Aller au contenu

Qu'est-ce qu'une pensée universelle?

Noter ce sujet


Invité Quasi-Modo

Messages recommandés

Annonces
Maintenant
Invité Lion2
Invités, Posté(e)
Invité Lion2
Invité Lion2 Invités 0 message
Posté(e)

C'est vrai, que les obstacles sont nombreux, néanmoins nous ne sommes pas obligé de traiter la question dans son universalité, juste savoir si il en existe, serait déjà une avancée.

Oui, traiter la question dans sa globalité (universalité) qui le peut ? Pour savoir s'il en existe ? quoi des obstacles, des pensées, des universalités, s'il existe une avancée ?

Ben va falloir éplucher, dur dur !!!

J'aimerai d'abord corriger ceci dans ce que j'ai écrit plus haut :

Le mot "partage" signifie "multiplier" et le mot "amplitude" pourrait être rapproché du mot "empathie".

Une pensée universelle terrestre comme manger, dormir, se reproduire, faire et se faire la guerre (sans en prendre la mesure en encore moins la portée)?

Je dis que nous ne savons ce que "penser" signifie et j'imagine que "penser" ce fait au delà des mots, des images et des représentations.

Qu'est-ce qu' une pensée ? Qui la produit ? Quel est le cerveau qui la produit ? Le mien, le tien, celui de l'univers ? mon estomac ?

Ce qui m'intéresse c'est d'abord de définir une pensée , à quoi est-elle reliée ? Pourquoi surgit-elle ? Mais avant je me demande s'il n'y aurait pas une confusion entre "pensée" et "idée" .

Une idée peut-elle être une pensée ? ça c'est encore démontrable pour un penseur. Mais,une pensée est-elle seulement une idée et avant d'être une idée , que serait la pensée sans l'idée (sans concept, sans représentation de l'objet)?

En admettant qu'une pensée soit une idée, cette idée pensée surgit d'un besoin, d'une nécessité. Et dans ce cas, le fantasme de quoi surgirait-il ? Le fantasme aussi surgirait d'une "idée pensée" et alors une idée pensée pourrait être aussi une "idée pensée" inconsciente ? Il nous faudrait donc parler d'une catégorie de pensées qui serait à la fois pensée (dont on à l'idée) et inconsciente (dont on à pas idée) ?

Et alors comment va-t-on faire la part entre les idées pensées "conscientes" et les idées pensées "inconscientes" ? Et ces pensée au delà du concepteur conscient et inconscient à qui pourraient-elles appartenir ? Au delà de la pensée du concepteur, existe-t-il un champ (de) pensée autre que le penseur lui-même ?

L'univers de la pensée, le cerveau de l'univers ? Quel est l'eau du bain de pensée ?

Tout cela demanderait d'être observé...

Je proposais de commencer par la définition du mot "penser".

C'est le point de départ de la réflexion puis l'étendre à ce qui peut s'observer en soi (résonance) mieux redéfini (raisonnable) à mon sens.

Penser est un acte profond qui ne nous est pas montré dans les livres, c'est que je me dis. Les animaux pensent-ils ? Comment font-ils pour trouver l'outil adéquat, trouver des solutions à leurs problèmes, comment cette cervelle d'oiseau fait-elle pour être si rapide ?

Quel que chose du domaine des croyances concernant la pensée nous échappe. Elle ne s'articule pas seulement autour d'une raison gavée de concepts (d'assertions et autres), elle crée le concept dans l'instant pour servir un besoin dans l'instant. Elle crée l'outil dont elle a besoin. Donc l'on pourrait avancer l'hypothèse qu'il existe une "pensée" qui ne se situe pas dans le cerveau de l'animal même humain. Qu'il existe des champs de connexions, des bains chimiques permettant de réaliser des opérations dont le cerveau humain n'a même pas idée.

Quel serait le produit de cet imaginaire si l'homme savait penser autrement en dehors de ces instincts et de sa "conscience" d'une pensée ? Quelle serait la part consciente de cet imaginaire, à quoi ressemblerait-il ?

J'ose à peine te demander, qu'en penses-tu ?

Lol, je n'ai pas les réponses mais rien n'empêche d'y penser (se poser la question) :smile2:

Modifié par Lion2
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Lion2
Invités, Posté(e)
Invité Lion2
Invité Lion2 Invités 0 message
Posté(e)

Lorsque je dis que penser est un acte profond c'est sans doute une énorme connerie sauf si l'on parvient à penser par soi-même. Seulement il y a ce que je vois et il y a ce que j'ai vu, lu, entendu. La profondeur de l'acte de penser s'il s'agissait de la mesurer, je crois que cela serait difficile.

