La (r) évolution que propose Pierre Rabhi

Quel est l'intérêt du "bio", à part donner bonne conscience à des nantis, des bobos ignares?

Le dernière trouvaille des « faucheurs volontaires » d’OGM, qu’ils dénomment « OGM cachés » ou « OGM clandestins », est tout simplement effarante pour tout généticien compétent, surtout spécialisé, comme c’est mon cas, dans l’étude des mécanismes de variabilité génétique. Devant un tel délire, se taire ne serait pas honnête, d’autant plus que l’idéologie sous-jacente est loin d’être neutre, à plusieurs titres.

http://www.lespiedsdansleplat.me/ogm-caches-des-relents-ideologiques-alarmants/

Le passé on le connait.

C'est une productivité faible, une espérance de vie faible, la majorité de la population aux champs.

Dans un tel monde vous devez vous passer de forumfr.com, parce que c'est une chose superflue. Il n'y aura au mieux que le minimum vital, et seulement les années fastes.

Vous êtes comme des gamins qui crachent sur le boulot que fait leur père alors que c'est lui qui leur permet de vivre en hyper-privilégiés.

Si vous voulez aller dans une communauté et vivre en autarcie, ... faites-le.

Sauf que ce n'est pas ce qui est proposer.

En permaculture par exemple, c'est très peu travail du sol, abondance des récolte, mélange de toutes les cultures pour lutter contre maladies parasites et attirer les pollinisateurs, culture qui reste ne place.

Ce n'est pas le refus du moderne (voir Lydia et Claude Bourguignon) mais l'utilisation intelligente, ùoù le but n'est pas de l'enrichissement pour une minorité mais l'abondance pour tous.

C'est sur que l'utilisation importante de pesticides c'est l'avenir avec des les agriculteurs qui décèdent à 50 ans et des sol inutilisables au bout de 15 ans c'est avenir.

Heureuse qu'un plus jeune que mon fils ( il a 24 ans ) soit non seulement informé mais dans la réflexion et si j'ai bien compris, dans l'action ... même si c'est à son niveau de colibri ! :)

Je suis actuellement dans l'information en quantité, un peu dans l'action avec quelque graines semer de tomates, concombres, courges, radis. Ainsi que la plantation de nombreuses plantes qui se portent très biens avec des amendements et fertilisants naturels.

Et aussi dans ma façon de consommer en encouragent les producteurs bio locaux et en évitant le gâchis en général.

C'est sur que l'utilisation importante de pesticides c'est l'avenir avec des les agriculteurs qui décèdent à 50 ans et des sol inutilisables au bout de 15 ans c'est avenir.

Quels sols?

Quels agriculteurs?

Dans quel pays?

Je suis actuellement dans l'information en quantité, un peu dans l'action avec quelque graines semer de tomates, concombres, courges, radis. Ainsi que la plantation de nombreuses plantes qui se portent très biens avec des amendements et fertilisants naturels.

Tu peux détailler?

Quels sols?

Quels agriculteurs?

Dans quel pays?

Mon lien par exemple.

Tu peux détailler?

Fumier de cheval, purin d'ortie et marre de café aussi.

Aussi de la biomarine Truffaut, ca reste à tester.

Mon lien par exemple.

Mais à part des vidéos sur un site écolo-bobo d'extrême gauche, tu n'as pas des sources, disons sérieuses?

Mais à part des vidéos sur un site écolo-bobo d'extrême gauche, tu n'as pas des sources, disons sérieuses?

Cherche un peu.

Deux pesticides (dont un bio) accusés de multiplier les risques de la maladie de Parkinson

Une étude menée par l’Institut national de la santé et de l’environnement américain (NIEHS), et publiée dans le journal américain Environmental Health Perspectives [1], suggère que les personnes exposées à la roténone et au paraquat auraient deux fois et demi plus de risques de souffrir de la maladie de Parkinson. « La roténone entrave directement la fonction de la mitochondrie qui permet de produire l’énergie des cellules alors que le paraquat augmente la production de certains dérivés d’oxygène qui peuvent endommager la structure des cellules », relate le Dr Freya Kamel, co-auteur de l’étude. Avec toutefois un bémol. Précisé en introduction, les auteurs notent que « des dizaines d’années d’études en laboratoire n’ont jamais permis d’établir avec certitude un lien entre ces deux pesticides et la maladie de Parkinson chez l’homme. Des études antérieures font état de relations avec le paraquat, mais les résultats sont inégaux, et, en général, les études incluent peu de cas de personnes exposées ». « Pour la roténone, les preuves sont rares », poursuivent-ils, citant cependant pas moins de 12 études qui suggèrent fortement un lien entre la roténone et la maladie de Parkinson. La première date de 1983 (Langston et al.) et la dernière de 2010 (Pan-Montojo et al.).

