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Les gamers et le RSA

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Savonarol

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Membre, Greuh, 44ans Posté(e)
The_Dalek Membre 21 012 messages
44ans‚ Greuh,
Posté(e)

BEN VOYONS !!!

"moi aussi je comprends, j'ai des amis qui ..."

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Membre, Posté(e)
Heven Membre 1 045 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Ou rien du tout, au cas où t'étais pas au courant au fait.

J'ai bien dit il n'y a d'autres alternatives dans le sens d'il n'y a pas d'autres alternatives sinon j'aurait dit il y a d'autres alternatives. Cessez vos injures merci.

Ceux qui prêchent la solidarité ne sont jamais ceux qui en font preuve, voil une vérité

Tout à fait d'accord.

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Membre, Bubon baveux de Belzébuth, 37ans Posté(e)
casdenor Membre 11 203 messages
37ans‚ Bubon baveux de Belzébuth,
Posté(e)

Bah si, y a le rien du tout. Ne rien recevoir du tout ça existe aussi. Ni RSA, ni Chômage, ça existe. mais bon, pour ça faudrait se renseigner quoi...

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Membre, Posté(e)
Heven Membre 1 045 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

BEN VOYONS !!!

"moi aussi je comprends, j'ai des amis qui ..."

Effectivement.

Bah si, y a le rien du tout. Ne rien recevoir du tout ça existe aussi. Ni RSA, ni Chômage, ça existe. mais bon, pour ça faudrait se renseigner quoi...

Pour ça il faut être un clandestin.

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Membre, Bubon baveux de Belzébuth, 37ans Posté(e)
casdenor Membre 11 203 messages
37ans‚ Bubon baveux de Belzébuth,
Posté(e)

Pour ça il faut être un clandestin.

Même pas. Vas-y continue de prouver ton ignorance.

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Membre, Greuh, 44ans Posté(e)
The_Dalek Membre 21 012 messages
44ans‚ Greuh,
Posté(e)

Même pas. Vas-y continue de prouver ton ignorance.

Tu es plus patient que moi, expliques lui, moi je ne vois pas comment faire sans me montrer particulièrement inventif en matière de noms d'oiseaux

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Membre+, 27ans Posté(e)
metal guru Membre+ 33 385 messages
Maitre des forums‚ 27ans‚
Posté(e)

Recherchez plutôt la définition de personne ou population active et non d'actif tout court.

J'ai déjà donné la définition du code civil, ça n'a rien à voir avec la tienne. Mais même encore une fois, et dans un langage spécifique à l'emploi, le contraire d'actif c'est inactif, et celui de population active c'est population inactive. Quand tu parles de feignant, tu donnes une appréciation tout à fait personnelle pour qualifier un inactif, ce n'est pas de la linguistique, c'est du parti pris.

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Membre, Posté(e)
Heven Membre 1 045 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Je pense que quand la vie lui mettra un gros pain dans la gueule, il comprendra combien il s'est trompé, ç arrive bien plus vite et souvent qu'on croit, surtout en ce moment

Oui ça peut arriver ! Surtout en ce moment ou je prends de grands risques. Après que se passera t'il au pire ? Je serai moins riche à la fin du mois, je devrai manger des pâtes avec casdenor ? Je m'en remettrai, j'ai pas l'intention de baisser les bras pour autant et si je dois aller bosser en Chine et travailler à la chaine alors pourquoi pas, et puis ce sera une nouvelle expérience mais dans la fainéantise je ne pense pas y sombrer.

Même pas. Vas-y continue de prouver ton ignorance.

Je vous laisse le soin d'apporter votre contribution.

J'ai déjà donné la définition du code civil, ça n'a rien à voir avec la tienne. Mais même encore une fois, et dans un langage spécifique à l'emploi, le contraire d'actif c'est inactif, et celui de population active c'est population inactive. Quand tu parles de feignant, tu donnes une appréciation tout à fait personnelle pour qualifier un inactif, ce n'est pas de la linguistique, c'est du parti pris.

Donc on est bien d'accord, population inactive et le contraire de population active ?

