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Les rapports entre le Génie...

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Invité Quasi-Modo

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zeugma Membre 670 messages
Baby Forumeur‚
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Il y a 21 heures, zenalpha a dit :

Oui mais Zeugma a créé sa propre geometrie "modo geometriquée" aussi .... (Véridique il a le copyright ...) dans laquelle la decidabilité a surement perdu 4 lettre intermédiaires ce qui autorise alors tout et surtout n'importe quoi

c'est par ce genre d'intervention que vous perdez peu à peu votre crédibilité en t'en que personne responsable, si vous aviez repris quelques points du commentaire que je vous est donné suite à votre sortie du mot "décidabilité" de son contexte, cela serait autre chose, mais là vous prenez le profil de celui qui reste hors du débat pour ne pas à avoir à convenir de sa faillite...mais pourquoi cela ne m'étonne pas...?

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 55ans Posté(e)
zenalpha Membre 19 151 messages
55ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)

Je vous ai demandé une définition de décidabilité qui soit extérieure à vous mais sur laquelle vous vous reconnaissez.

Et là c'est le drame parce que le nombre de sottises qui n'existent que dans votre tête dépasse toutes les choses intelligentes que vous auriez du apprendre des autres.

Donc j'attends

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Invité Spontzy
Invités, Posté(e)
Invité Spontzy
Invité Spontzy Invités 0 message
Posté(e)

Bonjour.

Citation

comme souvent Spontzy vous faites monte de psychologie professorale pour éviter de rentrer dans une discussion qui vous ennui peut-être, vous embarrasse parfois, et vous intrigue le plus souvent...

Vous êtes incroyable zeugma. Tout d'abord dans votre analyse e ma personnalité. Je n'en reviens pas de tant de précision. Et de l'intérêt que vous me portez. Je ne le mérite pas. Ne serait-il pas mieux que vous débattiez des idées plutôt que des personnes ? Je sais que cette pratique n'est pas courante et qu'il est difficile de ne plus avoir recours aux attaques personnelles et autres insultes. C'est pourquoi je ne vous tiendrai pas rigueur si vous continuez dans cette voie.

 

Citation

avec une nouvelle fois ici en demandant, la définition du mot "décidabilité" vous ne chercher même pas pourquoi je l'ai employé et surtout la place qu'il a dans ma phrase que je vous redonne : 

 de vouloir faire de l'intelligibilité scientifique le premier et même parfois le seul étalonnage de la décidabilité d'un problème, conduit à une logique de l'acceptabilité de la preuve comme seule norme de choix...ainsi les questions sont un fardeaux pour certains et des prisons pour d'autres, mais pour tous une part de nous même...

aussi je vous retourne votre demande, pouvez vous me dire ce que vous avez comprit dans cette phrase car en plus du commentaire que j'ai dû faire pour l'autre personne qui n'avait pas saisie je suis prêts à vous en donner une nouvelle explicitation juste pour vous, si vous me dites ce que vous avez ou n'avez pas compris dans cette phrase..

Donc comment dire...

Disons que nous sommes en train d'essayer de communiquer. Que vous éditer des messages dans une langue donnée (le français sauf erreur de ma part). Vous construisez des phrases avec une grammaire et des mots de cette langue. Jusque là, je pense être dans le vrai.

Avançons : un mot que vous avez écrit est utilisé dans un sens qui m'est inconnu. Je vous demande donc une définition.

 

Votre réponse est rigolote : vous dites que c'est à moi de définir les mots que vous utilisez dans un sens inhabituel tout en me basant sur ce que vous écrivez (que je ne peux pas comprendre car les mots utilisés sont dans un sens qui vous est personnel :D).

 

Alors ? finalement, après avoir dit que vous aviez défini ce mot, puis changé votre position en disant que je ne fais pas l'effort de le faire à votre place et entrant dans votre cerveau, qu'allez vous dire maintenant (pour les insultes, voir phrase d'introduction:drinks:) ?

A+

 

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Membre, Posté(e)
zeugma Membre 670 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
il y a une heure, zenalpha a dit :

Je vous ai demandé une définition de décidabilité qui soit extérieure à vous mais sur laquelle vous vous reconnaissez.

