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Elections en Grèce:

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PASDEPARANOIA

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Membre, Posté(e)
Leste Membre 2 502 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Piréeee !! t'es épais toi !

206-107 = ?

Hors banques, assureurs, fonds d'investissement et fonds de pension (non grec, note), il reste qui ?? mmmm ?

Bref, fais un effort pour etre plus pertinent. D'ici là, je te laisse ruminer tout seul.

Mais vous comprenez rien de rien. Les banques, assureurs, fonds d'investissement et fonds de pension grecs ont pris à leur charge 107 milliards d'euros. Personne n'a pris à sa charge la différence, l'obectif était comme le souligne votre lien de ramener le poids de la dette de plus de 160% du PIB actuellement à 120,5% en 2020. L'objectif n'a donc pas été de prendre à charge les 206 milliards d'euros concernés.

D'ailleurs votre lien le dit bien en début de poste :

L'échange de dette lancé par la Grèce à destination de ses créanciers privés est un montage complexe visant à soulager le pays en effaçant plus de la moitié de l'ardoise, soit 107 milliards d'euros.

Pour bien que vous comprenez :

L'UE et le FMI ont apporté une aide financière de 107 milliards d'euros à la Grèce car la Grèce ne pouvait plus respirer. Les grecs ont pris des mesures en échange de ce service comme le souligne mon lien wikipédia. La dette doit être remboursée par les banques, assureurs, fond de pension et investissement grec. Au final, ce sont les grecs qui ont payé et pas l'UE, l'UE n'a jamais effacé la dette grecque, au contraire ils l'ont soutenue dans le but que la Grèce se rétablisse.

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Membre, 76ans Posté(e)
Murat1949 Membre 3 616 messages
Baby Forumeur‚ 76ans‚
Posté(e)

La conclusion de ton article boursorama :

Il me semble que c'est ce que Syriza dit depuis un moment non ? Rediscuter la dette, et la réecheloner à partir d'une croissance à 3%. Non ? Ou tu as loupé ça aussi ?

Et parce que Syriza veut rediscuter la dette ou même annuler celle-ci, les créanciers vont comme ça s'incliner, faut pas rêver !

3 % de croissance, dans un ou deux siècles peut-être ?

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Invité Atrebate
Invités, Posté(e)
Invité Atrebate
Invité Atrebate Invités 0 message
Posté(e)

La France ne fait déjà plus de croissance depuis plus de 20 ans. (sous 1 % c'est pas de la croissance...).

Donc la Grèce...

Donc on va continuer à écouter l'Etat grec qui a continué à augmenter ses dépenses jusqu'en 2014.

Et on va encore nous enfumer avec des termes comme "austérité".

Putain, le gramscisme culturel fonctionne encore à plein tube ici.

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Membre, Posté(e)
LouiseAragon Membre 14 351 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Mesures pour la relance de l’économie Alexis Tsipras

Le deuxième axe réunit les mesures de relance de l’économie, mesures dont la priorité est l’arrêt de la politique d’imposition actuellement menée malgré ses conséquences néfastes pour l’économie réelle, la mise en place d’une nouvelle seisachtheia [ndlr. « remise du fardeau » : mesure établie par Solon, pour faire passer l’intérêt de l’État avant celui des grands propriétaires], et le renforcement de la liquidité et de la demande.

Car la situation de l’économie réelle est aujourd’hui vraiment désastreuse.

Le raid fiscal opéré par le gouvernement sur la classe moyenne et la surimposition de ceux qui ne fraudent pas accablent la plus grande partie de la population, qui voit constamment menacés sa vie professionnelle, les bribes de son patrimoine, et même sa propre existence. De cette angoisse insupportable témoigne le nombre record de suicides.

Les classes laborieuses, les agriculteurs, les salariés, les petits et moyens entrepreneurs, le corps de l’économie réelle, en somme, doit affronter actuellement une tourmente d’impôts qui dépasse leurs forces de résistance.

Et sous peu c’est une nouvelle tourmente qu’ils vont devoir affronter. Celle des saisies de leurs propriétés privées par les banques, puisqu’ils rencontrent des difficultés à rembourser les emprunts qu’ils avaient contractés par le passé, avant la crise, avant leur chômage, avant la mutilation de leurs revenus, avant la fermeture de leurs entreprises.

L’obstination du gouvernement à accabler de charges supplémentaires ceux qui sont déjà à terre ne peut mener qu’à une impasse, tout simplement parce qu’on ne peut rien recevoir de quelqu’un qui n’a rien à donner. « Qui n’a rien, ne peut rien donner. »

Pour constater l’aberration de leur politique, il suffit de regarder le montant des créances attestées et non perçues par l’État : Il est à ce jour d’environ 68 milliards d’euros.