L'on pourrait trouver quelques critères sur les motivations profondes à la question "pourquoi écris-t-on ?" - ce que chacun se posera pour lui-même - je "crains" que la profondeur de cette question ne soit surtout pour l'inconscient un besoin de s'expliquer son propre fonctionnement et chaque démonstration peut-être utile dans le sens de faire remonter les incohérences, ce qui n'est pas encore vu bien clairement. Et c'est déjà pas si mal il me semble, non ?

Modifié par Lion2
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

Tu veux certainement dire que la pensée est un cheminement plutôt qu'une conclusion.

N'est-ce pas le propre de la condition humaine que de questionner, de se questionner, sachant que toute réponse n'est jamais définitive, mais mène toujours à de nouvelles questions..?

Merci pour cette mise en garde qui évitera les réponses trop faciles comme : Dieu.

Dieu lui-même est une question, un cheminement...

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Lion2
Invités, Posté(e)
Invité Lion2
Invité Lion2 Invités 0 message
Posté(e)

Penser est un imaginaire...

L'intelligence de cet imaginaire relié à une conscience plus élargie que nous pourrions toucher en nous en un point qui relie...

L'intelligence du coeur ?

  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)

Oui, traiter la question dans sa globalité (universalité) qui le peut ? Pour savoir s'il en existe ? quoi des obstacles, des pensées, des universalités, s'il existe une avancée ?

Ben va falloir éplucher, dur dur !!!

Qu'est-ce qui nous empêcherait donc de considérer la synthèse de tous les systèmes philosophiques comme le système ultime et universel, la pensée universelle elle-même? Pourquoi serait-il impossible de synthétiser tous les systèmes philosophiques entre eux? Certains semblent avoir essayé dans l'Histoire de la philosophie sans grand succès, j'ai même ouï dire que certains s'étaient lamentablement plantés à ce sujet (sans que je sache pourquoi personnellement). Par exemple l'école éclectique fondée par Victor Cousin. Je trouve que l'idée fondamentale est méritante, elle a au moins cela qu'elle prend acte de l'existence d'autres systèmes en cherchant à les intégrer.

N'est-ce pas le propre de la condition humaine que de questionner, de se questionner, sachant que toute réponse n'est jamais définitive, mais mène toujours à de nouvelles questions..?

Certes, mais il n'y a pas de questions sans sous-entendus ou sans à priori, de sorte que certaines d'entre elles sont systématiquement écartées de notre propre questionnement selon l'endroit où nous le situons. Si je ne crois pas en Dieu je ne m'interrogerait pas sur la question de savoir comment concilier son omniscience et notre liberté : un athée écartera la question qui ne l'effleurera même pas, contrairement au croyant qui doit répondre à cette question pour construire un système raisonnable.

Dieu lui-même est une question, un cheminement...

Si Dieu est une question, pourquoi ne pas reconnaître qu'il puisse être mis en question? La nature de toute question est bien qu'elle s'appuie sur des à-priori dont la négation éventuelle renierait la pertinence de cette même question.

Car une question ne suit naturellement d'une autre qu'à deux conditions : que l'à-priori de la première soit mis en question par la seconde question, ou que la réponse adoptée à la première ne paraisse pas si évidente qu'il ne le semblait, ce qui suppose que nous adoptions un système de réponses.

Si la philosophie peut rétrospectivement donner cette impression d'une quantité infinie de questions qui se suivent les unes les autres, il faut au moins reconnaître que nous nous devons de vivre les questions et de leur donner des réponses personnelles, condition à ce que d'autres questions surgissent par la suite.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Lion2
Invités, Posté(e)
Invité Lion2
Invité Lion2 Invités 0 message
Posté(e)

Qu'est-ce qui nous empêcherait donc de considérer la synthèse de tous les systèmes philosophiques comme le système ultime et universel, la pensée universelle elle-même? Pourquoi serait-il impossible de synthétiser tous les systèmes philosophiques entre eux? Certains semblent avoir essayé dans l'Histoire de la philosophie sans grand succès, j'ai même ouï dire que certains s'étaient lamentablement plantés à ce sujet (sans que je sache pourquoi personnellement). Par exemple l'école éclectique fondée par Victor Cousin. Je trouve que l'idée fondamentale est méritante, elle a au moins cela qu'elle prend acte de l'existence d'autres systèmes en cherchant à les intégrer.

