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Pourquoi continuer à manger de la viande ?

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Savonarol

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Membre, Esprit de contradiction, 48ans Posté(e)
Savonarol Membre 10 346 messages
48ans‚ Esprit de contradiction,
Posté(e)
il y a 1 minute, art-chibald a dit :

Quand tu fais marcher tes neurones on peut se comprendre ( ne le prends pas mal ;) ), je ne cautionne pas la souffrance faite aux animaux, quels qu'ils soient. "Aime ton prochain " me semble être une priorité, mais c'est plus dur !!! Tu peux aussi militer  pour la préservation des castors d'Amérique du Nord, ça ne te coûtera rien et ça fera style :hehe:

Mouille toi les manches si tu veux être crédible, et dans la vie tout est question de priorité.

Eh bien non, car même quand je fais marcher mes neurones (c'est à dire tout le temps, y compris quand je te fais la démonstration que tu n'es pas à la hauteur du sujet dans lequel tu interviens ) tu ne comprends pas ce que je dis (et la plupart du temps, c'est pire : tu ne prends même pas la peine de lire la somme des mes nombreuses et longues démonstrations qu'on peut pourtant trouver tout au long de ce fil pour peu qu'on en ait le courage et la capacité intellectuelle :hehe: )
Je ne t'en veux pas car tu es à l'image de l'époque dans laquelle nous vivons : peu cultivé, avec une maigre maîtrise de l'outil dialectique, paresseux intellectuellement mais pourtant très arrogant. Un ado, quoi.
Et comme les ados se foutent bien du débat logique mais veulent juste avoir le dernier mot pour faire les malins, il est normal que depuis ma supériorité intellectuelle, dialectique et morale, je te guide vers cette prise de conscience qui te poussera peut-être un jour à faire preuve d'humilité vers ceux qui , comme moi, te sont éminemment supérieurs. :hehe:

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Membre, Posté(e)
art-chibald Membre 3 636 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
il y a 2 minutes, Savonarol a dit :

 il est normal que depuis ma supériorité intellectuelle, dialectique et morale, je te guide vers cette prise de conscience qui te poussera peut-être un jour à faire preuve d'humilité vers ceux qui , comme moi, te sont éminemment supérieurs. :hehe:

Alors là je m'incline :smile2:

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Membre, Esprit de contradiction, 48ans Posté(e)
Savonarol Membre 10 346 messages
48ans‚ Esprit de contradiction,
Posté(e)
à l’instant, art-chibald a dit :

Alors là je m'incline :smile2:

C'est en effet approprié à la situation :hehe:

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Membre, Esprit de contradiction, 48ans Posté(e)
Savonarol Membre 10 346 messages
48ans‚ Esprit de contradiction,
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il y a 15 minutes, art-chibald a dit :

 

Mouille toi les manches si tu veux être crédible, et dans la vie tout est question de priorité.

Notons que ce que tu prends ici pour une citation a portée philosophique n'est en réalité qu'un slogan publicitaire. (une pub pour une glace) ( :hehe: on a les références qu'on peut)
En réalité, la vie n'est pas une question de priorité, mais de convictions, et les convictions dépendent des sensibilités différentes des personnes qui les portent. C'est pourquoi il existe des centaines de causes différentes qu'on serait bien incapable de classer par ordre hiérarchique d'importance. Comment jauger que la lutte contre le racisme est plus ou moins importante que la lutte contre la déforestation ? Que se battre contre la pauvreté est plus ou moins  important que de vaincre le virus du Sida ?
Tu vois tout l'intérêt d'avoir une vrai maîtrise de l'outil logique, art-chibald ? Ca évite de s'en référer à des slogans pour les glaces en prenant ça pour un mantra philosophique de haute-volée :hehe:

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Membre, Posté(e)
art-chibald Membre 3 636 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
il y a 10 minutes, Savonarol a dit :