Et là c'est le drame parce que le nombre de sottises qui n'existent que dans votre tête dépasse toutes les choses intelligentes que vous auriez du apprendre des autres.

Donc j'attends

vous êtes bien en rupture totale avec le bon sens, et cela me fais dire que vous ne rechercher rien d'autre que ce qui contente votre position, alors que je vous est donné une explicitation de ma phrase que vous n'aviez pas comprit, vous vous entêtez vulgairement à me demander une définition d'un mot de cette phrase, mais est-ce qu'un seule mot permet de saisir le sens d'une phrase ? certainement pas, et si vous en restez à  cette demande c'est que le sens de cette phrase interpelle justement ce qui vous renferme dans votre petit jugement...

dans cette phrase :" Je vous ai demandé une définition de décidabilité qui soit extérieure à vous mais sur laquelle vous vous reconnaissez." ce sont ces mots  : " sur laquelle vous vous reconnaissez." qui dénote la superficialité de votre réflexion, en effet vous pensez que j'utilise des mots sans en connaitre le sens exact parce que vous ne savez pas être attentif au sens générale d'une phrase, que j'ai explicité, hors tant que vous ne partirez pas de cette explicitation, aucune définition ne saurait nous être utile pour avancer...

ainsi vous dites  : "le drame parce que le nombre de sottises qui n'existent que dans votre tête dépasse toutes les choses intelligentes que vous auriez du apprendre des autres." votre drame personnel , c'est de refuser le dialogue hors du champs de votre perception et de ne pas trouver de solution à cet logique binaire que vous avez établie ici entre ceux qui pensent comme vous et ceux qui ne pensent pas comme vous...vous êtes un dualiste assez décevant dans l'effort de négativité qui transparaît au travers de vos posts, et ce n'est pas de ma faute si vous vous sentez obligé de dévier ce qu'on vous dit d'une manière ou d'une autres...si encore on pouvait voir une possibilité d'ouverture dans votre position, mais non, vous retournez toujours vers ce qui sert le logique, une domination du débat sur argumentaires formels...ainsi cette demande de définition en est une preuve de plus car vouloir débattre en demandant la définition d'un mot révèle le niveau de votre formalisation... 

un prof de philo me dit un jour, quand dans une discussion on en vient à demander la définition d'un mot, c'est que l'on a plus rien d'autre à avancer que la signification, faute de chercher le sens...il avait bien raison...

 

 

 

P.S et vous ajoutez donc j'attend, je vous dirais attendez et profitez pour réfléchir au sens de la phrase toute entière...

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 55ans Posté(e)
zenalpha Membre 19 151 messages
55ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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C'est sur que c'est du bon sens d'employer des mots qui n'existent que dans votre tête. Ou pas.

Puis-je vous demander d'écrire une ou deux lignes à propos du sujet de ce topic ?

Enfin, c'est peut être pas du bon sens si on vend de la croix, du crucifix ou je ne sais quoi.

Mais bon...ça reste le sujet....

Modifié par zenalpha
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Invité Spontzy
Invités, Posté(e)
Invité Spontzy
Invité Spontzy Invités 0 message
Posté(e)
Citation

mais est-ce qu'un seule mot permet de saisir le sens d'une phrase ? certainement pas,

Excellent !

Ce que je peux vous dire, c'est qu'un seul mot incompris permet de ne pas saisir le sens d'une phrase. On en est là ... Vous en êtes à croire qu'on peut comprendre l'autre sans comprendre les mots qu'il utilise (pour mémoire, car il les utilise dans un sens non habituel). C'est dire l'intérêt des échanges dans ce cas !

Exemple de discussion zeugmesque :

 - une XXX murit.

 - non, XXXX ne permet que de XXXXX les fruits.

 - Vous avez tort, XXXXXX est la vérité.

 - tout est dit...

