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Bonjour, je vais bientôt partir ( en mai ) avec mon mari en tunisie, à l'hotel club Lookéa à hammamet; je voudrais avoir vôtre opinion dessus si vous y avais été pouvez vous m'en parler un peu plus tout se que je sais c'est qu'on met a peut prés 12heure pour y aller mais je sais rien sur se club? J'attend vos témoignages n'hésiter pas à me conseiller et a me donner vos avis. Merçi
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Boris Boillon interpellé avec plus de 350.000 euros en liquide
un sujet a posté doug dans Actualités - Divers
L'ex-ambassadeur Boris Boillon interpellé avec plus de 350.000 euros en liquide Vendredi 30 Août - 23:40 "Il est 16h30, ce 31 juillet 2013", commence l'article publié ce vendredi sur le site Mediapart. Sur un quai de la gare du Nord à Paris, s'apprêtant à prendre un train direction Bruxelles, les douaniers contrôlent "un homme athlétique, vêtu d'un jean et d'un polo". Dans son sac, ils font une drôle de découverte : 350.000 euros et 40.000 dollars en liquide. L'homme contrôlé n'est pas un inconnu : il s'agit de Boris Boillon, ancien conseiller de Nicolas Sarkozy et ancien ambassadeur en Tunisie, qui avait beaucoup fait parler de lui lors de son séjour à Tunis. "Surpris et effrayé", il nie dans un premier temps posséder plus de 10.000 euros en liquide sur lui. Car la loi est claire : au-delà de cette somme, le transfert d'argent entre pays de l'Union européenne nécessite une déclaration préalable, sous peine d'une amende qui peut atteindre le quart de la somme découverte. Suite de l'article... Par Yann Bertrand Source: France Info- 8 réponses
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Tunisie : 3000 manifestants pro-islamistes et anti-Français
un sujet a posté Amarok59 dans International
«France dégage» et «Le peuple veut protéger la légitimité» du pouvoir en place, criaient ces militants qui défilent sur l'avenue Habib Bourguiba, axe névralgique du centre de la capitale où se trouve aussi l'ambassade deFrance. Ils brandissaient de nombreuses pancartes en français : «France ça suffit ! La Tunisie ne sera plus jamais une terre de colonisation». http://www.leparisien.fr/international/tunis-plus-de-3-000-manifestants-pro-islamistes-et-anti-francais-09-02-2013-2554003.php- 157 réponses
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" Votre civilisation est celle du fer ! Vous avez de grosses bombes, donc vous êtes civilisés. Je n'ai que des cartouches de fusil, donc je suis un sauvage". "Il n'y a pas de réussite ou d'échec, de victoire ou de défaite, mais quelque chose qui s’appelle le devoir. J'ai fait de mon mieux.". L'Appel d'Abdelkrim : " Marocains ! Il ne suffit plus aux impérialistes français d’occuper votre pays , de coloniser vos terres et d’ y amener des armées pour vous combattre chez vous. Il vous ont rendus misérables et ont exercé sur vous une pression telle que certains d’entre vous sont portés à croire que pour en finir avec leurs souffrances et échapper à la tyrannie, ils n’ont d’autres moyens que de s’enrôler dans les rangs des armées françaises. En réalité, enfants du Maghreb, c’est une action prohibée par notre juste religion, contraire aux enseignements du prophète ( SAWS). En effet, ceci est contraire aux commandements de Dieu et de son prophète qui vous interdisent d’être les aides des Français oppresseurs contre les peuples du Vietnam, ce peuple héroïque qui défend sa liberté. Soldats marocains ! Sachez que l’aide que vous apportez aux forces de l’impérialisme en Indochine, en plus de son caractère contraire à la religion et à la morale prolonge la présence française dans vos patries. Les Français vous diront que les vietnamiens sont un peuple d’idolâtres mais quand les français ont ils eu une religion ? ...Vous devez chercher à passer dans les rangs des Vietnamiens pour les aider à vaincre les impérialistes français car leur défaite serait aussi une victoire pour la cause de la liberté et de l’indépendance du Maghreb." "Je ne veux pas être prince ni gouvernant, plutôt je veux être libre dans un pays libre et je ne supporte pas ceux qui veulent voler ma liberté ou ma dignité". -“La seule chose qui nous importe aujourd'hui, ce n'est pas l'existence d'un sultan au Maroc, mais l'indépendance entière, sans réserve, du malheureux peuple rifain”. “Je suis de race berbère et j'ignore à quel point vous nous sous-estimez mais j'affirme cependant que les berbères sont des gens avancés, qui ont hérité de nombreuses civilisations. Vous ignorez par exemple qu'en tant que berbère, je suis d'origine juive. Mes ancêtres sont ensuite devenus chrétiens, puis musulmans. Maintenant nous parlons l'arabe, langue du Coran, nous nous entendons en berbère, langue de nos aïeux mais nous conversons aussi en français, langue de notre pays asservi”. “Nous aurions pu libérer l'Algérie, la Tunisie et le Maroc depuis le jour où éclata la guerre du Rif » “L'occupation du Maghreb par la France est l'un des principaux facteurs de propagation du communisme dans notre pays” Rencontre au Caire entre le Roi Mohamed 5 et Abdelkrim (après la révolte de 1958-1959) : Abdelkrim lui a demandé : " Qu'avez-vous fait au Rif ? " Le roi a répondu: " On ne se révolte pas contre son propre souverain. " " Qui est ce souverain alors ? " a demandé Abdelkrim. " Ils se sont révoltés contre le roi. " " Non, ils se sont révoltés contre la présence étrangère ! " " Je vous promets que toutes les forces étrangères quitteront le pays d'ici trois ans. « Je ne nie pas d’avoir eu recourt au sentiment religieux par période, pour avoir