morphologie externe des organismes. La littérature scientifique d’aujourd’hui regorge de ces mutants homéotiques. Le sens d’enroulement de la coquille d’un gastéropode tient à l’expression d’un gène. Plus la génétique du développement avance (et elle avance très vite depuis une vingtaine d’années), plus il est facile de comprendre comment on peut produire, grâce à une action simple sur des gènes maîtres, des modifications assez radicales de la forme ou de l’organisation générale des êtres vivants.

9 . « Il est mathématiquement impossible que quelque chose d’aussi complexe qu’un œil, ou qu’une bactérie, ait pu apparaître par hasard. Les êtres vivants sont si compliqués qu’ils ne peuvent qu’avoir été créés par une intelligence »

Premièrement, cette objection se trompe sur le rôle du hasard. Le hasard n’intervient qu’à la source de la variation, ce n’est pas le seul hasard qui « produit » les fruits de l’évolution : protéines, bactéries, œil ou animaux. La sélection naturelle, véritable moteur de l’évolution, qui fait l'œil et elle n’est justement pas l’ouverture du champ des possibles à toutes les aberrations et à leur maintien, mais agit précisément dans le sens contraire : génération après génération, elle trie les solutions viables en fonction des contraintes architecturales, fonctionnelles et celles liées aux contingences du milieu. Par elle, les conséquences du hasard sont soumises à une sévère nécessité d’optimalité pour sa perpétuation. L’œil ne naît précisément pas du chaos. Si l’on s’autorise une métaphore, le hasard des mutations (ou toute autre source de variation) est le carburant de l’évolution. La sélection, sorte de tamis très étroit, est le moteur de l’évolution.

Deuxièmement, cette phrase commet une confusion entre trois acceptions épistémologiques du mot « hasard ». A l’échelle de la mutation, l’occurrence inattendue de l’événement ponctuel identifié correspond au hasard-chance : c’est par « chance » qu’on trouvera un billet de dix Euros dans la rue. A l’échelle des populations, il y a des événements aléatoires que nous pouvons appréhender à l’aide de lois de probabilité : c’est le hasard des dés. A une échelle encore plus intégrée, celle des contraintes du milieu que subit l’espèce, il y a la contingence des évènements, c’est-à-dire un hasard mettant en jeu des paramètres si nombreux et si complexes qu’ils ne peuvent être déduits dans l’état actuel de la science (on ne dispose pas de lois de probabilité). L’objection créationniste prend le hasard au sens premier, ce qui autorise un effet de non sens calculé entre la complexité de l’œil et le hasard-coup-de-chance : il paraît effectivement insensé d’obtenir un œil tout à coup à partir de rien, juste par coup de chance. Cependant, l’œil est le fruit s’une série longue de contingences ; et la complexité des évènements contingents exige le hasard au sens troisième. Et précisément, les réserves méthodologiques exprimées par le recours à la contingence nécessitent une prudence que ne manifeste absolument pas le recours à une intelligence transcendante gratuite. Il s’agit là encore d’une objection nulle, épistémologiquement.

Troisièmement, il y une erreur récurrente de perspective. Les conditions du milieu changent de façon contingente. Nous n’avons que le résultat d’un déroulement historique unique, forcément pointé sur nous, de qui part une flèche rétrospective unique. Si le film pouvait se dérouler à nouveau, il est impossible qu’il fût à nouveau le même, comme l’a exposé S.J. Gould de manière argumentée. Cet aveuglement anthropocentriste a fait objecter par de nombreux créationnistes que les formes intermédiaires d’yeux devaient à coup sur avoir été non optimales, comme si « la Nature » était arrivée à une sorte de point oméga, comme s’ils se prétendaient eux mêmes aptes à imaginer mieux que quiconque ce que devaient être des yeux intermédiaires, sans même comprendre que la condition de leur maintien devait être, précisément, leur optimalité. C’est en fait une objection gratuite, et totalement infirmée par la diversité des yeux décrits dans le monde animal depuis Darwin. Il se trouve que ces yeux ont évolué indépendamment, mais à partir des mêmes gènes maîtres, soulignant la multiplicité des solutions viables à tout moments.