A+

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Membre, Posté(e)
zeugma Membre 670 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
il y a 4 minutes, zenalpha a dit :

C'est sur que c'est du bon sens d'employer des mots qui n'existent que dans votre tête. Ou pas.

vous savez bien que vous avez une propension à interpréter tout ce que disent les autres à l'aune de votre conceptualisation, il serait plus simple de l'admettre et de passer à autre chose que de faire cette tête de pioche en ressassant votre mauvaise humeur...c'est un peu dommage pour la suite des débats, sauf si vous n'y accordez que peu d'importance comme je le soupçonne...

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 55ans Posté(e)
zenalpha Membre 19 151 messages
55ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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Pour ne pas interpréter, vous l'envoyez cette définition de décidabilité ou pas ?

On va faire plus simple... fin du HS, vous êtes toujours HS sur HS sur HS, spécialiste de l'HS je dirais.

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Membre, Posté(e)
zeugma Membre 670 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
il y a 12 minutes, zenalpha a dit :

Pour ne pas interpréter, vous l'envoyez cette définition de décidabilité ou pas ?

On va faire plus simple... fin du HS, vous êtes toujours HS sur HS sur HS, spécialiste de l'HS je dirais.

c'est vous qui avez fait le premier HS et d'ailleurs usez assez bonnement de ce style de noyade du sujet...

votre spécialité est surtout de ne reprendre que ce qui vous convient dans l'exposé des autres, comme une forme de tri sélectif, puisque vous prenez ce que disent des autres personnes pour des déchets à retraiter dans votre usine logique...

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Invité Spontzy
Invités, Posté(e)
Invité Spontzy
Invité Spontzy Invités 0 message
Posté(e)

Si on l'a eu. Mais pas vu. Enfin ce fut une version. Avant un changement de version. Là, nous en sommes à : le sens des mots ne compte pas dans le dialogue.

A+

 

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 55ans Posté(e)
zenalpha Membre 19 151 messages
55ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)

cette definition explique Parfaitement La decidabilité comme vous l'entendez 

enfin...

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Membre, Posté(e)
zeugma Membre 670 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
il y a 3 minutes, zenalpha a dit :

cette definition explique Parfaitement La decidabilité comme vous l'entendez 

enfin...

le génie de certains est de porter le savoir par des mots et une logique implacable, tant en philosophie qu'en science, mais reste que le génie s'empare de ce qui fait le sens même, au delà des mots, dans sa contribution gratuite au bien commun, et offre de même gratuitement un sens, nouveau ou juste réactualisé du réel...

c'est cette inventivité qui se trouve géniale, non pas seulement pour être un témoignage de la présence qu'une humanité vivante, mais aussi pour symboliser une unité de cette humanité par la vie, et tant que la vie humaine existera, des génies ouvrirons de nouvelle voie de connaissance ou de contemplation...

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 55ans Posté(e)
zenalpha Membre 19 151 messages
55ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)

S'il n'y a plus de vie humaine, je pense comme vous qu'il y aura moins de genies humains

pas genial mais exact

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Membre, Posté(e)
zeugma Membre 670 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
Il y a 4 heures, zenalpha a dit :

S'il n'y a plus de vie humaine, je pense comme vous qu'il y aura moins de genies humains

pas genial mais exact

je reprend juste les paroles de ce forumeur pour souligner, mais est-ce encore nécessaire, son manque absolu de créativité et de génie, car tirer cette phrase de ce que je venais de dire pose quand même le problème de savoir si la seule motivation de nuisance est légitime...

aparté terminé...

maintenant il serait bon de parler du génie de la langue française parce que c'est ma langue et puis parce que c'est aussi plus qu'un véhicule de la pensée, une certaine aire de repos, qui nous donne au temps où une fatigue peut arrivée dans une "disputatio"de mauvais aloi...

pour commencer je vous donne un texte de Michel Serre que j'apprécie en tant que philosophe et chercheur mais ici en t'en qu'amoureux de la langue française...

 

« Je voudrais d'abord dire que je ne suis pas du tout linguiste.

Je ne connais rien à la linguistique et c'est sans doute pourquoi Pierre Léna m'a demandé de parler des mots, de la langue, et d'essayer de répondre à ces multiples questions : quelle langue parlons nous ?

quelle langue parlent les scientifiques ?

quelle langue parlent les divers spécialistes ?

quelle langue parlent les littéraires ?

quelle langue parlent nos élèves ?

quelle langue parlent les maîtres ?

