Quelle direction pour la Tunisie ?

Aujourd'hui, l'ISIE, l'instance chargée d'assurer la régularité des élections législatives Tunisienne vient d'annoncer les résultats officiels :

Comme on s'y attendait, 2 partis dominent les résultats :

- Nidaa Tounes, le parti laïc de Beji Caïd Essebsi, favori dans les sondages depuis sa création en 2012 remporte 85 sièges sur 217 soit 39% des sièges.

- Ennahda, le parti islamiste, dans la mouvance des "Frères Musulmans" égyptiens, qui avait remporté les élections d'octobre 2011 dans des conditions douteuses, remporte 69 sièges soit 31,7% des sièges. (37% des sièges en 2011)

- L'Union patriotique libre (UPL), le parti libéral du riche homme d'affaires Slim Riahi, ayant fait fortune en Libye remporte 16 sièges.(7,4%) (1,26% des sièges en 2011)

- Le Front populaire, coalition de 12 partis de gauche et d'extrême gauche, dirigé par l'ex porte parole du PC Tunisien Hamma Hammami remporte 15 sièges. (6,9%)

- Afek Tounes parti laïc social-libéral obtient 8 sièges (3,6%) (1,89% des sièges en 2011)

- Les autres partis se partagent 24 sièges (11% des sièges)

Le CPR du président Marzouki (8,7% des sièges en 2011) et Ettakatol du président de l'assemblée Ben Jaafar (7% des sièges en 2011) 2ème et 3ème des élections en 2011 qui avaient fait alliance avec Ennahda en 2011 semblent les grands perdants de cette élection et sont relégués à des scores inaudibles.

Les manoeuvres électorales en 2014

Comme en octobre 2011, le parti islamiste a en 2014, usé et abusé de manoeuvres frauduleuses pour tenter d'influer sur le scrutin.

Cette année les manoeuvres ont porté sur la manipulation des listes d'électeurs.

En 2011, tous les Tunisiens qu'ils se soient inscrits ou pas sur les listes électorales, avaient pu voté.

Bon nombre de tunisiens ayant voté en 2011, pensaient donc qu'ils allaient pouvoir le faire en 2014.

Mais dans l'intervalle, Ennahda, avait instauré l'obligation de s'inscrire sur les listes électorales, sans qu'une communication très importante

n'ait été faite sur le sujet.

Bon nombre de tunisiens n'ont donc pas pu voté et certains s'étant inscrit sur les listes électorales n'ont pas également pu le faire.

En revanche, on peut penser que les militants d'Ennahda étaient eux, tous présents sur les listes.

Ces manoeuvres ont manifestement permis à Ennahda de limiter son effondrement que certains pouvaient prédire beaucoup plus important.

En effet les 2 sondages "sortie des urnes" réalisés par l'institut 3C et Sigma Conseil, les 2 instituts les plus fiables de Tunisie, donnaient bien Nidaa Tounes à 37% mais donnaient Ennahda à 24% et 26%.

Rappels :

En Juillet 2013, lorsque les Frères Musulmans Egyptiens avaient, 1 an après leur élection, été renversés par le général Sisi, suite à un mouvement de protestation populaire sans équivalent (20 millions d'Egyptiens avaient manifestés pour la démission du gouvernement Morsi), Ennahda en pleine crise suite aux assassinat de 2 opposants politiques dans l'année, Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi, avait bien cru que sa dernière heure était venue.

Rached Gannouchi (le leader d'Ennahda) est en effet le président international des Frères Musulmans. Il était très proche de l'ex-président Egyptien Morsi.

Cette crise et l'incapacité des islamistes a redresser l'économie tunisienne moribonde avait poussé Ennahda a accepter la constitution en janvier 2014 d'un gouvernement de techniciens "apolitiques" dirigé par le 1er ministre Medhi Jomaa, ex-ministre de l'industrie sous le gouvernement Ennahda.