du soutient. Mais ce qui est certain c’est que l’islam n’à rien avoir avec l’extrémisme…. ». "Oui, de cadi je suis passé chef de guerre. La belle affaire! Crois moi, c'est un métier facile que de commander devant l'ennemi. Il y suffit de bon sens et de décision." "Le sultan actuel du Maroc est le maréchal Lyautey." "Si j'ai commis des erreurs je le regrettes, qui ne regrette pas ses erreurs? Je suis convaincu que si nous en avions le temps nous serions devenus une grande nation d'homme libre. Notre combat à donner aux rifains une fierté, un espoir, une confiance en soi qu'aucune défaite ne pourra effacer. L'aspiration à la liberté et la détermination de notre peuple durera au delà de la puissance de nos oppresseurs. Je suis venu trop tôt, mais j'étais convaincu que nos espoirs se réaliserai un jour, cette guerre l'étranger nous l'a imposé. Nous avons été battus, mais vous aussi". "Le rif n'admet pas que l'on soit malveillant envers lui car il a son amour-propre et sa foi." " La volonté d'être libre ne meurt pas et la détermination de notre peuple survivra à la puissance de nos oppresseurs" " le rif ne combat pas les espagnols et ne ressent pas de haine envers le peuple espagnol. Le rif combat cet impérialisme envahisseur qui veut lui ôter sa liberté à force de sacrifices moraux et matériels du noble peuple espagnol. Les rifains luttent contre l'espagnol armé qui prétend lui enlever ses droits, et cependant garde ses portes ouvertes pour recevoir l'espagnol sans armes en tant que technicien, commerçant, industriel, agriculteur, et ouvrier". " Réfléchis calmement et frappe durement ." "Il n'existe pas de compromis dans la revendication de liberté" "La liberté est un DROIT commun à tout les humains et son violeur est un criminel !" “La seule chose qui nous importe aujourd'hui, ce n'est pas l'existence d'un sultan au Maroc, mais l'indépendance entière, sans réserve, du malheureux peuple rifain”. » "Mes populations étaient fatiguées et je ne me faisais plus d'illusions sur ce que je pouvais attendre de leur fidélité, racontera Abdelkrim dans ses mémoires, je savais que, de jour en jour, mes guerriers se battraient avec moins d'entrain”. "J'ai vu mes idées s'évanouir l'une après l'autre. Comme dans beaucoup de pays d'Orient, l'arrivisme, l'esprit de corruption se sont introduits dans notre cause nationale". En septembre 1954, alors que le protectorat a, un an plus tôt, déposé et exilé à Madagascar le sultan Mohammed V qui incarne désormais les aspirations indépendantistes du royaume, Abdelkrim enfonce encore Allal El Fassi : "Je n'ai rien à faire avec lui, déclare-t-il à des journalistes français, El Fassi est un politicien qui mange et dort bien au Caire. Il ne fait strictement rien pour le peuple. Moi, au cours de la guerre du Rif, je me battais contre vous en première ligne avec mes hommes". "Nous devons sauver notre prestige et éviter l’esclavage à notre pays." « Nous considérons que nous avons le droit, comme toute autre nation, de posséder notre territoire, et nous considérons que le parti colonial espagnol a usurpé et violé nos droits, sans que sa prétention à faire de notre gouvernement rifain un protectorat ne soit fondée. […] Nous voulons nous gouverner par nous-mêmes et préserver entiers nos droits indiscutables ». " Mon but est la réforme et le progrès " "Musulmans, ô mes frères, écoutez mon conseil, car le seul but que je poursuis de toutes mes forces et avec l'aide de Dieu à qui je m'en remets pour le succès, c'est la réforme et le progrès". "Levez vous, le temps de la guerre sainte est arrivé !". ''Nous avons anéanti la colonialisme dans le Rif, les peuples n'ont plus qu'a l'enterrer et si il ne réussissent pas, il ne mérite aucune compassion ''. "Nous sommes accusés d’être des rebelles, mais nous combattons pour notre pays. Aussi bien n’avez-vous pas été vous-même le premier peuple qui pris les armes et se précipita pour la défense de la liberté de son sol et de son héritage ? […] Nous avons envoyé notre frère et nos ministres à Paris parce que c’est le berceau de la Liberté, la capitale de l’égalité et la mère de la civilisation moderne et parce que nous avons espéré que la noble nation française, qui si souvent a protégé les faibles et les affligés, reconnaitrait le droit du Rif à vivre comme une nation libre. Notre but, notre principe, notre idéal, c’est la paix et l’indépendance". Déclaration reproduite dans le Journal L’Humanité, du 24 Août 1925. "Je ne vois dans cette existence que la liberté, en dehors d'elle tout est faux et injuste" "Le Rif est soucieux d'établir un système de gouvernement pour lui seul, qui dépende uniquement de sa propre volonté; il veut établir ses propres lois et traités commerciaux afin d'être le protecteur de ses droits sur le plan intérieur et international" “Nous aurions pu libérer l'Algérie, la Tunisie et le Maroc depuis le jour où éclata la guerre du Rif” Juillet 1950 au quotidien égyptien Al Mokkatan “L'occupation du Maghreb par la France est l'un des principaux facteurs de propagation du communisme dans notre pays” “Un jour, l'URSS sera dans un grave état de faiblesse, les Arméniens en profiteront et réaliseront leur indépendance” Septembre 1954 Dans la célèbre lettre «aux nations civilisées», datée du 6 septembre 1922, il demanda aux Européens : «Agir pour le bien-être de l'humanité entière indépendamment de toute religion ou de toute croyance. Il est temps que l'Europe, qui a proclamé au XXème siècle sa volonté de défendre la civilisation et d'élever l'humanité, fasse passer ces nobles principes du domaine de la théorie à celui de la pratique».
