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deja-utilise

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deja-utilise a perdu la notion de langage (où l'on utilise des mots) ou c'est juste du mépris ? :hu:

Sujet 1/5: http://www.pourlascience.fr/ewb_pages/a/article-les-origines-de-l-autisme-27748.php
Article qui du magazine "Pour la Science" numéro 269 - mars 2000 !
Ce magazine a pour phrase d'accroche "La référence de l'actualité scientifique"

CE LIEN N'A AUCUN RAPPORT AVEC L’ACTUALITÉ SCIENTIFIQUE ! 
Parce qu'il y a eu des progrès depuis 17 ans !
Destruction des préjugés: ICI !

 

Sujet 2/5: http://www.pourlascience.fr/ewb_pages/a/article-les-miroirs-brises-de-l-autisme-19244.php
Article qui du magazine "Pour la Science" numéro 351 - janvier 2007 !
Ce magazine a pour phrase d'accroche "La référence de l'actualité scientifique"

CE LIEN N'A AUCUN RAPPORT AVEC L’ACTUALITÉ SCIENTIFIQUE ! 
Parce qu'il y a eu des progrès depuis 10 ans !
Destruction des préjugés: ICI !

 

Sujet 3/5: http://www.pourlascience.fr/ewb_pages/a/article-autisme-la-piste-de-la-flore-intestinale-37783.php
Wikipédia (je cite l'encyclopédie gratuite Wikipédia, pour ces sources)

Citation

Un rôle du microbiote digestif dans le développement des symptômes autistiques pourrait exister. Diverses études, sujettes à caution, évoque une cause intestinale à l'autisme. Si de nombreuses personnes autistes ont des troubles gastriques et intestinaux, ceux-ci sont néanmoins considérés majoritairement par les chercheurs comme un trouble associé, une conséquence et non une cause. Dans une étude sur des souris présentant des symptômes pseudo-autistiques, des chercheurs ont découvert qu’une molécule appelée 4-ethylphenylsulphate (4EPS) était présente à des taux 46 fois plus élevés dans la flore intestinale d'animaux souffrant de troubles pseudo-autistiques et que ce composé chimique possédait une structure similaire à celle du paracresol (en), une molécule retrouvée en quantité importante chez les personnes autistes54,55. Cette molécule ayant été injectée dans la flore intestinale de souris saines, celles-ci ont commencé à se comporter comme les souris pseudo-autistes, répétant plusieurs fois le même mouvement ou couinant de manière inhabituelle. D'autre part, les chercheurs ont constaté que ces souris pseudo-autistes présentaient des trous dans leurs intestins et étaient plus sujettes aux problèmes gastriques54,56. Ils ont enfin montré que les souris malades possédaient moins de bactéries de l’espèce Bacteroides fragilis (en) dans leur système digestif, que chez les animaux sains et que, en nourrissant les rongeurs pseudo-autistes avec la bactérie en question, leurs comportements ainsi que leurs troubles digestifs ont été améliorés56. « Il est incroyable de voir qu’en ajoutant uniquement cette bactérie on peut inverser les symptômes de l’autisme » explique John Cryan, un pharmacien de l’University College Cork en Irlande57.

[...] pourrait exister [...] Des études, sujette à caution [...] néanmoins considérés majoritairement par les chercheurs comme un trouble associé, une conséquence et non une cause. [...] une étude sur des souris pseudo-autistique [...]

L'article que vous présentez omet complément les biais en épidémiologie, par exemple, il dit:
<< Au niveau mondial, on note une forte augmentation du nombre de cas de troubles du spectre autistique chez l'adulte : il est passé de 1 sur 10 000 dans les années 1970 à presque 1 sur 100 en 2012 >>
Alors qu'il aurait été plus correcte d'écrire:
<< Au niveau mondial, on note une très forte hétérogénéité inter-individuelle, tant génotypique que phénotypique (Conclusion d'études: constantino & Charman en 2016, Focquart & Vanneste en 2015; Esapen & Clarke en 2014); et on corrige souvent la définition du TSA. C'est aussi pour ces raisons, qu'on découvre plus de personne autiste aujourd'hui : passé de 1 sur 10 000 dans les années 1970 à presque 1 sur 100 en 2012 >>

Et enfin:

  • Le 29/12/2016 à 17:14, Demonax a dit :
    • Le lien entre l'intolérance alimentaire et l'autisme ?
      On ne peut pas dire, que l'un cause l'autre. Ce serait un argument fallacieux de l'effet cigogne. (détail ici)
      On peut seulement constater une corrélation entre les deux. Des études continues d'être mené au centre de recherche et de diagnostic pour l’autisme et les troubles apparentés (C.R.E.D.A.T). Et, de façon logique, quand un autiste ayant des intolérances, guéri ces troubles digestifs, son comportement s'améliore. (Qui ne serait pas, plus épanoui, de ne plus avoir la diarrhée h24 ? :hehe:)

Dans une civilisation qui détériore la consommation et la digestion de toute sa population, il serait malvenu d'en expliquer la cause de l'autisme. Et il ne faudrait pas non plus tomber dans paradoxe de Simpson.