Ces derniers mois avaient mis en évidence une amélioration certaine de l'économie Tunisienne.

Le régime Tunisien étant principalement parlementaire, c'est bien cette élection législative qui était, pour la Tunisie, la plus déterminante.

L'élection présidentielle doit intervenir dans 3 semaines, le 23 novembre 2014.

Les commentaires sont nombreux sur la coalition qui doit nécessairement intervenir avec Nidaa Tounes pour obtenir une majorité parlementaire :

- Pour certains l'alliance avec Ennahda est probable

- Pour d'autres, elle est surtout à éviter.

Les prochains jours apporteront des réponses.

Article : Tunisie numérique

Article AFP

Les résultats de 2011

http://www.kapitalis.com/afkar-2/25489-legislatives-on-aura-attrape-et-la-peste-et-le-cholera.html

voila une analyse discordante mais que je trouve tres crédible

Aujourd'hui, l'ISIE, l'instance chargée d'assurer la régularité des élections législatives Tunisienne vient d'annoncer les résultats officiels :

Comme on s'y attendait, 2 partis dominent les résultats :

- Nidaa Tounes, le parti laïc de Beji Caïd Essebsi, favori dans les sondages depuis sa création en 2012 remporte 85 sièges sur 217 soit 39% des sièges.

- Ennahda, le parti islamiste, dans la mouvance des "Frères Musulmans" égyptiens, qui avait remporté les élections d'octobre 2011 dans des conditions douteuses, remporte 69 sièges soit 31,7% des sièges. (37% des sièges en 2011)

- L'Union patriotique libre (UPL), le parti libéral du riche homme d'affaires Slim Riahi, ayant fait fortune en Libye remporte 16 sièges.(7,4%) (1,26% des sièges en 2011)

- Le Front populaire, coalition de 12 partis de gauche et d'extrême gauche, dirigé par l'ex porte parole du PC Tunisien Hamma Hammami remporte 15 sièges. (6,9%)

- Afek Tounes parti laïc social-libéral obtient 8 sièges (3,6%) (1,89% des sièges en 2011)

- Les autres partis se partagent 24 sièges (11% des sièges)

Le CPR du président Marzouki (8,7% des sièges en 2011) et Ettakatol du président de l'assemblée Ben Jaafar (7% des sièges en 2011) 2ème et 3ème des élections en 2011 qui avaient fait alliance avec Ennahda en 2011 semblent les grands perdants de cette élection et sont relégués à des scores inaudibles.

Les manoeuvres électorales en 2014

Comme en octobre 2011, le parti islamiste a en 2014, usé et abusé de manoeuvres frauduleuses pour tenter d'influer sur le scrutin.

Cette année les manoeuvres ont porté sur la manipulation des listes d'électeurs.

En 2011, tous les Tunisiens qu'ils se soient inscrits ou pas sur les listes électorales, avaient pu voté.

Bon nombre de tunisiens ayant voté en 2011, pensaient donc qu'ils allaient pouvoir le faire en 2014.

Mais dans l'intervalle, Ennahda, avait instauré l'obligation de s'inscrire sur les listes électorales, sans qu'une communication très importante

n'ait été faite sur le sujet.

Bon nombre de tunisiens n'ont donc pas pu voté et certains s'étant inscrit sur les listes électorales n'ont pas également pu le faire.

En revanche, on peut penser que les militants d'Ennahda étaient eux, tous présents sur les listes.

Ces manoeuvres ont manifestement permis à Ennahda de limiter son effondrement que certains pouvaient prédire beaucoup plus important.

En effet les 2 sondages "sortie des urnes" réalisés par l'institut 3C et Sigma Conseil, les 2 instituts les plus fiables de Tunisie, donnaient bien Nidaa Tounes à 37% mais donnaient Ennahda à 24% et 26%.