Voilà vous en déduisez bien ce que vous voulez, tout comme je l'ai fait.

Et comme vous dites j'ai donné une appréciation personnelle et argumentée tirée d'une définition de droit juridique, ne serait-ce d'une définition de l'INSEE si vous préférez.

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Membre, 46ans Posté(e)
Abilucinée Membre 335 messages
Baby Forumeur‚ 46ans‚
Posté(e)

Bah si, y a le rien du tout. Ne rien recevoir du tout ça existe aussi. Ni RSA, ni Chômage, ça existe. mais bon, pour ça faudrait se renseigner quoi...

Tout à fait, j'étais dans cette situation. Je ne peux que parler d'il y a une douzaine d'années, mais en tant qu'étudiante et maman, mariée, mon statut était si bâtard que l'on ne me proposait qu'une seule solution en période de dèche pour que je puisse continuer à financer mes études (n'étant pas boursière, pas le droit :mur: ) : je devais me retourner contre mes parents ! les assigner à me verser une sorte de pension pour mes études. J'étais donc mariée, maman, ma situation financière n'était pas brillantecatastrophique, mais aucune sorte d'aide magique n'est sortie du chapeau du gouvernement. J'ai donc arrêté la fac sans terminer ma licence. Je ne me plains pas, c'était le choix raisonnable. Il y a des situations où on n'a droit à rien, c'est vrai. Et d'autres où on pourrait, mais où rien ne vient, même après avoir rempli des tonnes de papaerasse, photocopié 10 fois (je mens, j'en suis à 8) le livret de famille etc.

Il faut arrêter les généralités, il n'y a pas les fainéants dans la dèche et heureux de l'être d'un coté, et les bosseurs du feu de dieu qui ramassent plein de blé à la sueur de leur front "aprce qu'ils le valent bien". C'est caricatural. Et insultant, je maintiens. Je n'ai pas besoin d'une leçon de vocabulaire, j'ai arrêté la fac certes mais ma spécialité était le langage ;)

Modifié par Abilucinée
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Membre, Biscotte, 39ans Posté(e)
zera Membre 6 819 messages
39ans‚ Biscotte,
Posté(e)

Les profiteurs du système, il y a en a toujours eu et il y en aura toujours... des fainéants aussi. Que ces personnes aient un emploi ou non.

J'ai toujours détesté les gros clichés.

Heven : es-tu né dans un petit village en Afrique ? es-tu né dans un camp de manouche ? es-tu né en campagne dans une famille d'agriculteur ? es-tu né dans une famille bourgeoise ? Que sait-je... dis-toi bien que nous ne commençons pas nos vies dans les mêmes conditions.

Que serais-tu si tu étais né dans un camp de "manouches" ? un crassou et un voleur ?!?

Alors fait bien attention quand tu dis que les individus aux RSA sont des fainéants !!! tu en connait beaucoup des personnes autour de toi dans cette situation ?

Modifié par zera
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Membre, Bubon baveux de Belzébuth, 37ans Posté(e)
casdenor Membre 11 203 messages
37ans‚ Bubon baveux de Belzébuth,
Posté(e)

Je vous laisse le soin d'apporter votre contribution.

Ah, enfin vous demandez l'information.

Le RSA n'est disponible que pour les individus ayant plus de 25ans. Si l'on a moins de 26ans (oui, contrairement à une croyance générale, les -25ans ça va jusqu'au 26ème anniversaire, pas jusqu'au 25ème), les droits au RSA ne s'ouvrent que si l'on a travaillé, sans période sans emploi, 2ans consécutivement.

En d'autres termes, les personnes ayant commencé à travailler et qui ont moins de 25ans n'ont pas le droit au RSA.

Cela fait d'eux la population la plus précaire qui soit, forcée d'accepter des boulots totalement impossible à cumuler avec d'autres (horaires décalés et journées décalés limitant énormément la possibilité de cumuler) et très faible en terme de revenu (100, 200, 300 euros par mois).