 

Sujet 4/5: http://www.pourlascience.fr/ewb_pages/a/actu-une-piste-pour-soigner-l-hypersensibilite-des-autistes-33616.php
Un article putaclic qui parle d'hypersensibilité à une époque où c'était rentable d'en parler dans le mieux psychologique Français ! Il serait plus juste de parler de hyperesthésie !
Les personnes autistes sont plus ou moins sensible aux bruits, tout comme d'autres personnes neuro-typique.
Qui plus ait, l'article dit bien:
<<Les chercheurs se sont intéressés à l’un des troubles du spectre autistique, le syndrome du X fragile. Ce trouble est dû à une mutation génétique et entraîne une déficience intellectuelle – c’en est d’ailleurs la première cause héréditaire.

Les biologistes ont travaillé sur des souris qui présentaient les symptômes et la mutation génétique caractéristiques du syndrome de l’X fragile >>

Ce qui est scandaleux, c'est qu'on associe encore la déficience intellectuelle au Trouble du Spectre Autistique !
Ensuite, on parle de souris (ces fameuses souris pseudo-autistes plein de maladie psychologique, qui sont guéries par des médicaments miracles... quand ce n'est pas grâce à l'amour de la maman souris... #sarcasme) avec le syndrome du l'X fragile, pas avec le Trouble du Spectre Autistique ! Merci de faire la nuance ;)
Et enfin, ça n'en est toujours pas une "CAUSE" (c'est le sujet de cette conversation, non ? => Les préjugés des gens sur l'autisme), ni un moyen suffisant pour généraliser.

 

Sujet 5/5: http://www.pourquoidocteur.fr/Articles/Question-d-actu/18174-Autisme-les-soins-precoces-des-parents-reduisent-les-symptomes

Et ? Tu crois vraiment que c'est typique chez les personnes autistes ?
Encore un biais, influencé par la lois de brandolini, c'est fatiguant !
Le soins précoces des parents améliore l'épanouissement de tous les enfants. Aucun rapport avec l'autisme, mais avec notre constitution de mammifère, la gestuel et le relationnel sont très impactant. C'est plus visiblement sur les enfants autistes, pare qu'ils sont plus réceptif et expressif (ou de façon différente, si tu préfère).

C'est ce genre d'article qui donne du grain à moudre à des amateurs, ou des psychanalyses qui vont vomir leur interprétation abusive et malsaine.

 

Parce que:

Le 13/01/2017 à 04:53, Demonax a dit :

Encore aujourd'hui, malheureusement: 1 Français sur 3 s'imagine que l'autisme est un trouble psychologique et 1 médecin sur 4 s'imagine que c'est une psychose ! (chiffre d'ici)

Donc:

 

Le 27/01/2017 à 19:10, Demonax a dit :

J'espère que ce genre de jugement à évoluer depuis 2015 :(


Et pour revenir au sujet, avant de définir les points communs des humains, il faudrait d'abords définir l'identité de ces humains, non ? Mais sans passé par le Bateau de Thésée ça risque d'être difficile.

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deja-utilise Membre 5 738 messages
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Le 31/01/2017 à 20:12, Demonax a dit :

deja-utilise a perdu la notion de langage (où l'on utilise des mots) ou c'est juste du mépris ?

Bonjour Demonax,

j'ai pensé que le silence était d'or, et certainement plus approprié que de partir dans des explications à n'en plus finir, surtout que c'était amplement suffisant pour contredire le fait que tu penses que je pense que l'autisme est un problème de pure psychologie ou de psychanalyse.

 

Le 31/01/2017 à 20:12, Demonax a dit :

Sujet 1/5: http://www.pourlascience.fr/ewb_pages/a/article-les-origines-de-l-autisme-27748.php
Article qui du magazine "Pour la Science" numéro 269 - mars 2000 !

CE LIEN N'A AUCUN RAPPORT AVEC L’ACTUALITÉ SCIENTIFIQUE ! 
Parce qu'il y a eu des progrès depuis 17 ans !

 

Sujet 2/5: http://www.pourlascience.fr/ewb_pages/a/article-les-miroirs-brises-de-l-autisme-19244.php
Article qui du magazine "Pour la Science" numéro 351 - janvier 2007 !

 

CE LIEN N'A AUCUN RAPPORT AVEC L’ACTUALITÉ SCIENTIFIQUE ! 
Parce qu'il y a eu des progrès depuis 10 ans !

En quoi, des explications anciennes seraient nécessairement obsolètes, le principe de la vaccination a plus d'un siècle, l'a-t-on remis en cause pour autant ?

Notre microbiote n'a pas fini de faire parler de lui, et le simple fait que dans un intervalle de 7ans, ce soit toujours d'actualité, si l'on s'en tient aux revues citées, montre plutôt une persévérance qu'une remise en cause, ce que le lien wiki, que tu as fourni, tend à montrer également.