Rappels :

En Juillet 2013, lorsque les Frères Musulmans Egyptiens avaient, 1 an après leur élection, été renversés par le général Sisi, suite à un mouvement de protestation populaire sans équivalent (20 millions d'Egyptiens avaient manifestés pour la démission du gouvernement Morsi), Ennahda en pleine crise suite aux assassinat de 2 opposants politiques dans l'année, Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi, avait bien cru que sa dernière heure était venue.

Rached Gannouchi (le leader d'Ennahda) est en effet le président international des Frères Musulmans. Il était très proche de l'ex-président Egyptien Morsi.

Cette crise et l'incapacité des islamistes a redresser l'économie tunisienne moribonde avait poussé Ennahda a accepter la constitution en janvier 2014 d'un gouvernement de techniciens "apolitiques" dirigé par le 1er ministre Medhi Jomaa, ex-ministre de l'industrie sous le gouvernement Ennahda.

Ces derniers mois avaient mis en évidence une amélioration certaine de l'économie Tunisienne.

Le régime Tunisien étant principalement parlementaire, c'est bien cette élection législative qui était, pour la Tunisie, la plus déterminante.

L'élection présidentielle doit intervenir dans 3 semaines, le 23 novembre 2014.

Les commentaires sont nombreux sur la coalition qui doit nécessairement intervenir avec Nidaa Tounes pour obtenir une majorité parlementaire :

- Pour certains l'alliance avec Ennahda est probable

- Pour d'autres, elle est surtout à éviter.

Les prochains jours apporteront des réponses.

Article : Tunisie numérique

Article AFP

Les résultats de 2011

Bonsoir Ohanzee, Jo, à ttes et à ts. Je suis ravi de te revoir à nouveau en selle.

Moi personnellement, je prefere que les tunisiens évitent la coalition avec ce chacal. Si tu te rappelles le FIS en Algérie en 1990, il a aussi commencé de cette façon, une fois que le parti a été acrédité, il a commencé à agir là où ses militants sont forts, c'est à dire prendre en main le coté social des citoyens, pour gagner leurs confiances pour l'avenir (élection législative et presidentielle). A mon avis, c'est ce qui se passera en Tunisie, ils vont s'accaparer les départements ministeriels qui va les approcher du citoyen simple et gagner leur confiance et n'oublions pas aussi qu'il y'a environs 3000 combatants tunisiens ds les rangs de l'EI. Qui va les accueillir à leur arrivée?

Voilà une analyse qui est presque vraie.

" Une coalition entre Nida Tounes et Ennahdha est-elle souhaitable?"

http://www.kapitalis.com/afkar-2/25469-une-coalition-entre-nida-tounes-et-ennahdha-est-elle-souhaitable.html?device=xhtml

A l'approche des élections présidentielles, ça va débuter comme ça avec des prêches virulents des salafistes, pour attirer plus d'adherents.

Kamel Zarrouk appelle à «combattre le gouvernement tunisien mécréant» (audio).

Source: http://www.kapitalis.com/societe/25487-kamel-zarrouk-appelle-a-combattre-le-gouvernement-tunisien-mecreant.html?device=xhtml

Bonsoir Ohanzee, Jo, à ttes et à ts. Je suis ravi de te revoir à nouveau en selle.

Moi personnellement, je prefere que les tunisiens évitent la coalition avec ce chacal. Si tu te rappelles le FIS en Algérie en 1990, il a aussi commencé de cette façon, une fois que le parti a été acrédité, il a commencé à agir là où ses militants sont forts, c'est à dire prendre en main le coté social des citoyens, pour gagner leurs confiances pour l'avenir (élection législative et presidentielle). A mon avis, c'est ce qui se passera en Tunisie, ils vont s'accaparer les départements ministeriels qui va les approcher du citoyen simple et gagner leur confiance et n'oublions pas aussi qu'il y'a environs 3000 combatants tunisiens ds les rangs de l'EI. Qui va les accueillir à leur arrivée?

Voilà une analyse qui est presque vraie.