 — bref, des questions qui concernent la manière de parler. D'abord je ne suis pas linguiste et il faut que j'avoue que le français, celui que j'utilise maintenant, est ma seconde langue, puisque lorsque j'étais jeune j'ai été nourri en gascon, c'est-à-dire dans un patois d'Occitanie, et que cette langue régionale — car je vais beaucoup parler de langues régionales — que cette langue régionale est morte (ou à peu près) malgré tous les essais de la faire renaître, et que la question qui est posée à la mort d'une langue régionale est très simple : pourquoi et comment est-elle morte ?

 — puisque j'ai assisté à cette mort-là. Alors d'abord ya des livres d'histoire qui racontent qu'elle est morte parce que les instituteurs ont obligé les enfants des paysans à parler le français et non pas les dialectes régionaux — ce qui est vantardise ordinaire à nous autres professeurs : nous croyons toujours décider du monde entier ; ce n'est pas évidemment vrai qu'elle est morte de là.

Je crois qu'elle est morte en partie parce que la paysannerie a disparu en nombre et que, à mesure que la paysannerie disparaissait, disparaissaient en même temps les langues régionales, mais que la vraie raison n'est pas celle-là.

Que la vraie raison, c'est que, une langue disparaît lorsqu'elle ne peut pas tout dire ; et que cette question se pose aujourd'hui pour nous, dans le français et dans les langues — ou les réponses à la question que j'ai à poser : en quelle langue parlons-nous ? 

Et en effet, nous nous sommes mis à parler la langue d'oïl, ou le français, simplement parce qu'on ne pouvait pas dire ni <nucléotide> ni <octaèdre> en langue d'oc.

Dès lors qu'une langue ne peut pas tout dire, elle est virtuellement morte. Et par conséquent j'appellerais langue régionale, non pas une langue attachée à une région — comme la Provence, l'Alsace, la Bretagne etc —, mais une langue qui n'est attachée qu'à une région cognitive. C'est-à-dire celle qui ne parle que d'un endroit, une région du sens, et qui ne peut pas s'exprimer dans une autre région du sens.

Une langue régionale, c'est celle-là, et toute la question se pose aujourd'hui de savoir si la langue que nous parlons — la langue française — est devenue une langue régionale. Est-ce que nous pouvons tout dire en français ? Et bien entendu cette question est très urgente puisque pour le moment le français sait dire <nucléotide> et <octaèdre>, mais pour combien de temps ? »

c'est en effet la question de la diversité qui se trouve posé là et donc la question de l'humanité vivante aussi par la pensée...

 

 

 

 

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Membre, Posté(e)
Totolasticot Membre 826 messages
Forumeur accro‚
Posté(e)

Les rapports entre le génie et la folie ?

Les génies ne sont pas épargnés par la maladie mentale et il faut bien mettre en parallèle la période de productivité et la période de "folie" parce que quelqu'un comme Nietzsche a été improductif après son effondrement. Et il est loin d'être le seul dans ce cas.
Nietzsche expliquait son génie par sa grande sensibilité ("tout mon génie est dans mes narines"), il était porteur d'une force, se voulait une caisse de résonance de son temps.

Après en psychiatrie tout ce qui est excessif par rapport à la norme du moment est vite étiqueté ceci ou cela, tant que vous pouvez faire votre toilette tout seul et aller travailler, c'est bon.

Mais bon parfois certains délirent parce que ce qu'ils perçoivent de la réalité dépasse leur capacité d'entendement et là le lien entre le génie et la folie, c'est encore la sensibilité. Et parfois le simple malin passe pour un idiot parce qu'il a pas su élaborer ou que les liens qu'il fait sont bidons.

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 55ans Posté(e)
zenalpha Membre 19 151 messages
55ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)
Le 7 février 2017 à 18:43, zenalpha a dit :

En 1926, Dirac voit deux theories du quantique radicalement s'opposer dans cette modélisation de la mecanique quantique 

Schrodinger propose une "mecanique des ondes" où les particules ne sont que des "paquets d'ondes" superposées avec des différences de fréquence 

Heisenberg propose en alternatives sa "mecanique des matrices" 

Schrodinger qualifie dans une lettre à Lorentz cette derniere de monstrueuse car elle n'autorise plus aucune visualisation dans l'espace 

Heisenberg qualifie la fonction d'onde de Schrodinger d'abominable au pres de Pauli...

