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L' instant T


Lutinian

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Membre, Posté(e)
Coincidence Membre 287 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

la question serait donc plus philosophique que scientifique ? La question du temps est-elle réellement une question physique ? ...il y a sans doute des chances que non ....

Si tu te poses ce genre de question en ayant lu ce que j'ai marqué alors tu me vois navré de t'avoir mal aiguillé...

Je ne vais pas me lancer dans un débat philosophique car tel n'en est pas le lieu (sauf si tu m'y induis fortement bien évidemment mais pour qu'il y ait débat, il va falloir se tester et se détester ? Trop d'instabilité pour mon pauvre petit cerveau, en plus, je vais devoir être vilain... :hehe: ).

Je n'insinuai certainement pas que la question du temps puisse être autrement résolue que par la physique, je disais cependant que la vision que nous, humain en avions, avait de grande chance d’intéresser la philosophie.

Je constate toutefois que l'accès ou non à la réflexion humaine, diffère du principe de point de vu et ce n'est pas qu'une question de philosophie...

Je te citerai bien Desproges mais je peux t'expliquer comment le vide quantique étant dénué du principe d'espace-temps, ne peut être traversé pas même par un quanta de lumière si tu préfères ?

Des plus intéressant, à n'en point douter... :hehe:

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Membre, Posté(e)
Demsky Membre 11 428 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Je me suis posé une question chez moi, qui m' a perturbé l' esprit car ne trouvant pas vraiment la réponse :"Comment peut-on être certain que ce qui se passe à des distances éloignées (par exemple l' émission de lumière par le soleil) se passe réellement au même moment alors que nous sommes incapables de le vérifier à ce moment là et qu' il faut attendre que la lumière se déplace jusqu' à nous pour l' observer ?"

De là j' ai simplifié en me posant une problématique plus explicite :

Prenons 3 planètes distantes entre elles d' un certain nombre d' années-lumières ... On prend un cliché du ciel étoilé vers le même endroit depuis chacune de ces planètes, au "même instant" (les guillemets ne sont pour moi pas de trop) .

On compare les trois photos : inévitablement on va noter des différences concernant les objets (étoiles) présents sur la photo ....mettons que l' une des planètes est assez proche d' une supernova ayant tout juste explosé ....cette supernova sera vu comme géante rouge sur une des planètes, et comme étoile en train de grossir mais pas encore rouge sur la dernière (par exemple) ...Comment pourait-on tout de même certifier que ces clichés ont été pris au même moment ?? Pour moi c' est impossible ....On constatera des différences sur les trois clichés, mais quel "arbitre" pourrait être en mesure de dire :"les clichés ont été pris au même moment" . Par quel temps universel pourait-il juger d' un momentéquivalent à ces 3 endroits éloignés ? ...d' un instant commun à 3 endroits distincts dans l' espace ...?

Cet instant commun n' est, selon moi, pas imaginable, et j' en pourrait même venir à en déduire qu' en fait cet instant n' existe pas ! On pourrait vérifier effectivement le résultat des émissions et des déplacements de lumière (exemple de la supernova) ... mais on ne pourra jamais être en même temps à ces 3 endroits tout simplement ....chose qui, pour moi, serait véritablement la seule manière de certifier que cet instant existe a différentss endroits ....

En gros, c' est l' existance d' un présent universelle qui serait à remettre en cause ....

Une chose plus acceptabble serait de commencer par dire que oui, un instant existe, mais propre à un point (de taille infinitésimale) donné de l' espace ... et pas aux autres . Et que de ce fait il existe un temps différent pour chaque point de l' espace ...et qu' il serait certes possible de penser autrement ...mais impossible de toute façon de prouver concrètement le contraire ...

Je continues à me poser la question ....et je ne suis toujours pas certain de la réponse ...smiley_ohwell.gif

s ' il n' y a pas de contrainte à ces "différences " 1 temps universel serait p. être inutile .. ( ? )

je ne suis toujours pas certain de la réponse ...

comme moi car mettre des fuseaux horaires ( justement à cause des contraintes... ) revient au contraire = " différencier " au lieu de vouloir " unifier " ...( ? )

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Membre, Baby Forumeur, 31ans Posté(e)
Eventuellement Membre 3 422 messages
31ans‚ Baby Forumeur,
Posté(e)

Bonjour,

Cela me rappel un souvenir d’armée.

Les exercices consistaient ce jour là à tirer au LRAC (lancerocket antichar sur des vieux blindés).

De me faire cette remarque, au moment ou j’appuyais sur la détente, le bref instant de la rocket, fusant en direction de sa cible, puis l’éclat lumineux de l’impact suivi avec retard du bruit de l’impacte.

Me confirmant par ce test, ce que je savais déjà théoriquement,que la vitesse de la lumière (340 000 km/s) est mille fois plus grande que celle du son (340m/s).

Non pas mille fois, mais un million de fois.

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Membre, Posté(e)
le merle Membre 21 605 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

bonsoir

la vie ne serait qu'une compilation d'instant T .si l'on regarde un beau ciel étoilé une nuit d'été ,nous voyons de nombreuses étoiles , c'est notre instant T mais , ce que nous voyons est une illusion car aucun de ces points lumineux n'à le même instant T entre eux et avec le notre .

en regardant ces étoiles ,nous voyons une foule d'instants T .

c'est la faute à rousseau lol , non , plutôt à la vitesse de la lumière et à l'âge de ces étoiles .

bonne soirée

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Membre, Baby Forumeur, 31ans Posté(e)
Eventuellement Membre 3 422 messages
31ans‚ Baby Forumeur,
Posté(e)

Cela me fait penser à quelque chose... Une analogie peut-être un peu poussée que vous m'excuserez.

En mathématique, il arrive que l'on calcule des intégrales impropres sur R, c'est-à-dire des intégrales définies sur un intervalle ouvert (ou semi-ouvert) de R, en des bornes infinies, ou en des bornes où la fonction n'est pas continue.

Et il peut paraître contre-intuitif que certaines intégrales convergent et que d'autres ne convergent pas, alors qu'elles ont sensiblement le même comportement (en général, c'est leur comportement asymptotique qui détermine leur convergence).

Pour calculer une intégrale, on discrétise l'intervalle d'étude en des éléments de largeur dx qu'on fait tendre vers 0. Cela revient à faire la somme des aires de ces petits bâtonnets sous la courbe. Dans l'absolu, l'intégrale au sens de Riemann est la limite de cette somme des aires des bâtonnets quand leur base dx a une mesure qui tend vers 0. En gros, c'est l'aire sous la courbe représentatrice de la fonction.

Riemann_sum_convergence.png

Mais, pour en revenir au temps, ces bâtonnets infiniment fins pourraient être l'instant, qui n'a pas de réalité physique. Et pourtant, la continuité du temps fait que nous avons une perception tangible de son écoulement, l'empilement des bâtons se trouvant derrière l'instant t (t < t_moment) pouvant être un passé lourd de sens mais inaccessible, et le reste de la fonction pour t > t_moment pouvant être le futur encore inconnu. Lorsque nous décrivons la fonction, cependant, chaque instant t correspond à un bâtonnet de largeur dt = 0 qui n'a aucune réalité dans l'instant, car non isolable.

C'est peut-être complètement faux, délirant ou je ne sais quoi, mais c'est séduisant.

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