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Bonjour à tous aujourd'hui mon conjoint et moi même ne pouvons rentrons en france faute d'une personne qui accepterai de nous faire une attestation d'hébergement (avec des justificatifs de domicile) juste pour les papiers car nous avons les moyens de payer notre propre logement mais il est bien dur de trouver un appart en france lorsqu'on est en tunisie . Si l'un d'entre vous ou un de vos contacts acceptait de nous aidez nous sommes même près a le payer juste pour nous faire parvenir ses papiers. C'est un appel au secours car cela fait 3 mois maintenant que le patron et "ami" de mon mari nous avez promis ses papier mais il s'avére qu'il ne faisait cela que pour que mon mari continu de travailler 16h par jour en fesant tout les caprices de cet homme. mon mari a été un réel esclave pendant des mois pour cet promesse resultat : il s'est moqué de nous et nous n'avons par sa faute plus de solution sachant que dans un mois mon mari deposera sa demande de visa qui lui sera refusé si elle est incompléte . si vous pouvez , s'il vous plait, aidez nous .
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bonjours à tous ! j'ai vous écris ce poste affin de recevoir une petite aide d’après vous je suis une jeune diplômée Tunisienne ; j'ai eu ma mastère professionnel en Tunisie intitulé "environnement et analyses physico chimiques industrielles je suis en train de chercher un emploi en France j'ai déjà utilisé plusieurs sites sur internet mais sans réponse car je suis encore en Tunisie est ce que vous pouvez me dirigé quoi faire ou bien m'indiqué des sociétés; des sites; ou des recruteurs des tunisiens en France ? merci d'avance pour vous !
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Tribune : "Laïcité ? In chah allah !" 08/05/11 à 17:05 Séverine Labat, chercheur au CNRS et politologue, dénonce les attaques dont est victime la réalisatrice Franco-tunisienne, Nadia El Fani, en raison de son nouveau film "Ni Allah, ni maître". A rebours des prophéties annonçant la mort de l’islam politique, la réalisatrice franco-tunisienne, Nadia El Fani, fait, avec d’autres, les frais d’un retour inattendu de l’obscurantisme dans une Tunisie pourtant tenue pour être le pays arabe le plus avancé en termes de laïcité. En effet, tandis qu’en son temps, Habib Bourguiba s’autorisa à boire du jus d’orange en public durant le mois de ramadan, il ne semble plus permis, à quelques mois de la chute de Ben Ali, de revendiquer le droit à la pleine liberté de conscience, ni d’afficher ses convictions athées. [ Lire la suite de l'Article.. ] Source: Nouvel Obs
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Un collectif tunisien a écrit cette lettre pour justifier et demander le départ de leur ministre de l'Intérieur. La voici ( texte tel qu'il a été publié sur http://www.michelcol...u-Ministre.html ) Combien de temps encore faudra-t-il que les tunisiens subissent la répression ? Le premier ministre, Béji Caïd Essebsi affirme que "tous les ingrédients de la démocratie sont réunis". Peut-être a-t-il omis de dire qu'il ne faisait pas partie de ces ingrédients...
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Les nouvelles autorités tunisiennes ont très vite, après la chute de Ben Ali, donné des assurances aux créanciers internationaux leur assurant un remboursement de la dette. D'après le gouverneur de la Banque centrale, la Tunisie doit rembourser 1120 millions de dinars (560 millions d'euros) alors que le pays a besoin de consacrer toutes ses ressources financières à ses budgets sociaux. Témoignage de Fathi Chamkhi, porte-parole de Raid Attac et Cadtm Tunisie, qui milite activement pour la suspension du remboursement, l'audit de la dette et l'abolition de sa partie odieuse. Billets d'Afrique : Pourquoi ne pas avoir suspendu le remboursement de la dette au lendemain de la révolution ? Cette décision parait être la plus logique, vu l'ampleur des besoins sociaux auxquels il faut répondre en toute urgence. Au lieu de cela, le gouvernement s'est hâté de rassurer les créanciers, quelques jours à peine après la fuite du dictateur, en affirmant poursuivre le paiement de la dette. Rassurer les riches créanciers internationaux, plutôt que d'apporter secours à une population saignée à blanc par plus de deux décennies de politique économique ultralibérale, voilà la priorité de ce gouvernement. Cela en dit long sur sa nature politique et sociale. Il est en effet issu du régime de Ben Ali ! Chose assez curieuse, la révolution s'est contentée de décapiter le pouvoir sans l'abattre. Après le 14 janvier, tout le gouvernement Ben Ali est resté en place. Il a fallu attendre le 24 février pour qu'il en soit chassé. Mais, celle qui prend la relève est, elle aussi, issue du même pouvoir. De ce fait, il ne faut pas s'étonner qu'elle maintienne le cap de la politique du dictateur, c'est-à-dire de continuer d'agir contre les intérêts vitaux des classes populaires, malgré la révolution. La