Notons que ce que tu prends ici pour une citation a portée philosophique n'est en réalité qu'un slogan publicitaire. (une pub pour une glace) ( :hehe: on a les références qu'on peut)
En réalité, la vie n'est pas une question de priorité, mais de convictions, et les convictions dépendent des sensibilités différentes des personnes qui les portent. C'est pourquoi il existe des centaines de causes différentes qu'on serait bien incapable de classer par ordre hiérarchique d'importance. Comment jauger que la lutte contre le racisme est plus ou moins importante que la lutte contre la déforestation ? Que se battre contre la pauvreté est plus ou moins  important que de vaincre le virus du Sida ?
Tu vois tout l'intérêt d'avoir une vrai maîtrise de l'outil logique, art-chibald ? Ca évite de s'en référer à des slogans pour les glaces en prenant ça pour un mantra philosophique de haute-volée :hehe:

J'ignorais, mais en quoi MA citation serait dénuée de sens ? Je ne me suis inspiré de personne , médite là dessus :hehe:

Modifié par art-chibald
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Membre, Esprit de contradiction, 48ans Posté(e)
Savonarol Membre 10 346 messages
48ans‚ Esprit de contradiction,
Posté(e)
il y a 21 minutes, art-chibald a dit :

J'ignorais, mais en quoi MA citation serait dénuée de sens ? Je ne me suis inspiré de personne , médite là dessus :hehe:

Je viens de te l'expliquer dans le post que tu cites, Magnum. (désormais, tel sera ton sobriquet :hehe: )

C'est assez terrible cette cécité intellectuelle, dis-moi :hehe:

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Invités, Posté(e)
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Le ‎04‎/‎02‎/‎2017 à 23:52, Savonarol a dit :

C'est déjà fait, l'animal d'élevage est une création humaine, à ce titre il est tributaire de la volonté de l'homme pour se nourrir. S'occuper de lui au mieux et jusqu'au bout me semble être la moindre des choses.

C'est effectivement la moindre des choses. Ne pas lui faire payer son innocence en l'empêchant de se reproduire en est une autre, et pas des moindres...

Le ‎04‎/‎02‎/‎2017 à 23:52, Savonarol a dit :

Oh dis-donc ça s'appelle avoir le cul entre deux chaises ça ^^

Non, ça s'appelle ne pas se cacher derrière son petit doigt. Avoir le droit de recourir à l'avortement, c'est avoir le droit de recourir à un acte malheureusement nécessaire. Mais ça n'enlève rien au fait que l'avortement en lui-même est une tragédie à laquelle on ne souscrit pas de bon cœur. C'est l'esprit même de la loi: Eviter à la femme la double peine d'avorter et d'être montrée du doigt pour cela...

Le ‎04‎/‎02‎/‎2017 à 23:52, Savonarol a dit :

L'animal n'a pas la notion du choix, ce qui est différent.

C'est justement parce que l'animal n'a pas le choix qu'on ne peux parler de respect.

Le ‎04‎/‎02‎/‎2017 à 23:52, Savonarol a dit :

Et pour pousser ton raisonnement par l'absurde jusqu'au bout, la femme qui prend la pilule ne demande pas l'avis de son potentiel enfant à ne pas naître. Est-ce là le respecter que de choisir à sa place, tout comme l'humain choisit à la place de l'animal ?

La femme choisit de prendre la pilule, et contrairement à l'animal, elle peut décider de ne plus la prendre. Elle ne décide pas tant de ne pas faire naître que quand faire naître. Toute la différence est là. On impose à l'animal de ne pas se reproduire du tout...

Le ‎04‎/‎02‎/‎2017 à 23:52, Savonarol a dit :

Mais une question me taraude : au vu de ton raisonnement, comment vois-tu la notion de respect appliquée à l'animal ?  Est-ce seulement possible ?

Je dis que c'est une question d'être le moins irrespectueux possible, puisque l'animal que nous avons créé pour notre consommation n'a pas demandé à naître. Pour régler notre problème, on le sacrifie, sans douleur, d'accord, mais on le sacrifie. Parler dans ce cadre de respect, c'est hypocrite. Bien sûr, on le sacrifie en y mettant la forme, puisque ça se passe sans douleur. C'est la forme sacrificielle qui est respectée, et non l'animal. Si on respectait la vie de l'animal, on ne le sacrifierais pas. Parler du respect de la vie animale pour justifier le fait de ne plus manger de viande, et attenter à cette vie en y mettant des formes pour invoquer ce même respect me parait hypocrite. Dans les deux cas, la vie animale n'est pas respectée, souffrance ou non...