Et chaque mois qui passe, ce chiffre augmente d’un milliard d’euros.

C’est pour cela que nous sommes ici aujourd’hui. Pour établir la vérité sur l’économie réelle du pays et exposer les mesures d’urgence qui permettront de la délivrer de la pression qu’elle subit. Nous nous adressons aux millions de victimes de M. Samaras et de la Troïka – salariés, petits et moyens entrepreneurs, agriculteurs, chômeurs – en leur dédiant notre intervention d’aujourd’hui.

1. Mesures pour la levée immédiate de la répression dans l’économie réelle

1. Création de Comités spéciaux pour le règlement extrajudiciaire des litiges fiscaux dans chaque région afin de procéder aux règlement immédiat des dettes fiscales authentifiées et non acquittées jusqu’au 31.12.2014. Le règlement des litiges fiscaux concernant les petites et moyennes entreprises pour des dettes authentifiées, amendes ou tout autre différend les opposant à l’administration fiscale sera prioritaire afin d’être établi équitablement et dans un délai de six mois le montant exact des créances réelles et percevables par l’État.

2. Les montants qui résulteront de l’apurement seront réglés en 84 mensualités et dans tous les cas de façon à ce que le montant total des versements annuels ne dépasse pas le plafond de 20% du revenu annuel du débiteur.

3. Un processus de régularisation similaire des dettes arrivant à échéance sera appliqué aux conflits les opposant aux caisses d’assurances. En cas d’accumulation des dettes et de taxes contributives, le montant total des versements annuels de remboursement sera plafonné au 30% du revenu annuel du débiteur.

4. L’engagement d’un processus de régularisation entraîne pour tout redevable l’arrêt immédiat des poursuites pénales et des saisies des comptes bancaires, de la résidence principale, des salaires, etc., ainsi que l’octroi d’une attestation de régularité fiscale.

5. L’engagement du processus de régulation entraîne également la suspension de peines et des mesures coercitives pendant douze mois pour les débiteurs dont l’absence de revenu est attestée.

6. Suppression de l’extension de la procédure simplifiée des flagrants délits à l’égard des débiteurs de l’État . Suppression de l’avance de 50% de la dette établie comme condition préalable au recours du contribuable devant les tribunaux, en privant de la protection judiciaire les personnes incapables de payer. L’acompte sera défini par acte judiciaire et sera fixé selon la capacité financière (10% à 20%).

Avec ces mesures, nous n’aspirons pas uniquement à soulager les gens qui souffrent et qui forment l’épine dorsale de l’économie, mais aussi relancer l’économie réelle en la libérant de la répression étouffante des taxes et des majorations imposées, totalement improductives car non percevables.

Le bénéfice immédiat estimé par la régularisation des dettes et le début des paiements des acomptes nous permettra de financer des actions nécessaires pour l’allègement et la répartition équitable des charges.

D’ailleurs dans le cadre des mesures visant à relancer l’économie nous annonçons aujourd’hui l’abrogation immédiate de la nouvelle taxe foncière.

2. Abrogation immédiate de la nouvelle taxe foncière (ENFIA)

Car elle est le symbole de l’injustice sociale qui caractérise l’ensemble de la politique économique du gouvernement Samaras.

Au service des grands patrimoines, les dirigeants actuels ont créé une taxe qui méprise les règles les plus élémentaires tant pour fixer sa base que son taux. Sans l’addition globale de la valeur de toutes les propriétés, sans l’établissement d’un barème de taux progressif, ou d’un seuil d’ exonération, c’est une taxe prélevée au détriment des personnes pauvres et des couples à faibles revenus avec des enfants qui ont comme patrimoine unique leur résidence principale.

L’ ENFIA, par conséquent, ne peut pas être corrigée, elle ne peut pas être améliorée – elle ne peut être qu’abrogée. A sa place :

• Nous établirons une taxe socialement juste sur la grande propriété (FMAP) et nous ne taxerons personne sur des valeurs fictives.

• Les valeurs des biens retenues pour la base d’imposition seront réajustées immédiatement de 30% à 35%.

• Son taux sera progressif et le seuil d’exonération élevé.

• La résidence principale sera exemptée, à l’exception des propriétés de grand luxe ostentatoire.

L’introduction de cette taxe dans le système fiscal grec fait partie de la réforme fiscale qui se mettra en place progressivement afin de rétablir sa conformité au principe constitutionnel de la répartition des charges fiscales selon la capacité contributive des personnes imposables, afin également d’enrayer toute possibilité de contourner la loi et afin de lutter efficacement contre la fraude fiscale.

