On supprime le latin, le grec et l’allemand pour leur donner du Jamel Debbouze

Bien sûr, mais historiquement la langue internationale de l'Europe c'est le latin. Spéculer que l'anglais le restera (je ne dis pas que c'est ce que vous faites), ce serait raisonner à court terme. Le latin a infiniment plus de chances de reprendre le dessus – et en ce domaine, la France est aujourd'hui incontestablement à la traîne.

Là je ne vous comprend pas.

Historiquement c'est la langue de la puissance dominante qui a toujours été la langue véhiculaire d'une zone.

En Europe il y a très longtemps que ce n'est plus le latin. Fut un temps où c'était le français mais depuis les guerres napoléoniennes ça a été l'anglais, d'abord britannique puis américain.

Prétendre que le latin va redevenir une langue internationale des échanges alors qu'il n'y a plus de locuteurs natifs ni de pays d'ancrage c'est ridicule.

Tu oublies la partie dans laquelle il dit que l'islam ....

Historiquement c'est la langue de la puissance dominante qui a toujours été la langue véhiculaire d'une zone. En Europe il y a très longtemps que ce n'est plus le latin. Fut un temps où c'était le français mais depuis les guerres napoléoniennes ça a été l'anglais, d'abord britannique puis américain.

Prétendre que le latin va redevenir une langue internationale des échanges alors qu'il n'y a plus de locuteurs natifs ni de pays d'ancrage c'est ridicule.

Vous marquez un point, apparemment. Votre «très longtemps» est peut-être un peu exagéré. Au temps de Voltaire, toute l'Europe connaissait le latin et on l'utilisait fréquemment comme langue diplomatique.

Quant au «ridicule», heureusement il ne tue pas... Je ne suis pas devin, et je peux tout à fait me tromper sur la langue internationale à venir, s'il en vient une autre.

Historiquement, ce que vous dites sur la langue du vainqueur «toujours» imposée n'est pas universellement vrai. Ainsi, quand Charlemagne a créé son empire, ce n'est pas la langue germanique qui devint la langue internationale, c'est le latin. Autre exemple: l'empire romain d'Orient avait d'abord le latin comme langue officielle avant d'adopter définitivement la langue des régions vaincues, c'est-à-dire le grec. Ou encore, plus original: quand le barbare Théodoric avait conquis toute l'Italie, il gardait soigneusement séparés les vainqueurs germaniques et les vaincus latinophones, avec une préférence pour le latin à la cour royale.

Jusqu'au début du XXe siècle, les études scientifiques étaient encore régulièrement publiées en latin, y compris dans l'Union soviétique, par simple souci de pouvoir êtres comprises par la communauté internationale.

L'histoire enseigne que ce qui s'est longtemps imposé et répandu peut très aisément revenir; nous n'en sommes pas encore là avec la langue anglaise, loin de là même.

Aujourd'hui, la radio et la presse finlandaise, par exemple, diffusent régulièrement en latin: ce pays n'a jamais fait partie d'aucun empire latinophone.

Quant aux locutores Latini, on en trouve encore pas mal dans tous les pays de l'Europe – sauf en France, ou en tout cas proportionnellement beaucoup moins qu'ailleurs. Est-ce un bien ou un mal? je l'ignore.

J'en ai pas rencontré ( je n'ai pas spécialement demandé )

Dans les pays de langue Saxonne ou Grecques, ( Allemagne, Hollande, Grèce) je m'en suis tiré en Anglais avec le local. Pour me loger, faire mes courses. Personne ne m'a proposé le Latin.

Je devrais essayer la Fête de la Biere déguisé en Décurion.....pour voir si ça mord....

De toute façon, passé 2g, on parle tous a même langue....

Hipsus !

Il y a des émissions en béarnais sur Radio Pau Béarn mais essayez donc de parler béarnais à Pau.

PS : je ne voulais pas vous vexer avec "ridicule" qui ne visait que l'idée pas l'homme.

Pour une fois on sort de "NVK c'est une conne et Hollande il est mou".

La Novlangue d'Orwell, c'est pas mal : de moins en moins de mots, comme ça de moins en moins de réflexions .....

J'en ai pas rencontré [des latinophones] (je n'ai pas spécialement demandé).

