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Quand le foetus trinque


January

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Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 62 205 messages
108ans‚ ©,
Posté(e)

La consommation d’alcool pendant la grossesse constitue la première cause de handicap mental d’origine non génétique. Une équipe de chercheurs du CNRS vient de lever le voile sur les molécules impliquées dans ces malformations cérébrales.

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Chaque année en France, 8 000 enfants seraient diagnostiqués comme porteurs de Troubles causés par l’alcoolisation fœtale (TCAF). Parmi eux, 800 sont atteints du Syndrome d’alcoolisation fœtale (SAF), la forme la plus grave, qui touche 1,3 naissance sur 1 000 et se manifeste par des retards de croissance, une dysmorphie faciale et des atteintes neurologiques. Les autres formes de TCAF, moins spécifiques, se manifestent par des troubles neurocomportementaux : déficit de l’attention, altération des capacités d’apprentissage et de mémoration qui peuvent apparaître plus tardivement, vers l’âge de 5-6 ans. En cause : l’exposition du fœtus à l’éthanol, une molécule qui se diffuse très rapidement dans l’organisme (y compris dans le placenta) et qui perturbe la formation du cerveau du fœtus, en particulier du cortexFermerCouche externe du cerveau qui est le siège de nos fonctions les plus élaborées (motricité volontaire, langage, raisonnement etc.)..

Les équipes de Valérie Mezger, du laboratoire Épigénétique et destin cellulaire, et de Pierre Gressens, de l’unité Neuroprotection du cerveau en développement, viennent de mettre en évidence les mécanismes moléculaires en cause dans ces malformations cérébrales. Les responsables ? Les facteurs de réponse au stress environnemental ou HSF, des protéines normalement protectrices qui se changent en redoutables ennemies.

https://lejournal.cn...-foetus-trinque

[...]

Si le message « Zéro alcool pendant la grossesse » est aujourd’hui bien connu, puisque 86,9 % des femmes interrogées estiment en être informées (link is external), l’enquête (link is external)5 menée par la chercheuse à partir des forums de discussion révèle que cette recommandation est souvent mal diffusée et/ou non homogène. « L’enquête montre une méconnaissance des femmes sur les éventuelles conséquences de leur consommation d’alcool, notamment sur le dysfonctionnement cérébral de leur futur enfant », observe la chercheuse, qui travaille depuis plusieurs années sur le suivi des enfants porteurs de TCAF. En 2010, 23 % des femmes ayant accouché déclaraient avoir bu pendant leur grossesse, pour l’essentiel des mères ayant un âge, un niveau social et des revenus élevés6.

Un sujet qui reste tabou

Quid du dépistage ? La dernière enquête de l’Inserm (link is external) indique que 22 % seulement des femmes enceintes ont bénéficié d’une évaluation de leur consommation d’alcool pendant leur grossesse. « La question de la consommation d’alcool reste un sujet tabou, rarement abordé par les professionnels de santé, poursuit Stéphanie Toutain. Cela tient à leur manque de temps, mais surtout à leur crainte de culpabiliser ou de vexer les futures mères, mais aussi à leur méconnaissance des services vers lesquels les orienter. C’est d’autant plus dommageable qu’un repérage précoce permettrait d’accompagner ces femmes consommatrices d’alcool pendant toute la durée de leur grossesse, puis de prendre en charge leurs enfants dans des centres spécialisés comme cela se fait dans les pays anglo-saxons, au Canada et plus récemment en Allemagne. Ne pas parler d’alcool pendant la grossesse, c’est ne pas permettre aux enfants touchés par l’alcoolisation fœtale d’être correctement diagnostiqués et suivis comme le sont par exemple les grands prématurés. »

Article complet https://lejournal.cn...-foetus-trinque

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Membre, 52ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 47 126 messages
Maitre des forums‚ 52ans‚
Posté(e)

Et il circule toujours cette histoire du médecin qui préconise de boire un petit peu ou de fumer un petit peu pour les femmes qui ont du mal à arrêter complétement...

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Membre, Piment doux, 104ans Posté(e)
Out of Paprika Membre 23 716 messages
104ans‚ Piment doux,
Posté(e)

Oui, bien sûr. Certaines te diront même que ce n'est pas parce qu'elles sont enceintes "qu'elles vont s'arrêter de vivre". Alors qu'elles sont justement responsables d'une autre vie que la leur, et que la grossesse est un des rares moments qui vaut la peine de faire un peu gaffe.

