Aller au contenu

Quand le foetus trinque


January

Messages recommandés

Membre, Tête en l'air, 41ans Posté(e)
Feuille Membre 10 893 messages
41ans‚ Tête en l'air,
Posté(e)

Pour les raisons que tu évoques, January, je pense en efet qu'un verre par jour, ou même un demi-verre, c'est plus nocif que cinq cigarettes par jour. Mais je ne pense pas non plus que les risques pris soient si grands - ok, dans le doute, autant s'abstenir, mais, Winona, il est quand même question de culpabilisation.

Je m'explique.

Si la personne à qui on fait diminuer une consommation d'alcool rencontre un problème quelconque pendant sa grossesse qui pourrait être lié à l'alcool (mais sans certitude), est-ce qu'elle ne va pas se dire "c'est ma faute, c'est ma faute, pourquoi j'ai pris un verre de champ' à l'anniversaire de ma maman, hein, pourquoi ? Je suis quelqu'un d'épouvantable !"

Ou tout simplement, se sentir une mauvaise mère si elle prend un fond de verre avec son fromage ?

Oui, quelqu'un qui boit raisonnable ment peut se passer d'alcool assez facilement - mais justement, ces personnes là n'ont pas besoin qu'on les surinforme sur les risques que leur consommation occasionnelle (oui, bon, je ne suis plus dans le "un verre par jour" ;)) pourrait faire subir à leur bébé...

Je suis assez mal à l'aise avec ces messages, parce que d'un côté, protéger la santé du foetus, c'est important à mes yeux, mais de l'autre, a-t-on le droit d'obliger quelqu'un à avoir telle ou telle hygiène de vie, même si c'est pour le bien d'autrui ? (Sachant que l'autrui en question n'est pas sujet de droit).

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
Invité ézîa
Invités, Posté(e)
Invité ézîa
Invité ézîa Invités 0 message
Posté(e)

Je suis enceinte et, au début de ma grossesse, avant de le savoir je buvais un apéritif avec du vin et du jus de fruits de temps en temps (ça a duré 2 mois), mais je faisais très attention à ma nutrition et je ne fumais pas. J'ai bien sûr arrêté l'alcool dés que j'ai deviné mon état, il a à présent 5 mois (de gestation) et d'après les nombreux examens est en parfaite santé. Lors de la gestation et de l'allaitement l'abstinence est en effet obligatoire mais en dehors le vin peut, paraît il, être bon pour la santé, or il n'est pas toujours facile de savoir qu'on est enceinte au début, on ne peut pas faire des tests tous les quatre matins non plus.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Piment doux, 104ans Posté(e)
Out of Paprika Membre 23 716 messages
104ans‚ Piment doux,
Posté(e)

J'ai bien compris, mais encore une fois personne n'est en mesure "d'obliger" une femme enceinte à tenir un certaine ligne de conduite de toute façon. On ne peut que l'informer, ensuite si elle culpabilise j'ai envie de dire.... qu'elle se débrouille avec ;)

On sait bien que si l'enfant vient au monde avec une malformation ce ne sera pas à cause du verre de champ occasionnel. Tout comme on n'en saura pas forcément plus même si la mère était totalement sobre et clean pendant sa grossesse.

Comme tu l'as justement dit plus haut, on peut toujours aussi accuser la pollution, le grand père qui a fumé sous ton nez aux repas de fêtes, tata Louisette qui met du rhum dans ses crêpes.... tout est question de mesure.

@ c'était une réponse à Feuille.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 62 205 messages
108ans‚ ©,
Posté(e)

Je suis assez mal à l'aise avec ces messages, parce que d'un côté, protéger la santé du foetus, c'est important à mes yeux, mais de l'autre, a-t-on le droit d'obliger quelqu'un à avoir telle ou telle hygiène de vie, même si c'est pour le bien d'autrui ? (Sachant que l'autrui en question n'est pas sujet de droit).

Dans les cas d'addictions graves pour moi oui. Oui, on doit obliger.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

Et il circule toujours cette histoire du médecin qui préconise de boire un petit peu ou de fumer un petit peu pour les femmes qui ont du mal à arrêter complétement...

C'est vrai mais ça n'est pas par confort ou négligence, c'est surtout parce que le stress, l'angoisse et la déprime de la mère sont aussi très nocifs au bon déroulement de la grossesse et au développement du foetus...

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre+, Un manuscrit dans une main, une boussole dans l'autre, 41ans Posté(e)
Noisettes Membre+ 10 576 messages
41ans‚ Un manuscrit dans une main, une boussole dans l'autre,
Posté(e)

Mon fils est arrivé avant terme (à trois jours près, il dépassait le stade " petit prématuré "). Je ne fume pas, et n'étant pas grande consommatrice d'alcool, je n'ai pas bu une goutte d'alcool pendant toute ma grossesse.