3. Restauration du seuil de non-imposition à 12000 €/an.

:hi:

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Invité Atrebate
Invités, Posté(e)
Invité Atrebate
Invité Atrebate Invités 0 message
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C'est pas toi qui disait que les artisans, "professions libérales" et autres classes moyennes (les entrepreneurs cités dans le texte, en gros) ne payaient pas d'impôts ?

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LouiseAragon Membre 14 351 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Alexis Tsipras.

6. Mise en place d’une banque de développement et de banques spécifiques

Pour nous, la nouvelle architecture du système bancaire comprendra, outre les banques recapitalisées systémiques, de nouvelles banques coopératives spécifiques et une banque publique de développement.

C’est pourquoi, nous allons créer une Banque de Développement, et des banques à mission spécifique, pour le financement des PME et des agriculteurs. Pour soutenir la liquidité nécessaire au développement d’équipes professionnelles dynamiques qui à leur tour donneront de l’énergie et une nouvelle impulsion à la croissance et au redressement productif.

Piréeee !! t'es épais toi !

Alexis Tsipras :

1. Restauration du droit du travail

Les droits des travailleurs supprimés par les lois mémorandaires

seront immédiatement rétablis, en même temps que le salaire minimum.

Les conventions collectives seront rétablies ainsi que le principe

de la prorogation des avantages acquis en vertu d’une ancienne

convention collective ou accord.

L’OMED (Organisme de Médiation et d’Arbitrage), chargé du soutien

des négociations entre employeurs et employés, sera également rétabli dans ses fonctions.

Les réformes concernant les licenciements collectifs et abusifs,

les contrats précaires de « location des employés » seront abrogées.

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Leste Membre 2 502 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

C'est évident que ce n'est pas simple pour le peuple grec, et que les remboursements qu'ils font à l'heure actuelle sont difficiles à faire pour beaucoup, mais si ils continuent ainsi dans quelques années ça ira beaucoup mieux pour eux.

Mais je ne pense pas que c'est de toujours repousser le remboursement de la dette au lendemain que la situation va s'améliorer. Et la BCE comme le FMI l'ont bien compris. Le fait de repousser les remboursements augmentent le risque financier de la Grèce. La Grèce a besoin de s'endetter pour vivre, ce n'est pas pour rien qu'elle a demandé cette aide financière à la BCE, cela veut dire que si elle ne rembourse pas ses dettes rapidement, elle aura très vite besoin d'autres crédits et ceci sera à nouveau accumulé à ses dettes déjà existante. Du coup le peuple Grec sera encore plus endetté, et la pression sera encore plus forte qu'elle ne l'est actuellement. La meilleure solution est donc de respecter le plan de l'UE, d'ailleurs les chiffres montrent que la Grèce a déjà réussit à supprimer une partie de cette dette.

Modifié par Leste
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Membre, Posté(e)
LouiseAragon Membre 14 351 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Alexis Tsipras.

Avec quel argent ?

Sur les 68 milliards de dettes exigibles, les régularisations permettront à l’état d’encaisser au moins 20 milliards sur une durée de sept ans, dont €3 milliards dès la première année.

La répression de la fraude et de la contrebande, si elle est menée avec détermination

et animée par la volonté politique de faire hardiment face aux grands

intérêts privés, sera une autre source de recettes pour l’état.

Et ici, permettez-moi d’ouvrir une parenthèse.

La déclaration de Mme Lagarde sur les menaces dont elle aurait

fait l’objet (à la suite de ses critiques sur l’attitude des Grecs

face aux impôts) est stupéfiante.

Mais le silence du gouvernement l’est tout autant.

Il est même inacceptable.

Et je pose la question : :rtfm:

Tous ces gens qui en écoutant nos propositions agitent le doigt

en ressassant toujours la même phrase « avec quel argent ? » :bave:

ont-ils entendu cette déclaration ?

Envisagent-ils de faire quelque chose ? :hehe:

Répondront-ils un jour aux questions qui concernent l’impunité

scandaleuse dont bénéficient certaines catégories de personnes ?

Nous, nous avons déjà élaboré un plan d’action étalé sur six mois contre

cette gangrène, qui prévoit :

Tout d’abord, l’intensification et l’accélération des contrôles

des transactions intragroupe, des « listes Lagarde », de Liechtenstein,

des transferts de fonds, des sociétés offshore et de l’immobilier à l’étranger.

A cet effet, on met en place un service spécial composé d’experts

et muni du support technologique approprié après la longue, déplorable

et énigmatique inaction du gouvernement actuel.