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Invité
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Posté(e)
Le ‎05‎/‎02‎/‎2017 à 00:11, Savonarol a dit :

Pourquoi un mal ? Puisqu'encore une fois, les notions de bien et de mal sont également humaines, et que du point de vue humain, la régulation des espèces animales se fait souvent à leur avantage ? Et pourquoi la régulation d'une espèce d'élèvage, c'est à dire totalement tributaire de l'humanité, serait-elle un mal puisque cette espèce et son devenir sont sous notre responsabilité, et que cette même espèce n'existe que par nous l'avons créé ? N'avons nous pas bien au contraire la responsabilité de nous en occuper au mieux de ses intérêts ?

Il est vraiment question de régulation..? L'agriculteur va élever à fonds perdu des animaux, de leur naissance à leur mort, par respect de l'animal..?

Le ‎05‎/‎02‎/‎2017 à 00:11, Savonarol a dit :

Seulement si on l'empêche totalement, mais l'existence des espèces d'élevages sont autant aberrations dans le cycle naturel de la vie, tu en es bien conscient.

L'animal d'élevage n'est en rien responsable de cette aberration, j'en suis tout aussi conscient...

Le ‎05‎/‎02‎/‎2017 à 00:11, Savonarol a dit :

Payer les pots cassés ? Drôle de manière de considérer la fin d'un asservissement de plusieurs milliers d'années. N'oublions pas tout de même que si tu décides de ne plus manger de viande, c'est précisément parce que tu ne conçois pas de consommer ce que tu respectes. Que tu le veuilles ou non, la notion de respect n'est pas hypocrite dans la démarche d'un partisan de la cause animale, elle est centrale et motive son action, quelque soit la manière dont tu aimes à manipuler le concept ;)

Passer de la fin de l'asservissement à l'extinction n'a rien de respectable. Respecter la vie animale, ce n'est pas exactement l'empêcher d'exister...

Le ‎05‎/‎02‎/‎2017 à 00:11, Savonarol a dit :

Par rapport à quoi est-ce un mal ? Je ne vois pas en quoi la disparition progressive d'une espèce créée uniquement pour son asservissement serait plus un mal que l'anéantissement de la condition d'un esclave après son affranchissement.

Parce qu'un esclave affranchi continue sa vie en homme libre. Là, l'animal est voué à l'extinction. Si l'animal n'a pas la  notion de choix, il n'en demeure pas moins un être sensible. Hors, l'argument agité est le respect de la vie animale. Cette vie est sensible, et ne se limite pas à la souffrance. L'animal ressent d'autres choses, et il en a le droit. Il a avant tout le droit à la vie, si on respecte cette vie. Donc, parler de respect de la vie animale n'a aucun sens quand on attente à cette vie. On respecte la façon d'attenter à cette vie, on ne  respecte pas cette vie. C'est de ça qu'il faut avoir conscience. Balancer au nez des mangeurs de viande l'argument sacro-saint du respect de la vie animale, c'est donc un non-sens dans ces conditions. Rendre à l'animal sa liberté, le laisser ressentir, souffrir, mourir naturellement me paraît être la solution la plus appropriée, quand on parle de respect de la sensibilité et de la vie animale. Cette solution est utopique, nous sommes d'accord. Donc, l'animal, dans son intégrité physique et sensible, ne sera pas plus respectée qu'actuellement. Il ne souffrirait plus, non pas parce que nous le respecterons, mais parce qu'il n'existera plus...

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Membre, Ne se refuse rien, 37ans Posté(e)
cricket Membre 3 815 messages
37ans‚ Ne se refuse rien,
Posté(e)

Effectivement, si on veut éviter l'extinction totale des espèces d'élevage (ce qui se défend, c'est une question éthique un peu insoluble où on arrive là, je crois), il faudra bien continuer à les faire naître.  