Oui, mais ton idée est très éloignée de la mienne. C'est comme si tu disais " et pourquoi ne pas pas écrire un dictionnaire synthétique de la philosophie, d'autres penseurs l'ont fait ?

De plus, je constate que tu fais l'amalgame entre deux réflexions proposées dans ma réponse à D-U . L'une porte sur "qu'est-ce que penser" (ne pas confondre l'outil qui permet de questionner et vérifier avec une autre fonction du cerveau...)

Et l'autre (réflexion) en découle : l'imaginaire de chaque individu est un cerveau qui répond aux questions que l'organe lui pose. Quel est l'organe qui répond aux questions...

Je continue ?

Ce qui suppose qu'il y aient plusieurs types d' "intelligences", plusieurs types de "consciences"...

Encore d'autres mots qui pourraient retrouver du sens...

Mais nous ne dépassons pas le premier, que signifie "penser", ce qui ne nous permet pas d'aborder l'autre question "que serait une pensée sans concept...". Rien qu'avec ces deux questions là, il y a matière à réflexion...

L'idée d'une synthèse, dans ce contexte serait penser à fabriquer un outil qui répondrait à toutes les questions...Du déjà vu ? où est la part d'imaginaire ? Et comment cet outil pourrait-il résoudre des questions qui ne se sont pas encore posées ?

Logiquement chaque cerveau est en mesure de trouver les réponses à ces propres questions, c'est ce que je crois.

Concernant, Cousin que je ne connais pas je vais tout de même jeter un oeil ;)

Modifié par Lion2
  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Lion2
Invités, Posté(e)
Invité Lion2
Invité Lion2 Invités 0 message
Posté(e)

Finalement, la raison ne peut remplacer l'expérience (ce qui se sent) , la philosophie sans elle n'est qu'eau de boudin. Depuis mon point de vue, pas d'altitude possible. C'est désolant, cette terre aride dans laquelle nous rêvions de voir surgir une oasis, des mots comme des fontaines. La fontaine est là, mais je n'entends plus le chant de l'eau.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 76ans Posté(e)
Blaquière Membre 18 874 messages
Maitre des forums‚ 76ans‚
Posté(e)

Penser ?

Le sujet est trop vaste ou trop complexe.

N'en prenons qu'une partie :

Comprendre, par exemple.

Etudions le mécanisme de la compréhension...

Qu'est-ce que la compréhension ?

Comment s'effectue-t-elle ?

J'ai déjà une fois essayé de décrire comment j'avais (jadis !) tenté" de comprendre la fameuse phrase de Lacan.

"le phallus est le trésor négatif du signifiant".

Et le phénomène de la compréhension m'était apparu corresponde à un jeu de substitutions.

Où il s'agirait de substituer ce qui au départ n'est pas compréhensible, qui est nouveau, ou "à comprendre" par des notions qui ont déjà été bien intégrées.

Pour en arriver à des opérations logiques simples.

Du type des ensembles en mathématique. (Si petit a est dans grand A et que grand A est dans grand A', alors petit a est dans A'.

C'est le "Socrate est un homme et tous les hommes sont mortels donc Socrate est mortel."

Bien entendu substituer, c'est considérer que par exemple, grand A vaut pour grand B.

Et "vaut pour" ne signifie jamais "est".

D'où le principe que toute compréhension (ou toute pensée) s'effectue sous le signe de l'erreur, est marquée du sceau de l'erreur.

Puisque dire que A vaut B équivaut le plus souvent à confondre A et B et considérer que A est B.

Ce qui est toujours faux.

La seule vérité c'est A est A et B est B !

(La vérité absolue ne permet pas de penser. Elle n'est que dogmatique.)

Voyons les substitutions dans la phrases de Lacan dont le sens a priori reste énigmatique.

Le phallus. (Excusez !) Est-ce de la "bite" qu'il s'agit ? Biens sûr que non !

Le phallus dont parle Lacan (à mon avis) est le désir. Et plus précisément, le désir sexuel. On pourrait aller plus loin pour dédramatiser les choses et parler de l'impossibilité du vivant (pour autant qu'il est vivant) de ne pas se reproduire.

C'est ça le désir de vivre ou le phallus : la reproduction.

Bon, revenons en arrière, maintenant qu'on ose parler des choses : il se trouve que pour nous le prototype de tout désir est le désir sexuel.

Le phallus.

Maintenant, si on enlève le "sexuel", au désir sexuel, il reste le désir tout seul.

Une sorte d'absurdité, une création typiquement humaine : le désir sans le désir en quelque sorte.