Deuxièmement, notre plan d’action prévoit l’amélioration et la rapide

installation de systèmes d’entrées-sorties et de détecteurs moléculaires

dans tous les réservoirs et toutes les stations d’essence afin d’éradiquer

la contrebande des carburants.

Notre projet prévoit également l’installation accélérée de détecteurs

à rayons X, aux entrées douanières du pays, car nous pouvons et nous voulons

être efficaces dans la lutte contre la contrebande à la fois des carburants,

et des cigarettes et d’autres produits.

Les estimations des recettes provenant de la répression de la fraude fiscale

et de la contrebande, ont parfois été très ambitieuses.

Nous, avec modération, nous estimons que notre plan d’action

apportera aux caisses de l’état, la première année, au moins trois milliards d’euros .

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Membre, Posté(e)
Leste Membre 2 502 messages
Baby Forumeur‚
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Les réformes concernant les licenciements collectifs et abusifs,

les contrats précaires de « location des employés » seront abrogées.

Son programme risque d'anéantir la Grèce, le fait de vouloir ainsi affaiblir les sociétés par de telles mesures va créer des faillites de société, du coup les licenciements seront bien justifiés.

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Membre, Posté(e)
LouiseAragon Membre 14 351 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Son programme risque d'anéantir la Grèce, le fait de vouloir ainsi affaiblir les sociétés par de telles mesures va créer des faillites de société, du coup les licenciements seront bien justifiés.

Tu n'as pas dû bien lire !

Tu devrais relire ! :rtfm:

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Membre, 63ans Posté(e)
Aglaglae Membre 2 503 messages
Baby Forumeur‚ 63ans‚
Posté(e)

Mais vous comprenez rien de rien. Les banques, assureurs, fonds d'investissement et fonds de pension grecs ont pris à leur charge 107 milliards d'euros. Personne n'a pris à sa charge la différence, l'obectif était comme le souligne votre lien de ramener le poids de la dette de plus de 160% du PIB actuellement à 120,5% en 2020. L'objectif n'a donc pas été de prendre à charge les 206 milliards d'euros concernés.

D'ailleurs votre lien le dit bien en début de poste :

L'échange de dette lancé par la Grèce à destination de ses créanciers privés est un montage complexe visant à soulager le pays en effaçant plus de la moitié de l'ardoise, soit 107 milliards d'euros.

Pour bien que vous comprenez :

L'UE et le FMI ont apporté une aide financière de 107 milliards d'euros à la Grèce car la Grèce ne pouvait plus respirer. Les grecs ont pris des mesures en échange de ce service comme le souligne mon lien wikipédia. La dette doit être remboursée par les banques, assureurs, fond de pension et investissement grec. Au final, ce sont les grecs qui ont payé et pas l'UE, l'UE n'a jamais effacé la dette grecque, au contraire ils l'ont soutenue dans le but que la Grèce se rétablisse.

Bon, tu me fatigues. Va relire l'article.

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Invité Atrebate
Invités, Posté(e)
Invité Atrebate
Invité Atrebate Invités 0 message
Posté(e)

On sait ce qu'il va demander à Merkel.

http://data.lesechos.fr/pays-indicateur/grece/depenses-publiques.html

Pouvoir dépenser plein pot, au dessus de la courbe du taux d'inflation, comme en 2013 (austérité vous dites ?) avec une promesse de reprise qu'il ne tiendra jamais.

Les prédateurs s'en frottent déjà les mains.

Le reste du programme (faussement dirigiste, on est pas dans un Etat fort et stratégique, mais bien un Etat pachydermique) c'est du flan intégral...

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Membre, Posté(e)
Leste Membre 2 502 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Bon, tu me fatigues. Va relire l'article.

:smile2:

Elle est bonne celle-ci ! Quand on ne comprend pas l'économie, on en discute pas ! :o°

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Membre, Posté(e)
Domino26 Membre 160 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Rien en ce qui concerne lundi et mardi sur ce sujet. Il s'est pourtant passé beaucoup de chose depuis le résultat brut des élections...

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Membre, Posté(e)
Leste Membre 2 502 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Tu n'as pas dû bien lire !

Tu devrais relire ! :rtfm:

C'est dingue ! Aussitôt que l'on n'est pas d'accord avec vous et votre copine Aglaglae, on n'est illettré ! :smile2:

Ais-je le droit de penser que son programme est très mauvais et qu'il va appauvrir encore plus la Grèce ? Ou dois-je obligatoirement penser comme vous ? Actuellement en France on est pas sous le régime de la dictature du communisme, je n'ai donc pas l'intention de penser comme vous. Mais est-ce trop difficile de comprendre pour Louise Arargon ? (ou plutôt Louis Aragon : Romancier communiste...)