Mais de toute façon, je ne pense pas un seul instant que la totalité de la population devienne végétalienne ni demain ni plus loin. Est ce pour autant qu'une bonne partie ne devrait pas y passer? Si on veut désengorger le système on ne peut pas y couper.   L'argument de l'extinction est valable (et encore*), mais tellement pas à l'ordre du jour. J'ai un peu l'impression d'assister à un effet témoin, tout le monde sait qu'il faut faire quelque chose, mais se dit qu'il voit pas pourquoi c'est  lui qui ferait un effort plus que les autres.

fx : le végétarisme entretient effectivement la production animale, c'est pour ça qu'il se font taper sur les doigts par les végétaliens. Mais le fait est qu'en refusant la viande ils contribuent quand même à beaucoup réduire leur consommation globale de produits animaux.

Et du coup personne n'a répondu à la question de sirielle : c'est quelle quantité pour vous une consommation raisonnable de viande ?

*je suis sûre qu'il y aura des amis des bêtes pour en faire des animaux de compagnie, comme les chevaux qui se les glandent pépère dans leur pré. Peut être même pourra t'on en remettre certains en liberté, ou en semblant de liberté (parcs, jardins ouverts). 

 

Modifié par cricket
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Membre, 57ans Posté(e)
ping Membre 6 305 messages
Baby Forumeur‚ 57ans‚
Posté(e)
Il y a 13 heures, art-chibald a dit :

Je ne veux surtout pas retirer le jambon de la bouche de ceux qui vont aider leur prochain.

Collé au fond de ton fauteuil avec ton tofu tu ne peux pas comprendre  :hehe:

Que de compassion, bravo...

 

Il y a 12 heures, art-chibald a dit :

Quand tu fais marcher tes neurones on peut se comprendre ( ne le prends pas mal ;) ), je ne cautionne pas la souffrance faite aux animaux, quels qu'ils soient. "Aime ton prochain " me semble être une priorité, mais c'est plus dur !!! Tu peux aussi militer  pour la préservation des castors d'Amérique du Nord, ça ne te coûtera rien et ça fera style :hehe:

Mouille toi les manches si tu veux être crédible, et dans la vie tout est question de priorité.

Avant "aime ton prochain", y-a "tu ne tueras point". Ah mais oui je suis bête, c'est un autre qui tue à ta place, ça va tu peux continuer tranquille à deguster cette viande anonyme tuée par des gens anonymes.

il y a 26 minutes, cricket a dit :

Effectivement, si on veut éviter l'extinction totale des espèces d'élevage (ce qui se défend, c'est une question éthique un peu insoluble où on arrive là, je crois), il faudra bien continuer à les faire naître.  

Mais de toute façon, je ne pense pas un seul instant que la totalité de la population devienne végétalienne ni demain ni plus loin. Est ce pour autant qu'une bonne partie ne devrait pas y passer? Si on veut désengorger le système on ne peut pas y couper.   L'argument de l'extinction est valable (et encore*), mais tellement pas à l'ordre du jour. J'ai un peu l'impression d'assister à un effet témoin, tout le monde sait qu'il faut faire quelque chose, mais se dit qu'il voit pas pourquoi c'est  lui qui ferait un effort plus que les autres.

fx : le végétarisme entretient effectivement la production animale, c'est pour ça qu'il se font taper sur les doigts par les végétaliens. Mais le fait est qu'en refusant la viande ils contribuent quand même à beaucoup réduire leur consommation globale de produits animaux.

Et du coup personne n'a répondu à la question de sirielle : c'est quelle quantité pour vous une consommation raisonnable de viande ?

*je suis sûre qu'il y aura des amis des bêtes pour en faire des animaux de compagnie, comme les chevaux qui se les glandent pépère dans leur pré. Peut être même pourra t'on en remettre certains en liberté, ou en semblant de liberté (parcs, jardins ouverts). 

 

La reponse est: Celle que je m'autorise. Chacun persuadé d'être du coté du raisonnable et du gentil.