" Une coalition entre Nida Tounes et Ennahdha est-elle souhaitable?"

http://www.kapitalis...ml?device=xhtml

Bonsoir Le Balladin et Joe, content aussi de vous revoir.

Et bien sur je n'ignore pas que la décennie noire en Algérie a débuté à l'instigation du FIS qui était aussi une émanation des "Frères Musulmans".

Ou qu'ils soient, les Frères Musulmans ont toujours pratiqué la duplicité. Gannouchi en est un parfait exemple.

Comme toi, j'espère donc que Nidaa Tounes s'abstiendra d'une coalition avec Ennahda, c'est mathématiquement possible, le reste est une question d'alliances... Personnellement, j'ai confiance en Essebsi qui est un véritable homme d'Etat, même s'il est un peu veux...

Pour ce qui est des manipulations sur les listes d'électeurs, les journalistes qui ont souvent peu de recul oublient souvent de refaire les calculs et de mettre les informations en perspective.

Les sondages de "sortie d'urne" sont souvent très précis (il s'agit simplement de demander à la sortie du bureau de vote, ce que les gens viennent de voter). Un écart de 7% sur un sondage sortie d'urne, je n'ai jamais vu ça...

Par ailleurs il y a eu de nombreuses communications sur des listes électorales douteuses.

Les résultats complets des élections législatives sur Webdo Tunisie.

On remarque que le CPR qui avait obtenu 8,7% des sièges en 211, n'en a plus que 1,8% (4 sièges)

et que Ettakatol qui avait en 2011 7% des sièges n'en a plus que 0,5% (1siège).

La "troîka" s'est faite vampirisé par Ennahda...

Une petite pensée pour le parti de Maya Jribi apprécié par mon amie Yasmina (Al Joumhouri) qui obtient 1 siège

Publié par Webdo le 30 octobre 2014 à 8:42

Vers 2h du matin, ce jeudi 30 octobre, l'ISIE a donné les résultats des législatives en Tunisie, notamment de la répartition des 217 sièges dans la nouvelle Assemblée du peuple.

• Nidaa Tounes : 85
• Ennahdha : 69
• L'Union Patriotique Libre : 16
• Le Front Populaire : 15
• Afek Tounes : 8
• CPR : 4
• L'Initiative : 3
• Le Mouvement Populaire : 3
• Le Courant Démocratique : 3
• Le courant de l'Amour (Al Mahaba) : 2
• Al Joumhouri : 1
• L'Alliance démocratique : 1
• Majd Al Jarid : 1
• Front du salut national :1
• Le Mouvement des démocrates Socialistes : 1
• La Voix des Tunisiens à l'étranger : 1
• Rad Al Eatibar :1
• La Voix des Agriculteurs : 1
• Ettakatol : 1

Bonjour Ohanzee, le post.

BHL le semeur de desordre a été prié de quitter la Tunisie immédiatement.

Exclusif: Bernard Henri Lévy prié officiellement de quitter la Tunisie.

Le philosophe français, débarqué à Tunis dans la soirée du vendredi 31 octobre 2014, doit plier bagage et quitter la Tunisie par le premier vol vers Paris. Une source officielle a indiqué à Kapitalis que le gouvernement tunisien a déjà ouvert une enquête pour déterminer la partie qui a invité l’agitateur politique français sans en informer préalablement les autorités.

Mehdi Jomaâ, chef du gouvernement provisoire, n’a pas apprécié, en effet, cette visite intempestive, organisée secrètement par des parties louches, impliquées dans les affaires libyennes.

Accusé par la société civile d’être derrière l’invitation de M. Lévy, un sioniste notoire semeur de désordre dans le monde arabe, Moncef Marzouki, président provisoire de la république, a nié, dans un communiqué publié sur la page Facebook de la présidence, tout lien avec cette invitation.