Je vous crois volontiers, d'autant plus que bien d'autres personnes disent la même chose. Je ne prétends d'ailleurs pas que les latinophones se rencontrent en masse à tout coin de rue.

Mais comme vous le dites, c'est peut-être une question d'intérêt pour le phénomène. C'est un peu comme quand on a acheté une nouvelle voiture: par miracle, on voit soudain surgir un peu partout d'autres usagers de la route roulant dans le même modèle.

Il m'est arrivé, à moi ou à des amis, d'avoir des échanges en latin à Rome (et pas au Vatican, n'est-ce pas? mais dans la rue) et ailleurs en Italie, en Belgique, en Tchéquie, en Russie, ou avec des Allemands, des Autrichiens, des Espagnols, des Polonais, des Hollandais, des Lituaniens, des Slovaques, des Finlandais, etc.

Il va de soi que si on essaie systématiquement d'aborder les gens en français, en espagnol ou en anglais, il est peu de chances qu'on entende prononcer le moindre mot latin. Et comme je l'ai écrit plus haut: en France même, les latinophones sont rarissimes; les touristes capables de s'exprimer en latin ne tenteront probablement même pas de demander leur chemin en cette langue.

Plus de latin..Plus de grec..et donc plus d'étymologie ...(pourtant base de la compréhension des langues latines;.et en particulier du français)

Place, donc, au charabia- qui n'a plus rien à voir avec la "parler populaire" -..et bienvenue au SMS :smile2:

Vous avez fait de l'étymologie au collège ?

Pipeau.

Plus de latin..Plus de grec..et donc plus d'étymologie ...(pourtant base de la compréhension des langues latines;.et en particulier du français)

Place, donc, au charabia- qui n'a plus rien à voir avec la "parler populaire" -..et bienvenue au SMS :smile2:

Jamais été au collège... Instruction primaire sanctionnée par un CEP..

Je suis un autodidacte...

Ne vous fatiguez pas, je sais que cette "race" est un sous produit largement méprisé par les forts en thème... ce dont je me fous comme de l'an 40....

Ce matin le bouquet final par Belkacem : « apprendre l'Allemand ne doit pas être une question de niveau social... »

Même si idéalement la phrase pourrait être recevable, concrètement elle a quelque chose de scandaleux, car tout le monde pouvait entrer dans ces classes, si les petits cons banlieusards qu'elle croit défendre, ne choisissent pas l'Allemand, ça vient de leur nullité familiale, de laquelle les français ne sont pas responsables. On n'a pas à payer pour 1000 ans d'abêtissement islamisant qu'ils ONT CHOISI ! Si ces familles choisissent d'être supra connes, elles choisissent d'être supra connes, ce n'est pas notre problème.

De plus penser qu'on égalise en supprimant les classes d'élite.... est une erreur de jugement. On égalise en POUSSANT LES PAUVRES VERS LES CLASSES D'ÉLITE, pas en les fermant !

Elle le sait mieux que personne, elle qui est allée à Sciences Politiques, issue d'une famille de sept enfants !

Bref, au secours, Sarkozy reviens ! Je ne pensais jamais dire ça mais là c'est absolument le saccage sur tous les plans, du peu qu'il reste de notre culture européenne.

Le socialisme, c'est une idéologie de nivellement par le bas. Si tout le monde ne peut etre riche et éduqué, alors tout le monde sera pauvre et con. L’égalitarisme dans toute sa splendeur.

C'est cela, ouiii...

En attendant, pour redonner un peu de vigueur au vrai sujet, une tribune que j'ai trouvé, bien que capillotractée par endroit, fort intéressante : L'abandon du latin et du grec, un contresens majeur

Le socialisme, c'est une idéologie de nivellement par le bas. Si tout le monde ne peut etre riche et éduqué, alors tout le monde sera pauvre et con.

Uniquement ceux qui ne l'étaient pas déjà ; vous êtes donc au moins à moitié à l'abri.

je serais plutôt pour un enseignement d,une langue unique comme l,Espèrento au niveau mondial. par contre du deux bouses ,ça fait ringard.

car tout le monde pouvait entrer dans ces classes, si les petits cons banlieusards qu'elle croit défendre, ne choisissent pas l'Allemand, ça vient de leur nullité familiale, de laquelle les français ne sont pas responsables.