On se souvient de ce qu'est désirer (sexuellement) mais on ne garde que le désir soi-même.

Et c'est ça la pensée. C'est ça, signifier.

C'est pour autant que le désir sexuel, (le phallus) est censuré qu'apparaît le désir de signifier, de penser.

C'est dans la mesure ou le désir n'est plus "à la lettre" sexuel mais devient symbolique que nous pouvons penser.

C'est le sens du parallélépipède noir de Kubrick dans "2001 l'odyssée de l'espace" c'est quand le désir sexuel devient symbolique qu'il n'est plus une érection sexuelle (!) qu'il peut devenir une "érection spirituelle"!!!

"le phallus......... est le trésor................ négatif..............................du signifiant".

Le désir sexuel .........contient............en creux (ou est l'opposé)........ ....de la pensée.

On ne peut penser véritablement que si l'on n'est pas obnubilé par la bagatelle...

On s'en serait douté !

Mais ce qui compte c'est que le désir de penser, de signifier prend sa source dans le désir brut.

Ce n'est pas que l'absence de désir sexuel qui permet de penser, mais le fait que ce désir existe en soi et qu'on y renonce.

Et ça, c'est pas rien.

Tiens ? Pour penser, Dieu doit renoncer à désirer sexuellement...

Mais désirer qui ?

Y compris pour Dieu, penser c'est se tromper. Prendre des vessies pour des lanternes !

"Fiat lux !"

Pas de pensée sans l'erreur, hors de l'erreur.

Modifié par Blaquière
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

Certes, mais il n'y a pas de questions sans sous-entendus ou sans à priori

Notre existence est la question. Que sommes-nous..? D'où venons-nous..? Où allons-nous..? Quel que soit l'à-priori ou le sous-entendu, la pensée tente de répondre à ces questions. Là se situe son universalité. À ces questions communes, il y a multiplicité de réponses, dépendantes de la période et du lieu où chacun se les pose. La pensée est une dans ces questions, multiple dans les réponses. C'est cela, à mon avis, une pensée universelle. Concevoir la pensée universelle comme réponse commune et définitive au questionnement collectif me paraît un non-sens. La diversité, le métissage de la pensée, stimulée par le paradoxe, le contradictoire, c'est la condition de son évolution. Des méta-philosophies, se nourrissant des pensées antérieures pour préparer les pensées de demain, et non une unique méta-philosophie, dictatoriale et mortifère par essence...

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)

Notre existence est la question. Que sommes-nous..? D'où venons-nous..? Où allons-nous..? Quel que soit l'à-priori ou le sous-entendu, la pensée tente de répondre à ces questions. Là se situe son universalité. À ces questions communes, il y a multiplicité de réponses, dépendantes de la période et du lieu où chacun se les pose. La pensée est une dans ces questions, multiple dans les réponses. C'est cela, à mon avis, une pensée universelle. Concevoir la pensée universelle comme réponse commune et définitive au questionnement collectif me paraît un non-sens. La diversité, le métissage de la pensée, stimulée par le paradoxe, le contradictoire, c'est la condition de son évolution. Des méta-philosophies, se nourrissant des pensées antérieures pour préparer les pensées de demain, et non une unique méta-philosophie, dictatoriale et mortifère par essence...

Je suis assez d'accord avec tout ça : :plus:

Comment faire la différence néanmoins entre une méta philosophie mortifère et une méta philosophie qui préparerait la pensée de demain?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

Comment faire la différence néanmoins entre une méta philosophie mortifère et une méta philosophie qui préparerait la pensée de demain?

Non pas une, mais des"méta-philosophies". Préserver la diversité de la pensée philosophique, l'enrichir plutôt que tendre à l'unicité, donc à l'appauvrissement...

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 743 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Oui, traiter la question dans sa globalité (universalité) qui le peut ? Pour savoir s'il en existe ? quoi des obstacles, des pensées, des universalités, s'il existe une avancée ?

Au moins une pensée universelle! ;)

Une pensée universelle terrestre comme manger, dormir, se reproduire, faire et se faire la guerre (sans en prendre la mesure en encore moins la portée)?

Mais est-ce de l'ordre de la réflexion que de vouloir manger, dormir etc, ou l'expression du corps, voire de l'instinct ou de l'inconscient, qui se font sentir jusque dans le ciboulot!?

Je dis que nous ne savons ce que "penser" signifie et j'imagine que "penser" ce fait au delà des mots, des images et des représentations.