L’enquête officielle ne tardera pas à dévoiler la partie qui a payé le billet d’avion de M. Lévy et les frais de son séjour à l’hôtel The Residence, à Gammarth, dans la banlieue nord de Tunis, où une chambre lui a été réservée jusqu’à jeudi prochain.

On saura aussi l’objet exact de sa visite, qui prévoyait une tournée à Bizerte, Nabeul et Sfax.

Source: http://www.kapitalis.com/

Ah enfin une réaction censée dans ce pays ,l'unité serait elle vraiment en marche ?? les manoeuvres des partis extrémistes avoués ou cachés vont enfin etre dévoilées au peuple

Bonsoir Jo, appremment oui, les gueguerres intestines ne font que commencer, c'est le 1er Ministre en personne qui a ordonné l'enquête, alors je pense qu'il a quelques tuyaux sur les responsables de l'invitation.

salut baladin

bah oui devine ,sans etre devin ,on se doute d'ou vient le coup tordu

Il y a 2 jours, la chaine Arte a diffusé un documentaire sur Ennahdha qui m'a beaucoup choqué,

après d'ailleurs que Bernard de la Villardière ait fait, une semaine avant les élections Tunisiennes, un reportage sur la Tunisie qui donnait à Marzouki une tribune.

Pour en revenir à ce reportage sur Arte, il est encore visible pendant 4 jours à cette adresse.

http://www.arte.tv/guide/fr/050697-000/ennahdha-une-histoire-tunisienne

Le reportage d'Arte sur Ennahdha :

Ce reportage ne donnait la parole qu'aux leaders d'Ennahdha et était extremement complaisant.

On aurait voulu en faire des Nadaouis, des héros révolutionnaires, on ne s’y serait pas pris autrement.

La 1ère partie centrée sur les années d’emprisonnement et très descriptive et victimise les gentils Nadaouis contre le méchant Bourguiba et face à Ben Ali qui les a trompé.

Le reportage ne donne la parole qu'aux seuls leaders d'Ennahdha (ou presque). Ils expliquent leurs actions, leurs motivations, leurs souffrances, les emprisonnements qu’ils ont subis...

Aucune prise de parole hors d’Ennahdha donnant une autre vision, analysant leurs actions, leurs attentats, leurs manipulations... Aucune voix pour contredire et analyser leur version de l’histoire.

Ils continuent de se présenter comme des victimes et comme des islamistes modérés.

- A écouter Ghannouchi, ils adhèrent à contre-cœur aux Frères Musulmans (alors que Ghannouchi en est le président International depuis 2 ans)

- A les écouter, ce sont eux qui sont responsables de la constitution libérale et démocratique Tunisienne (après les luttes acharnées auxquelles nous avons assisté pendant 3 ans pour imposer la Chaaria, pour calquer plusieurs articles de la constitution sur le Coran et pour limiter le statut de la femme tunisienne initié par Bourguiba, et après le scandale des vidéos fuités de Ghannouchi avec les dirigeants Salafistes)

- A les écouter, ils sont adeptes de la démocratie (alors qu’on a entendu à plusieurs reprises Ghannouchi lui même affirmer en vidéo et dans des textes, le contraire et expliquer qu’il faut savoir parler aux médias occidentaux en leur fournissant le discours qu’ils attendent).

- A aucun moment il n’est question de la philosophie des Frères Musulmans auxquels ils adhèrent, responsables en Algérie (à travers le FIS filiale des Frères Musulmans) de la décennie noire et de centaines de milliers de morts.

- A aucun moment il n’est question de la manipulation des scrutins de 2011 et celles de 2014 sur les listes électorales.

- A aucun moment on ne parle de ces électeurs payés pour voter Ennahdha,

- A aucun moment il n’est question de la collusion et de l’instrumentalisation par Ennahdha des groupes salafistes violents ; on ne parle que d’Ennahdha “dépassé” par les salafistes...

