Aller au contenu

Euthanasie

Noter ce sujet


querida13

Messages recommandés

Membre, 28ans Posté(e)
babillarde Membre 193 messages
Baby Forumeur‚ 28ans‚
Posté(e)

pourtant quand on est gravement blessé on doit en passer par la pour plusieurs semaines: se faire essuyer le derrière etc...

cela est indépendant de la fin de vie !

va t 'on se faire euthanasier par ne pas assumer ses blessures ..d'amour propre ?

non !

on ne perd JAMAIS sa dignité pour des choses de ce genre ,qui ne sont drôles pour personne

mais qui une fois dépassée nous font grandir dans une vision plus profonde ,miséricordieuse ,de notre vie sur terre .

C'est clair!!! Personnellement j'espère ne jamais devoir me faire laver et changer (de couches) par quiconque et surtout pas par ma famille. Je considère cela (et je ne suis pas le seul) comme la dégradation suprême, hélas j'ai bien peur que le destin ne tienne pas compte de nos désirs et c'est pourquoi je suis POUR l'autorisation légale d'une mort (soulagement) anticipée car inéluctable et pénible (moralement ou physiquement). Mais..................?

zut j'ai mal cliqué et t'ai envoyé la réponse plus haut ....

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
Membre, Zigbu, 77ans Posté(e)
Zigbu Membre 6 639 messages
77ans‚ Zigbu,
Posté(e)

Suite au reportage passé sur TF1 dans 7à8, en Suisse, il ne s'agit pas d'euthanasie mais de suicide. La personne désirant en finir est "appareillée" et lorsqu'elle le décide, c'est elle qui déclenche la libération du liquide qui lui permettra de partir.

Pour cela, bien évidemment, la personne doit être consciente, ce qui limite le nombre de cas pouvant accéder à cette formule.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Zigbu, 77ans Posté(e)
Zigbu Membre 6 639 messages
77ans‚ Zigbu,
Posté(e)

L'euthanasie est une pratique qui consiste à provoquer la mort d'un patient pour des raisons médicales, notamment l'incurabilité d'une pathologie associée à une souffrance ou des douleurs insupportables. Elle peut être active, c'est-à-dire que la mort est due à l'administration d'un produit, ou passive lorsqu'un arrêt des soins curateurs est initié, et seuls des soins dits de confort sont prodigués (antalgiques pour les douleurs, confort respiratoire...).

On parle aussi d'aide au suicide quand un cadre et du matériel pour se donner la mort sont donnés au patient. L'euthanasie active est actuellement considérée comme un crime. La loi Leonetti de 2005, et le rapport du Professeur Sicard de 2012 ont pour but d'adapter au mieux la prise en charge des personnes en fin de vie.

http://sante-medecine.commentcamarche.net/faq/12466-euthanasie-definition

Modifié par Zigbu
  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Poisson rouge très très méchant, 39ans Posté(e)
Loopy Membre 3 109 messages
39ans‚ Poisson rouge très très méchant,
Posté(e)

L'euthanasie est une pratique qui consiste à provoquer la mort d'un patient pour des raisons médicales, notamment l'incurabilité d'une pathologie associée à une souffrance ou des douleurs insupportables. Elle peut être active, c'est-à-dire que la mort est due à l'administration d'un produit, ou passive lorsqu'un arrêt des soins curateurs est initié, et seuls des soins dits de confort sont prodigués (antalgiques pour les douleurs, confort respiratoire...).

On parle aussi d'aide au suicide quand un cadre et du matériel pour se donner la mort sont donnés au patient. L'euthanasie active est actuellement considérée comme un crime. La loi Leonetti de 2005, et le rapport du Professeur Sicard de 2012 ont pour but d'adapter au mieux la prise en charge des personnes en fin de vie.

http://sante-medecin...asie-definition

En France, seule l'euthanasie active est effectivement interdite. L'euthanasie passive est quant à elle régulièrement "pratiquée" (entre guillement car il ne s'agit pas, encore une fois, d'un acte, mais d'un accomapgnement), en particulier puisque l'acharnement thérapeutique est illégal. L'euthanasie passive, en France, sera plutôt appellée "soins palliatifs" en ce sens que les soins apportés ont pour seule vocation de traiter la douleur du patient (et non de ralentir sa mort).