Modifié par Leste
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Membre, Posté(e)
Leste Membre 2 502 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

C'est drôle mais tout ce que j'ai dit depuis le début prend forme.... :o°

: Programme incompatible, beaucoup trop coûteux qui va appauvrir un plus plus les grecs :

http://www.boursorama.com/actualites/grece-le-gouvernement-tsipras-assomme-les-marches-par-des-annonces-tous-azimuts-999219a5485a00325275e6558a66812f

Un gouvernement Tsipras prêt à "verser son sang" pour les Grecs, a multiplié mercredi les annonces tirées directement du programme de Syriza, et contraires aux préconisations de la troïka, avec pour première conséquence une chute massive des banques à la Bourse.

L'indice général de la Bourse d'Athènes a ainsi perdu 9,24% mercredi, dont les banques un quart de leur valeur (-26,67%), tandis que l'obligation grecque à 10 ans est repassée au-dessus de 10%.

M. Tsipras, comme son ministre des Finances Yanis Varoufakis, ont soufflé le chaud et le froid, le premier en installant le conseil des ministres pour la première fois, le second lors de sa passation de pouvoir avec son prédécesseur conservateur, Guikas Hardouvelis.

Toujours sans cravate, comme la majorité des ministres de ce gouvernement issu de la gauche radicale, mais grave, M. Tsipras a déclaré en ouvrant le premier conseil des ministres qu'il s'estimait à la tête d'un gouvernement "de salut national", prêt à "verser son sang" pour rétablir "la dignité des Grecs".

Cette perte de "dignité" a régulièrement été imputée par Syriza aux contraintes imposées à la Grèce depuis l'entrée en vigueur des programmes d'aide, en 2010, et dont le nouveau gouvernement prétend s'affranchir, tout comme il exige une renégociation de la dette du pays.

- Pas de rupture désastreuse -

M. Tsipras a d'emblée évoqué parmi "les priorités", une "nouvelle renégociation avec nos partenaires pour trouver une solution juste, viable et mutuellement utile". Il a assuré vouloir à la fois éviter "une rupture désastreuse réciproque" avec les partenaires de la Grèce et mettre fin à "la politique de soumission" du pays.

M. Varoufakis pour sa part a réaffirmé que son pays allait "tourner la page de la politique d'austérité", mais "ne voulait pas de duels" entre la Grèce et l'Europe : au contraire, "une nouvelle relation de confiance et de sincérité".

Mais toute la journée, au fur et à mesure des discours de passation de pouvoir, les ministres ont multiplié des annonces qui n'allaient guère rendre l'UE très confiante, égrenant chacun à son tour l'intention de mettre en œuvre un catalogue de mesures préconisées par Syriza.

La première a été l'arrêt de la privatisation prévue du port du Pirée et de celui de Thessalonique, ou de la compagnie d'électricité DEI; mais ont suivi dans la journée l'augmentation du salaire minimum, la réintégration de quelques milliers de fonctionnaires, le relèvement des pensions des retraités les plus pauvres...

Symboliquement, le gouvernement a aussi annoncé la réintégration des femmes de ménage de l'administration des Finances du pays, mises en disponibilité il y a un an et demi et qui depuis avaient installé un campement devant le ministère à Athènes, devenant la mascotte des anti-austérité.

Autant d'annonces de nature à écœurer les experts de la troïka (BCE, UE, FMI), au moment où l'UE doit justement verser fin février à la Grèce les 7 derniers milliards de son plan d'aide, mais à la condition expresse que les réformes en cours aient abouti et que la Grèce observe un strict régime budgétaire.

Or ni M. Tsipras ni son ministre des Finances n'ont paru mercredi accorder la moindre importance à l'échéance de février.

Du coup, les marchés ont perdu pied : l'obligation à dix ans de la Grèce est repassée au-dessus de 10%, et les banques se sont effondrées, Banque nationale de Grèce cédant 25,45%, Banque du Pirée 29,26%, Eurobank 25,93% et Alpha 26,76%.

- Incompatibles -

Elles sont déjà fragilisées par des retraits, opérés ces dernières semaines par des épargnants inquiets de l'arrivée de Syriza, et ont dû dû faire un recours de précaution la semaine dernière au programme de liquidités d'urgence (ELA) prévu par la BCE.