Et c'est Dirac lui meme qui aidé Par Schrodinger demontrera que ces deux theories Pourtant mathematiquement très dissemblables sont physiquement equivalentes Et conduisent exactement aux mêmes predictions

Cet épisode confirme le sentiment de Dirac pour qui, le meilleur gage de l'exactitude d'une equation est sa beauté adjugeant à l'expérimentation un rôle presque secondaire 

Par beauté, Dirac déclare : "si vous ne connaissez pas vous mêmes les mathematiques, je ne pourrai vous l'expliquer car vous ne comprendriez pas; et si vous connaissez les mathematiques alors vous savez ce que j'entends par là..."

Heureusement, Dirac est parfois moins elliptique et il definie Les formalismes mathématiques contenant le plus d'invariants comme ceux jugés plus riches et prometteurs donc des quantités non modifiées par certaines transformations comme la rotation où le changement de referentiel

Ces invariants sont des nombres, des variétés, des structures, des classes d'équivalence ou prendre la forme d'équations 

Pour lui, "il devient de plus en plus évident que Les formalismes que les mathematiciens trouvent les plus interessants sont aussi ceux que la nature a choisi pour elle meme"

il ecrit que la richesse des invariants d'une theorie est le meilleur indice de sa profondeur donc de sa beauté et de son exactitude et il ecrit explicitement que "l'existence de groupes assez riches de transformations associés à une equation constitue un bon indice de sa beauté"

J'invite à raisonner sur ce point...

Si nous voulons savoir qu'un objet est ce que nous pensons qu'il soit comme un cube par exemple...encore faut-il qu'il résiste à toutes les manières de l'observer sur toutes ces faces sans que sa structure et ses propriétés ne soient altérées. 

Grace aux permanences riches en invariants que Les mathematiques sont capables de reconnaitre et de formaliser, elles permettent de décrire des éléments de realité constitutifs du monde physique meme lorsque ce dernier echappe à nos sens et voire parfois à nos mesures...

Ceci est le "pourquoi" Les mathematiques appliquées en physique ont Si souvent prédites des nouveaux objets physique qui devaient nécessairement exister afin de cadrer au formalisme

A mesure que nos sens et nos mesures cessent d'être operatoires, parfois temporairement, les qualités sensibles de l'objet se trouvent substituées par des concepts mathematiques qui leur sont isomorphes et qui, en quelque sorte, les subliment...

Nous verrons comment sa conception des mathematiques en physique a ete productif dans le cas des recherches de Dirac

En 1925, Dirac publie son premier article qui suscite un écho considérable et dont Max Born dira qu'il lui suscita la plus grande surprise de sa vie venant d'un inconnu dans le paysage de la physique

Il demontre de maniere élégante que dans la relation qp - pq = ih / 2pi Le fait que les observables quantique associés à la position (q) et à l'impulsion (p) ne commutent pas (voir geometrie non commutative - Alain Connes)

Revenons un instant sur le quasi autisme de Dirac avant de voir comment sa vision de la beauté en physique le fit deboucher sur une anticipation majeure de la realité 

Pauli est devenu un peu gros et, à Copenhague, les jeunes collègues de Dirac l'ont chargé de veiller sur lui pour l'habituer au lien social...

Pauli lui demande combien de sucre il peut mettre dans son café

"Je pense qu'un morceau devrait suffire à n'importe qui" repond Dirac, puis

"Je pense que la taille des morceaux de sucre a ete précisément calculé pour qu'un morceau soit exactement ce qu'il faut à tout le monde"

Dirac était dans son monde, quand il présentait sa femme il la présentait comme la soeur de son beau frère Eugene Wigner (celui a qui nous devons l'expression concernant la déraisonnable efficacité des mathematiques, qui est d'ailleurs une mauvaise traduction) respectant ainsi l'ordre chronologique

Il rencontre Oppenheimer en 1927, le futur père de la bombe atomique, qui passe son temps à lire Dante en version originale 

Dirac lui demande :

"Comment peux tu t'intéresser à la fois à la physique et à la poésie ? En physique, nous essayons d'expliquer en termes simples des choses que personne ne connaissait avant nous. La poésie, n'est ce pas exactement l'inverse ?"