Rappel important, merci de le souligner.

  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)

Plutôt d'accord.

Préférer la mort à la souffrance... c'est un peu cette manière de présenter la question qui me gène : combien de sondages "pro-euthanasie" à l'arrivée présentent la question sous cet angle, en occultant les soins palliatifs, la prise en charge de la souffrance, comme s'il n'y avait aucune alternative entre souffrir et mourir ?

Et qui dit que la personne véritablement en souffrance n'est pas aussi dépressive ?

Combien de demandes d'euthanasie, pour des personnes pourtant vraiment malades, pourraient être dues à un non traitement de la dépression (aprce que, bon, quand on a une maladie incurable et qu'on souffre - ou pas, parce qu'on a suffisamment de morphine - c'est humain de déprimer, je pense) ?

J'ai un peu peur que l'euthanasie ne soit au final qu'une solution de facilité, d'efficacité, d'économie... mais pas vraiment de prise en charge des besoins de la personne malade, au fond.

+1 pour ce message d'une grande intelligence.

Je considère pour ma part qu'une "loi sur l'euthanasie" serait une expression auto-contradictoire, et c'est pourquoi il faut refuser une telle loi à toutes forces.

Le principe même de la loi est de considérer comme équivalentes, égales et indifférenciées un certain nombre de situations, qui seront traitées à l'aide du ou des même textes de loi.

La réalité de la mort c'est que nous mourrons tous pour la première fois.

Ce débat est le symptôme d'une civilisation occidentale mourante.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, forumeuse acharnée, Posté(e)
querida13 Membre 47 571 messages
forumeuse acharnée,
Posté(e)

Je ne pense pas que la civilisation occidentale soit mourante .

En revanche la vie vaut elle d'être vécue comme celle de M V Imbert enfermé dans un corps prison entièrement paralysé?Lui ,semblait dire que non .Sa volonté de mourir doit être respectée .Un demes amis souffrait mille morts ,s'étouffait car ses poumons étaient remplis d'eau en phase terminale d'un cancer :toute sa famille et lui même ont demandé l'euthanasie .Lisez les Thibault de Roger Martin du Gard la lente agonie du père tragique et souffrante est vue sous l'angle du médecin ..très instructif.

Modifié par querida13
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Poisson rouge très très méchant, 39ans Posté(e)
Loopy Membre 3 109 messages
39ans‚ Poisson rouge très très méchant,
Posté(e)

querida, tu repars dans le sentimental. Pour ma part je suis convaincu que cette question ne se résoudra pas si on reste cloisonner entre la douleur des patient et la gêne de les voir souffrir. Il faut dépasser ce stade et de loin pour essayer de prendre du recul.

Je ne pense pas que la civilisation occidentale soit mourante .

En revanche la vie vaut elle d'être vécue comme celle de M V Imbert enfermé dans un corps prison entièrement paralysé?Lui ,semblait dire que non .

En effet, lui semblait dire que non. Mais je ne sais pas si tu as déjà croisé un dépressif, lui aussi semblerait dire que non, la vie ne vaut pas la peine d'être vécu. Un dépressif a souvent les moyens de se suicidé, tu me diras. C'est vrai... Mais alors que la volonté de mourir d'un dépressif est réellement forte, pourquoi ne passe-t-il que rarement à l'acte de manière efficace ? Pourquoi pense-t-on directement à aider un dépressif à aller mieux, alors que lorsqu'on a affaire à un cancéreux on pense d'abord à l'euthanasier ? ... Je veux comprendre cette question, je veux comprendre ce qu'est "la volonté de mourir", et je veux comprendre comment l'interpréter. Tout cela est très loin au dessus de l'aspect sentimental des choses et s'il faut être insensible pour l'atteindre, mettons en veilleuse deux minutes notre empathie.

Sa volonté de mourir doit être respectée .

Cf mon paragraphe précédent : qu'est ce que la volonté de mourir ? Comment peut on définir juridiquement "volonté de mourir" ?

Un demes amis souffrait mille morts ,s'étouffait car ses poumons étaient remplis d'eau en phase terminale d'un cancer :toute sa famille et lui même ont demandé l'euthanasie

Si un traitement avait existé, aurait il demandé l'euthanasie ? Je pense qu'ils auraient évidemment demandé le traitement. Tout cela pour dire qu'ils n'ont pas demandé l'eutanasie, ils ont demandé une solution et la seule qui s'est présenté à eux est l'euthanasie, c'est cela qui est anormal.