Les investisseurs ont sans doute été effrayés aussi de la mise en garde sans nuance formulée la veille par Joachim Nagel, membre de la Banque centrale allemande : il avait averti, en cas d'arrêt du programme d'aide de l'UE, de possibles "conséquences fatales pour le système financier grec".

L'agence de notation Standard's and Poor's a dégainé dès le début de soirée la menace d'abaisser de stable à négative la note "B" de la Grèce : "Certaines des politiques économiques et budgétaires promues par le nouveau gouvernement récemment élu en Grèce, mené par le parti de gauche Syriza, sont incompatibles avec le cadre politique négocié entre le précédent gouvernement et les créanciers officiels" du pays, a justifie l'agence dans un communiqué.

Analyste chez IHS, Blanka Kolenikova jugeait la tâche du gouvernement Tsipras "potentiellement aggravée par le manque d'expérience des nouveaux ministres".

Au lendemain de cette journée inaugurale troublée, Martin Schulz, le président du Parlement européen, sera le premier responsable étranger à se rendre à Athènes, jeudi.

Mais toute l'attention se porte désormais sur la visite qu'effectuera vendredi Jeroen Dijsselbloem, président de l'Eurogroupe (ministre des Finances de la zone euro). Alexis Tsipras a prédit mercredi des discussions "très cruciales et productives". Il devait réunir mercredi soir tout son état-major en charge des Finances pour préparer la rencontre.

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Membre, 63ans Posté(e)
Aglaglae Membre 2 503 messages
Baby Forumeur‚ 63ans‚
Posté(e)

Un article interessant sur le programme :

"Quel est le programme de Syriza ? A vrai dire une plateforme de mesures qui ont évolué en fonction des circonstances politiques et des rapports de force internes. Avec aujourd'hui une domination des européanophiles et des transfuges du PASOK.D'abord du côté de la dette, ce qu'on y trouve véritablement :

  • 1/ Le constat que la Grèce est objectivement dans l'incapacité de rembourser. Et que l'équilibre primaire actuel n'a été obtenu qu'au prix de traitements comptables plus que complaisants. Ce n'est pas faux.
  • 2/ Une demande d'annulation partielle mais négociée. Il n'est plus fait mention de dette illégitime et de défaut unilatéral, mais de renégociation.
  • 3/ Une demande de remboursement conditionnée par le retour de la croissance et donc l'extension des moratoires sur les intérêts et le remboursement tant que l'économie reste au fond du trou.

Dans un pays qui croule sous les arriérés fiscaux, 68 milliards, soit 40% du PIB et qui a transformé son insolvabilité publique, en faillite des personnes, on se doute que avec ou sans Syriza, ce principe de réalité s'imposera.

Une quantité de réformes institutionnelles

Pas de nationalisation mais tout un arsenal de contrôle des banques, dans leur relation avec les clients notamment... pour éviter que les banques recapitalisées à grand frais ne fassent main basse sur les collatéraux des agents privés en banqueroute. Dans le cas grec cette précaution paraît plutôt pertinente.

La mise en place d'instances de médiation pour régler la question des arriérés fiscaux. Objectif, récupérer en douceur près d'un tiers des arriérés, soit une vingtaine de milliards sur sept ans. Chose indispensable tant l'amoncèlement des dettes fiscales est devenu un facteur paralysant pour tout le tissu des PME.

Un volontarisme industriel, avec la mise en place de circuits publics (type BPI) de financement des PME, du capital risque ou de la recherche. Une planification stratégique d'entreprises qui resteraient dans le giron de l'Etat... là encore une philosophie plutôt en ligne avec le fait que l'économie grecque doit passer de la démolition à la reconstruction.

Une réforme de l'Etat, avec un renforcement du contrôle, de l'évaluation, une décentralisation, la promotion de la démocratie participative, le développement de l'E-administration pour mettre fin à l'enfer bureaucratique.

Côté fiscal ensuite

Majoration des seuils minimaux d'imposition, supprimés dans les faits aujourd'hui. Renforcement de la progressivité, notamment pour les taxes foncières. Tout va dans le sens d'un basculement de la charge de l'ajustement aujourd'hui très concentrée sur les bas revenus et les classes moyennes supérieures vers les plus fortunés, en luttant contre les niches et l'évasion. La liste Lagarde des évadés fiscaux est notamment évoquée. Il faut rappeler ici que la Grèce est le pays le plus inégalitaire de l'UE.

Ensuite toute une série de dispositifs pour lutter contre l'extrême pauvreté : gratuité de l'électricité et des transports publics pour les ménages sous le seuil de pauvreté, garantie de logements pour 30.000 familles, paiement d'un 13e mois pour les petites retraites, réembauche des fonctionnaires mis à pied, retour à la case départ en matière de protection de l'emploi, une des plus élevée d'Europe, et de salaire minimum... emplois aidés enfin.