La 2ème partie qui porte sur les 2 ans de gouvernement Ennahdha, leur impréparation, leur méconnaissance des mécanisme du pouvoir, le centralisme exercé par Ghannouchi et la révolte du 1er ministre Hamadi Jebali est plus intéressante....

Globalement, un documentaire particulièrement complaisant ou ignorant.

Je rejoins tout à faita ta remarque Ohanzee sur le double jeu de Ghannouchi et le caractère relativement complaisant de ce reportage. Arte est pourtant ma chaîne de référence -j'ai même déjà travaillé pour eux dans le cadre de commandes de reportages-, mais cela ne signifie pas qu'ils soient infaillibles pour autant.

Il y a u critère a ne pas oublier quand même :Ennahdha a brillé par son incompétence pendant 3 ans aux yeux de tous les tunisiens ,et ils ne l'oublient pas ,et ne sont pas prêts de l'oublier ,d'ailleurs ils ont perdu prêt de 10% depuis le premier vote .L'histoire des électeurs payés ,j'en suis personnellement témoin ,ils paient depuis 3 ans pas mal de gens au tarif unique de 250 dnt,et surtout dans le Sud ,région oubliée par le pouvoir depuis longtemps.Les Tunisiens ont peur du terrorisme et savent maintenant qu' Ennahdha en est complice

Je rejoins tout à faita ta remarque Ohanzee sur le double jeu de Ghannouchi et le caractère relativement complaisant de ce reportage. Arte est pourtant ma chaîne de référence -j'ai même déjà travaillé pour eux dans le cadre de commandes de reportages-, mais cela ne signifie pas qu'ils soient infaillibles pour autant.

Merci Zélig, après le reportage de Bernard de la villardière sur M6 donnant la parole à Marzouki, je trouve la télévision française très ignorante de ces 3 dernières années ou très complaisante...

Le double discours a toujours été la caractéristique des Frères Musulmans et Ennahdha a eu très peur en Juillet 2013 de subir le même sort qu'eux après le coup d'Etat d'Al-Sissi en Egypte.

Il y a u critère a ne pas oublier quand même :Ennahdha a brillé par son incompétence pendant 3 ans aux yeux de tous les tunisiens ,et ils ne l'oublient pas ,et ne sont pas prêts de l'oublier ,d'ailleurs ils ont perdu prêt de 10% depuis le premier vote .L'histoire des électeurs payés ,j'en suis personnellement témoin ,ils paient depuis 3 ans pas mal de gens au tarif unique de 250 dnt,et surtout dans le Sud ,région oubliée par le pouvoir depuis longtemps.Les Tunisiens ont peur du terrorisme et savent maintenant qu' Ennahdha en est complice

Bonjour Joe,

Oui, le score électoral d'Ennahda a baissé depuis 2011, mais sans les manoeuvres sur les listes électorales qui ont empêché nombre de tunisiens de voter, le score d'Ennahdha aurait du être beaucoup plus bas.

Probablement de l'ordre de ce que prévoyaient les 2 sondages "sortie des urnes", c'est à dire entre 24% et 26% et non pas 31,7%...

J'espère simplement que Béji Caïd Essebsi saura eviter l'alliance avec eux pour éviter le sort du CPR et d'Ettakatol...

Mais j'ai confiance en ce ce vieil animal politique.

oui la France depuis trop longtemps et dans pas mal de conflits de ce tte région supporte les fm ,ne pas oublier qu'ils se sont réfugiés en masse en France lorsqu'ils se sont faits virer d'Egypte dans les années 80

Là, tu m'apprends quelque chose...

Les FM se sont réfugiés en France dans les années 80 ?

Mais c'est effectivement l'époque ou Moubarak leur refuse le statut de mouvement politique et où Saïd Ramadan gagne l'Europe...

Si le sujet des FM t'intéresse, j'ai écrits un très long article sur leur présence dans de nombreux pays que tu pourras trouver ici :

Les Frères Musulmans : internationale islamiste et stratégie rampante