L’équipe du Dr Kamel, et celles associées à ses travaux, n’a donc pas réalisé de nouvelles études cliniques, mais a examiné 110 personnes atteintes par la maladie de Parkinson et un groupe de contrôle de 358 sujets. Il s’agit de personnes sélectionnées parmi une cohorte de 90 000 professionnels, utilisateurs de produits phytosanitaires, ainsi que leurs épouses, suivies dans le cadre de l’étude FAME (Farming and Movement Evalution). Les auteurs sont pourtant formels : « Cette étude apporte des preuves solides concernant un lien entre l’utilisation de la roténone et la maladie de Parkinson. Elle est 2,5 fois plus fréquente chez les personnes qui ont déclaré avoir utilisé la roténone que chez celles qui ne l’ont pas utilisée. » Ce taux de fréquence est identique lorsque l’exposition date de plus de quinze ans avant le moment du diagnostic clinique du malade.

Ce constat est d’autant plus inquiétant que l’usage de la roténone s’est très largement étendu ces dernières années, notamment chez les non professionnels. « L’usage omniprésent de la roténone jusqu’à encore récemment, tant chez les professionnels que chez les particuliers, suggère que beaucoup de personnes ont été exposées. […] Etant donné que la roténone vient de plantes, elle a été considérée comme un pesticide “bio” et a été communément utilisée comme insecticide domestique, dans les jardins et l’agriculture, et pour tuer les poissons. […] Elle est retirée d’usage dans l’Union européenne depuis 2007, après quoi les Etats-Unis ont décidé d’annuler la plupart de ses utilisations. » Les auteurs omettent cependant de préciser qu’en France les agriculture bio ont obtenu des dérogations afin de maintenir son usage notamment sur les pommes, les poires, les pêches, ou encore la vigne et les pommes de terre. Des dérogations qui visiblement ne dérangent pas François Veillerette, le patron de Générations Futures. Son dernier document portant justement sur « l’usage de pesticides interdits » ne mentionne même pas l’existence de ce neurotoxique ! Ne veut-il pas embarrasser ses amis « bio » ? La question reste ouverte...

http://www.agriculture-environnement.fr/actualites,12/deux-pesticides-dont-un-bio-accuses-de-multiplier-les-risques-de-la-maladie-de-parkinson,719

Le quotidien souligne des conclusions intéressantes que nous ne cessons de répéter sur ce site :

- il existe une « distinction abusive » entre substances naturelles présentées comme étant forcément bonnes ou inoffensives pour la santé et produits chimiques mauvais par définition.

- Les bios sont plongés dans des impasses techniques (comme les agris conventionnels d’ailleurs) car ils n’ont aucune solution de remplacement à la roténone.

- Générations futures l’association de François Veillerette qui lève la voix contre les dérogations dont bénéficient certains pesticides ne fait nullement mention de la roténone et de ses propriétés neurotoxiques comme l’a souligné Gil Rivière de l’excellente revue (si, si !) Agriculture et environnement.

http://alerte-environnement.fr/2011/03/01/la-rotenone-que-f-veillerette-passe-sous-silence/

Si tu savais ...

Et ce n'est pas tout :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_plantes_toxiques

Mais celles là, nous ne les mangeons jamais en salade !

Je te dis, nous pouvons faire des erreurs, mais nous réfléchissons

Je retourne au nettoyage de ma lagune, c'est un délice de pouvoir enfin mettre les pieds dans l'eau !

:)

Mon lien par exemple.

Merci.

J'ai trouvé cette vidéo assez intéressante :

http://www.mediapart.fr/content/la-mort-est-dans-le-pre-les-interrogations-dun-medecin

Je te dis, nous pouvons faire des erreurs, mais nous réfléchissons

C'est bien de le reconnaître, et c'est l'avancée normale de la connaissance humaine. On passe forcément par des erreurs.