bataille pour la prise du pouvoir paraît donc primordiale pour la réalisation des objectifs de la révolution. Celle pour la suspension du paiement de la dette met en évidence cette vérité. Billets d'Afrique : Les revendications sociales de la Révolution tunisienne peuvent-elles s’accommoder de cette continuité ? Le régime de Ben Ali est un régime antisocial, c'est ce qui explique la révolution. La chute du dictateur n'a pas suffit pour abattre son régime. Le gouvernement actuel est un gouvernement contre-révolutionnaire qui tente de maintenir ce régime. Il est donc clair qu'il n'apporte aucune réponse aux revendications sociales de la révolution. La question est de savoir s'il pourra se maintenir en place malgré cela ? Les classes populaires sont-elles prêtes à se soumettre de nouveau ? A l'heure actuelle rien n'est décidé, même si le gouvernement est en train de marquer des points, par exemple en poursuivant le paiement de la dette, et surtout en reprenant progressivement le contrôle de la situation. Je pense néanmoins que le calme actuel est très fragile et qu'une nouvelle explosion populaire, dans les prochaines semaines, voire les prochains mois, n'est pas à exclure. Le sort de la révolution n'est pas encore scellé. Je continue de croire à sa victoire, car se soumettre de nouveau et se laisser exploiter et opprimer comme cela a toujours été le cas, me parait fort peu probable. Il est bien normal que le régime de Ben Ali essaye de s'accrocher et de se restaurer mais il ne pourra plus résister assez longtemps car il n'a pas de réponses aux immenses attentes sociales. On sait que la quasi-totalité de l'économie tunisienne était aux mains du clan Ben Ali. N'est-ce pas plutôt la dette de celui-ci davantage qu'une dette publique ? Je pense qu'il est exagéré d'affirmer une chose pareille. Certes, les Ben Ali, les Trabelsi (clan de l'épouse du dictateur) et les familles alliées locales se sont approprié un pan entier de l'économie, toujours est-il qu'une bonne partie échappait à leur contrôle. Par exemple, les intérêts économiques étrangers qui sont importants en Tunisie, ont toujours été en dehors de leur zone de contrôle. Cela étant dit, il est vrai de dire qu'une bonne partie de la dette, qui est dite publique, est en fait une dette privée du clan mafieux des Ben Ali-Trabelsi. L'annulation de la dette est-elle un thème populaire en Tunisie ? La dette était une question totalement ignorée des classes populaires avant le 14 janvier. Grâce à la campagne initiée par notre association, nous pouvons affirmer qu'elle l'est beaucoup moins aujourd'hui. Par exemple, plusieurs partis politiques l'ont d'ores et déjà inscrite à leur programmes et un débat national commence à s'organiser autour de cette question. Beaucoup de chemin a été réalisé en si peu de temps, et cela grâce bien évidemment à la révolution. Je pense que cette question va devenir l'une des questions centrales du processus révolutionnaire dans les semaines et les mois à venir. Voyez-vous des similitudes avec la crise des dettes souveraines en Europe ? Bien entendu, il existe beaucoup de similitudes, notamment en ce qui concerne les intérêts sociaux auxquels la dette porte atteinte. Ce mécanisme est conçu pour privatiser les profits et pour socialiser les pertes. La dette ramène derrière elle l'austérité, le chômage et la précarité. Mais le contexte politique est bien évidemment complètement différent. Dans le Sud, la dette s'inscrit dans des relations dominants-dominés, où la dette pose, en plus de questions relevant de la justice sociale, ceux de la souveraineté populaire nationale. Les crises de la dette, qui éclatent ça et là dans les pays du Nord, ou bien qui risquent d'éclater dans un avenir proche, en plus de ceux que connaissent les pays du Sud, ont "le mérite" de mettre un peu plus en évidence les intérêts communs des peuples, aussi bien ceux du Nord que ceux du Sud, face à un ennemi commun. Quelle est la part des créanciers français dans la dette publique tunisienne ? En tant qu'ancienne puissance coloniale, la France occupe une place importante dans la dette de la Tunisie, sa part dans l'encours total de la dette extérieur publique s'élève à environ 14%, mais il ne s'agit que de la part bilatérale, c'est-à-dire celle revenant à l'Etat français (il y a aussi le secteur financier privé). Mais il parait tout de même assez difficile d'admettre que la Tunisie doit de l'argent à la France. D'une part, la Tunisie a déjà remboursé le double de ce qu'elle a emprunté à la France. D'autre part, la France, qui a colonisé la Tunisie pendant trois quarts de siècle, pillant et exploitant librement le pays, a une dette historique envers elle, qu'elle n'a jamais honorée. Bien plus, quelques années après l'indépendance en 1956, le pouvoir tunisien a été obligé de racheter les terres agricoles (environ la moitié de la surface agricole) que les colons français avaient accaparé sous le régime colonial, avec des crédits accordés par l'Etat français !