Décidemment, je ne peux pas quitter cette conversation aussi facilement que je pensais. Non pas que ça m'interesse plus que ça de jouer à l'extrèmiste végane de service, mais parce-que chaque fois que je me decide à ne plus participer, ça coïncide avec l'arrivée d'intervenants qui disent des choses interessantes. Tes propos plein de bon sens venant d'une personne qui n'est pas végé sont très utiles car on ne peut pas ta taxer d'extrèmiste defendant une cause sectaire des bouffeurs de tofu. Ce qu'il serait interessant d'envisager, c'est qu'un végé ( tarien,talien) est avant tout un ancien carniste. Pas meilleur pas pire, juste quelqu'un qui essaie de faire au mieux pour (se) sortir d'un conditionnement et de croyances qui amènent l'individu qu'il est, et accessoirement l'humanité dans le mur. Avec evidemment le soucis primordial de tenir en compte le problème de la souffrance qu'elle qu'elle soit.

 

Modifié par ping
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Membre, Ne se refuse rien, 37ans Posté(e)
cricket Membre 3 815 messages
37ans‚ Ne se refuse rien,
Posté(e)
il y a 4 minutes, ping a dit :

La reponse est: Celle que je m'autorise. Chacun persuadé d'être du coté du raisonnable et du gentil.

Ahah. C'est clair. ^^

Mais je suis curieuse, j'aimerais savoir ce que ça représente concrètement.

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Membre, 57ans Posté(e)
ping Membre 6 305 messages
Baby Forumeur‚ 57ans‚
Posté(e)
il y a 13 minutes, cricket a dit :

Ahah. C'est clair. ^^

Mais je suis curieuse, j'aimerais savoir ce que ça représente concrètement.

3-millions-ou-2-millions.jpg

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Membre, 37ans Posté(e)
sirielle Membre 9 585 messages
Maitre des forums‚ 37ans‚
Posté(e)
il y a 59 minutes, cricket a dit :

 

Et du coup personne n'a répondu à la question de sirielle : c'est quelle quantité pour vous une consommation raisonnable de viande ?

Ce n'était uniquement le sens de ma question.

Il s'agissait aussi pour moi de rappeler qu'être végétarien ou végan c'est avant tout s'abstenir de consommer de la viande et avoir une éthique possiblement personnelle, et donc pas forcément être militant (en sachant aussi que discuter n'est pas toujours du militantisme). Et pour ceux qui sont militants, ils peuvent l'être différemment et à différents niveaux. Il n'est donc pas objectif à mon avis de penser que ce ne sont que des hypocrites se voilant la face en pensant que ne pas consommer de viande suffit à faire cesser toute souffrance animale. Quand on cherche à éviter la souffrance, ce peut être à la mesure de ses possibilités.

Modifié par sirielle
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Membre, Esprit de contradiction, 48ans Posté(e)
Savonarol Membre 10 346 messages
48ans‚ Esprit de contradiction,
Posté(e)
il y a 41 minutes, cricket a dit :

Effectivement, si on veut éviter l'extinction totale des espèces d'élevage (ce qui se défend, c'est une question éthique un peu insoluble où on arrive là, je crois), il faudra bien continuer à les faire naître. 

Mais c'est de toute façon un faux problème, ce genre de situation manichéenne ressemble tellement peu à ce que sait faire l'humanité. On notera par ailleurs qu'il existe des fermes tenues par des philanthropes dans lesquelles les animaux d'élevages sont sauvés des abattoirs et y continuent leurs vies au calme, sans souffrance, comme ce serait le cas pour n'importe quel animal de compagnie.  L'aberration de la surproduction des animaux d'élevages dans le but de leur consommation arrivera fatalement un jour à son terme, mais l'extinction elle-même de ces espèces est loin, très loin d'être à l'ordre du jour ! (contrairement aux espèces sauvages, qui elles risquent de s'éteindre à très court terme)

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Membre, 57ans Posté(e)
ping Membre 6 305 messages
Baby Forumeur‚ 57ans‚
Posté(e)
il y a 1 minute, Savonarol a dit :