Quatrièmement, les créationnistes surestiment leur capacité à calculer mathématiquement la complexité d’un œil, et encore plus sa probabilité d’apparition. La complexité d’un être vivant n’est pas formalisée. Lorsque les créationnistes ont tenté de le faire, ils ont importé la théorie de l’information en biologie (voir en France les écrits de M.P. Schützenberger, membre de l’UIP), ce qui constitua l’une des plus importantes impostures intellectuelles en biologie de la seconde moitié du XXème siècle. Cette importation, notamment, ne tenait aucun compte de l’épigenèse, ni de la variation-sélection à l’échelle moléculaire et cellulaire, et réduisait effrontément un gène à une unité d’information (voir Segal, 2003, sur les abus de l’utilisation de la notion d’information). Enfin, on oublie trop souvent qu’avec un modèle variation-sélection, le simple engendre très vite le compliqué, beaucoup plus vite qu’on ne le pense. Ceci a été vérifié à l’aide de simulations informatiques comme en génétique du développement.

http://www.cnrs.fr/cw/dossiers/dosevol/decouv/articles/chap1/lecointre8.html

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J-Moriarty Membre 3 640 messages
Baby Forumeur‚
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Salut, :plus:, un peu largué parfois, le mathématicien, en tout cas, bien récupéré par les créationnistes...

Voici ce qu'en pensent certains chercheurs du CNRS :

John Rennie, rédacteur en chef du journal Scientific American, a identifié dans son numéro de juillet 2002 un certain nombre d’objections courantes faites par les créationnistes à l’encontre de la théorie de l’évolution. Voici comment je pense que l’on doive y répondre :

1. « L’évolution n’est qu’une théorie, pas un fait »

Ce fut le contenu d’un tract distribué anonymement dans la rue Geoffroy Saint Hilaire en juin 1994 lors de l’ouverture de la Galerie de l’Evolution du jardin des plantes à Paris. Comme nous l’avons développé ci-dessus, il n’y a pas de séparation possible entre faits et théorie. La théorie investit l’appréhension du fait, mais un fait sans théorie environnante ne signifie rien. L’évolution biologique est à la fois une théorie qui met en cohérence un grand nombre de faits, et des manifestations tangibles que nous appelons faits. La théorie n’est pas moins « vraie » ou moins crédible que les faits qu’elle explique. Il n’y a pas à employer le mot « théorie » dans un sens péjoratif. Les créationnistes n’ont jamais produit de théorie d’une plus grande cohérence que la théorie darwinienne de l’évolution pour rendre compte des faits. Cela signifie que « la théorie de la création » est telle que les faits qu’elle essaie d’interpréter se contredisent entre eux, tandis qu’ils ne se contredisent pas entre eux dans le cadre de la théorie de l’évolution.

2 . « Personne n’a jamais vu une espèce nouvelle évoluer »

Cette objection tombe à plat, puisqu’il suffit de mettre des faits en cohérence pour que l’évolution soir crédible. Plus personne aujourd’hui n’a vu la bataille d’Austerlitz. Pourtant, ce que nous savons de cette bataille tient à des restes, vestiges et documents écrits que nous devons articuler entre eux pour les comprendre. C’est la mise en cohérence maximale de faits isolés qui permet de penser cette bataille en tant que trame interprétative générale. Pourtant, personne n’irait remettre en cause la crédibilité de cet événement sous prétexte que plus personne n’y était. Personne n’irait dire que la bataille d’Austerlitz n’est qu’une théorie. Et pourtant, en quelque sorte, c’en est une. Deuxièmement, cette objection est tout simplement fausse. Non seulement on peut faire évoluer des populations à temps de génération courts en laboratoire (bactéries, champignons, mouches), mais l’apparition de nouvelles espèces en milieu naturel en période historique a été de nombreuses fois documentée, c’est-à-dire, pour reprendre les termes de l’objection, l’évolution d’une espèce en une autre. Par exemple, on a pu observer que des remaniements chromosomiques chez des souris tunisiennes provoquaient des isolements reproducteurs et donc la naissance de nouvelles espèces, l’espèce descendante vivant au même endroit que la parente. L’hybridation naturelle entre deux types de tournesols identifiés comme espèces distinctes produisit une descendance qui ne pouvait plus se croiser avec les tournesols ancestraux, réalisant ainsi une nouvelle espèce. Cette expérience a même pu être reproduite en laboratoire. A partir d’une souche des années 1950, des mouches du vinaigre (drosophiles) ont été reproduites dans des laboratoires durant cinquante ans dans des conditions stables et pures. Pendant ce temps, les descendants restés dans la nature continuèrent à évoluer de leur côté. Lorsqu’il s’est agit de croiser, cinquante ans plus tard, les descendants domestiques restés « purs » et les descendants naturels, ce croisement fut rendu impossible par l’invasion génétique d’éléments génétiques dits « P » dans les populations naturelles. Les populations naturelles avaient tellement changé qu’elles étaient devenues, en quelque sorte, une autre espèce au regard de la souche originelle restée, elle, préservée de ces événements au laboratoire.