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Tunisie : l'armée préparerait un coup d'Etat militaire
un sujet a posté Grenouille Verte dans International
Tunisie : l’armée envisagerait un coup d’Etat en cas de victoire des islamistes aux législatives 05/05/2011 à 19:13 [DESC][/DESC] En 1991, la victoire des islamistes du FIS lors des législatives en Algérie avait conduit à la démission du président Chadli Benjedid et à l’annulation du processus électoral par l’armée en janvier 1992. La Tunisie risque‑t‑elle de connaître le même scénario si les islamistes venaient à gagner les législatives du 24 juillet prochain ? Pour l'ex‑ministre de l'Intérieur du gouvernement tunisien de transition, Farhat Rajhi, la réponse est oui. [ Lire la suite de l'Article.. ] Source: Tout sur l'Algérie -
80 % des Français choqués par les sifflets contre la Marseillaise Jeudi 16 octobre - 18:20 Huit Français sur dix affirment avoir été choqués par les sifflets contre la Marseillaise Après les sifflets qui ont retenti mardi soir au stade de France lors du match de football France-Tunisie , huit Français sur dix affirment avoir été choqués. C'est ce qu'indique un sondage CSA pour Le Parisien/Aujourd'hui en France publié jeudi. 46 % des sondés ont été très choqués, 34 % plutôt choqués, tandis que 15 % ne l'ont pas été. électeurs de droite (88 %), comme électeurs de gauche (83 %) condamnent l'attitude des supporters à l'origine de l'incident. La proportion des mécontents diminue toutefois chez les jeunes. 25 % des 18 à 30 ans affirment ne pas avoir été heurtés, de même que 33 % des 18 à 24 ans et que 43 % des étudiants. Les sondés les plus contrariés sont les électeurs communistes (92%), les individus âgés de 30 à 39 ans (89 %) et les cadres et professions libérales (88 %). Par Chloé Durand-Parenti (avec agence) Suite de l'article... Source: lepoint.fr
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Un feu d'artifice pour (re)commencer Jeudi 28 octobre - 22:46 Guillaume Joli, monsieur penalty, a encore frappé. (Maxppp) Pour le premier de ses deux matches amicaux face à la Tunisie, l'équipe de France a survolé les débats, jeudi soir à Chambéry (31-20). Malgré les absences de certains cadres, les Bleus ont parfaitement maîtrisé leur sujet dès les premières minutes, se permettant ainsi d'assurer le spectacle. Les Tunisiens, sans doute vexés, devront pourtant remettre ça samedi soir à Nantes. Suite de l'article... Source: sports.fr
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Yadh Ben Achour préside la Haute Instance de réalisation des objectifs de la révolution, de la réforme politique et de la transition démocratique, chargée de préparer les futures élections tunisiennes. Trois mois après la chute du régime de Zine El-Abidine Ben Ali, elle vient de jeter les bases du nouveau cadre électoral. La Tunisie élira, le 24 juillet, ses représentants à la Chambre constituante. Comment la Haute Instance que vous dirigez a-t-elle été mise en place ? En janvier, cette Haute Instance était une simple commission de réforme politique, dont le rôle était de réviser l'ensemble des textes liberticides qu'utilisait l'ancien régime pour opprimer le pays: la loi sur les associations, sur les partis, sur le terrorisme, le code de la presse, certaines dispositions du code pénal… Puis un conseil de protection de la révolution, avec des partis et des organisations de la société civile, a été créé et conçu comme une sorte de tuteur du gouvernement, ce qui aurait pu conduire à une crise et à un parallélisme de deux pouvoirs, l'un institutionnel, l'autre révolutionnaire. L'instance que je préside est la synthèse de ces deux logiques. Elle est composée de 155 membres – ce qui en fait une sorte de parlement! –, représentant douze partis politiques [sur les 51 actuellement enregistrés en Tunisie] – nationalistes arabes, de gauche et d'extrême gauche, qui ont soutenu la révolution – et d'organisations qui ont eu également un rôle très actif comme la Ligue tunisienne des droits de l'homme, l'Union générale tunisienne de travail, l'ordre des avocats, l'Association tunisienne des femmes démocrates… Il y a, enfin, des personnalités connues pour leur rôle dans l'opposition, et des représentants des régions. Comment l'idée d'une Assemblée constituante est-elle née? Alors que nous nous acheminions vers une élection présidentielle, c'est le peuple qui a imposé l'idée d'une Assemblée constituante. Il voulait une nouvelle légitimité. Du coup, le problème fondamental devenait : comment élire une assemblée qui échappe au contrôle du ministère de l'intérieur? Nous ne pouvions pas utiliser l'ancienne loi électorale. Notre tâche essentielle a donc été de préparer un nouveau cadre. Nous l'avons fait en trois semaines, un temps record! Le 11 avril, nous avons adopté deux projets de décret-loi, le premier pour créer une instance supérieure électorale, le second sur l'élection proprement dite. Il a été voté par tous les participants, à l'exception de cinq abstentions. Personne ne s'attendait à ce que nous puissions aboutir. Les discussions ont été difficiles, parfois violentes, dans un climat tendu. Mais quand nous y sommes parvenus, tout le monde, à l'unisson, a entonné l'hymne national. C'était un moment très émouvant, plein d'espoir. Pour la première fois dans son histoire, la Tunisie va connaître de vraies élections libres, non manipulées. Nous avons ainsi choisi le mode de scrutin proportionnel parce que c'est le système le plus équilibré, qui donne à tous les partis