Voilà une situation où l'on n'a pas le RSA, pas le chômage, et où on ne peut pas plus trouver de travail, étant donné qu'on en a déjà un, impossible à lâcher sinon on est viré de chez soi, et quasi-impossible à cumuler avec d'autres. Précarité absolue, et sans être clandestin. ;)

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Membre, 46ans Posté(e)
Abilucinée Membre 335 messages
Baby Forumeur‚ 46ans‚
Posté(e)

Les profiteurs du système, il y a en a toujours eu et il y en aura toujours... des fainéants aussi. Que ces personnes aient un emploi ou non.

J'ai toujours détesté les gros clichés.

Heven : es-tu né dans un petit village en Afrique ? es-tu né dans un camp de manouche ? es-tu né en campagne dans une famille d'agriculteur ? es-tu né dans une famille bourgeoise ? Que sait-je... dis-toi bien que nous ne commençons pas nos vies dans les mêmes conditions.

Que serais-tu si tu étais né dans un camp de "manouches" ? un crassou et un voleur ?!?

Alors fait bien attention quand tu dis que les individus aux RSA sont des fainéants !!! tu les en connait beaucoup des personnes autour de toi dans cette situation ?

:plus:

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Membre, Biscotte, 39ans Posté(e)
zera Membre 6 819 messages
39ans‚ Biscotte,
Posté(e)

Tout à fait, j'étais dans cette situation. Je ne peux que parler d'il y a une douzaine d'années, mais en tant qu'étudiante et maman, mariée, mon statut était si bâtard que l'on ne me proposait qu'une seule solution en période de dèche pour que je puisse continuer à financer mes études (n'étant pas boursière, pas le droit :mur: ) : je devais me retourner contre mes parents ! les assigner à me verser une sorte de pension pour mes études. J'étais donc mariée, maman, ma situation financière n'était pas brillantecatastrophique, mais aucune sorte d'aide magique n'est sortie du chapeau du gouvernement. J'ai donc arrêté la fac sans terminer ma licence. Je ne me plains pas, c'était le choix raisonnable. Il y a des situations où on n'a droit à rien, c'est vrai. Et d'autres où on pourrait, mais où rien ne vient, même après avoir rempli des tonnes de papaerasse, photocopié 10 fois (je mens, j'en suis à 8) le livret de famille etc.

Il faut arrêter les généralités, il n'y a pas les fainéants dans la dèche et heureux de l'être d'un coté, et les bosseurs du feu de dieu qui ramassent plein de blé à la sueur de leur front "aprce qu'ils le valent bien". C'est caricatural. Et insultant, je maintiens. Je n'ai pas besoin d'une leçon de vocabulaire, j'ai arrêté la fac certes mais ma spécialité était le langage ;)

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Membre, Posté(e)
Heven Membre 1 045 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Ah, enfin vous demandez l'information.

Le RSA n'est disponible que pour les individus ayant plus de 25ans. Si l'on a moins de 26ans (oui, contrairement à une croyance générale, les -25ans ça va jusqu'au 26ème anniversaire, pas jusqu'au 25ème), les droits au RSA ne s'ouvrent que si l'on a travaillé, sans période sans emploi, 2ans consécutivement.

En d'autres termes, les personnes ayant commencé à travailler et qui ont moins de 25ans n'ont pas le droit au RSA.

Cela fait d'eux la population la plus précaire qui soit, forcée d'accepter des boulots totalement impossible à cumuler avec d'autres (horaires décalés et journées décalés limitant énormément la possibilité de cumuler) et très faible en terme de revenu (100, 200, 300 euros par mois).

Voilà une situation où l'on n'a pas le RSA, pas le chômage, et où on ne peut pas plus trouver de travail, étant donné qu'on en a déjà un, impossible à lâcher sinon on est viré de chez soi, et quasi-impossible à cumuler avec d'autres. Précarité absolue, et sans être clandestin. ;)

C'est une situation qui est anormale et vos parents ou la personne qui vous avait pris en charge aurait dû s'occuper de vous :

L’article 371-2 du Code civil dispose en effet que « Chacun des parents contribue à l’entretien et à l’éducation des enfants à proportion de ses ressources, de celles de l’autre parent, ainsi que des besoins de l’enfant.