 

 

Le 31/01/2017 à 20:12, Demonax a dit :

 

Sujet 5/5: http://www.pourquoidocteur.fr/Articles/Question-d-actu/18174-Autisme-les-soins-precoces-des-parents-reduisent-les-symptomes

 

Et ? Tu crois vraiment que c'est typique chez les personnes autistes ?
Encore un biais, influencé par la lois de brandolini, c'est fatiguant !
Le soins précoces des parents améliore l'épanouissement de tous les enfants. Aucun rapport avec l'autisme, mais avec notre constitution de mammifère, la gestuel et le relationnel sont très impactant. C'est plus visiblement sur les enfants autistes, pare qu'ils sont plus réceptif et expressif (ou de façon différente, si tu préfère).

C'est ce genre d'article qui donne du grain à moudre à des amateurs, ou des psychanalyses qui vont vomir leur interprétation abusive et malsaine.

 

 

Et bien, je n'ai pas une immense expérience personnelle dans le domaine, mais j'ai un ami qui a deux enfants autistes, et qui sont justement " stimulés ", les résultats sont encourageants, on ne peut sans doute pas généralisé, surtout si cette maladie est protéiforme ou multifactorielle, mais au moins en diminuer les impacts négatifs chez certains, c'est déjà une victoire.

 

 

Le 31/01/2017 à 20:12, Demonax a dit :


Et pour revenir au sujet, avant de définir les points communs des humains, il faudrait d'abords définir l'identité de ces humains, non ? Mais sans passé par le Bateau de Thésée ça risque d'être difficile.

 

Je ne pense pas que ce soit comparable, d'ailleurs les hommes de Cro-magnon sont des homo sapiens comme nous, et l'homme de Néandertal longtemps pris pour un rustre, réhabilité comme digne de l'espèce humaine, et donc de l'humanité, par définition.

 

En tout cas merci, pour ce petit rappel " historique " !

 

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Il y a 5 heures, deja-utilise a dit :

[...] surtout que c'était amplement suffisant pour contredire le fait que tu penses que je pense que l'autisme est un problème de pure psychologie ou de psychanalyse.

Si ce n'est pas le cas, au temps pour moi, désolé pour la méprise. Mais sache que l'interprétation était possible !
En fait, quel que soit le cas, je pense que cette conversation (si on peut appeler ça ainsi) est utile. Car, si ce n'est pas pour toi, ça serait toujours utile pour la majorité des Français qui ont des préjugés.

 

 

Il y a 5 heures, deja-utilise a dit :

En quoi, des explications anciennes seraient nécessairement obsolètes, le principe de la vaccination a plus d'un siècle, l'a-t-on remis en cause pour autant ?

Ce n'est pas tant l'ancienneté de l'explication qui pose problème, mais que l'explication soit fausse et pour cause "elle est ancienne et de nos jours on explique mieux" ;)

Ce n'est pas pour rien que tu liras par-ci par-là "la France à 40 ans de retard dans le sujet du TSA"... Et ce n'est pas tes vieilles références qui arrangeront les choses.

Donc, plutôt que de sortir du sophisme, lis bien ce que j'écris:

 

Et l'autisme n'est pas une maladie, ça n'est pas quelque chose qui s'attrape à 20 ans avec un petit rhume et qui se guéri avec des médicaments. C'est un trouble neuro-développemental (c'est-à-dire que c'est propre au développement du système nerveux, en particulier du développement du cerveau), et ça varie beaucoup d'après les gens atteint.

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zeugma Membre 670 messages
Baby Forumeur‚
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Le ‎03‎/‎01‎/‎2015 à 11:34, deja-utilise a dit :

Qui a t-il de commun entre les hommes préhistoriques avec leurs constructions mégalithiques, les égyptiens avec les pyramides, la tour Eiffel ou les buildings extrêmes, ou encore le sportif de sports extrêmes, les gens du cirques et autres artistes exceptionnels, les champions d'une quelconque activité, les amoureux de casse-tête, les mathématiciens, etc...?:

Surmonter une difficulté! Rendre possible une chose difficile ou non naturelle !

Si une partie essentielle/prépondérante de notre nature était de répondre à cet impératif, de dépasser les obstacles qui se présentent, les limites apparentes/premières, de montrer aux autres ou à soi même sa capacité à aller au delà de ce qui semble naturel, de montrer d'une manière ou d'une autre, l'empreinte de l'Homme, qu'il soit seul ou en groupe, une marque ostentatoire de défi, de victoire! Mais pour quelles intentions, pourquoi?

Autant la curiosité peut avoir une finalité principale de passe-temps, d'occupation, de remède à l'ennui, autant la recherche de réussite ostensible ne renseigne pas clairement sur son but!? Surtout sur la période de l'humanité entière. Qu'en pensez vous?

je ne veux pas rompre le fil de la discussion en cours mais ce sujet me semble tout à fait à propos dans la mise en commun qui nous rassemble ici...c'est pourquoi je le cite in extenso et en addendum ce passage du même auteur : Déjà-utilisé qui en répondant à Jedino, ouvre une nouvelle explicitation :

"Si l'art est un acte venant de soi, il demande un regard extérieur, un miroir, un retour vers l'artiste pour avoir un effet, c'est comme la beauté physique, nous prêtons attention à notre apparence uniquement parce qu'il existe des regards vers nous, sans ceci, notre beauté à nos yeux n'aura plus aucune utilité, l'expression artistique n'échappe pas à ce constat, même si pour ce faire, nous avons dû intériorisé le regard de l'autre dans notre psyché, notre subconscient, ce qui produit in fine les mêmes effets. C'est plus qu'un simple partage, il y a un besoin de reconnaissance qui va de paire, de reconnaitre une singularité en l'occurrence."

ce qui me semble juste c'est l'inter-pénétrabilité des volontés et des intelligences artistiques et pragmatiques humaines autour de deux axes la subjectivité et l'objectivité, qui se distinguent, mais ne sont point séparées, puisqu'elles relèvent toutes deux de la même source et tendent vers la même fin, je veux dire la recherche d'autonomisation parfaite...