Je suis d'accord avec toi, manipuler des idées symboliques ou imagées, c'est à dire penser, n'est pas totalement dépendant d'un langage particulier, même si avec l'usage, nous finissons par faire l'amalgame.

Qu'est-ce qu' une pensée ? Qui la produit ? Quel est le cerveau qui la produit ? Le mien, le tien, celui de l'univers ? mon estomac ?

Tout le monde le peut et le fait, les animaux aussi indéniablement. Mais ne confondons pas savoir, qui est un cumul transgénérationnel et donc le propre de personne en particulier, d'une pensée, c'est à dire la manipulation d'images mentales ou de sons.

Car ce qui produit ces pensées est bien le cerveau, car il suffit de couper la tête pour se rendre à l'évidence, après la décapitation, la production tombe à zéro.

Le cerveau reçoit des informations de toutes parts, par l'entremise de son corps, et de ses capteurs, c'est avant tout un centre de traitement de l'information, un immense computer, à ceci près, qu'il est capable de créer, d'imaginer, d'innover, etc...

Ce qui m'intéresse c'est d'abord de définir une pensée , à quoi est-elle reliée ? Pourquoi surgit-elle ? Mais avant je me demande s'il n'y aurait pas une confusion entre "pensée" et "idée" .

Une idée peut-elle être une pensée ? ça c'est encore démontrable pour un penseur. Mais,une pensée est-elle seulement une idée et avant d'être une idée , que serait la pensée sans l'idée (sans concept, sans représentation de l'objet)?

Je verrais bien, une pensée c'est comme une vidéo, c'est dynamique, alors qu'une idée, serait le pendant de l'image, autrement dit, penser c'est enchainer des idées, alors qu'une idée n'est pas penser, pas plus qu'une seule image n'est une vidéo.

Une idée est une amorce de réflexion, il faut ensuite l'incorporer dans une structure plus aboutie pour la rendre intelligible/fonctionnelle.

Mais encore une fois, penser ne se résume pas à jongler avec des concepts ou des idées, on peut aussi le faire en temps réel, sans passer par un intermédiaire, juste suivre l'enchainement sans retenir les étapes, faire des associations, ou chercher, trouver, faire des tentatives, etc... Tout ce qui se rapporte à un traitement d'informations, issues d'expériences passées ou présentes, de faits réels ou imaginés/scénarisés...

En admettant qu'une pensée soit une idée, cette idée pensée surgit d'un besoin, d'une nécessité. Et dans ce cas, le fantasme de quoi surgirait-il ? Le fantasme aussi surgirait d'une "idée pensée" et alors une idée pensée pourrait être aussi une "idée pensée" inconsciente ? Il nous faudrait donc parler d'une catégorie de pensées qui serait à la fois pensée (dont on à l'idée) et inconsciente (dont on à pas idée) ?

Que de questions!

Mais penser incorpore aussi une partie d'idée ou d'autres pensées, de prémisses, de grains à moudre aussi bien de la partie consciente que de la partie inconsciente.

Il n'est pas à exclure, que d'une certaine manière, l'inconscient réfléchit, mais pas avec la rigueur et les contraintes de la raison, puisqu'il fait aussi des associations d'idées, qui ne respectent pas toujours la logique classique, envoyant tout ou partie de ce cheminement à la conscience, plus ou moins filtrés/déformés par une sorte de censure, pour ne pas effrayer l'être conscient plus sensible et plus contrainte que la matière brute de l'inconscient.

Et alors comment va-t-on faire la part entre les idées pensées "conscientes" et les idées pensées "inconscientes" ? Et ces pensée au delà du concepteur conscient et inconscient à qui pourraient-elles appartenir ? Au delà de la pensée du concepteur, existe-t-il un champ (de) pensée autre que le penseur lui-même ?

Mais, je n'ai jamais soutenu, que l'art de réfléchir était un acte de pure raison, contrôlé d'un bout à l'autre, de parfaitement résolu, maitrisé.

Il y a quelque chose de merveilleux dans l'acte de réfléchir, au même titre que la vie se perpétue, on constate que ça fonctionne, difficile d'en savoir plus.

Néanmoins, une pensée ne se produit que dans un système neuronal, centre de traitement des flux d'informations, donc ne pouvant pas se produire ailleurs que chez un être vivant, attention toutefois, de ne pas associer traitement de l'information et penser dans ce sens là, car une machine aussi sophistiquée soit-elle, ne pense pas!

( Si un tueur produit des cadavres, tout cadavre n'est pas l'oeuvre d'un tueur )

L'univers de la pensée, le cerveau de l'univers ? Quel est l'eau du bain de pensée ?