Accessoirement, je rappelle que l'euthanasie dite passive est pratiquée en France et que cette pratique est faite de sorte que le malade de ne souffre pas... Non, on ne laisse pas mourir les gens noyés dans leur vomis dans les Hopitaux français, faut pas non plus déconner...

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, forumeuse acharnée, Posté(e)
querida13 Membre 47 571 messages
forumeuse acharnée,
Posté(e)

je peux te dire que tout ce qui avait été humainement possible de tenter sur ce patient l'a été ,mais ses souffrances ont été si intolérables pour lui et on a pratiqué tant d'interventions désagréables sur lui que ses proches ne pouvaient pas le laisser ainsi,et lui- même souhaitait la mort pour être délivré de la souffrance .

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Poisson rouge très très méchant, 39ans Posté(e)
Loopy Membre 3 109 messages
39ans‚ Poisson rouge très très méchant,
Posté(e)

Je crois que tu ne saisis pas mon propos. Peut être que je l'exprime mal, ou peut être es tu juste trop touchée personnellement pour réussir à prendre trop de recul. J'essaie de reformuler, mais plus clair que ça, je crains que je ne pourrais pas.

L'euthanasie n'est pas LA solution pour "libérer de la souffrance". Elle est un moyen (encore qu'on ignore ce qui se passe "après" mais c'est une autre question). Un moyen parmi d'autres dont certains restent à développer voir à inventer, et qui sont de l'ordre du palliatif. L'euthanasie active ne dois pas être légalisée selon moi car c'est une des mauvaises solutions. Une des mauvaises solutions qui, à l'instar de l'acharnement thérapeutique, consiste à dénaturer les principes fondateurs de la médecine, c'est à dire à participer activement au travail de la nature en la modifiant. Je rejoins sur ce point l'opinion du comité d'éthique, dont l'avis consultatif avait je crois été demandé il y a 1 ou 2 ans.

Bien sûr qu'on ne peut pas laisser quelqu'un souffrir. Mais est ce volontaire de ta part de passer sous silence les questions précédemment posées ? Comment analyses tu, au regard de ta conviction, le cas du dépressif, et celui du paraplégique en haut de l'immeuble ? Pourquoi les sauver eux ? Et pas la personne atteinte d'un cancer ? Ces questions n'ont pas pour but de te piéger, elles ont juste pour but de modifier l'affect du problème, car une loi ne traite pas des aspects émotionnels et doit rester cohérente.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Long Nao
Invités, Posté(e)
Invité Long Nao
Invité Long Nao Invités 0 message
Posté(e)
*

pour ne plus être tenté par l'euthanasie (ne l'oublions pas ce concept de l'euthansie vient historiquement ...du nazisme et d'Hitler !)

Source ??? :mouai:

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Poisson rouge très très méchant, 39ans Posté(e)
Loopy Membre 3 109 messages
39ans‚ Poisson rouge très très méchant,
Posté(e)

Bah... Un "état nazi" :smile2: C'est pourtant évident non ? :D

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, forumeuse acharnée, Posté(e)
querida13 Membre 47 571 messages
forumeuse acharnée,
Posté(e)

Et moi qui pensais qu'on la pratiquait depuis très longtemps sur les champs de bataille pour achever les mourants .

En ce qui concerne les dépressifs je crois que beaucoup trouvent le chemin de la mort tout seuls .

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Poisson rouge très très méchant, 39ans Posté(e)
Loopy Membre 3 109 messages
39ans‚ Poisson rouge très très méchant,
Posté(e)

En ce qui concerne les dépressifs je crois que beaucoup trouvent le chemin de la mort tout seuls .

C'est très loin de répondre à la question... tu l'évites poliment. Mais soit.

Je parles de ceux qui ne trouvent pas ce chemin tous seuls. A savoir que pour beaucoup les tentatives de suicide (TS) ratées sont considérées aujourd'hui par les psychiatre comme des appels à l'aide et non interprétés comme une volonté de mourir...

  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
solon Membre 474 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

C'est très loin de répondre à la question... tu l'évites poliment. Mais soit.