Cette obligation ne cesse pas de plein droit lorsque l’enfant est majeur. »

Pour les parents mariés, l’article 203 du Code civil dispose que : « Les époux contractent ensemble, par le fait seul du mariage, l’obligation de nourrir, entretenir et élever leurs enfants ».

Toutefois, la loi n° 2002-305 du 4 mars 2002 a supprimé la distinction entre enfant naturel et enfant légitime de sorte que l’obligation d’entretien telle qu’elle découle de cet article s’applique aux enfants issus de couples mariés ou non.

Enfin, l’article 27 de la Convention internationale des droits de l’Enfant précise que : « Les Etats-parties reconnaissent le droit de tout enfant à un niveau de vie suffisant pour permettre son développement physique, mental, spirituel, moral et social.

C’est aux parents qu’incombent, au premier chef, la responsabilité d’assurer, dans les limites de leurs possibilités et de leurs moyens financiers, les conditions de vies nécessaires au développement de l’enfant ».

L’obligation d’entretien, qui est aussi qualifiée d’obligation alimentaire, s’entend dès lors des besoins matériels essentiels de l’enfant (nourriture, vêtements, chauffage, logement, soins médicaux & chirurgicaux..) et des besoins d’ordre moral et intellectuel (frais de scolarité, de formation…).

Le but de l’obligation alimentaire est finalement de donner à l’enfant une autonomie lui permettant de s’assumer financièrement.

L’obligation d’entretien du parent à l’égard de son enfant est uniquement fondée sur l’existence d’un lien de filiation. Elle n’est donc pas liée à l’autorité parentale ni à la résidence ou au droit de visite.

Ainsi, même le parent déchu de l’autorité parentale est titulaire d’une obligation envers son enfant dans la mesure où la filiation est établie.

Si à l’origine, l’obligation d’entretien a été conçue pour l’enfant mineur, la loi du 4 mars 2002 est venue insérer une disposition dans le Code civil qui prévoit que l’obligation parentale ne cesse pas de plein droit à la majorité de l’enfant.

Toutefois, le législateur est resté silencieux sur les conditions dans lesquelles cette obligation subsiste après la majorité de l’enfant ; la jurisprudence a alors dû fixer les modalités pratiques concernant l’obligation après la majorité de l’enfant.

- Les conditions de l’obligation d’entretien à l’égard de l’enfant majeur

Si l’enfant mineur dispose d’un droit absolu à être aidé financièrement par ses parents, le majeur n’a qu’un droit conditionnel, lié au fait qu’il ne peut subvenir lui-même à ses propres besoins.

Avant 2004, la jurisprudence imposait des circonstances de nature à justifier la continuité du devoir d’entretien des parents à l’égard de leur enfant devenu majeur et notamment la poursuite d’études afin d’obtenir une qualification professionnelle.

Toutefois, la loi du 4 mars 2002 a modifié l’article 371-2 du Code civil en précisant que la majorité n’était pas une condition de la cessation de l’obligation mais sans limiter pour autant le maintien de cette obligation aux seuls enfants majeurs poursuivant des études.

Néanmoins, selon une jurisprudence constante, l’obligation d’entretien des parents à l’égard des enfants majeurs apparaît limitée aux enfants encore étudiants.

Le caractère réel et sérieux des études est pris en compte, c’est-à-dire l’assiduité de l’étudiant, ses aptitudes, la qualité de son travail mais également ses échecs.

Enfin, la Cour de cassation, dans un arrêt de la 2e Chambre civile, rendu en date du 27 janvier 2000, a précisé que l’obligation devait perdurer jusqu’à ce que l’enfant ait un emploi régulier lui permettant d’être autonome.

- La mise en œuvre de l’obligation d’entretien à l’égard de l’enfant majeur

L’obligation d’entretien à l’égard de l’enfant majeur a vocation à être demandée par l’enfant lui-même, par le parent qui assume la charge de cet enfant à l’autre parent ou bien encore par un tiers ayant subvenu aux besoins de l’enfant.

Mais l’enfant majeur qui réclame une aide alimentaire doit être dans le besoin, c’est-à-dire dans l’impossibilité de pouvoir subvenir à sa subsistance par ses biens personnels ou par le travail.