le maximum de chances d'être présents à l'Assemblée constituante. Vous avez aussi adopté le principe de listes paritaires homme-femmes, une première dans le monde arabe. Cela a-t-il été difficile? Nous avons adopté le principe de la parité à une écrasante majorité! Si une liste n'est pas paritaire à 50-50, elle ne sera tout simplement pas validée. C'est effectivement historique dans le monde arabe, et même au-delà. Les anciens cadres du Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD), aujourd'hui dissous, ne pourront pas se présenter, alors que des anciens ministres ont reçu l'autorisation de créer leur parti. N'y a-t-il pas une contradiction? Le gouvernement tranchera. Mais la majeure partie des Tunisiens ne veut pas que l'on réintroduise par les élections ce qui a été dissous par la loi. Le peuple ne peut plus sentir l'odeur de ce parti, même sous une autre forme, qui a tant nui au pays, à la justice, à l'université, à la neutralité de l'administration et de l'Etat, dont ils utilisaient illégalement le patrimoine. La Constituante va défaire ce qu'ils ont fait pendant les vingt-trois années de dictature. C'est une logique incontournable, qui vise uniquement les membres du bureau exécutif, du comité central, les secrétaires généraux des comités de coordination et les présidents de cellule. Cela ne concerne pas les militants. Le parti islamiste Ennahda fait partie de la Haute Instance. Comment avez-vous perçu sa participation? Je vous répondrai en tant que citoyen. Ennahda donne toutes les garanties que nous cherchons dans son programme, ses déclarations, notamment sur la liberté de croyance, de pensée et d'expression. S'il respecte ces engagements, alors nous n'avons plus aucun problème avec Ennahda. L'élection pourra-t-elle vraiment avoir lieu le 24 juillet? C'est un délai très court… Je le souhaite. Les transitions démocratiques sont délicates, ce sont des zones dangereuses car tout est dans l'attente. Nous ne devons pas contribuer à retarder l'échéance. Mais c'est vrai, la tâche est encore immense. Il va falloir refaire les listes des électeurs – puisque jusqu'ici, même les morts votaient –, mettre à jour les cartes d'identité nationale, organiser les 2000 bureaux d'inscription, ce qui nécessite de former 4000 personnes. Puis il faudra organiser 7 000 bureaux de vote avec un président et deux assesseurs, soit à nouveau 21 000 personnes à former… Cette opération coûtera environ 20 millions d'euros. Nous marchons toujours sur la corde raide. Quelles sont les futures étapes ? Nous préparons un pacte républicain pour imposer à tous ceux qui vont se présenter une déontologie, un standard politique minimum sur les droits de l'homme et le rejet absolu de la violence. Puis le gouvernement provisoire présentera sa démission et un nouveau, désigné par l'Assemblée, prendra sa place. Lorsque la nouvelle Constitution sera votée, dans le délai de six mois à un an, des élections seront organisées. Nous entrerons alors dans la deuxième République de notre histoire. Vous allez rencontrer, le 21 avril, à Tunis, le ministre français des affaires étrangères, Alain Juppé. Qu'attendez-vous de la France? Un revirement de sa position qui n'a pas été jusqu'ici très brillante. On nous disait qu'il était préférable d'avoir le pain sans la liberté, nous n'avons eu ni l'un ni l'autre. Aujourd'hui, nous voulons les deux. Propos recueillis par Isabelle Mandraud http://www.lemonde.fr/tunisie/article/2011/04/20/la-tunisie-va-connaitre-de-vraies-elections-libres_1510254_1466522.html
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Habitué à un rythme de vie trépidant depuis 23 ans, Ben Ali s'ennuie à présent © REUTERS ENQUETE - Moins de trois mois après son départ de Tunisie, qu'est devenu l'ancien chef d'Etat ? Le 14 janvier dernier, Zine el-Abidine Ben Ali est le premier chef d'Etat arabe chassé du pouvoir. Après 23 ans au pouvoir, il trouve refuge en Arabie Saoudite avec sa femme, Leïla Trabelsi, et quelques membres de sa belle famille. Près de trois mois après la révolution de Jasmin, le point sur la situation de Zine el-Abidine Ben Ali. Victime d'un AVC Mi-février, l'ancien président tunisien est victime d'un accident vasculaire cérébral (AVC). Plongé dans le coma, Ben Ali est hospitalisé à l'hôpital de Djedda. Il en est sorti il y a tout juste deux semaines. Depuis, il vit avec sa femme Leïla et son fils de 6 ans, dans une immense villa prêtée par la famille royale saoudienne. Mais, habitué à un rythme de vie trépidant depuis 23 ans, Zine el-Abidine Ben Ali s'ennuierait. D’après des témoins, dont des membres de la famille, l’ambiance à la maison est orageuse et les disputes fréquentes. Le journaliste Nicolas Beau croit savoir que l'ex-président passe beaucoup de temps devant les chaînes d'information. Il vit "une espèce de pré-retraite difficile", dit le journaliste. Ben Ali veut garder le contact avec la Tunisie Drogué au pouvoir, Ben Ali a bien essayé de garder le contact avec le pouvoir tunisien. L'ancien chef d'Etat a passé de nombreux coups de téléphone, à la présidence et dans les ministères. Il s'est même montré tellement insistant que les numéros de téléphone ont été changés, rapporte l'écrivain tunisien Abdelaziz Belkhodja, qui a enquêté sur la famille Ben Ali. "Il emmerdait tout le monde" : L'avenir du couple Ben Ali ne s'est pas dégagé après leur départ du pouvoir. Une dizaine de procédures judiciaires, en Europe, aux Etats-Unis mais aussi en Tunisie, ont été lancées contre eux. La dernière mesure en date vient de Tunis : le nouveau gouvernement a publié un décret il y a quelques jours pour organiser la confiscation des biens de tout le clan. Une centaine de personnes sont visées. La Tunisie a aussi officiellement émis un mandat d’arrêt fin janvier contre le couple Ben Ali. Mais pour le moment, la priorité n'est pas à un procès. Le pays veut avant tout réussir sa transition démocratique, avec l'élection d'une assemblée constituante le 24 juillet prochain. Les Tunisiens s'occuperont de Ben Ali après... Europe 1