Perso j'ai beaucoup de mal à voir une femme enceinte fumer, j'ai un degré de tolérance proche de 0.

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Membre, X-Banni-X, 43ans Posté(e)
nonobonobo Membre 9 387 messages
43ans‚ X-Banni-X,
Posté(e)

Perso j'ai beaucoup de mal à voir une femme enceinte fumer, j'ai un degré de tolérance proche de 0.

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Bonjour,

aux USA, il y a longtemps que les femmes s'inquiètent de ça. Je revois certaines émissions du genre "bébé surprise, rêve ou cauchemar?" et systématiquement les américaines, qui n'ont pas su qu'elles étaient enceintes posent cette question au médecin :

"j'ai consommé de l'alcool alors que j'étais enceinte *sans le savoir*, quels sont les risques?"

J'avoue ne pas être un modèle de rigueur en matière d'abstention, cependant je m'interroge sur les motivations réelles d'une telle étude.

En effet, aujourd'hui, "ON" sait que les abus sont néfastes (pour chacun), que les femmes enceintes doivent faire attention plus que les autres, mais qu'en est il réellement des impacts?

Par exemple, je suis une grosse fumeuse, j'ai eu 4 gosses, aucun souci de santé, pas de préma, ni de petit poidset encore moins de gosse asthmatique (quand je l'étais moi même enfant). Je ne suis pas dans les cas d'école qu'on me sort à chaque grossesse. (pour l'alcool, j'avoue faire gaffe, mais je ne renonce pas à un verre de bière lors des repas de famille).

Je me trompe peut être, mais j'ai l'impression que, pour soulager le moral des parents, on va leur expliquer que leur mouflet qui ne tient pas en place et devient arrogant, le truc ingérable c'est "pas de leur faute, mais c'est du à l'alcool"... Y'a un moment on veut responsabiliser les femmes enceintes, et c'est très bien, mais faudrait pas tomber dans l'excès inverse, et dédouanner complètement les parents en trouvant une cause "autre" que leur propre comportement.

Je repense à cette "vague" d'enfants hyperactifs, quand moi même j'étais jeune, ça n'existait pas, j'étais juste une gamine pourrie gâtée et super en avance, pas "hyperactive". :D

Au final, je pense qu'il est bon d'informer les femmes des dangers liés à l'alcool durant la grossesse, sans pour autant mettre en place une procédure et des lieux "spécifiques" aux enfants "alcoolisés" durant la grossesse. ;)

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Membre, Piment doux, 104ans Posté(e)
Out of Paprika Membre 23 716 messages
104ans‚ Piment doux,
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Salut nono,

J'avoue que le sujet est très sensible de mon côté, ayant un exemple d'horreur un peu trop proche. On ne sait toujours pas ce qu'il s'est passé du côté de la mère pendant la grossesse, mais des doutes subsistent. Donc s'il était possible de tous les éliminer, je suis pour....

Je n'ai pas non plus été un modèle de sobriété pour ma 1ere fille, qui faisait 4kg à la naissance et toute bien finie :)

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Membre, 52ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 47 126 messages
Maitre des forums‚ 52ans‚
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Pour ma part c'est juste une question de probabilité... Lorsqu'il est prouvé que fumer tue, il faut comprendre qu'il y a une probabilité de mourir directement à cause du tabac. Mon grand père à commencé à fumer à l'age de 9 ans et il est mort à 93 ans... mon père qui a commencé à l'armée est mort à 59 ans d'un cancer spécifiquement dû au tabac (je me suis quand même renseigné pour savoir si je pouvais être à risque).

Passer entre les goutes ne saurait être une preuve qu'un produit est sans effet... parce que je peux conduire comme un dieu entre les bagnoles à 260 km/h sans aucun accident pour prouver que la vitesse n'est pas responsable des accidents.

Après ce n'est certainement pas une attaque personnelle, juste un point de vu très subjectif où (on l'aura compris) je ne suis pas un ami du tabac.

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Membre, X-Banni-X, 43ans Posté(e)
nonobonobo Membre 9 387 messages
43ans‚ X-Banni-X,
Posté(e)

Je ne prend rien pour personnel, crabe ;)

Cependant voilà, si cette étude amenait à "parquer" tous les gosses un peu moins parfaits, un peu trop vifs, un peu trop lents, un peu trop ci ou pas assez ça, j'en serais vraiment navrée.

j'ai une cousine diabétique, qui a tout arrêté (clope et picole) du jour où elle a voulu un gosse. Elle a donc passé une grossesse "saine", mais son gamin est né à 6 mois, il est mort moins d'un mois après, l'était pas fini, tout simplement. :sleep:

Donc le coup de la culpabilité, chez moi, ça ne prend pas.