Mais c'est de toute façon un faux problème, ce genre de situation manichéenne ressemble tellement peu à ce que sait faire l'humanité. On notera par ailleurs qu'il existe des fermes tenues par des philanthropes dans lesquelles les animaux d'élevages sont sauvés des abattoirs et y continuent leurs vies au calme, sans souffrance, comme ce serait le cas pour n'importe quel animal de compagnie.  L'aberration de la surproduction des animaux d'élevages dans le but de leur consommation arrivera fatalement un jour à son terme, mais l'extinction elle-même de ces espèces est loin, très loin d'être à l'ordre du jour ! (contrairement aux espèces sauvages, qui elles risquent de s'éteindre à très court terme)

En fait c'est un argument sensé soutenir un raisonnement qui amène à la conclusion qu'il ne faut rien changer. C'est comme si le docteur Frankenstein se disait qu'il lui faudrait produire ses créatures sans arrêt par soucis de ne pas voir s'eteindre la race des zombies qu'il a crée lui-même. Toute puissance quand tu nous tient...

Ceci dit, entièrement d'accord avec tes arguments, on y est pas encore au jour où on sera obligé de proteger la laitière de normandie ou le poulet de Bresse, :) 

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Membre, Esprit de contradiction, 48ans Posté(e)
Savonarol Membre 10 346 messages
48ans‚ Esprit de contradiction,
Posté(e)
Il y a 2 heures, hdbecon a dit :

C'est effectivement la moindre des choses. Ne pas lui faire payer son innocence en l'empêchant de se reproduire en est une autre, et pas des moindres...

Comme dit dans ma réponse à cricket, on sait tous les deux que ce que tu évoques n'arrivera probablement jamais. Tout ce qui risque d'arriver (et je le souhaite) c'est que l'industrie de la viande finisse par recevoir beaucoup moins de commandes, et que la production artificielle et massive d'animaux à but de consommation soit considérablement ralentie. Ca c'est l'objectif à moyen terme.

Citation

Non, ça s'appelle ne pas se cacher derrière son petit doigt. Avoir le droit de recourir à l'avortement, c'est avoir le droit de recourir à un acte malheureusement nécessaire. Mais ça n'enlève rien au fait que l'avortement en lui-même est une tragédie à laquelle on ne souscrit pas de bon cœur. C'est l'esprit même de la loi: Eviter à la femme la double peine d'avorter et d'être montrée du doigt pour cela...

Dans ce cas tu peux te contenter de dire que tu es pour l'IVG puisque c'est manifestement le cas (mais ça fait tomber à l'eau ton argumentaire basé sur la double-pensée)

 

Citation

C'est justement parce que l'animal n'a pas le choix qu'on ne peux parler de respect.

 

L'animal ne théorise pas les décisions qu'il prend, mais son instinct lui dicte la survie. Il ne veut pas mourir, comme toi tu ne veux pas mourir, et il ne veut pas souffrir non plus. Dans la nature, une proie fuit son prédateur, dans un abattoir, un animal sur le point d'être abattu se débat, a peur, il tente de fuir. Respecter l'animal c'est donc aller dans le sens de ce qu'il veut, et il ne veut ni sa mort ni sa souffrance.

Citation

La femme choisit de prendre la pilule, et contrairement à l'animal, elle peut décider de ne plus la prendre. Elle ne décide pas tant de ne pas faire naître que quand faire naître. Toute la différence est là. On impose à l'animal de ne pas se reproduire du tout...

L'enfant a naître n'a pas plus son mot à dire que l'animal qu'on mène à l'abattoir. La femme choisit de prendre la pilule ou d'avorter de la même manière que l'éleveur choisit de vendre son veau à un abattoir.  C'est à dire sans l'avis du premier concerné.