Il faut que les associations de mots gardent un sens, on ne peut pas mettre bout à bout des idées et des concepts, et se demander quelle réalité cela a!

Pas plus que je ne peux parler de l'univers de la déglutition ou de l'estomac de l'univers.

Je proposais de commencer par la définition du mot "penser".

C'est le point de départ de la réflexion puis l'étendre à ce qui peut s'observer en soi (résonance) mieux redéfini (raisonnable) à mon sens.

Penser est un acte profond qui ne nous est pas montré dans les livres, c'est que je me dis. Les animaux pensent-ils ? Comment font-ils pour trouver l'outil adéquat, trouver des solutions à leurs problèmes, comment cette cervelle d'oiseau fait-elle pour être si rapide ?

Quel que chose du domaine des croyances concernant la pensée nous échappe. Elle ne s'articule pas seulement autour d'une raison gavée de concepts (d'assertions et autres), elle crée le concept dans l'instant pour servir un besoin dans l'instant. Elle crée l'outil dont elle a besoin. Donc l'on pourrait avancer l'hypothèse qu'il existe une "pensée" qui ne se situe pas dans le cerveau de l'animal même humain. Qu'il existe des champs de connexions, des bains chimiques permettant de réaliser des opérations dont le cerveau humain n'a même pas idée.

Quel serait le produit de cet imaginaire si l'homme savait penser autrement en dehors de ces instincts et de sa "conscience" d'une pensée ? Quelle serait la part consciente de cet imaginaire, à quoi ressemblerait-il ?

J'ose à peine te demander, qu'en penses-tu ?

Je rassemblerais tout ceci, en disant que notre capacité à penser le monde, serait une simple extension de nos instincts, tout comme notre conscience n'est pour moi qu'une protubérance de l'inconscient, mais alors, quels effets spectaculaires!

Autrement dit, penser, serait de prendre le temps de poser/regarder, d'être conscient, des étapes du cheminement de nos associations psychiques, puis d'en prendre un peu le contrôle.

Ouf...

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 743 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Lorsque je dis que penser est un acte profond c'est sans doute une énorme connerie sauf si l'on parvient à penser par soi-même. Seulement il y a ce que je vois et il y a ce que j'ai vu, lu, entendu. La profondeur de l'acte de penser s'il s'agissait de la mesurer, je crois que cela serait difficile.

Je crois que tout un chacun a cette faculté de penser, ce qui diffère d'un individu à l'autre, est essentiellement sur quoi porte la réflexion! Ce que tu nommes profondeur.

Quasi-modo avait déjà soulevé la question de la mesure de l'intelligence, et comme il y a une forte corrélation entre l'intensité de penser et d'être reconnu comme intelligent, je m'avance à nouveau en disant, qu'il n'y a pas besoin d'appareil de mesure, ni de score à mettre en place pour connaitre la réponse, pas plus qu'il est utile ou nécessaire d'avoir un mètre pour comparer la grandeur des personnes. Il suffit de les comparer les unes aux autres, identiquement la profondeur ou l'intensité du pouvoir de réflexion peut être comparer entre personnes directement, en dehors d'un problème éthique pour certains, nous ne sommes pas obligés de juger suite à un résultat plus ou moins favorable, tout comme un personne plus petite serait moins valorisée qu'une plus grande, c'est simplement relatif et conditionnel.

Si je dis que je pense plus profondément que la plupart des personnes que je rencontre, quel que soit le sujet, ce n'est pas faire preuve d'arrogance ou de fierté, ou encore d'orgueil, surtout que je ne juge pas pour autant ces personnes, qui peuvent par ailleurs être bien plus épanouies que moi dans la vie, ou avoir mieux réussi leur ascension sociale, etc... On a pas besoin de connaitre les revenus d'un individu pour se rendre compte qu'il est plus riche que nous, à l'instant T de la comparaison, il suffit de regarder son train de vie, où il vit, ce qu'il possède, ce qu'il fait, et on aura une bonne idée des différences, par exemple.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Lion2
Invités, Posté(e)
Invité Lion2
Invité Lion2 Invités 0 message
Posté(e)

Je rassemblerais tout ceci, en disant que notre capacité à penser le monde, serait une simple extension de nos instincts, tout comme notre conscience n'est pour moi qu'une protubérance de l'inconscient, mais alors, quels effets spectaculaires!

Autrement dit, penser, serait de prendre le temps de poser/regarder, d'être conscient, des étapes du cheminement de nos associations psychiques, puis d'en prendre un peu le contrôle.