Je ne dis pas que la consommation de tabac et/ou d'alcool pendant la grossesse doit être encouragé.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Ralphy Membre 505 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

C'est vrai mais ça n'est pas par confort ou négligence, c'est surtout parce que le stress, l'angoisse et la déprime de la mère sont aussi très nocifs au bon déroulement de la grossesse et au développement du foetus...

Et bien trouvez mloi une seule étude sérieuse démontrant que le stress induit par le sevrage est plus dangereux que le tabac pour le foetus ...........

Pour rappel une femme enceinte sur 3 continue de fumer, le stress est aussi un sujet prévilégié par les cigarettiers, parce qu'il constitue un facteur confondant, permettant la dilution des risques liés au tabagisme, d'ou le financement de divers études sur celui-ci... cette idée reçue en est un exemple.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité ézîa
Invités, Posté(e)
Invité ézîa
Invité ézîa Invités 0 message
Posté(e)

Et bien trouvez mloi une seule étude sérieuse démontrant que le stress induit par le sevrage est plus dangereux que le tabac pour le foetus ...........

Pour rappel une femme enceinte sur 3 continue de fumer, le stress est aussi un sujet prévilégié par les cigarettiers, parce qu'il constitue un facteur confondant, permettant la dilution des risques liés au tabagisme, d'ou le financement de divers études sur celui-ci... cette idée reçue en est un exemple.

Bien sûr mais quand ils ont essayé toutes les méthodes préventives à leur portée et que ça n'a pas d'effet ils essayent de limiter au maximum les dégâts en conseillant de fumer le moins possible par exemple, ce n'est pas de la complaisance mais ils ne peuvent ni harceler la femme de mises en gardes incessantes, ni être toujours derrière son dos, et la plupart du temps ceux qui font cette prévention ne sont pas des spécialistes mais des gynéco, des sages femmes, des proches... qui ont aussi autre chose à dire à la mère que de stopper sa toxicomanie.

De plus toutes les "toxicomanes" savent qu'elles mettent en danger leur bébé, donc, si elles n'arrivent pas à arrêter, en plus des effets nocifs de leur produit, elle passeront presque toute leur grossesse à s'inquiéter de la santé de leur bébé, et c'est du devoir des professionnels de faire en sorte que la grossesse se passe le mieux possible, y compris sur le plan psychologique pouvant entraîner des conséquences graves dans certains cas.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

Et bien trouvez mloi une seule étude sérieuse démontrant que le stress induit par le sevrage est plus dangereux que le tabac pour le foetus ...........

Ce n'est pas ce que j'ai dit non plus... La dépendance à l'alcool ou au tabac n'est pas équivalente chez tout les individus. Chez beaucoup d'entre eux une assistance médicamenteuse est indispensable au sevrage. Des traitements dangereux aussi pour le foetus. Je parlais de ces femmes-là.

Mais si j'ai pu laissé entendre qu'il n'y avait rien de grave à fumer et/ou boire un peu pendant la grossesse alors je précise, que le message soit clair : GROSSESSE = ZERO ALCOOL et ZERO TABAC.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 38ans Posté(e)
Strychnine Membre 42 messages
Baby Forumeur‚ 38ans‚
Posté(e)

Oui et non - sa vie est mal partie parce que sa mère ne sera pas forcément en mesure de s'occuper de lui.

Mais l'état de manque chez un bébé, c'est juste physique, pas psychologique, donc le sevrage se fait relativement facilement (mon fils a du être mis sous morphine à haute dose à sa naissance, y'a eu sevrage - et manque - quand les antidouleurs n'ont plus été nécessaires).

Après... à mon avis, le problème de faire travailler la conscience, c'est que ça va marcher davantage pour celles qui ne prennent des risques modérés, parce qu'elles ont déjà consciene de la nocivité des produits sans pour autant vouloir/pouvoir s'en passer complètement.

Celle qui n'en a rien à faire, le message lui passera complètement au-dessus de la tête...

Et du coup, on va faire culpabiliser celles qui boivent un verre de vin à un dîner de fête ? Ou même un par jour, allez ? Ou qui continuent à fumer, en ayant diminué leur consommation, parce qu'elles ont trop de difficulté à arrêter ?

Il y a une très très très grande différence entre les dérivés morphiniques actuellement utilisés comme analgésiques et l'héroïne de dealer que la mère s'injecte dans le sang (ce n'est pas de la "rumeur" je suis interne aux urgences pédiatriques et j'en vois assez souvent). L'héroïne, pour le foetus, c'est la quasi certitude de mettre au monde un enfant qui aura des énormes soucis cognitifs.

Il faut le dire clairement, si on tient à donner le maximum de chance à son enfant : 0 alcool et 0 tabac. Après, on ne peut rien imposer...

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

×