 

 

A P A R T E :

et si j'ai dis parfaite et pas totale, c'est que je distingue dans le parfait la qualité comme dominant, alors que totale induit la quantité comme dominante...

maintenant j'avancerais avec prudence si j'ajoute que la recherche scientifique est une recherche d'autonomisation totale, alors que la philosophie et la recherche que je nomme voie contemplative est une recherche d'autonomisation parfaite...
 

Modifié par zeugma
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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 738 messages
If you don't want, you Kant...,
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Il y a 16 heures, Demonax a dit :

Si ce n'est pas le cas, au temps pour moi, désolé pour la méprise. Mais sache que l'interprétation était possible !
 

Oui

 

Il y a 16 heures, Demonax a dit :

Ce n'est pas tant l'ancienneté de l'explication qui pose problème, mais que l'explication soit fausse et pour cause "elle est ancienne et de nos jours on explique mieux" ;)

Ce n'est pas pour rien que tu liras par-ci par-là "la France à 40 ans de retard dans le sujet du TSA"... Et ce n'est pas tes vieilles références qui arrangeront les choses.

Possiblement, et je ne sous-entendais pas qu'elles puissent couvrir l'intégralité de la " maladie "/défaillance.

J'avoue volontiers ne pas être un spécialiste, ni être parfaitement informé sur le sujet, j'entends et essaie de retenir au fur et à mesure que je capte des informations, voilà tout.

 

Il y a 16 heures, Demonax a dit :

Et l'autisme n'est pas une maladie, ça n'est pas quelque chose qui s'attrape à 20 ans avec un petit rhume et qui se guéri avec des médicaments. C'est un trouble neuro-développemental (c'est-à-dire que c'est propre au développement du système nerveux, en particulier du développement du cerveau), et ça varie beaucoup d'après les gens atteint.

Oui je comprends, mais c'est " le langage qui l'impose ", car il n'y a pas de terme approprié pour décrire ce dysfonctionnement du corps, comme dans d'autres cas similaires: lorsque l'on nait avec une déficience, il y a bien le terme handicap, mais ça laisse entendre que ça n'évolue plus, alors qu'une maladie si, même si elle n'est pas infectieuse ou post-natale.

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deja-utilise Membre 5 738 messages
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Et bien, le moins que l'on puisse dire, c'est que tu cherches ! Tu parles de temps en temps que tu es ici pour un travail, est-ce pour cela que tu participes sur tant de sujets, présents comme passés !?

 

Il y a 21 heures, zeugma a dit :

ce qui me semble juste c'est l'inter-pénétrabilité des volontés et des intelligences artistiques et pragmatiques humaines autour de deux axes la subjectivité et l'objectivité, qui se distinguent, mais ne sont point séparées, puisqu'elles relèvent toutes deux de la même source et tendent vers la même fin, je veux dire la recherche d'autonomisation parfaite...

Je ne suis pas sûr de bien comprendre ? Réduis-tu cette remarque à l'Art, ou au contraire, à toute activité humaine ?

 

 

Il y a 21 heures, zeugma a dit :

 

A P A R T E :

et si j'ai dis parfaite et pas totale, c'est que je distingue dans le parfait la qualité comme dominant, alors que totale induit la quantité comme dominante...

maintenant j'avancerais avec prudence si j'ajoute que la recherche scientifique est une recherche d'autonomisation totale, alors que la philosophie et la recherche que je nomme voie contemplative est une recherche d'autonomisation parfaite...
 

 

Vision intéressante ! Même si je m'insurge contre justement ce penchant de la recherche scientifique vers ce que j'appelle la description stricte de la réalité, abandonnant la recherche explicative, y compris l'aller-retour qui devrait être incessant entre les avancées et les postulats de départ, pour rendre ces derniers intelligibles. Je préfère voir en la science et la philosophie une complémentation, plutôt que deux catégories, au même titre, que l'objet perçu n'est pas indépendant du sujet percevant, il existe des liens qui les unissent, et je pense qu'il en va de même entre philosophie et science, un lien de parenté qui ne s'est jamais vraiment estompé en somme, je donnerais bien une image un peu bateau et grossière comme le yin et le yang.

 

Salutations,

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zeugma Membre 670 messages
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il y a 38 minutes, deja-utilise a dit :

Et bien, le moins que l'on puisse dire, c'est que tu cherches ! Tu parles de temps en temps que tu es ici pour un travail, est-ce pour cela que tu participes sur tant de sujets, présents comme passés !?