Ouf...

Arf...

Si la pensée était semblable à certains mouvements d'air , nous connaîtrions un ravissement de haut vol :)

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 743 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Si la pensée était semblable à certains mouvements d'air , nous connaîtrions un ravissement de haut vol :)

J'ai peur que ton allégorie ne soit pas si poétique que cela, mais laisses-tu entendre que la philosophie ne sert à rien, que ce n'est que brassage de vent ou qu'elle en fait trop, et qu'il faudrait calmer ses ardeurs? Ou pire que certains soient nauséabonds? :hum:

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Lion2
Invités, Posté(e)
Invité Lion2
Invité Lion2 Invités 0 message
Posté(e)

J'ai peur que ton allégorie ne soit pas si poétique que cela, mais laisses-tu entendre que la philosophie ne sert à rien, que ce n'est que brassage de vent ou qu'elle en fait trop, et qu'il faudrait calmer ses ardeurs? Ou pire que certains soient nauséabonds? :hum:

Que veux-tu dire par "si poétique que ça" ?

Une allégorie d'après le dico est une figure de style qui part d'un concept, c'est intéressant...

Dans le cntrl, j'ai trouvé ceci : « discours figuré qui présente à l'esprit un sens caché dans le sens littéral ».

Je n'aime pas cette idée d'un sens caché dans les mots et pourtant tout ne peut être mâché, il faut bien laisser une part de liberté aux oreilles de l'âme...

Je suis d'accord que la forme dans mes mots ne traduit pas cette expérience avec exactitude. Le mot "semblable" n'est pas propre à parler de fréquence vibratoire, le mot "connaître" est le plus souvent interprété comme un "savoir" quand je l'entends par "naître de deux" (co-naître) ainsi que les mots "haut vol" qui suggèrent un concept d'altitude alors qu' il s'agit de lâcher prise. Aussi je comprends que le sens de mes mots ne touche pas cette partie du corps qui permet un état de connexion au delà du champs de pensée habituelle. Pourtant ce déplacement, ce mouvement n'est pas un concept. Alors comment signifier cette sensation (écho) qui pour moi se rapproche de cette idée de penser sans concept. C'est comme parler du silence et verser du plâtre par dessus ou de parler du son sans rien n'entendre de ses propriétés subtils.

Lorsque je dis que les mots sont du vent, il faut l'entendre dans le sens qu'ils ne sont pas assez précis dans leurs définitions, que ce qu'ils charrient en eux ne sera pas sans ambiguïtés.

Calmer les ardeurs de la philosophie ?

Mais la philosophie c'est encore nous, toi, moi, "je". La discipline doit être au service de ceux qui la pratique de mon point de vue. C'est un outil de raisonnement. Il est plus ou plus moins tranchant selon l'humeur, plus ou moins aiguisé et varié selon les différences singulières de chacun et donc plus ou moins propre à servir sa propre pensée.

Partir de la pensée d'un autre comme sujet de réflexion, pourquoi pas mais le but n'est pas de s'en tenir à ce qui est dit, il faut le dépasser quitte à le contredire comme une contrainte intérieure que l'on s'imposerait soi même. L'imposer aux autres est une connerie sinon reproduire un exercice et donc certains critères définis d'avance. Là, pas de dépassement possible sauf à imaginer d'autres conditions, d'autres contraintes. Mais lesquelles ?

Calmer ses ardeurs...

Lorsque tu fais l'analogie par extension de l'estomac et du ciboulot, je trouve qu'elle figure assez bien l'idée que je me fais de la pensée et des raisons de penser de l'auteur (n'importe quel auteur). Je le remarque chez moi en premier lieu. Pour que cette analogie soit complète, il ne manque que les organes d'élimination.

"Ou pire que certains soient nauséabonds ?"

Je crois que nous sommes tous par endroit des usines à gaz !

Les difficultés à mieux "communiquer" ne sont pas que des abstractions, le problème c'est qu'elles deviennent concrètes. Mais je t'accorde qu'il est plus facile de parler à ceux qui nous renvoient un miroir "acceptable" de nous même. C'est une "réalité" qu'il nous faut prendre en compte. Et il nous faut pourtant passer au dessus, la contradiction est nécessaire pour se voir, à condition qu'elle soit en premier lieu une contrainte intérieure appliquée à soi même, sans quoi cela ne marche pas.