Il appartient ainsi au créancier d’aliments (l’enfant majeur) de rapporter la preuve de ses besoins.

L’obligation d’entretien peut se mettre en place par la voie amiable ou bien suite à la saisine du Juge aux Affaires Familiales.

L’obligation d’entretien peut être versée peut prendre la forme soit d’un versement mensuel d’une somme d’argent, soit d’avantages en nature (logement, nourriture…).

L’article 211 du Code civil dispose en effet que : « Le juge aux affaires familiales prononcera également si le père ou la mère qui offrira de recevoir, nourrir et entretenir dans sa demeure, l’enfant à qui il devra des aliments, devra dans ce cas être dispensé de payer la pension alimentaire ».

Il convient de préciser que, pour se voir condamné à verser une obligation alimentaire à son enfant, le débiteur d’aliments doit avoir des revenus suffisants. Sa situation financière est donc examinée par le Juge aux Affaires Familiales.

- Les motifs d’extinction de l’obligation d’entretien à l’égard de l’enfant majeur

Le parent condamné à verser une pension alimentaire pour son enfant ne peut cesser de sa propre initiative tout versement sous prétexte que l’enfant est devenu majeur.

Il faudra en effet qu’il saisisse le Juge aux Affaires Familiales afin de se libérer de son obligation, en apportant la preuve que ses enfants ne sont plus à la charge de l’autre parent et donc qu’il parvient seul à subvenir à ses besoins [1].

Si le débiteur d’aliments cesse de son propre chef de verser la pension alimentaire pendant plus de deux mois, il pourra être poursuivi pour abandon de famille et encourt alors 2 ans d’emprisonnement et 15 000€ d’amende.

Il est donc préférable de prendre toutes les précautions utiles et de saisir le Juge aux Affaires Familiales pour faire constater l’extinction de l’obligation alimentaire.

En savoir plus sur http://www.village-justice.com/articles/obligation-entretien-enfant-majeur,16760.html#B3mk0xEFsoEI667z.99

Les profiteurs du système, il y a en a toujours eu et il y en aura toujours... des fainéants aussi. Que ces personnes aient un emploi ou non.

J'ai toujours détesté les gros clichés.

Heven : es-tu né dans un petit village en Afrique ? es-tu né dans un camp de manouche ? es-tu né en campagne dans une famille d'agriculteur ? es-tu né dans une famille bourgeoise ? Que sait-je... dis-toi bien que nous ne commençons pas nos vies dans les mêmes conditions.

Que serais-tu si tu étais né dans un camp de "manouches" ? un crassou et un voleur ?!?

Alors fait bien attention quand tu dis que les individus aux RSA sont des fainéants !!! tu en connait beaucoup des personnes autour de toi dans cette situation ?

Oui j'en connais.

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Membre, Bubon baveux de Belzébuth, 37ans Posté(e)
casdenor Membre 11 203 messages
37ans‚ Bubon baveux de Belzébuth,
Posté(e)

En fait, c'est vrai ET faux.

En réalité, l'obligation en question n'est en aucun cas une obligation de filer de l'argent. Pour reprendre l'exemple (et je ne suis pas le seul à avoir été dans ce cas, je connais plusieurs personnes à l'avoir été), il suffit que les parents proposent une solution (en l'occurrence vivre chez eux et être nourri/logé/blanchi) pour que le refus de cette solution soit suffisant pour justifier qu'il n'y ait aucun soutien de leur part.

Parallèlement, les recours en justice pour récupérer l'argent sont extrêmement long, complexe voire couteux (une amie a fait la demande à 24ans et a reçu l'argent a... 27. Bon ça a été utile car elle a récupéré plusieurs milliers d'euros, mais ça ne l'a pas empêché d'être dans une merde noire à l'époque).