OUI...

tu dis ensuite :

"Je ne suis pas sûr de bien comprendre ? Réduis-tu cette remarque à l'Art, ou au contraire, à toute activité humaine ?"


oui à toute activité...humaine...

je te cite encore : "Je préfère voir en la science et la philosophie une complémentation, plutôt que deux catégories, au même titre, que l'objet perçu n'est pas indépendant du sujet percevant, il existe des liens qui les unissent, et je pense qu'il en va de même entre philosophie et science, un lien de parenté qui ne s'est jamais vraiment estompé en somme, je donnerais bien une image un peu bateau et grossière comme le yin et le yang."

mais tu as tout à fait raison..."que l'objet perçu n'est pas indépendant du sujet percevant"...

c'est ce que je disait dans cette phrase :  "autour de deux axes la subjectivité et l'objectivité, qui se distinguent, mais ne sont point séparées, puisqu'elles relèvent toutes deux de la même source et tendent vers la même fin..."

la vie comme phénomène est l'émergence de la qualité dans la quantité, par l'individuation du sujet...mais connait-on une qualité dans le réel, sans une certaine quantité ? et une quantité qui n'aurait pas aussi une certaine qualité ?

ainsi je n'ai jamais dis que ces deux options "parfaite"  et "totale" était antinomiques...

la science et la philosophie ont toutes deux une interdépendance dans cette recherche d'autonomisation du sujet...mais que, comme dans la nature, le parfait doit précéder le totale, le diverse précéder le multiple, la qualité précéder la quantité...

cette  préséance est une découverte que l'ordre génétique est  aussi un ordre de perfection...

ce qui sera à développer, à mon sens,  c'est en quoi elles sont toutes deux, science et philosophie, contributives du destin de l'humanité comme phénomène vivant...

 

 

...bateau et grossière...le yin et le yang...y vois-tu peut-être encore une expressivité post religieuse ?, et pas une représentativité infrangible du principe/concept de la non-dualité primordiale du Tout...

 

bien à toi...D-U

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deja-utilise Membre 5 738 messages
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Le 04/02/2017 à 10:07, zeugma a dit :

ce qui sera à développer, à mon sens,  c'est en quoi elles sont toutes deux, science et philosophie, contributives du destin de l'humanité comme phénomène vivant...

 

 

Bonsoir Zeugma,

Tu me poses cette question, mais mon petit doigt me dit que tu y as déjà réfléchi, et que sans doute tu as aussi une ébauche de réponse, ce qui n'est pas mon cas car je n'arrive pas à sentir ce que tu endendais par cette interrogation, je te laisse donc commencer pour mieux cerner ce que tu as en tête.

 

Je n'ai pas repris ce qu'il y avait avant, puisque nous sommes sur le même fil conducteur, il me semble, comme à l'accoutumé maintenant.

 

Citation

...bateau et grossière...le yin et le yang...y vois-tu peut-être encore une expressivité post religieuse ?, et pas une représentativité infrangible du principe/concept de la non-dualité primordiale du Tout...

 

Non, c'était mon analogie qui faisait cliché et était grossière, et non pas ce qui est analogue, en l'occurrence le yin et le yang.

 

A+

 

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zeugma Membre 670 messages
Baby Forumeur‚
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Il y a 17 heures, deja-utilise a dit :

je te laisse donc commencer pour mieux cerner ce que tu as en tête.

 

bonjour Déjà-utilisé,

effectivement, quand je te disais ce qui sera à développer, à mon sens, c'est en quoi elles sont toutes deux, science et philosophie, contributives du destin de l'humanité comme phénomène vivant...j'avais une idée en tête...

développement propositionnel 

l'humanité est un phénomène vivant,  "phénomène" car c'est autant une "existence collective" en devenir dans un milieu de vie, qu'une appropriation personnalisée et identifiée en chacune de nos individualités, la présence de notre corps respectif, de ces fonctions vitales et de ces opérations intellectuelles et volitives...

un petit aparté

 la distinction intelligence/volonté n'étant pas acceptée par tous, je ferais en sorte de ne pas l'utiliser comme argumentaire central de cet exposé, puisque qu'il va s'agir de commencer à donner à la science et à la philosophie leur place respective, et contributives à l'intelligibilité générale que l'humanité à d'elle-même...et que la distinction : intelligence/volonté n'est pas acceptée par tous les scientifiques et par tous les philosophes...

premier regard critique sous forme de questions... 

1/ est-ce que cette distinction entre intelligibilités scientifique et philosophique est réelle, légitime et donc définissable ?