Je ne traite pas les agri bio de savants fous. Beaucoup de partisans du bio traitant les fabricants d'OGM de savants fous!

Mais les merdias propagent une images "sans pesticides" pour le bio, c'est un mensonge. Qui a inspiré ce mensonge?

Il y a quelque chose de franchement malsain dans l'idéologie de retour rousseauiste à la Nature qui baigne la propagande pour le bio.

Quand on voit le prix des engrais et pesticides en jardinerie ça calme.

Selon le chercheur de l’Inra, ces nouvelles connaissances sur la maladie de Parkinson nécessitent une révision d’urgence des positions actuellement en vigueur sur la roténone. « Bien que cette molécule soit d’origine végétale, elle n’en est pas moins une molécule chimique avec une certaine toxicité, et doit répondre aux mêmes exigences que les molécules de synthèse », souligne-t-il. Bernard Mauchamp propose que la roténone fasse l’objet d’une classification toxicologique qui prenne en compte ce nouveau type de toxicité, et que les conditions d’application soient alignées sur celles des insecticides de synthèse (avec une date limite d’application avant récolte et une définition des limites de résidus de la matière active et de ses métabolites).

http://www.agriculture-environnement.fr/dossiers,1/pesticides,61/l-impasse-de-la-protection-phytosanitaire-bio,50

Le problème est de traiter avec une méthodologie différente différentes "familles" de produits (d'origine naturelle ou issus de la synthèse chimique).

Les bobo-biobio protestent contre les plantes GM ultra testés (plus que n'importe quelle autre variété) mais ne disent rien sur des méthodes "modernes" de culture "bio", ou contre les préparations phytopharmaceutiques n'ayant jamais fait l'objet de tests réglementaires!

Et même, quand l'Europe envisage d'appliquer la réglementation ordinaire à ces préparations à base de plantes, c'est la levée de bouclier!

Quand on voit le prix des engrais et pesticides en jardinerie ça calme.

C'est bien pour ça que les agriculteurs n'arrosent pas les champs sans une bonne raison!

Mon lien par exemple.

OK donc les phyto provoquent des maladies pro.

Et donc, ça fait crever les agri à 50 ans?

C'est bien pour ça que les agriculteurs n'arrosent pas les champs sans une bonne raison!

Les agriculteurs épandent en fonction de ce que donne comme indication les fabricants.

Étant donné que des agriculteurs arrivent à produire en réduisant le nombre d'épandage à 2 par an contre 10 ou plus, si l'utilisation en générale est trop importante.

Les agriculteurs épandent en fonction de ce que donne comme indication les fabricants.

Étant donné que des agriculteurs arrivent à produire en réduisant le nombre d'épandage à 2 par an contre 10 ou plus, si l'utilisation en générale est trop importante.

Il faut dire, ils sont les cons les agriculteurs. Mettre 5 fois trop d'un produit coûteux, il faut vraiment un abruti!

Tu crois qu'ils sont cons parce qu'agriculteurs ou agriculteurs parce que cons?

Par contre, en promenant le chien, j'ai longé un champ de blé conventionnel.

Ca puait l'horreur et j'ai les avant bras qui me démangent furieusement.

Grrrr !

Et le blé bio, ça pue moins?

Le blé ne pue pas .

Ce sont les fongicides qui viennent d'être épandus ...

Et en bio, c'est controlé comment?

http://wikiagri.fr/articles/riz-dore-greenpeace-accuse-de-crime-contre-lhumanite/1151

Je mets Pierre Rabhi au défi d'énumérer quelques unes de ces tragédies.

Quelques exemples ....

http://www.amisdelaterre40.fr/spip/spip.php?article109

http://www.cnrs.fr/cw/dossiers/doseau/decouv/degradation/18_irrigation.htm

http://www.partagedeseaux.info/L-eau-du-fleuve-Colorado-une-ressource-menacee-et-mal-partagee

Une pollution planétaire

http://www.notre-planete.info/ecologie/alimentation/pesticides.php

http://www.e-media.ch/documents/showFile.asp?ID=3062

THEMA

Vers un crash alimentaire

décembre 2008 Soirée présentée par T Kausch

La tourmente financière, qui vient démentir toutes les promesses de la mondialisation,

a éclipsé les signes avant-coureurs d’une autre crise, infiniment plus grave :

une

pénurie alimentaire générale.