Après, je comprend que l'information et la sensibilisation soient de mise, mais faudrait pas non plus tomber dans l'excès inverse, au risque d'en arriver à une certaine forme d'eugénisme...

Voilà où sont mes craintes et mon recul, face à ce genre d'étude. :)

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Membre, Piment doux, 104ans Posté(e)
Out of Paprika Membre 23 716 messages
104ans‚ Piment doux,
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Crabe, ton père et ton grand-père avaient peu de chances de tomber enceintes;) J'ai aussi eu deux grands-pères hyper bons vivants, dont un se sifflait quasi une bouteille de Boukha par jour toujours une clope au bec. Il a terminé sa vie à 77a, bien abîmé mais aura vécu comme il en avait envie.

Pour revenir au sujet, la future maman donc, je ne dis pas qu'il faille la culpabiliser pour tout et n'importe quoi - même pas la culpabiliser du tout, c'est idiot - juste l'informer très sérieusement des risques encourus, même s'il ne s'agit que de probabilités.

Ce qui ne veut pas dire non plus que son gosse sera "parfait" - la perfection n'existe pas et c'est tant mieux - juste mettre un max de chances de son côté pour que les choses se passent bien.

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Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 62 205 messages
108ans‚ ©,
Posté(e)

Quant à moi.. Je suis très rigide sur le sujet. Les futures mamans lambda, qui ont conscience des risques etc, les sensibiliser de façon précise oui, comme le dit Winona, sans les culpabiliser ou leur coller une trouille démesurée. Quant aux autres mamans, qui ne se rendent absolument pas compte, ou qui sont tout simplement en situation d'addiction sévère, je suis pour des lieux et des suivis spécifiques pendant la grossesse, et ensuite idem pour le suivi de l'enfant.

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Membre+, I. C. Wiener, 33ans Posté(e)
konvicted Membre+ 26 925 messages
33ans‚ I. C. Wiener,
Posté(e)

Je ne prend rien pour personnel, crabe ;)

Cependant voilà, si cette étude amenait à "parquer" tous les gosses un peu moins parfaits, un peu trop vifs, un peu trop lents, un peu trop ci ou pas assez ça, j'en serais vraiment navrée.

j'ai une cousine diabétique, qui a tout arrêté (clope et picole) du jour où elle a voulu un gosse. Elle a donc passé une grossesse "saine", mais son gamin est né à 6 mois, il est mort moins d'un mois après, l'était pas fini, tout simplement. :sleep:

Donc le coup de la culpabilité, chez moi, ça ne prend pas.

Pourquoi parler de culpabilisation quand on parle de prévention ? L'intérêt d'une telle étude n'est pas de pointer du doigt un responsable une fois que le mal est fait mais d'empêcher que le mal soit fait en premier lieu. Statistiquement la consommation de saloperies pendant la grossesse nuit à la santé du morpion donc plus on convainc les femmes enceintes de se priver de ces saloperies, plus on prévient des maladies fœtales, c'est tout. La biologie n'est pas une science exacte, tout est question de chiffres.

Après, je comprend que l'information et la sensibilisation soient de mise, mais faudrait pas non plus tomber dans l'excès inverse, au risque d'en arriver à une certaine forme d'eugénisme...

Voilà où sont mes craintes et mon recul, face à ce genre d'étude. :)

Perso, j'appelle ça de la prudence, pas de l'eugénisme.

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Membre, 52ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 47 126 messages
Maitre des forums‚ 52ans‚
Posté(e)

Je ne prend rien pour personnel, crabe ;)

Cependant voilà, si cette étude amenait à "parquer" tous les gosses un peu moins parfaits, un peu trop vifs, un peu trop lents, un peu trop ci ou pas assez ça, j'en serais vraiment navrée.

j'ai une cousine diabétique, qui a tout arrêté (clope et picole) du jour où elle a voulu un gosse. Elle a donc passé une grossesse "saine", mais son gamin est né à 6 mois, il est mort moins d'un mois après, l'était pas fini, tout simplement. :sleep:

Donc le coup de la culpabilité, chez moi, ça ne prend pas.

Après, je comprend que l'information et la sensibilisation soient de mise, mais faudrait pas non plus tomber dans l'excès inverse, au risque d'en arriver à une certaine forme d'eugénisme...