Tout n'est pas à jeter, mais le programme est sur ce registre une liste de choses que l'ont défait pour revenir à la case départ sans la moindre créativité. Gros point faible du programme donc.

Maillon faible du financement

Un cocktail plus qu'incertain mêlant la récupération d'une partie des arriérés fiscaux, la lutte contre l'évasion, la taxation des grosses fortunes, les recettes fiscales liées au dopage des salaires, et la mobilisation des programmes européens.

Bref beaucoup de carottes qui risquent ne pas survivre à l'épreuve des faits... sort assez banal des programmes électoraux

Au final, la lecture du programme on ne tremble ni face au péril rouge, ni face aux menaces sur l'euro. On tremble en revanche devant la capacité d'une caste d'universitaire à affronter l'épreuve du feu gouvernemental et surtout à affronter la rage des partis traditionnels prêts à tous pour éviter que l'on ouvre la boîte de pandore de leurs malversations passées. Quitte, pour le ministre actuel de la santé à évoquer l'usage des armes. Autrement dit un retour à la case des colonels. Une petite phrase qui en dit long sur la volonté de sabotage de ceux qui noyautent aujourd'hui tous les circuits décisionnels."

http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/20150126tribd95bee2cb/le-programme-de-syriza-l-enjeu-pour-la-grece.html

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Membre, 63ans Posté(e)
Aglaglae Membre 2 503 messages
Baby Forumeur‚ 63ans‚
Posté(e)

Un recap des arguments des uns et des autres :

"

Syriza élu, le gouvernement d'Alexis Tsipras se lance dans une partie de poker avec ses créanciers. Revue des cartes en main de chaque joueur.

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Après la victoire, dimanche 25 janvier, du parti de gauche Syriza en Grèce, le travail de fond peut commencer. Elu sur la promesse d'une hausse du pouvoir d'achat des Grecs, le gouvernement d'Alexis Tsipras doit désormais renégocier au mieux les termes du contrat qui lie la péninsule à ses partenaires européens, plus particulièrement les conditions de remboursement des prêts qu'ils lui ont accordés. Une partie de poker doit donc se dérouler entre l'administration grecque et ses créanciers - les membres de la Troïka : Banque centrale, Commission et Conseil européens et Fonds monétaire international. Et chacun doit jouer une à une les cartes qu'il a en main.

De fait, ce marchandage a déjà commencé. Depuis qu'Alexis Tsipras est pressenti comme futur Premier ministre, les marchés financiers ont relevé les taux théoriques auxquels ils acceptent (ou pas) de prêter à la Grèce : ils sont passés de moins de 5% en mai à plus de 9% en novembre. En réponse à l'annonce par Alexis Tsipras d'un refus de rembourser l'intégralité du montant de la dette s'il est élu, la chancelière allemande Angela Merkel - ou son entourage - avait même laissé entendre indirectement que la Grèce sortirait de la zone euro.

Nous n'allons rien dicter et ne cherchons qu'à aider la Grèce, a depuis tempéré le ministre des Finances allemand, Wolfgang Schäuble. Mais il y a des règles, des accords, des faits, des chiffres, bref une réalité dont il convient de prendre conscience."

Le scénario d'une sortie de la Grèce de l'euro est donc encore irréaliste. "Le problème est de demander un effacement d'une partie de la dette, explique un proche du dossier. Tout ce qui est dit en ce sens par les parties grecques suscite une réaction contraire, notamment en Finlande et en Allemagne. En se concentrant uniquement sur ce point, on risque de voir la discussion rompue."

En cas d'échec des négociations, la Grèce pourrait être privée des facilitées d'emprunt dont l'Etat et les banques bénéficient. Ce qui, in fine, pourrait la pousser hors de la zone euro. Mais dans ce scénario, tous les européens seraient perdants. Face à cette menace, les deux parties doivent donc manier chaque carte avec précaution.

"L'Obs" passe en revue les atouts de chaque joueur (Survoler chaque point pour voir le détail de la carte (voir l'image en grand) :

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1Restructuration

En remboursant partiellement ou plus tard sa dette, le gouvernement Tsipras pourrait faire valoir qu'il a fait plier la troïka auprès de l'opinion publique. Et ainsi susciter des espoirs dans d'autres pays d'Europe, espérer une inflexion de la politique européenne davantage tournée vers l'investissement. Il pourrait aussi peut-être bénéficier dans une plus grande mesure du plan Juncker et du déblocage des fonds structurels de l'Union européenne.