Pour comprendre comment tous les voyants sont passés

au rouge, ARTE ausculte un système devenu fou.

Nourrir les hommes ou l’économie ?

Les agriculteurs épandent en fonction de ce que donne comme indication les fabricants.

Étant donné que des agriculteurs arrivent à produire en réduisant le nombre d'épandage à 2 par an contre 10 ou plus, si l'utilisation en générale est trop importante.

:)

en chiffres

Avec 80 000 tonnes de matières

actives et 170 000 tonnes d’adjuvants,

soit 4 kilos de pesticides par habitant,

la France est le premier

consommateur en Europe

et le troisième dans le monde.

90 % de ces pesticides sont aujourd’hui

utilisés par les agriculteurs.

Les deux tiers des cancers des paysans

sont attribuables aux pesticides(3) : chez les

utilisateurs professionnels, on détecte une

forte présence dans le sang et des cancers très

spécifiques (cancers du sang, du cerveau ou

de la prostate, des maladies neuro-dégénératives

(maladie de Parkinson).

Leurs enfants

sont aussi exposés : fréquence accrue des

avortements spontanés, des cancers hématopoïétiques

et des troubles de l’immunité,

des malformations génitales, des retards de

croissance, des handicaps.

Lorsque la mère est exposée avant la naissance, le risque de

développer un lymphome augmente de 53 % et lorsqu’il s’agit du père,

c’est le cancer du cerveau qui est plus fréquent (+ 49 %).

D’après la MSA, un manipulateur de pesticides sur six présenterait

des symptômes indésirables.

Dans le monde, on dénombre

un million de graves empoisonnements et 220 000 décès par an

http://www.confederationpaysanne.fr/sites/1/mots_cles/documents/PESTICIDES_plaquette_def.pdf

Les agriculteurs épandent en fonction de ce que donne comme indication les fabricants.

Étant donné que des agriculteurs arrivent à produire en réduisant le nombre d'épandage à 2 par an contre 10 ou plus, si l'utilisation en générale est trop importante.

------------------------------

Les matériels d'épandage sont bien plus performant qu'autrefois : on met moins de produit et il va davantage sur la plante. on utilise des mouillants spécifiques selon la plante : le colza n'a pas la m^me nature surface que la tige de blé ou de maïs.

Les traitements sont plus spécifiques et distribués au moment où le besoin s'en fait sentir.

Avant de faire un traitement insecticide, tous les jours auparavant on effectue des comptages sur des filtres ex 10 bestioles on ne traite pas 100 on traite.

pour les attaques de champignons, ce sont les annonces des stations météo qui indiques la température, et l'humidité.

En raison du coût d'un traitement ( produit , carburant et temps) on réfléchit à deux fois avant de faire une traitement.

La preuve, le tonnage de pesticides vendus en France a diminué depuis 5 ans.

Quant aux intoxications, les maladies ou les décès actuels d'agriculteurs sont le résultat de décennies de molécules dangereuses répandues en trop grande quantité et sans précautions.

Les jeunes agriculteurs sont habitués à utiliser des gants, des masques ou des combinaisons jetables quand il le faut. Enfin il faut savoir que les cabines de tracteur sont "climatisées" et munies de filtres.

Donc tout n'est pas parfait, loin s'en faut, mais de grands progrès ont été accomplis.

Dans un domaine strictement agricole, avez-vous remarqué à l'automne les champs mauves ?

C'est la phacélie en fleur. Cette plante n'est pas cultivée pour la nourriture du bétail ou la production de graines. Non elle est semée après la moisson pour étouffer les herbes parasites et surtout fixer l'excès d'azote dont les nitrates. Ces ions nitrates fixés dans la plante ne seront pas lessivés par les pluies d'hiver et n'iront pas polluer la nappe phréatique. Au printemps la phacélie sera broyée avant le labour et libèrera ses nitrates dans les racines de la culture suivante.

C'est le prix élevé des nitrates qui justifie deux façons culturales (semis et broyage) pour éviter de perdre les nitrates, cette précieuse matière nutritive. on évite aussi la prolifération de mauvaises herbes et économise un herbicide.