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Libye: les armées tunisienne et libyenne s'affronteraient à Dehiba Mis à jour le vendredi 29 avril 2011 à 12h19 Les combats se sont concentrés jeudi autour de Misrata, Zenten et du poste-frontière de Dehiba, dans l'ouest de la Libye, près de trois mois après le début d'un conflit qui semble s'enliser et s'étendre: l'armée tunisienne serait désormais partie prenante aux combats à Dehiba. Des combats auraient opposé l'armée tunisienne aux forces de Mouammar Kadhafi dans le centre de la ville tunisienne de Dehiba, frontalière de la Libye, a rapporté un habitant à Reuters. Deux habitants de Dehiba avaient déjà signalé que les forces loyalistes libyennes avaient attaqué Dehiba ce vendredi. "D'intenses fusillades ont lieu en ce moment même dans le centre de Dehiba. (...). Les gens ne peuvent pas sortir de chez eux. La bataille a débuté lorsque les brigades (pro-Kadhafi) ont attaqué les insurgés installés à Dehiba", avait déjà communiqué plus tôt un témoin à l'agence. Un autre homme faisait état vendredi d'obus qui continuaient de tomber sur des maisons et également de la mort d'une Tunisienne suite aux bombardements. [ Lire la suite de l'Article.. ] Source: RTBF
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Un élu français agressé par des salafistes en Tunisie
un sujet a posté KamatisFantasia dans International
Le tout dois je le rappeler devant sa petite fille qui si elle n'avait pas fuie aurait été passée à tabac aussi !! Ceci devrait causer un incident diplomatique, vacance ou pas ! Pourquoi l'ambassadeur de Tunisie n'est il toujours pas convoqué ? Est il nécessaire de rappeler qu'un député est un représentant de l'état ? C'est là qu'on devrait voir que notre président sait réagir ou non. -
Le président tunisien demande au salafistes d'être patients
un sujet a posté Grenouille Verte dans Politique
Filmé à son insu, Rached Ghannouchi tombe le masque Samedi 13 octobre - 19:23 La polémique enfle en Tunisie, après des déclarations du chef islamiste Rached Ghannouchi demandant aux salafistes de faire preuve de "patience" et de "sagesse", le temps que les islamistes puissent asseoir leur pouvoir face aux laïcs. Souvent accusé d’entretenir un double discours, Rached Ghannouchi se retrouve au cœur de la polémique qui fait rage actuellement en Tunisie, après la mise en ligne, le 9 octobre, d’une vidéo du chef du parti islamiste tunisien Ennahda, filmé à son insu. Sur les images, ce dernier demande à des visiteurs salafistes de faire preuve de "patience" et de "sagesse" le temps que les islamistes puissent imposer leur pouvoir aux laïcs. Tout au long de son propos, Rached Ghannouchi oppose le camp des laïcs et celui des islamistes, en insistant sur la bipolarisation de la société tunisienne. Suite de l'article... Source: France 24- 6 réponses
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En Tunisie, une réussite économique mal partagée Samedi 24 octobre - 13:25 S'il est une plainte récurrente, c'est bien celle-là : les bas salaires. Mokhtar, 30 ans, marié et père de trois enfants, gagne 800 dinars (415 euros) par mois comme employé dans un grand hôtel de Monastir, la ville natale de l'ancien président Bourguiba, située à 200 kilomètres au sud de la capitale. Il peut s'estimer heureux, d'abord d'avoir un emploi alors que le chômage frappe presque 15 % de la population active, ensuite de toucher l'équivalent de quatre fois le smic tunisien (250 dinars, 130 euros). "Et pourtant, je m'en sors tout juste, avec les 260 dinars que je verse chaque mois à la banque pour le remboursement de mon appartement", soupire-t-il. Dans ce pays où, officiellement, la classe moyenne représente 80 % de la population, les gens n'ont pas la vie aussi facile que l'indiquent les statistiques. Pour que la Tunisie reste compétitive et attire les investisseurs étrangers - dans le textile, les industries mécaniques, électroniques, ou aéronautiques -, le coût de la main-d'oeuvre est maintenu très bas. "Au Maroc, il est de 20 % plus élevé. Mais la stratégie adoptée par la Tunisie se révèle payante : de nombreuses sociétés européennes qui étaient parties en Europe de l'Est reviennent à présent ici, attirées par le bas coût et tous les avantages qui leur sont consentis", explique un expert économique en poste à Tunis. Tunis, Monastir Envoyée spéciale Suite de l'article... Source: LE MONDE | 23.10.09