Sur le Shinyo Maru, un paquebot, Dirac est avec Heisenberg qui les transporte de San Francisco au Japon

Les couples dansent dans la salle de bal

Dirac demande à Heisenberg pourquoi il danse...

"Parce que les filles sont jolies, c'est donc un plaisir de danser" repond Heisenberg..

Dirac medite et reprend...

"Mais, Heisenberg, comment faites vous pour savoir à l'avance que les filles sont jolies ?"

Ce drôle de personnage nous le verrons, s'appuiera sur son sens de l'esthétisme avant tout pour exprimer l'équation qui rendra le mieux compte de son genie

Mais cela est une autre histoire 

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Membre, Posté(e)
zeugma Membre 670 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

il y a des contes à dormir debout, des comptes à vous tenir éveillé des nuits entières et des comtes qui veulent se faire passer pour des princes...suivez mon regard...

souvent l'addition de tout ceux là ne fait que démontrer que cela ne sert à rien de vouloir la lune si on n'est pas apte à l'apprécier...

sur ce, je vous donne un poème non pas qu'il soit génial, mais il révèle assez bien mon état esprit actuel concernant ce sujet...


 

La graine


c'est dans une vallée de la Creuse profonde
là ou parfois un conte peut enfouir ses racines
et toujours une rivière métronome de ses ondes 
compte le temps des vieux en mesures enfantines.

Qui à bâtit ces murs et tracées ce chemin
à quelles mains doit on faire le reproche de son œuvre 
car en bordure de l'eau et au pied du ravin
cette place fût maudite comme un repaire de pieuvre...

La bâtisse en elle-même serait bien accueillante, 
mais à cause de celui qui voyagea au loin
et y laissa tomber la graine terrifiante
elle devint le tombeau de trois morts sans témoin !

La plante avait poussé dans l'humide pénombre 
et quant la porte ouverte remuait un gaz épais
paralysant les muscles, d'un corps raidi qui tombe
naissait un son mouillé, d'os et suc mauvais...

Modifié par zeugma
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Membre, Agitateur Post Synaptique, 55ans Posté(e)
zenalpha Membre 19 151 messages
55ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)

Scientifiquement, faire un reproche au bâtisseur parce qu'un voyageur situé loin de là y aurait fait tomber une graine nécessiterait quelques investigations...

Y aurait il une graine quantique qui défie l'espace et le temps ?

Pourquoi donc en vouloir au bâtisseur ?

Tout cela relève comme un grain de folie.

C'est un peu comme si je reprochais à Dieu que vous soyez si amer.

Ce n'est guère sa faute.

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 55ans Posté(e)
zenalpha Membre 19 151 messages
55ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)
Il y a 10 heures, zenalpha a dit :

En 1925, Dirac publie son premier article qui suscite un écho considérable et dont Max Born dira qu'il lui suscita la plus grande surprise de sa vie venant d'un inconnu dans le paysage de la physique

Il demontre de maniere élégante que dans la relation qp - pq = ih / 2pi Le fait que les observables quantique associés à la position (q) et à l'impulsion (p) ne commutent pas (voir geometrie non commutative - Alain Connes)

Revenons un instant sur le quasi autisme de Dirac avant de voir comment sa vision de la beauté en physique le fit deboucher sur une anticipation majeure de la realité 

Pauli est devenu un peu gros et, à Copenhague, les jeunes collègues de Dirac l'ont chargé de veiller sur lui pour l'habituer au lien social...