Je parles de ceux qui ne trouvent pas ce chemin tous seuls. A savoir que pour beaucoup les tentatives de suicide (TS) ratées sont considérées aujourd'hui par les psychiatre comme des appels à l'aide et non interprétés comme une volonté de mourir...

Comme vous le dites très justement, les dépressifs ratent généralement leur suicide car ils ne veulent pas vraiment mourir, mais faire savoir leur détresse (je connais quelqu'un dans ce cas), sinon ils se jetteraient sous un train ou un camion (par exemple). Par contre donnez à une personne qui réclame l'euthanasie les moyens de la réaliser, au besoin elle-même et je pense que vous comprendrez la différence! Mais certainement êtes-vous trop jeune pour avoir connu vous-même ces problèmes, et je m'en félicite pour vous.

  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Poisson rouge très très méchant, 39ans Posté(e)
Loopy Membre 3 109 messages
39ans‚ Poisson rouge très très méchant,
Posté(e)

Comme vous le dites très justement, les dépressifs ratent généralement leur suicide car ils ne veulent pas vraiment mourir, mais faire savoir leur détresse (je connais quelqu'un dans ce cas), sinon ils se jetteraient sous un train ou un camion (par exemple). Par contre donnez à une personne qui réclame l'euthanasie les moyens de la réaliser, au besoin elle-même et je pense que vous comprendrez la différence!

Je comprend la différence "sentimentale", mais pas la différence objective. Si je demande votre analyse sur les deux exemples que j'ai proposé, c'est justement pour qu'on m'explique quelle est objectivement la différence ?

Ce qui paraît être une évidence est en réalité pour moi une illusion liée à la difficulté (saine) de voir un proche souffrir d'un mal qu'on ne peut pas soigner. Pour deux raisons :

D'abord parce qu'on se projette plus facilement dans la peau de quelqu'un atteind d'un cancer et qui va mourir. Nous avons tous imaginé ce que c'est que "d'être condamné" et on comprend son envie de mourir (moi aussi, je la comprend, ce n'est pas pour autant que j'estime qu'on doit accéder à cette envie). Par contre on ne se projette pas facilement dans la peau d'un dépressif, et on ne comprend donc pas son envie de mourir, on lui trouve plein de raisons de continuer à vivre.

Par ailleurs c'est aussi l'impuissance devant la situation du malade condamné qui empèche de voir objectivement les choses et nous pousse à accepter toutes les demandes de notre proche, sans même se demander s'il n'y a pas une "autre solution". Dans le cas du dépressif, on n'a pas ce sentiment d'impuissance, on sait qu'on peut (peut être pas personnellement, mais "on" peut) l'aider, alors, quand il demandera à mourir on lui répondra "je ne vais pas t'aider à mourir, je vais t'aider à aller mieux". En ce sens, on admet qu'on ne modiefiera pas la cause de la dépression (par exemple s'il s'agit de la perte d'un proche), mais qu'on peut traiter la conséquence.

Devant un proche atteind d'une maladie grave et incurable, je souhaite qu'on ai les moyens de répondre la même chose (et j'inciste : "aller mieux" ne signifie pas forcément "être soigné"). On ne soignera peut être pas la maladie, mais on pourra traiter la conséquence : les souffrances physiques et psychologiques qui lui font dire qu'il a envie de mourir. Comment ? A la médecine palliative de de se mettre au charbon de trouver les bonnes méthodes, les bons curseurs.

Mais certainement êtes-vous trop jeune pour avoir connu vous-même ces problèmes, et je m'en félicite pour vous.

Merci. Toutefois les aurais-je connus que je n'en parlerais pas car comme vous l'avez compris, je pense que ces problèmes parasitent l'analyse des choses. Or je suis au contraire dans une recherche d'objectivité à travers la prise de recul. Prendre du recul, c'est sortir de son expérience propre et se détacher des sentiments et malaises qui parasitent la pensée et l'argumentaire qui en découle. L'approche par le sentiement a déjà été mainte fois développée. J'en propose une autre et constate qu'elle n'aboutit pas à la même conclusion...

C'est en faisant cet effort que j'ai remis en cause ma propre conviction. Il n'y a pas si longtemps, je partageais encore les convictions de Querida, et j'assume parfaitement aujourd'hui d'avoir changé d'avis.

Modifié par Loopy
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

Chargement

×