2/ quant à leur assignation à contribuer au destin de l'humanité, est-ce au niveau a) de leur fonction discursive et récursive ou/et b) de leur appartenance au bien commun de l'humanité, que cette contribution doit s'inscrire ?

réponses :

1/ considérations générales de la distinction entre science et philosophie...

si ce que nous connaissons, est presque toujours conditionnellement un "comment" ou/et un "pourquoi", c'est que le mode naturel de l'abstraction, nous présente le réel sous un seul aspect, mais sous deux modes d'inférences...

l'aspect c'est la présence sensible (même pour des connaissances scientifiques, qui reviennent sensiblement in fine sous formes de lecture de résultats ou écoutes des autres) , les inférences sont " comment cela est ainsi " et "pourquoi cela est comme ceci ", le comment serait donc une inférence des causes : formelle, efficiente, matérielle et exemplaire du réel, le pourquoi serait une inférence de la cause finale...

les sciences étant dans l'inférence du comment et la philosophie dans l'inférence du pourquoi et du comment aussi...(toutefois, la répartition qu'effectue les cinq causes étant aussi sujet de non-recevabilité pour certaines personnes, je ne baserais pas non plus toute cette approche sur la distinction entre science et philosophie uniquement dessus)...

alors la distinction entre science et philosophie ne se trouverait-elle pas aussi dans la direction de performativité distincte aux deux...?

la science en faisant un compte rendu performatif du réel par son intelligibilité de cohérence interne théorie/expérimentation/preuve/reproductibilité...opterait pour une direction descriptive du réel significatif...(la signification)

la philosophie en faisant un compte rendu performatif du réel par son intelligibilité : définitionnel, non-contradictoire, logique, de totalisation et d'admissibilité...opterait pour une direction interprétative du réel signifié...(le sens) 

nous voyons donc si cela s'avère exact, que leur distinction dénote avant out leur complémentarité, dans ce qu'elle ont toutes deux "affaire au réel" et donc par ce qu'il a de distinction en lui aussi, entre sa multiplicité d'objets et sa diversité d'objets...la signification provenant de la comparaison numérique des objets, le sens provenant de l'appréhension de la diversités des objets...

pour allez plus loin, si la distinction entre science et philosophie n'est pas une séparation puisque elles ont toutes deux une légitimité propre et aussi une légitimité commune (comme essayera de le montrer le prochain post) peut-on quand même voir en chacune d'elles une différentiation fonctionnelle stricte, au point ou nous en déduirons qu'elles soient incompatibles dans leurs discours conclusifs...?

non...en fait car si nous distinguons ce qui motive la dynamique constitutive de chacune d'elles, nous aurons nécessairement à leur accorder une similitude au niveau de la recherche de la véracité, une équivalence dans la "respectabilité" qu'elles acquièrent en t'en que produites par l'intelligence humaine qui cherche le bien et le bon, même si l'équivalence en bon et bien n'est pas totale, comme nous allons le développer dans le  2ème moment de cette question...

mais il est dès à présent possible de faire émerger une définition de la distinction entre science et philosophie, en disant qu'elle est : une possibilité de saisir symétriquement une appropriation des objets et limites distinctif du réel matériel, et conceptuel...

 

2/  tout d'abord qu'est-ce que la fonction de l'intelligibilité en générale, me direz-vous ? en disant que cette fonction à une double signification, de mission (vers le bien) et de régulation(par le bon), je vous dirais qu'elle est à la fois dynamique et statutaire de l'intelligibilité de chacune, la science étant à la recherche du bon comme équivalence du vrai dans une régulation du savoir, la philosophie étant à la recherche du bien comme équivalence de la vérité, c'est sa mission, appelée sagesse parfois...

et donc cette fonction/mission/régulation est de faire passer de l'inconnu au connu et du connu à l'inconnu, car étant des êtres en devenir, nous sommes toujours entre deux rives...la rive de l'inconnu/connu car si nous posons un question c'est que nous partons d'un inconnu, et l'autre rive, car si nous posons une explication ou une explicitation, c'est que nous admettons un connu...

ainsi selon moi, nous sommes entre ces deux rives comme sur un pont qui avance avec le courant (le réel) ...

et ce serait cela la fonction de l'intelligibilité, de flotter sur le courant du réel , ce qui pourrait s'appeler "un radeau", avec comme objectif, d'étendre la superficie de ce dernier, jusqu'à ce qu'un jour peut-être nous puissions faire toucher les deux rives de l'inconnu/connu et du connu/inconnu...

mais là où commence une métaphore, là aussi elle doit finir, car maintenant il faut essayer de dire ce que sont spécifiquement l'intelligibilité scientifique et l'intelligibilité philosophique...d'ailleurs plus tard il faudra revenir sur la notion de "fonction"...

a) ce que je désigne comme l'intelligibilité scientifique discursive, c'est une abstraction formelle qui construit un champs représentatif logique à partir de la saisie d'éléments significatifs, propres à établir des liens de causalité stable ou évolutif du réel...

ce que je désigne comme l'intelligibilité scientifique récursive, c'est une modélisation théorique qui structure les éléments significatifs du réel et certaines causes stables et/ou évolutives, en vue de rendre compte des lois et qualités des réalités observées...

ce que je désigne comme l'intelligibilité philosophique discursive, c'est l'aptitude de l'abstraction proprement subjective, qui recherche à établir par la signification que chaque réalité à en elle-même, un sens universel au réel...

ce que je désigne comme l'intelligibilité philosophie récursive, c'est la compréhension du réel objectif et subjectif comme : définissable, analysable, structurelle et porteuse d'un sens, en vue de poser (ou pas) dans un discourt universel, un compte rendu du double réel, subjectif et objectif...