Qu'est-ce que la poésie pour toi, que sert-elle ? Ces émotions mises en mots ne sont-elles pas à l'opposé du rationnel un glissement vers un autre extrême ? Que serait la poésie sans comparaison, sans figure de style et s'il fallait en user d'une seule quelle serait-elle ?

Beaucoup de questions, ne te sens pas obligé d'y répondre ;)

Modifié par Lion2
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Lion2
Invités, Posté(e)
Invité Lion2
Invité Lion2 Invités 0 message
Posté(e)

Je crois que tout un chacun a cette faculté de penser, ce qui diffère d'un individu à l'autre, est essentiellement sur quoi porte la réflexion! Ce que tu nommes profondeur.

Non, je ne suis pas d'accord, ce n'est pas le sujet qui fait la profondeur. La faculté de pensée est une illusion sans quoi le mot faculté n'aurait pas raison d'être . Le terme "faculté" est un mot qui nomme le contrôle du sens quand la pensée s'ordonne. Ce n'est pas pareil. La profondeur, elle désigne davantage pour moi ce que pourrait être la qualité d'une pensée bien ordonnée, c'est relatif à ce qui est de l'intérieur. Pour toucher cette intériorité il faut se risquer à descendre dans les profondeurs tel un spéléologue armé d'une lampe au sommet de son crâne. Si la lumière s'éteint, c'est le noir. Je doute que la faculté intellectuelle de penser le noir aussi brillante soit-elle ne soient d'aucun secours (utilité).

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 743 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Non, je ne suis pas d'accord, ce n'est pas le sujet qui fait la profondeur. La faculté de pensée est une illusion sans quoi le mot faculté n'aurait pas raison d'être . Le terme "faculté" est un mot qui nomme le contrôle du sens quand la pensée s'ordonne. Ce n'est pas pareil. La profondeur, elle désigne davantage pour moi ce que pourrait être la qualité d'une pensée bien ordonnée, c'est relatif à ce qui est de l'intérieur. Pour toucher cette intériorité il faut se risquer à descendre dans les profondeurs tel un spéléologue armé d'une lampe au sommet de son crâne. Si la lumière s'éteint, c'est le noir. Je doute que la faculté intellectuelle de penser le noir aussi brillante soit-elle ne soient d'aucun secours (utilité).

Vraiment!?

Reprenons, je disais que chacun a la possibilité de penser, sur les sujets qui lui chantent, c'est à dire que tout le monde en est capable, mais aussi les animaux à mon sens, et selon les détracteurs de l'intelligence animale, c'est précisément parce qu'ils ne pensent pas aux mêmes choses que nous, qu'ils sont dévalorisés, infériorisés, alors que leur capacité n'est sans doute naturellement pas toujours aussi éloignée de la notre qu'on voudrait bien le croire, tout du moins pour les animaux supérieurs ( supérieurs d'un point de vue cladistique ).

Quelle différence peut-il bien exister entre celui qui pense à obtenir les faveurs d'une femme, celui qui tente par toutes sortes de truchements à se faire élire des autres, ou celui encore qui cherche le fonctionnement de telle machine et un penseur en philosophie? Ce n'est certes pas la qualité partagée qui fait cette différence profonde, mais bien ce sur quoi s'applique notre réflexion, je veux bien reconnaitre que suivant l'entrain et les efforts consentis, les résultats pourront être très disparates, mais pour comparer objectivement, il nous faut donc prendre des individus ayant même motivation, de là on s'apercevra que c'est bien le sujet du penseur qui fait la "noblesse" de penser, même si les compétences sont identiques, avons nous l'habitude de nous extasier devant un mécanicien automobile par exemple, qui pourtant exerce parfois très loin sa réflexion pour résoudre le problème qui se pose, alors qu'un philosophe comme Épicure avec une doctrine peu gourmande en capacités donnera une grande reconnaissance. C'est un peu comme avec le salaire en général , ce n'est que rarement en fonction de la pénibilité ou des efforts fournis, voire la prouesse, mais en fonction de ce que cela rapporte à l'employeur ou à la société/entreprise, autrement dit en fonction du métier et non de la qualité du travailleur, de même, la profondeur dépend non pas de la qualité du penseur, mais de ce à quoi il pense, et de ce que ça rapporte intellectuellement à celui qui reçoit ou la société humaine. C'est aussi pourquoi les mathématiciens/chercheurs sont en général peu reconnus, alors que ce sont les esprits les plus brillants en général, on ne peut juger de la profondeur puisque cela nous échappe complètement en général! Pourtant si on pouvait se glisser dans leur peau on pourrait constater la grande profondeur d'esprit.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

Chargement

×