Bref, le soutien alimentaire de la part des parents n'est pas comme on le croit souvent quelque chose d'inconditionnel. Il faut, en effet, prouver que l'on cherche l'indépendance (donc tout changement de filière suffit à permettre à un parent de le refuser, un autre ami était passé de math à biologie après 2années en math; ça a suffit à faire refuser l'aide et à le forcer à... la prostitution. Bah oui, pas le choix, travailler à côté des études ne lui aurait pas permis de les réussir), et prouver que l'on accepte la solution des parents.

Ouais, je sais, les textes de loi ont l'air super cool comme ça, mais en réalité c'est beaucoup plus complexe.

J'ajoute qu'il y a encore pas mal de cas particuliers où les personnes ne prendront pas le risque, notamment lorsque la personne majeure est issue d'une famille violente et qu'elle a des frères et soeurs. Pour ne pas prendre le risque de les voir se faire cogner dessus à cause d'elle, beaucoup n'entament aucune démarche. (et inutile de dire qu'il suffit de signaler la violence à la police, ça ne marche pas en réalité)

Je t'en conjure, arrête de penser que la loi est quelque chose qui te renseigne sur la réalité de la précarité. Ce n'est pas vrai. La loi donne des informations. Elle ne montre pas la réalité. Vraiment pas. Quand on découvre la précarité, d'ailleurs, ça fait une grande claque dans la gueule.

Modifié par casdenor
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Membre, 46ans Posté(e)
Abilucinée Membre 335 messages
Baby Forumeur‚ 46ans‚
Posté(e)

Je suis entièrement d'accord avec votre dernier post Heven...sur le principe : entre ce que disent les textes de loi, et la réalité, il y a tout un monde. Je comprends bien vos propos, et comprends que vous puissiez avoir une telle vision des choses : vous n'avez pas été confronté à tout cela. Et quand je dis "confronté" , c'est dans son plein sens : on se la prend violemment dans la gueule, "l'aide sociale", c'est une sorte de chimère. On nous en rabat les oreilles à la radio (je n'ai pas la télé, mais je suppose que c'est pire) : prime de noel, allocation rentrée scolaire, etc. Mais ce sont des bouffées d'oxygène qui nous font nous confondre en gratitude , alors que ce sont que des miettes jetées à la tête de celui qui maintien péniblement sa tête hors de l'eau ! "Merci" le rsa, "merci" les alloc ! mais non, pas "merci" ! Oui, c'est bien que ça existe, oui les parents doivent assumer leurs enfants, mais la réalité n'est pas : on entretien ceux qui ne foutent rien, non, la réalité c'est : on donne juste assez pour qu'ils ne crèvent pas, mais pas assez pour qu'ils s'en sortent. oui, c'est mertveilleux que ça existe, je ne dis pas le contraire, que ferait-on avec rien ? On ne consommerait plus...Horreur ! On deviendrait créatifs dans la débrouille peut-être, dans la colère de la faim, et ça, ce n'est pas à souhaiter pour un gouvernement. Mais c'est un autre sujet, je m'emballe...

Toujours est-il qu'entre les textes de lois et leur application, il y a des mois, il y a des tonnes de démarches, pour des situations qui sont des urgences la plupart du temps. Ce n'est pas la réalité.

Modifié par Abilucinée
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Membre, Greuh, 44ans Posté(e)
The_Dalek Membre 21 012 messages
44ans‚ Greuh,
Posté(e)

Moi je ne retiens qu'une chose, c'est qu'il existe encore des gens pour prétendre qu'être au RSA c'est être feignant, j'ai honte d'être français quand je lis ce genre d'abominations

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Invité 1107tang
Invités, Posté(e)
Invité 1107tang
Invité 1107tang Invités 0 message
Posté(e)

Les retraités sont pas des fainéants, ils ont bossés toute leur vie pour avoir droit à la farniente.

Ce qui est réellement différent de celui qui n'a jamais bossé et qui a fait le choix de jamais bossé et qui est en plus donneur de leçon comme casdenor - the dalek.

On en revient au patient qui veut soigner son médecin...

Entre travailler occasionnellement pour soit même avec du jardinage et du bricolage et travailler 8 heures par jour sous des ordres, sous une législation avec du stresse, un compte à rebours, il y a une réelle différence et d'ailleurs vous avez l'air de connaitre la situation puisque vous en parlez. Perso je ne me plains pas de ma situation, c'est un plaisir d'aller au travail même si il y a des périodes d'angoisse.