3 . « L’évolution n’est pas scientifique parce que non testable. En d’autres termes, l’évolution n’a jamais été prouvée puisqu’on n’a pas de machine à remonter le temps »

Si on lit attentivement ce que nous avons développé ci-dessus, on constate vite qu’il n’y a pas besoin de machine à remonter le temps pour penser et conforter l’évolution biologique. L’évolution est parfaitement testable par l’approche expérimentale en laboratoire (cages à population de drosophiles, bactéries), observable sur le long terme (phalène du bouleau, drosophiles), ou par la reconstitution du passé à l’aide d’un régime de preuve d’historiens, c’est-à-dire par la mise en cohérence maximale, transparente et informatisée des pièces anatomiques des espèces, c’est-à-dire la reconstruction phylogénétique. Dans les trois cas, à l’aide de régimes de tests différents, les sciences de l’évolution génèrent de la connaissance objective. Les chercheurs peuvent tester mutuellement leurs résultats sans avoir à « aller voir » dans le passé. Par exemple, prenons le troisième régime de preuve, celui des sciences historiques : Est-ce que la bataille d’Austerlitz est testable ? Oui, dans une certaine mesure, si un autre chercheur peut en faire un récit plus cohérent encore que le récit précédent grâce à de nouveaux faits ou à une meilleure articulation entre les faits. Par ailleurs, à l’égard des sciences historiques, il faut savoir que la notion de « test » est elle-même très discutée actuellement et n’est pas encore tranchée.

4 . « L’évolution n’est pas étayée puisque les scientifiques changent tout le temps d’avis »

Ceci est valable pour l’ensemble des sciences. C’est précisément le travail des scientifiques que d’interroger le réel ; et donc de remettre en cause ce que l’on sait pour aller plus loin. La discussion de la valeur des faits, l’amélioration des théories est une activité permanente de la science, qui exerce son activité critique la plus légitime sur le front d’émergence des connaissances. La stabilité des savoirs scientifiques n’est que temporaire.

5 . « Si l’homme descend du singe, pourquoi reste-t-il des singes ? »

Cette question résulte d’une incompréhension des liens de filiation tels que les pratiquent les scientifiques. Déjà, dès le départ, l’affirmation « l’homme descend du singe » est mal formulée. En fait, l’Homme est un singe (il fait partie du clade des Simiiformes), il en porte tout les traits, parmi lesquels nous n’en citerons que trois : les deux os frontaux fusionnés, les deux os dentaires fusionnés, et la fermeture postérieure de l’orbite par une paroi osseuse. Et même si l’homme n’était pas un singe, il ne faudrait pas dire « l’homme descend du singe » mais il faudrait dire « l’homme et les singes sont très proches cousins », et dit autrement, « ils partagent des ancêtres communs exclusifs ». Si l’homme n’était pas un singe, cette question serait aussi inepte que la question suivante : sachant que les enfants proviennent des adultes, pourquoi reste-il des adultes ? Car si, de par le passé, une espèce de singe a donné naissance aux hommes que nous sommes, cela n’empêche pas la multitude des autres espèces de singes de l’époque de continuer d’exister.

6 . « L’évolution ne peut pas expliquer comment la vie est apparue sur terre »

C’est faux. Il faudrait définir la vie, mais, quelle que soit sa définition (une définition au niveau moléculaire et ses propriétés, une définition au niveau protéique et ses propriétés, au niveau cellulaire et ses propriétés…), il existe des modèles qui expliquent bien comment la vie et ses propriétés sont apparues à partir de molécules organiques, et qui font l’objet d’expériences concluantes en laboratoire in vitro. Ces modèles sont darwiniens, en ce sens qu’ils font apparaître le couple variation-sélection. Ils concernent des entités capables de se multiplier dans l’espace et de se maintenir, comme de courtes séquences d’acide ribonucléiques, par exemple. De plus, un grand nombre de molécules organiques constituantes de la vie sont trouvées sur des météorites, facilitant, en quelque sorte, la disponibilité des « briques » du vivant aux premiers âges de la terre.