Voilà où sont mes craintes et mon recul, face à ce genre d'étude. :)

Et ces craintes seraient partagées s'il s'agissait de mettre au monde des enfants "parfaits". Là, pour moi, c'est juste une mesure de sécurité visant à réduire les probabilité "d'endommager" un enfant. Si ma nana prenait 2 tonnes de vitamines, complément nutritionnels et piqures d'hormones pour avoir un petit génie, j'aurais la même démarche. Pour moi c'est juste lui éviter de jouer les fils de Guillaume Tell avec une pomme sur la tête.

Pas question de culpabilité, après tout je conduis effectivement souvent au dessus de la limite autorisé... Je ne suis pas sur que je le ferais avec un enfant sans casque derrière moi mais parce que j'ai pas assez confiance et que je ne maitrise pas ce qui peut arriver sur la route... Et que je suis de nature anxieuse concernant les autres...

Crabe, ton père et ton grand-père avaient peu de chances de tomber enceintes;)

Peu probable en effet ;) cependant:

En ce qui concerne les hommes, fumer peut nuire à la composition du sperme. En effet, une cigarette contient des centaines de composants, certains d'entre eux étant, sans aucun doute, responsables de ruptures de l'ADN des spermatozoïdes, facteur qui réduit de manière très importante les chances de procréation même en cas de traitement de reproduction assistée. Parmi ces composants, on retrouve les alcaloïdes, la nicotine par exemple et les composés toxiques tels que les polyphénols, les hydrocarbures aromatiques, les aldéhydes, les amines et mêmes des pesticides.

Selon plusieurs études, une consommation très importante d'alcool, peut entraîner une baisse de production de spermatozoïdes, de testostérone (hormone masculine qui joue un rôle dans la production du sperme) et une augmentation du nombre d'œstrogènes.

Quant à la consommation de cocaïne, d'héroïne, d'ecstasy, d'amphétamines et autres drogues, le plus inquiétant vient du fait que, au-delà de provoquer ou d'aggraver les dysfonctionnements sexuels de l'homme, en dégradant la santé générale de l'individu, elles peuvent endommager l'ADN ou le matériel héréditaire des gamètes (ovules et spermatozoïdes).

http://www.ginefiv.fr/ei_tabaco_drogas_alcohol_infertilidad.aspx

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  • 2 mois après...
Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 62 205 messages
108ans‚ ©,
Posté(e)

Selon la justice anglaise, boire trop d'alcool pendant la grossesse, et bien ce n'est pas un crime...

L'affaire a soulevé un débat animé en Grande-Bretagne. Des associations de défense des droits de la mère craignaient que l'affaire fasse jurisprudence et ouvre la porte à un déluge de procédures contre des mamans, comme cela existe déjà aux Etats-Unis.

Lire : http://www.20minutes.fr/societe/1494659-20141204-boire-trop-alcool-enceinte-crime

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Membre, Tête en l'air, 41ans Posté(e)
Feuille Membre 10 893 messages
41ans‚ Tête en l'air,
Posté(e)

Oui, bien sûr. Certaines te diront même que ce n'est pas parce qu'elles sont enceintes "qu'elles vont s'arrêter de vivre". Alors qu'elles sont justement responsables d'une autre vie que la leur, et que la grossesse est un des rares moments qui vaut la peine de faire un peu gaffe.

Perso j'ai beaucoup de mal à voir une femme enceinte fumer, j'ai un degré de tolérance proche de 0.

Bah... spontanément j'aurais tendance à penser que la cigarette est moins néfaste au foetus que l'alcool. Même si culturellement, l'image nous choque peut-être davantage.

Et qu'une fois que bébé est né, c'est l'inverse.

Je m'explique : le taux d'alcoléemie du bébé sera le même que celui de la mère (pour un volume sanguin moins élevé et un foie non fonctionnel), alors qu'il y aura un filtre entre la fumée et le foetus.

Une fois né, en revanche, Junior se prend directement la fumée dans les bronches, tandis que si maman boit un coup, ce qu'il boira (si elle allaite) aura été très dilué.

Je ne fume pas du tout (mais je respire l'air pollué des villes, pas sûr que ce soit beaucoup mieux), et étant enceinte je me suis astreinte à ne pas boire (bon, tremper mes lèvres dans un verre de bon vin, mais si j'ai bu 1/2 verre en tout par grossesse, c'est bien le maximum).