 

maintenant entrons dans le centre du questionnement, et essayons de développer en quoi science et philosophie, sont contributives du destin de l'humanité comme phénomène vivant...

pour ce faire je vais déroger à la recherche de ce que sont les qualités inhérentes à "la contribution, pour voir tout de suite le "en quoi", car avec ce qui peut être mis déjà sous  "l'étiquette"du terme "contribution", nous pourrions remplir toi et moi, plusieurs dizaines de pages bien serrées de lignes bien denses de termes biens complexes...

et donc je préfère partir des liens historico-évolutifs, par lesquels l'intelligence humaine a et peut utiliser les deux types d'intelligibilités, scientifique et philosophique, pour désigner sa propre direction, voir s'accorder sa propre destinée, voir se définir elle-même comme sa propre destination, voir assumer son propre destin...les moments ci-dessous, désignent indifféremment l'intelligibilité scientifique et philosophique, car ce que je veux établir c'est d'abord en quoi elles sont toutes deux unies dans le champs évolutif de l'intelligibilité humaines...

toutefois, une simple lecture donnera déjà les lieux et moments où l'une et l'autre dominées...

premier lien : le moment où l'intelligibilité devient normative d'un savoir...

 (pierre taillé, maîtrise du feu, perfectionnement des techniques de productions etc...)

deuxième lien : le moment où l'intelligibilité devient une souscription à un modèle comportemental...

(édification des lois, consensus des mœurs, régulation de l'agir morale et du faire pratique par le politique.)

troisième lien : le moment où l'intelligibilité devient une garantie de rétrocession du réel... 

(modularité des savoirs théoriques, interventions sur les causes de la vie, reproduction, maladies, accidents...)

quatrième lienle moment où l'intelligibilité devient une construction spécifique...

(théorisations, systématisations, idéologies, dogmes, structures sociétales politiques etc...)

cinquième lienle moment où l'intelligibilité devient une constatation décisionnelle de l'action humaine...

(religions, choix spéculatifs, choix pratiques, responsabilisations personnelles, usages des moyens techniques...)

nous voyons donc que selon ces liens historico-évolutif, les intelligibilités scientifique et philosophique ont eu part et ont part, tout comme, auront part au destin de l'humanité comme phénomène vivant, mais "en quoi" l'une et/ou l'autre auraient une prévalence, sera débattu dans un prochain post, puisque "la petit idée exprimée ici", est déjà sujette évidement à amendements...

 

bien à toi Déjà-utilisé...

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 738 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Bonjour Zeugma,

 

je vais répondre succinctement à ce que tu m'as laissé, si tu veux bien, dont je peux d'ores et déjà souligné le travail colossal qui se cache derrière cette présentation, celui qui s'est fait en amont pour clarifier toutes ces idées, et qui s'est inscrit inévitablement dans un temps bien supérieur à la rédaction de ton message.

 

Tu poses deux questions préalables:

1/ est-ce que cette distinction entre intelligibilités scientifique et philosophique est réelle, légitime et donc définissable ?

2/ quant à leur assignation à contribuer au destin de l'humanité, est-ce au niveau a) de leur fonction discursive et récursive ou/et b) de leur appartenance au bien commun de l'humanité, que cette contribution doit s'inscrire ?

 

Il me semble bien que j'avais d'une manière ou d'une autre répondu par-ci par-là, à ces questions, en résumé:

1- Pour ma part, je ne vois qu'une différence quantitative entre l'intelligibilité scientifique et celle philosophique, mais je veux bien admettre que puisque j'estime avoir les deux casquettes, je ne suis donc pas des plus aptes à opérer une scission entre les deux, chez moi je trouve que ces deux approches se marient à merveille, elles sont définitivement intriquées l'une l'autre, elles se nourrissent mutuellement en somme. Et si nous sommes d'accord pour dire que l'intelligibilité est consubstantielle à la notion d'intelligence, alors puisque cette dernière est protéiforme, notre compréhension du monde, ne se limite pas non plus à la science et à la philosophie, par exemple l'Amour, et ses déclinaisons, est un ingrédient qui module énormément nos vies et donc nos rapports au monde.

 

2- J'aurais envie de réponde la b/ sans justification, d'autant moins que tu as toi-même particulièrement développé ce point, bien au-delà de ce que j'aurais été capable de faire.

 

 

 

Sans reprendre tout ce que tu as dit, dont je ne verrais pas l'utilité par ailleurs, puisque encore une fois, tu l'as très bien fait, je voudrais juste rebondir, sur ce point en particulier, qui me fait légèrement tiquer:

" le comment serait donc une inférence des causes : formelle, efficiente, matérielle et exemplaire du réel, le pourquoi serait une inférence de la cause finale... "

J'aurais plus volontiers dit que c'est le " pour quoi " qui conduit à s'interroger sur la cause finale, alors que le " pourquoi " enjoint à rechercher encore plus loin dans les causes premières il me semble, quelles que soient leurs véritables natures, et pour finir, le " comment " serait la mise en évidence ou la monstration de chaines de causalités ( ou tout autre articulation intelligible ) réelles, virtuelles ou fictives.