Un retraité ne travaille pas toute sa vie tu es encore vivant à la retraite et aujourd'hui les retraités actuels on des retraites de 20/30 ans ou plus pour 40 ans de travaille, donc une bonne parti en étant inactif.

Dans ta logique ce sont des fainéant.

Quand tu es au RSA tu as forcement jamais bossé ?

J'ai connu les cadences, le stress les connard de supérieur hiérarchiques voir le mépris c'est pour ca que j'ai quitté tous les boulot.

Justement pour énormément de monde travaillé n'es pas un plaisir, bien au contraire. Pas parce qu'ils sont fainéant.

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Membre, Posté(e)
Heven Membre 1 045 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

En fait, c'est vrai ET faux.

En réalité, l'obligation en question n'est en aucun cas une obligation de filer de l'argent. Pour reprendre l'exemple (et je ne suis pas le seul à avoir été dans ce cas, je connais plusieurs personnes à l'avoir été), il suffit que les parents proposent une solution (en l'occurrence vivre chez eux et être nourri/logé/blanchi) pour que le refus de cette solution soit suffisant pour justifier qu'il n'y ait aucun soutien de leur part.

Parallèlement, les recours en justice pour récupérer l'argent sont extrêmement long, complexe voire couteux (une amie a fait la demande à 24ans et a reçu l'argent a... 27. Bon ça a été utile car elle a récupéré plusieurs milliers d'euros, mais ça ne l'a pas empêché d'être dans une merde noire à l'époque).

Bref, le soutien alimentaire de la part des parents n'est pas comme on le croit souvent quelque chose d'inconditionnel. Il faut, en effet, prouver que l'on cherche l'indépendance (donc tout changement de filière suffit à permettre à un parent de le refuser, un autre ami était passé de math à biologie après 2années en math; ça a suffit à faire refuser l'aide et à le forcer à... la prostitution. Bah oui, pas le choix, travailler à côté des études ne lui aurait pas permis de les réussir), et prouver que l'on accepte la solution des parents.

Ouais, je sais, les textes de loi ont l'air super cool comme ça, mais en réalité c'est beaucoup plus complexe.

J'ajoute qu'il y a encore pas mal de cas particuliers où les personnes ne prendront pas le risque, notamment lorsque la personne majeure est issue d'une famille violente et qu'elle a des frères et soeurs. Pour ne pas prendre le risque de les voir se faire cogner dessus à cause d'elle, beaucoup n'entament aucune démarche. (et inutile de dire qu'il suffit de signaler la violence à la police, ça ne marche pas en réalité)

Je t'en conjure, arrête de penser que la loi est quelque chose qui te renseigne sur la réalité de la précarité. Ce n'est pas vrai. La loi donne des informations. Elle ne montre pas la réalité. Vraiment pas. Quand on découvre la précarité, d'ailleurs, ça fait une grande claque dans la gueule.

Ecoutez, je connais pas votre vie. Mais ne me dites pas que lorsque l'on a moins de 26 ans on a droit à rien quand on ne travail pas car c'est faux. Les parents ou les tuteurs ou les maisons d'accueil etc... sont là normalement pour gérer ceci jusqu'à ce que votre situation se régularise ou jusqu'à ce que vous touchez le RSA. Ne me dites pas que j'y connais rien car vous devez aussi savoir que dans le sens inverse la situation est la même, les enfants sont dans l'obligation de prendre en charge leurs parents si ceux ci viennent à ne plus avoir de ressources nécessaires pour vivre et justement ma belle-soeur connait une situation similaire avec son père malade et sans ressource et dont elle est obligée de prendre en charge. Elle n'a pas le choix, ceci est imposé et dans le sens inverse c'est pareil les parents sont obligés de prendre leurs enfants en charges sous peine de poursuites et d'amendes et même si les procès sont longs, fatigants, épuisants, c'était votre droit de faire appel, en France il est anormal de vivre avec moins de 500€ par mois quand on est règle avec le pays.

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