Pauli lui demande combien de sucre il peut mettre dans son café

"Je pense qu'un morceau devrait suffire à n'importe qui" repond Dirac, puis

"Je pense que la taille des morceaux de sucre a ete précisément calculé pour qu'un morceau soit exactement ce qu'il faut à tout le monde"

Dirac était dans son monde, quand il présentait sa femme il la présentait comme la soeur de son beau frère Eugene Wigner (celui a qui nous devons l'expression concernant la déraisonnable efficacité des mathematiques, qui est d'ailleurs une mauvaise traduction) respectant ainsi l'ordre chronologique

Il rencontre Oppenheimer en 1927, le futur père de la bombe atomique, qui passe son temps à lire Dante en version originale 

Dirac lui demande :

"Comment peux tu t'intéresser à la fois à la physique et à la poésie ? En physique, nous essayons d'expliquer en termes simples des choses que personne ne connaissait avant nous. La poésie, n'est ce pas exactement l'inverse ?"

Sur le Shinyo Maru, un paquebot, Dirac est avec Heisenberg qui les transporte de San Francisco au Japon

Les couples dansent dans la salle de bal

Dirac demande à Heisenberg pourquoi il danse...

"Parce que les filles sont jolies, c'est donc un plaisir de danser" repond Heisenberg..

Dirac medite et reprend...

"Mais, Heisenberg, comment faites vous pour savoir à l'avance que les filles sont jolies ?"

Ce drôle de personnage nous le verrons, s'appuiera sur son sens de l'esthétisme avant tout pour exprimer l'équation qui rendra le mieux compte de son genie

Mais cela est une autre histoire 

Le grand problème de la physique en 1925 est que les physiciens disposent de l'équation de Schrodinger qui permet de "décrire" une particule élémentaire comme l'électron mais que l'excellente prédiction probabiliste n'est possible que pour une faible vitesse comme pour l'électron de l'hydrogène qui est de l'ordre d'un centième de la vitesse de la lumiere 

pour des electrons plus rapides commeceux du rayonnement cosmique, l'équation perd pied et ne repond plus aux experiences

L'equation De Schrodinger ne respecte pas les principes de relativité d'Einstein et donc ne peut être utilisée que sur des vitesses très infra luminique

L'equation recherchée doit donc marier, au moins partiellement La mecanique quantique et la relativité pour une description cohérente du monde microscopique 

Super Dirac le genie autiste arrive...

Il joue avec les equations et regarde ce qu'elles donnent de beau (Franck Wilczek, it must be beautiful great equations of modern science p132)

En dehors de toute donnée experimentale, le defi paraît insurmontable...sur quelle base mathematique avancer ?

Un an complet plus tard, Dirac pose son stylo sur son bureau du college St John de Cambridge et se dit..."ça y est...je la tiens"

Sur une idée de travail portant sur des dérivées première, son equation satisfait à la mecanique quantique en "décrivant" l'électron par une fonction d'onde et aux principes de relativité en respectant les invariances associées 

Il resoud sa propre equation pour une particule libre d'interaction avec d'autres particules et ses solutions ont une structure mathematique inattendue et originale 

Imaginez quatre nombres complexes en colonne (vecteur à quatre composantes)

Les deux premieres composantes sont simples à interpreter : elles décrivent l'electron et ses deux états de spin possibles (propriété de rotation sur soi même)

Uhlenbeck et Goudsmit l'avaient identifié sans place dans un formalisme quantique : chose faite de manière spontanée par ce rapprochement conceptuel entre les deux grandes theories par Dirac

Bonus qui permet ainsi de calculer les niveaux d'énergie parfaitement en phase avec les mesures experimentales les plus precises !

Mais quelle est la nature des deux dernieres composantes ?

D'autant qu'apparaît un signe negatif qui ferait se comporter l'objet sous jacent de maniere exactement inverse a une particule d'énergie positive...

Faut Il accepter ce statut ou y a t'ils problème dans La theorie ?

Dirac publie sa belle equation mais les reactions de Pauli, Bohr, Heisenberg et bien d'autres sont virulentes ! De l'énergie negative ? 

Heisenberg ecrira en 63 donc bien plus tard "j'avais l'impression qu'en theorie quantique nous etions revenus à bon port mais les articles de Dirac nous renvoyait en pleine mer...

Laissons les sur leur radeau, suite et fin dans un dernier billet ou quand la beauté du genie d'un fou s'impose à la raison et à l'inobservé

 

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