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Les destinations de l'été 2009 Samedi 21 mars - 09:46 Martinho do Porto, Portugal. © Photo12 / Alamy Expedia.fr vient de révéler les tendances de l'été. Son directeur marketing, Timothée de Roux, décrypte : "Avec la crise, les voyageurs se dirigent vers des destinations proches et ensoleillées, au meilleur rapport qualité-prix. On constate le succès des côtes françaises en particulier, mais aussi du Portugal ou de la Tunisie, qui affichent des scores tout à fait exceptionnels et témoignent de la volonté des Français de préserver leurs vacances. Ils réservent le plus tôt possible, pour se faire plaisir en réalisant les meilleures affaires." La destination la plus prisée des internautes : le Portugal. Deux fois plus de réservations que l'année dernière ont déjà été enregistrées, tout comme pour la Tunisie, qui connaît, elle aussi, un franc succès. L'Italie, en particulier la Sicile et la Toscane, suscite également un réel engouement (+ 31 %). Plus étonnant, le Royaume-Uni et sa livre sterling faible attirent 70 % de réservations en plus par rapport à 2008. Côté nord-américain, les voyageurs recherchent surtout de l'aventure et de grands espaces. Le Canada, ses Grands Lacs, ses forêts et ses métropoles affichent 60 % de hausse des réservations. Par Louise Cuneo Suite de l'article... Source: lepoint.fr
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comment vous voyez la Tunisie aujourd'hui ? est ce qu'elle peut résister contre le terroriste ? aujourd'hui les touristes ont-ils confiance à cette pays pour y visiter! Merci de partager ensemble votre opinion
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L’islamophobie, axe fondamental de la contre-révolution coloniale
un sujet a posté Invité dans Politique
Suite ici http://indigenes-republique.fr/lislamophobie-axe-fondamental-de-la-contre-revolution-coloniale/ -
Aujourd'hui, l'ISIE, l'instance chargée d'assurer la régularité des élections législatives Tunisienne vient d'annoncer les résultats officiels : Comme on s'y attendait, 2 partis dominent les résultats : - Nidaa Tounes, le parti laïc de Beji Caïd Essebsi, favori dans les sondages depuis sa création en 2012 remporte 85 sièges sur 217 soit 39% des sièges. - Ennahda, le parti islamiste, dans la mouvance des "Frères Musulmans" égyptiens, qui avait remporté les élections d'octobre 2011 dans des conditions douteuses, remporte 69 sièges soit 31,7% des sièges. (37% des sièges en 2011) - L'Union patriotique libre (UPL), le parti libéral du riche homme d'affaires Slim Riahi, ayant fait fortune en Libye remporte 16 sièges.(7,4%) (1,26% des sièges en 2011) - Le Front populaire, coalition de 12 partis de gauche et d'extrême gauche, dirigé par l'ex porte parole du PC Tunisien Hamma Hammami remporte 15 sièges. (6,9%) - Afek Tounes parti laïc social-libéral obtient 8 sièges (3,6%) (1,89% des sièges en 2011) - Les autres partis se partagent 24 sièges (11% des sièges) Le CPR du président Marzouki (8,7% des sièges en 2011) et Ettakatol du président de l'assemblée Ben Jaafar (7% des sièges en 2011) 2ème et 3ème des élections en 2011 qui avaient fait alliance avec Ennahda en 2011 semblent les grands perdants de cette élection et sont relégués à des scores inaudibles. Les manoeuvres électorales en 2014 Comme en octobre 2011, le parti islamiste a en 2014, usé et abusé de manoeuvres frauduleuses pour tenter d'influer sur le scrutin. Cette année les manoeuvres ont porté sur la manipulation des listes d'électeurs. En 2011, tous les Tunisiens qu'ils se soient inscrits ou pas sur les listes électorales, avaient pu voté. Bon nombre de tunisiens ayant voté en 2011, pensaient donc qu'ils allaient pouvoir le faire en 2014. Mais dans l'intervalle, Ennahda, avait instauré l'obligation de s'inscrire sur les listes électorales, sans qu'une communication très importante n'ait été faite sur le sujet. Bon nombre de tunisiens n'ont donc pas pu voté et certains s'étant inscrit sur les listes électorales n'ont pas également pu le faire. En revanche, on peut penser que les militants d'Ennahda étaient eux, tous présents sur les listes. Ces manoeuvres ont manifestement permis à Ennahda de limiter son effondrement que certains pouvaient prédire beaucoup plus important. En effet les 2 sondages "sortie des urnes" réalisés par l'institut 3C et Sigma Conseil, les 2 instituts les plus fiables de Tunisie, donnaient bien Nidaa Tounes à 37% mais donnaient Ennahda à 24% et 26%. Rappels : En Juillet 2013, lorsque les Frères Musulmans Egyptiens avaient, 1 an après leur élection, été renversés par le général Sisi, suite à un mouvement de protestation populaire sans équivalent (20 millions d'Egyptiens avaient manifestés pour la démission du gouvernement Morsi), Ennahda en pleine crise suite aux assassinat de 2 opposants politiques dans l'année, Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi, avait bien cru que sa dernière heure était venue. Rached Gannouchi (le leader d'Ennahda) est en effet le président international des Frères Musulmans. Il était très proche de l'ex-président Egyptien Morsi. Cette crise et l'incapacité des islamistes a redresser l'économie tunisienne moribonde avait poussé Ennahda a accepter la constitution en janvier 2014 d'un gouvernement de techniciens "apolitiques" dirigé par le 1er ministre Medhi Jomaa, ex-ministre de l'industrie sous le gouvernement Ennahda. Ces derniers mois avaient mis en évidence une amélioration certaine de l'économie Tunisienne. Le régime Tunisien étant principalement parlementaire, c'est bien cette élection législative qui était, pour la Tunisie, la plus déterminante. L'élection présidentielle doit intervenir dans 3 semaines, le 23 novembre 2014. Les commentaires sont nombreux sur la coalition qui doit nécessairement intervenir avec Nidaa Tounes pour obtenir une majorité parlementaire : - Pour certains l'alliance avec Ennahda est probable - Pour d'autres, elle est surtout à éviter. Les prochains jours apporteront des réponses. Article : Tunisie numérique Article AFP Les résultats de 2011
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