7 . « Les évolutionnistes ne peuvent pas montrer des formes de transition »

Il s’agit là des « chaînons manquants » chers à la presse. C’est faux. Si on parle rigoureusement, ces fameuses formes de transition sont des intermédiaires structuraux entre des types d’animaux connus de la faune d’aujourd’hui. Par exemple, prenons les lézards (les lépidosaures, sorte de « reptiles ») et les oiseaux. Les lépidosaures ont une queue, des dents, pas de plumes, pas de fourchette. Les oiseaux n’ont pas de queue, pas de dents, des plumes, une fourchette (réunion des deux clavicules). Le monde semble stable, ayant toujours contenu des animaux de « type lézard », sorte de puzzle aux pièces noires, et des animaux de « type oiseau », sorte de puzzle aux pièces blanches. En 1861, on découvrit un fossile, l’Archaeopteryx, qui est exactement le même puzzle, mais aux pièces tantôt noires, tantôt blanches, en fait ce qu’on appelle un intermédiaire structural. Il possède en effet une queue et des dents (comme le lézard), mais des plumes et une fourchette (comme l’oiseau). Depuis cette époque, une foule d’autres fossiles est venue enrichir les branches qui manquaient entre la branche des lézards et celle des oiseaux d’aujourd’hui. Il en va de même pour les « reptiles mammaliens » du Permien et du Trias, renfermant des proportions de caractères mammaliens tellement subtilement distribuées d’un fossile à l’autre qu’on a du mal à poser sur l’arbre phylogénétique le point qui définit les mammifères. Pour les créationnistes, toutes ces formes de transition ne seront jamais satisfaisantes : il manquera toujours des formes de transition entre les formes de transition !

8 . « Les évolutionnistes expliquent bien la micro-évolution, mais pas la macro-évolution »

C’est faux. La biologie d’aujourd’hui a mis en évidence les gènes Hox dont les mutations ponctuelles ont de vastes conséquences sur la morphologie externe des organismes. La littérature scientifique d’aujourd’hui regorge de ces mutants homéotiques. Le sens d’enroulement de la coquille d’un gastéropode tient à l’expression d’un gène. Plus la génétique du développement avance (et elle avance très vite depuis une vingtaine d’années), plus il est facile de comprendre comment on peut produire, grâce à une action simple sur des gènes maîtres, des modifications assez radicales de la forme ou de l’organisation générale des êtres vivants.

9 . « Il est mathématiquement impossible que quelque chose d’aussi complexe qu’un œil, ou qu’une bactérie, ait pu apparaître par hasard. Les êtres vivants sont si compliqués qu’ils ne peuvent qu’avoir été créés par une intelligence »

Premièrement, cette objection se trompe sur le rôle du hasard. Le hasard n’intervient qu’à la source de la variation, ce n’est pas le seul hasard qui « produit » les fruits de l’évolution : protéines, bactéries, œil ou animaux. La sélection naturelle, véritable moteur de l’évolution, qui fait l'œil et elle n’est justement pas l’ouverture du champ des possibles à toutes les aberrations et à leur maintien, mais agit précisément dans le sens contraire : génération après génération, elle trie les solutions viables en fonction des contraintes architecturales, fonctionnelles et celles liées aux contingences du milieu. Par elle, les conséquences du hasard sont soumises à une sévère nécessité d’optimalité pour sa perpétuation. L’œil ne naît précisément pas du chaos. Si l’on s’autorise une métaphore, le hasard des mutations (ou toute autre source de variation) est le carburant de l’évolution. La sélection, sorte de tamis très étroit, est le moteur de l’évolution.

Deuxièmement, cette phrase commet une confusion entre trois acceptions épistémologiques du mot « hasard ». A l’échelle de la mutation, l’occurrence inattendue de l’événement ponctuel identifié correspond au hasard-chance : c’est par « chance » qu’on trouvera un billet de dix Euros dans la rue. A l’échelle des populations, il y a des événements aléatoires que nous pouvons appréhender à l’aide de lois de probabilité : c’est le hasard des dés. A une échelle encore plus intégrée, celle des contraintes du milieu que subit l’espèce, il y a la contingence des évènements, c’est-à-dire un hasard mettant en jeu des paramètres si nombreux et si complexes qu’ils ne peuvent être déduits dans l’état actuel de la science (on ne dispose pas de lois de probabilité). L’objection créationniste prend le hasard au sens premier, ce qui autorise un effet de non sens calculé entre la complexité de l’œil et le hasard-coup-de-chance : il paraît effectivement insensé d’obtenir un œil tout à coup à partir de rien, juste par coup de chance. Cependant, l’œil est le fruit s’une série longue de contingences ; et la complexité des évènements contingents exige le hasard au sens troisième. Et précisément, les réserves méthodologiques exprimées par le recours à la contingence nécessitent une prudence que ne manifeste absolument pas le recours à une intelligence transcendante gratuite. Il s’agit là encore d’une objection nulle, épistémologiquement.