Citation

Je dis que c'est une question d'être le moins irrespectueux possible, puisque l'animal que nous avons créé pour notre consommation n'a pas demandé à naître. Pour régler notre problème, on le sacrifie, sans douleur, d'accord, mais on le sacrifie. Parler dans ce cadre de respect, c'est hypocrite. Bien sûr, on le sacrifie en y mettant la forme, puisque ça se passe sans douleur. C'est la forme sacrificielle qui est respectée, et non l'animal. Si on respectait la vie de l'animal, on ne le sacrifierais pas. Parler du respect de la vie animale pour justifier le fait de ne plus manger de viande, et attenter à cette vie en y mettant des formes pour invoquer ce même respect me parait hypocrite. Dans les deux cas, la vie animale n'est pas respectée, souffrance ou non...

J'ai abordé le faux sujet de l'extinction des espèces d'élevages dans ma réponse à cricket.

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Membre, Esprit de contradiction, 48ans Posté(e)
Savonarol Membre 10 346 messages
48ans‚ Esprit de contradiction,
Posté(e)
il y a 15 minutes, sirielle a dit :

Ce n'était uniquement le sens de ma question.

Il s'agissait aussi pour moi de rappeler qu'être végétarien ou végan c'est avant tout s'abstenir de consommer de la viande et avoir une éthique possiblement personnelle, et donc pas forcément être militant (en sachant aussi que discuter n'est pas toujours du militantisme). Et pour ceux qui sont militants, ils peuvent l'être différemment et à différents niveaux. Il n'est donc pas objectif à mon avis de penser que ce ne sont que des hypocrites se voilant la face en pensant que ne pas consommer de viande suffit à faire cesser toute souffrance animale.

En fait si puisque le veganisme se caractérise par le fait que ceux qui le pratiquent sont des militants de la cause animale. Dans une société capitaliste et médiatique comme la nôtre, le boycott et la communication sont des armes très efficaces, mais comme tout un chacun ne peut pas communiquer avec les moyens dont dispose L214, à son niveau, le consommateur peut arrêter de consommer. Le boycott produit de bons résultats, c'est même pour ça qu'il est interdit dans certaines circonstances.

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Membre, 37ans Posté(e)
sirielle Membre 9 585 messages
Maitre des forums‚ 37ans‚
Posté(e)
il y a 9 minutes, Savonarol a dit :

En fait si puisque le veganisme se caractérise par le fait que ceux qui le pratiquent sont des militants de la cause animale. Dans une société capitaliste et médiatique comme la nôtre, le boycott et la communication sont des armes très efficaces, mais comme tout un chacun ne peut pas communiquer avec les moyens dont dispose L214, à son niveau, le consommateur peut arrêter de consommer. Le boycott produit de bons résultats, c'est même pour ça qu'il est interdit dans certaines circonstances.

Il est possible d'être végan soi-même sans militer. Il suffit de ne consommer aucun produit issu de l'exploitation animale pour être qualifié ainsi. Et les végétariens étaient cités eux aussi. Quoi qu'il en soit on peut lutter contre (et donc pas simplement éviter soi-même) la souffrance animale sans considérer que ne pas consommer de viande suffit à s'épargner toute souffrance animale. Selon moi boycotter soi-même des produits n'est pas suffisant pour être considéré comme du militantisme. Ou sinon il suffit aussi de préférer une marque à une autre ou ne pas manger de pâtes pour se considérer militant.

Modifié par sirielle
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Membre, Esprit de contradiction, 48ans Posté(e)
Savonarol Membre 10 346 messages
48ans‚ Esprit de contradiction,
Posté(e)
Il y a 1 heure, hdbecon a dit :

Il est vraiment question de régulation..? L'agriculteur va élever à fonds perdu des animaux, de leur naissance à leur mort, par respect de l'animal..?

Je t'accorde que l'agriculture risque fort d'être repensée, mais comme dit plus haut, il existe déjà des fermes où les animaux ne sont pas élevés en vue de leur consommation (j'en ai d'ailleurs une à 2km de chez moi, sans que le fermier se pense particulièrement végan, mais qui a deux vaches, 3 ânes et deux chevaux pour son plaisir, parce qu'il aime les bêtes -vivantes, non cuites et sans sauces-)

 

Citation

Passer de la fin de l'asservissement à l'extinction n'a rien de respectable. Respecter la vie animale, ce n'est pas exactement l'empêcher d'exister...