Passons sur le côté insultant et xénophobe.

Il convient de vous renseigner : La désertion des classes d'allemand est un phénomène national ! On ne le retrouve pas plus en banlieue qu'en province (je n'ai aucune idée de la situation dans les grandes villes françaises), mais pour voir assisté à des ateliers de promotion de l'allemand, c'est beaucoup de monde, y compris de "bons français", qui ne voient pas l'utilité de l'allemand.

Il y a derrière cette désertion une réelle incompréhension et méconnaissance de la place de la langue allemande dans l'Europe. Et dans l'histoire.

L'histoire de l'enseignement de cette langue montre qu'auparavant, l'étude de cette langue était réservée aux bons élèves, car, disait-on, elle supposait une réflexion intellectuelle de haut niveau (déclinaisons, conjugaisons, verbes forts, caractère aglutinant...), donc on avait un caractère somme toute difficile mis en avant ! Caractère aujourd'hui hautement rébarbatif alors que la demande sociale est tournée non plus vers le brainstorming supposé pour apprendre telle ou telle langue mais sur l'utilité de cette langue, à l'échelle mondiale qui plus est, et surtout de la possibilité, dans un temps le plus court possible, d'accéder à la communication réelle. L'allemand est davantage vu comme langue européenne (ce qui globalement est le cas), quand elle n'est pas limité à la seule Allemagne, et complexe, ele a donc, dans l'imaginaire collectif actuel, beaucoup de mal à l'emporter face à l'anglais et, plus récemment, au chinois.

Ce matin le bouquet final par Belkacem : « apprendre l'Allemand ne doit pas être une question de niveau social... »

Bonjour,

faudrait déjà qu'elle donne les moyens au conseils départementaux d'enseigner l'allemand.

Ma fille entre en 6° en septembre et le collège dont nous dépendons n'enseigne cette langue qu'en partenariat avec l'anglais. Elle a donc le choix entre LV1 : anglais et LV1 : anglais-allemand... Sachant qu'ensuite elle prendra LV2 italien, si elle prend anglais-allemand aujourd'hui, elle ne pourra pas prendre "euro-italien" en 4°. (euro-italien, c'est italien + culture italienne, avec des heures de cours dédiées)

Par commodités, nous avons choisi LV1 anglais, déjà car j'ai quelques bases (et aucune en allemand) ensuite car nous sommes frontaliers de l'Italie, donc "euro italien" sera un atout pour elle. Mais dans tous les cas, si j'avais eu des connaissances en allemand, ma fille n'aurait pas eu le choix de prendre allemand en première langue. C'est dommage.

Enfin, nous sommes dans une région où le ski, le hockey et le foot ont "de l'importance", il est donc proposé une option sport (en partenariat avec les clubs locaux, mais si l'on opte pour un sport dès la 6°, alors le latin ne peut plus être choisi par la suite. On ne facilite en rien l'ouverture sur le monde à nos gosses.

je serais plutôt pour un enseignement d,une langue unique comme l,Espèrento au niveau mondial

L'espéranto est un échec, et au niveau mondial... Bof quoi...

On ne facilite en rien l'ouverture sur le monde à nos gosses.

Allo quoi, t'as la chance d'avoir à proximité un collège avec autant d'options et t'es toujours pas contente ???? ;)

Blague à part, je comprend parfaitement ces restrictions (si on prend l'un on prend pas l'autre) : les personnels de directions s'arracheraient les cheveux pour la confection de l'emploi du temps si on permettait aux élèves de choisir tout. Sans compter la charge de travail phénoménale que cela représente une fois choisie.

Je suis d'accord (quand j'ai vu les diverses offres d'options, j'ai tout bonnement halluciné) :D

Euh, pis d'abord, j'me plains si j'veux. :p

Ce qui me surprend, c'est que des instructions utiles à la vie adulte soient peu à peu remplacée par des instructions "de confort".

Je ne vois pas en quoi un futur avocat aura plus légitimement obtenu son bac avec mention grâce à l'option ski, quand un autre l'aura obtenu de justesse, avec l'option latin (exemple à la con...).

Je m'interroge tout simplement sur le devenir de l'Ecole de la République...

Le latin est moins dangereux.