 

 

Et pour finir, les " liens " que tu donnes, de un à cinq, et que tu dis être historico-évolutifs, seraient comme un éveil de plus en plus grand, vers notre propre prise en charge, non ? Jusqu'à ce que nous soyons acteurs et responsables de nos actions après les avoir murement soupesées, en s'appuyant sur nos capacités acquises par le passé, comme si l'humanité entière accédait à une prise de conscience, si je puis dire, tel un seul être vivant, prenant conscience de sa place au sein du monde ?

 

Aparté: Ne crois-tu pas que les liens fraternels ont joué un rôle aussi important, malgré l'omniprésence de la violence en même temps, dans le devenir jusqu'à présent de l'humanité, en plus de l'impact de la science ou de la philosophie, et que notre avenir dépendra bien plus de sa persévérance que de l'évolution des deux autres, car sans lien humaniste, social, citoyen, amicaux, empathique, la science et la philosophie sont voués à l'atrophie... ?

 

 

Merci à toi, D-U

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Membre, Posté(e)
zeugma Membre 670 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
Le 10/02/2017 à 15:39, deja-utilise a dit :

J'aurais plus volontiers dit que c'est le " pour quoi " qui conduit à s'interroger sur la cause finale, alors que le " pourquoi " enjoint à rechercher encore plus loin dans les causes premières il me semble, quelles que soient leurs véritables natures, et pour finir, le " comment " serait la mise en évidence ou la monstration de chaines de causalités ( ou tout autre articulation intelligible ) réelles, virtuelles ou fictives.

bonjour à toi Déjà-utilisé, je ne répond que maintenant car j'avais à prendre du recul sur ce sujet pour en percevoir quelques autres dimensions que je te donnerais par la suite...

mais pour reprendre ta première assertion/question, ce que tu désigne sous cette disjonction du "pourquoi" en pour et quoi pourrait en effet être judicieux si nous voyons dans la cause finale quelque chose de futur, la fin d'un projet ou l'obtention d'un désir, mais pas qui nous attire sans nous atteindre et nous atteint sans nous contraindre...c'est ce "pourquoi" dont je parlais, qui est en rapport privilégié à la cause finale, car c'est une cause qui est présente autrement que comme un comment bien sûr, mais surtout qui nous laisse le choix des moyens tout en ayant déjà par eux une appréhension de la finalité, ce qu'est cette appréhension reste à définir, mais elle est là pour garantir notre recherche du bien en toutes choses, pensées, dites, faites... ainsi si tu place ensuite le "pourquoi" comme appel à rechercher plus avant dans les causes premières, c'est tout à fait légitime, puisque la fin est nécessairement incluse à toutes recherches vraie, de l'intelligence et de la volonté...nous nous rejoignons donc en fin de compte...

 

je passe ensuite à un autre développement, sur ce passage de ton texte : "Et pour finir, les " liens " que tu donnes, de un à cinq, et que tu dis être historico-évolutifs, seraient comme un éveil de plus en plus grand, vers notre propre prise en charge, non ?" sans doute oui, et ceci incluant une évolutivité de la conscience, par une recherche d'autonomisation, dont je t'ai déjà parler, car il semble que la matière la plus "brute" recèle en elle même des capacités d'organisation par bons évolutifs, du non-vivant non-organique au non-vivant organique à l'individuation du vivant, et de cette individuation vers une organisation idéelle, puis si l'on adopte une modalité unitive de la personne humaine, j'oserais dire que la conscience tend vers une connaissance contemplative du réel...(mais cela reste en suspend pour le moment, vu que nous devons déjà résoudre toutes les questions qui touchent à l'évolutivité dont chacun à l'expérience)

 

mais ce que tu dis ensuite est encore plus intéressant :Ne crois-tu pas que les liens fraternels ont joué un rôle aussi important, malgré l'omniprésence de la violence en même temps, dans le devenir jusqu'à présent de l'humanité, en plus de l'impact de la science ou de la philosophie, et que notre avenir dépendra bien plus de sa persévérance que de l'évolution des deux autres, car sans lien humaniste, social, citoyen, amicaux, empathique, la science et la philosophie sont voués à l'atrophie... ?la fraternité est en effet un des facteurs d'acceptabilité de notre condition humaine, fixé dans l'éducation direct, et dans la coexistence relationnelle que nous expérimentons tous les jours, seulement cela pose une autre question, qui est celle de l'influence de la majorité sur l'individu face de sa force d'inertie, ou dit autrement du conditionnement sociologique sur sa détermination personnelle...cette question peut-être débattue pour "mesurer" le niveau de fraternité inhérent d'une société et de chaque individu qui la constitue, mais cela ne nous dit pas ce qu'est réellement la fraternité...

pour cela il est nécessaire de retrouver ce qui est premier dans la préférence inter-espèce, pour l'humain évidement puisque nous en sommes, c'est la recherche de la qualité empathique première, mais aussi ce qui marque les points de ruptures de cette fraternité, car en tant que relation, elle a une amplitude moyenne, et donc un minimum et un maximum, se qui se retrouve dans la quantité d'actes moraux ou pratique qui stabilise la fraternité...d'ailleurs, n'est-ce-pas à partir de cette fraternité universelle que nous devrions repenser notre recherche philosophique et scientifique ? un exemple en passant, le philosophe Emmanuel Lévinas...

 

bien à toi...

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