2Responsabilité

La Troïka a déjà accepté deux restructurations de la dette grecque. Les banques ont renoncé à prêt de 100 milliards d'euros. Et aujourd'hui, ce sont les Etats européens, la BCE et le FMI qui détiennent les trois quarts de la dette publique du pays, pour lesquels ils ont consenti à des taux très faible et à un remboursement très étalé. Autrement dit, même si la dette grecque rapportée à son PIB est très importante, ses créances sont relativement soutenables. Difficile d'offrir des conditions beaucoup plus avantageuses, à moins d'aller piocher directement dans le portefeuille des autres européens, dont certains se sont eux aussi serrés la ceinture. Cette carte, qui consiste à ne faire aucune concession au nouveau gouvernement, risque toutefois de mener à terme vers le Grexit (la carte n°6).

3Tutorat

C'est le sujet de négociation le plus urgent. Le gouvernement Tsipras pourrait demander d'assouplir le programme de réformes suivi par les fonctionnaires européens, afin d'épargner les publics fragiles (retraités et jeunes) et de s'attaquer à certains secteurs plus prospères. En se montrant raisonnable sur le montant de la dette, il pourrait ainsi appliquer une politique correspondant davantage aux aspirations de son électorat, mais pas forcément déconnectée des demandes de la Troïka.

4Parapluie

La Banque centrale européenne garantit les actifs que détiennent les banques grecques bien que le pays soit désigné par les agences de notation comme un investissement spéculatif. Car en échange, la Grèce applique un programme de réformes définis avec les fonctionnaires européens. La Troïka peut donc réclamer au gouvernement Tsipras qu'il poursuive les réformes. Mais attention : Si Syriza ne peut pas du tout appliquer son programme, les prochaines élections risquent de voir émerger une forme de contestation violente, dans un pays ou un parti néonazi, Aube Dorée, a tout de même recueilli plus de 6% des suffrages. Ce qui donnerait lieu à une autre partie, beaucoup plus dure à jouer pour la Troïka.

5Défaut

La Grèce renonce à rembourser une bonne partie de sa dette et affecte le montant des créances à la revalorisation des retraites ou aux salaires des fonctionnaires. Le coût politique pour l'Union européenne serait élevé, tant d'un point de vue géostratégique (bases militaires et immigration), que d'un point de vue de la confiance dans l'intégrité de la zone euro. Mais pour la Grèce aussi. Cette carte de dissuasion n'est donc à utiliser qu'en dernier ressort par Athènes, un peu comme l'arme nucléaire. D'autant que la troïka aussi en a une.

6Grexit

Si la Grèce ne veut plus rembourser sa dette ou appliquer le programme de réformes que la Troïka impose en échange de ses prêts avantageux, les banques grecques se retrouveront en défaut de liquidités, car leurs actifs ne seront plus couverts par la Banque centrale européenne, et que les Grecs retireront leurs dépôts. Même si elle est en excédent, laGrèce se retrouverait isolée, devrait empêcher la fuite de ses capitaux, et legouvernement aurait bien du mal à trouver de quoi financer ses promesses de campagne. Mais attention, cela créerait un dangereux précédent : tout le monde se demanderait qui serait le prochain à sortir de la zone euro. C'est la carte ultime de la Troïka, celle qui signe la fin de la partie, quand toutes les autres solutions ont été essayées."

http://tempsreel.nou...tors_picks=true

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Membre, 57ans Posté(e)
Antichrist Membre 1 640 messages
Forumeur balbutiant‚ 57ans‚
Posté(e)

quelle que soit les mesure prise par tsipras...

que se soit sur le mon remboursement de la dette ou l'octroi aides sociales.

avec une croissance negative à -3 %...

pour eviter la faillite complete de l'etat.

il devrat faire de "l'austeritè"

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Membre, Posté(e)
Leste Membre 2 502 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Effectivement avec une croissance négative, ce n'est pas demain que les grecs vont se reprendre. La Grèce est remplie de petites iles, une des solutions seraient de vendre quelques iles, il y aurait certainement des preneurs.

Apparemment ils ont déjà commencé depuis un certain temps :

http://www.lemonde.fr/planete/article/2014/06/13/les-plages-grecques-d-elafonissos-petit-paradis-mis-en-vente-par-l-etat_4437668_3244.html

http://www.france24.com/fr/20120914-grece-vente-iles-cyclade-ionienne-tourisme-privatisation-dette-crise-economie-zone-euro/

Sinon ils pourraient aussi louer les îles à défaut de les vendre, il doit être possible de faire du marché en Grèce.

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