Comme évoqué plus haut, l'argument de l'extinction de l'animal d'élevage ne tient pas.

 

Citation

Parce qu'un esclave affranchi continue sa vie en homme libre. Là, l'animal est voué à l'extinction. Si l'animal n'a pas la  notion de choix, il n'en demeure pas moins un être sensible. Hors, l'argument agité est le respect de la vie animale. Cette vie est sensible, et ne se limite pas à la souffrance. L'animal ressent d'autres choses, et il en a le droit. Il a avant tout le droit à la vie, si on respecte cette vie. Donc, parler de respect de la vie animale n'a aucun sens quand on attente à cette vie. On respecte la façon d'attenter à cette vie, on ne  respecte pas cette vie. C'est de ça qu'il faut avoir conscience. Balancer au nez des mangeurs de viande l'argument sacro-saint du respect de la vie animale, c'est donc un non-sens dans ces conditions. Rendre à l'animal sa liberté, le laisser ressentir, souffrir, mourir naturellement me paraît être la solution la plus appropriée, quand on parle de respect de la sensibilité et de la vie animale. Cette solution est utopique, nous sommes d'accord. Donc, l'animal, dans son intégrité physique et sensible, ne sera pas plus respectée qu'actuellement. Il ne souffrirait plus, non pas parce que nous le respecterons, mais parce qu'il n'existera plus...

Encore une fois non. L'erreur que tu fais est en fait de penser que tout être humain sur cette planète ne voit l'animal d'élevage comme un consommable, et rien d'autres. Or précisément, la cause animale met en exergue son droit à vivre en dehors de la chaîne de consommation industrielle humaine. Il est en outre impossible de remettre en liberté un animal d'élevage, il ne l'a jamais connu et son capital génétique a été modifié de telle sorte qu'il ne soit dépendant que de l'homme. Tu remets une vache laitière en liberté dans la nature, elle ne tient pas 2 semaines, elle meurt les pis gonflés de lait parce que personne n'a fait sa traite. Donc l'animal d'élevage a à mon avis vocation à passer d'animal d'élevage à animal domestique, tout simplement, mais certainement pas à s'éteindre.

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Membre, 57ans Posté(e)
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Baby Forumeur‚ 57ans‚
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C'est comme le vote le boycot. Seul ça ne sert pas à grand chose, mais c'est un droit que tu as qui peut aussi changer la face du monde.

 

Un matin, un petit garçon se promenait sur la plage déserte avec son grand-père.
Ils entretenaient tous deux une conversation très enrichissante. Le petit garçon était particulièrement 
 curieux de nature et posait plein de questions à son grand-père, doté d’une très grande sagesse.

 

À toute les deux minutes, le grand-père se penchait, ramassait quelque chose par terre qu’il rejetait aussitôt dans l’océan. Intrigué, après la dixième fois, le petit garçon s’est arrêté de marcher et a demandé à son grand-père :
 « Que fais-tu, grand-papa ? »

- Je rejette les étoiles de mer dans l’océan.

- Pourquoi fais-tu cela, grand-papa ?

- Vois-tu, mon petit fils, c’est la marée basse, et toutes ces étoiles de mer ont échoué sur la plage.
Si je ne les rejette pas à la mer, elles vont mourir parce que dans quelques heures elles sécheront sous les rayons chauds du soleil.

- Je comprends, a répliqué le petit garçon, « mais grand-papa, il doit y avoir des milliers d’étoiles
de mer sur cette plage, tu ne peux pas toutes les sauver. Il y en a tout simplement trop.
Et de plus, grand-papa, le même phénomène se produit probablement à l’instant même partout
sur des milliers de plages à travers le monde. Ne vois-tu pas, grand-papa, que tu ne peux rien y changer ? »

 

Le grand-père a souri et s’est penché, il a ramassé une autre étoile de mer.
 En la jetant à la mer, il a répondu ceci à son petit fils :
« Tu as peut-être raison, mon garçon, mais ça change tout pour celle-là ! »

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