Troisièmement, il y une erreur récurrente de perspective. Les conditions du milieu changent de façon contingente. Nous n’avons que le résultat d’un déroulement historique unique, forcément pointé sur nous, de qui part une flèche rétrospective unique. Si le film pouvait se dérouler à nouveau, il est impossible qu’il fût à nouveau le même, comme l’a exposé S.J. Gould de manière argumentée. Cet aveuglement anthropocentriste a fait objecter par de nombreux créationnistes que les formes intermédiaires d’yeux devaient à coup sur avoir été non optimales, comme si « la Nature » était arrivée à une sorte de point oméga, comme s’ils se prétendaient eux mêmes aptes à imaginer mieux que quiconque ce que devaient être des yeux intermédiaires, sans même comprendre que la condition de leur maintien devait être, précisément, leur optimalité. C’est en fait une objection gratuite, et totalement infirmée par la diversité des yeux décrits dans le monde animal depuis Darwin. Il se trouve que ces yeux ont évolué indépendamment, mais à partir des mêmes gènes maîtres, soulignant la multiplicité des solutions viables à tout moments.

Quatrièmement, les créationnistes surestiment leur capacité à calculer mathématiquement la complexité d’un œil, et encore plus sa probabilité d’apparition. La complexité d’un être vivant n’est pas formalisée. Lorsque les créationnistes ont tenté de le faire, ils ont importé la théorie de l’information en biologie (voir en France les écrits de M.P. Schützenberger, membre de l’UIP), ce qui constitua l’une des plus importantes impostures intellectuelles en biologie de la seconde moitié du XXème siècle. Cette importation, notamment, ne tenait aucun compte de l’épigenèse, ni de la variation-sélection à l’échelle moléculaire et cellulaire, et réduisait effrontément un gène à une unité d’information (voir Segal, 2003, sur les abus de l’utilisation de la notion d’information). Enfin, on oublie trop souvent qu’avec un modèle variation-sélection, le simple engendre très vite le compliqué, beaucoup plus vite qu’on ne le pense. Ceci a été vérifié à l’aide de simulations informatiques comme en génétique du développement.

http://www.cnrs.fr/cw/dossiers/dosevol/decouv/articles/chap1/lecointre8.html

Bonsoir;

Cela remet les pendules à l'heure, et sans grand horloger qui plus est. Je connais ces documents en ligne du CNRS, je suppose que vous connaissez ce lien aussi.

http://www.cnrs.fr/cw/dossiers/dosevol/decouv/chap/chap.html

Ce Mr Schützenberger était donc fiché.

Ce qui est étonnant, c'est de trouver encore de nos jours des gens pour gober aux théories créationnistes.

Il n'y a que sur les forums qu'on lit telles balivernes, et à mon avis, les personnes qui les propagent doivent se sentir bien esseulées, surtout si elles ont des enfants qui font un bac scientifique. Imaginez un seul instant le fou rire qui envahirait les paillasses du cours de Svt à la lecture des interventions sur les salissures de Darwin lues ici....

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Membre, Enigmologue, Posté(e)
contrexemple Membre 6 293 messages
Enigmologue,
Posté(e)

Bonsoir;

La question 2; une seule cellule dénommée LUCA, c'est cela qui vous gêne? admettons qu'il y en ait d'autres, qu'est ce que cela changerait chez vous?

Il va falloir chercher laquelle est arrivée avant les autres, ce qui signifie qu'il y en a eu une en premier, non?

Bonjour,

Non ceux qui est étonnant c'est qu'une seule ai donner descendance sur les milliards de milliards,... possibles, à moins qu'il n'y ait vraiment qu'une possibilité chimique de vie à partir d'inerte.

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Invité philkeun
Invités, Posté(e)
Invité philkeun
Invité philkeun Invités 0 message
Posté(e)

Bonjour,

Non ceux qui est étonnant c'est qu'une seule ai donner descendance sur les milliards de milliards,... possibles, à moins qu'il n'y ait vraiment qu'une possibilité chimique de vie à partir d'inerte.

Et à part ça, le texte foireux de M Schützenberger, qui était si intéressant, un commentaire ? :D

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Invité philkeun
Invités, Posté(e)
Invité philkeun
Invité philkeun Invités 0 message
Posté(e)

Ah, bin c'est dommage, tant pis, ce sera pour une autre fois alors...:(

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Invité philkeun
Invités, Posté(e)
Invité philkeun
Invité philkeun Invités 0 message
Posté(e)

Le posteur est en train "d'épuiser" d'autres sujets, dommage, il partait bien ce post, les fossiles en pierre sculptés par l'érosion, la Terre de 4000 ans, et le bon dieu qui pose les espèces toutes faites, comme des bouses...

Quel perte pour la science...:smile2:

Modifié par philkeun
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