Alors oui, boire/fumer en étant enceinte, c'est pas idéal. Mais habiter dans une ville polluée non plus, et on n'envoie pas les femmes enceintes de force à la campagne...

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Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 62 205 messages
108ans‚ ©,
Posté(e)

Oui, mais la pollution des villes, c'est pas intentionnel :(

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Membre, Tête en l'air, 41ans Posté(e)
Feuille Membre 10 893 messages
41ans‚ Tête en l'air,
Posté(e)

Rester dans une ville polluée, ça l'est, intentionnel.

On peut dire que ça peut partir du même principe que continuer à boire/fumer : "je ne veux pas changer mes habitudes même si elles peuvent être mauvaises pour mon bébé".

Ensuite, c'est toujours la question de la liberté personnelle.

Et du manque de statut du foetus, que l'on peut d'un côté supprimer sans que ce soit considéré par la loi comme tuer une personne (sur décision personnelle jusqu'à une certaine date, avec un aval médical entre cette date et l'accouchement), mais que, d'un autre côté, on voudrait protéger contre certains comportements à risque de sa mère...

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Membre, 38ans Posté(e)
Strychnine Membre 42 messages
Baby Forumeur‚ 38ans‚
Posté(e)

c'est très difficile d'être ferme, de dire franchement les risques encourus par le foetus lorsque la mère fume et boit de l'alcool (voir pire). Faire travailler la conscience est quelquefois inopérant sur certaines personnes.

Quand on a un bébé en état de manque parce que la mère est héroïnomane, on sait que sa vie est d'ores et déjà très mal partie.

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Membre, Tête en l'air, 41ans Posté(e)
Feuille Membre 10 893 messages
41ans‚ Tête en l'air,
Posté(e)

Oui et non - sa vie est mal partie parce que sa mère ne sera pas forcément en mesure de s'occuper de lui.

Mais l'état de manque chez un bébé, c'est juste physique, pas psychologique, donc le sevrage se fait relativement facilement (mon fils a du être mis sous morphine à haute dose à sa naissance, y'a eu sevrage - et manque - quand les antidouleurs n'ont plus été nécessaires).

Après... à mon avis, le problème de faire travailler la conscience, c'est que ça va marcher davantage pour celles qui ne prennent des risques modérés, parce qu'elles ont déjà consciene de la nocivité des produits sans pour autant vouloir/pouvoir s'en passer complètement.

Celle qui n'en a rien à faire, le message lui passera complètement au-dessus de la tête...

Et du coup, on va faire culpabiliser celles qui boivent un verre de vin à un dîner de fête ? Ou même un par jour, allez ? Ou qui continuent à fumer, en ayant diminué leur consommation, parce qu'elles ont trop de difficulté à arrêter ?

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Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 62 205 messages
108ans‚ ©,
Posté(e)

30 verres/mois c'est énorme, pas si loin d'engendrer un SAF (retard de croissance, déformations/anomalies de la face, de la boîte cranienne, anomalies du système nerveux central etc etc....)

On sait que l'alcoolémie du fœtus est la même que celle de la femme enceinte. Seulement, vu le petit volume du fœtus et ses organes qui filtrent pas encore performants...

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Membre, Piment doux, 104ans Posté(e)
Out of Paprika Membre 23 716 messages
104ans‚ Piment doux,
Posté(e)

Oui et non - sa vie est mal partie parce que sa mère ne sera pas forcément en mesure de s'occuper de lui.

Mais l'état de manque chez un bébé, c'est juste physique, pas psychologique, donc le sevrage se fait relativement facilement (mon fils a du être mis sous morphine à haute dose à sa naissance, y'a eu sevrage - et manque - quand les antidouleurs n'ont plus été nécessaires).

Après... à mon avis, le problème de faire travailler la conscience, c'est que ça va marcher davantage pour celles qui ne prennent des risques modérés, parce qu'elles ont déjà consciene de la nocivité des produits sans pour autant vouloir/pouvoir s'en passer complètement.

Celle qui n'en a rien à faire, le message lui passera complètement au-dessus de la tête...

Et du coup, on va faire culpabiliser celles qui boivent un verre de vin à un dîner de fête ? Ou même un par jour, allez ? Ou qui continuent à fumer, en ayant diminué leur consommation, parce qu'elles ont trop de difficulté à arrêter ?

Il n'est pas question de les culpabiliser, mais de leur faire prendre conscience du réel danger pour la bestiole qu'elles portent.

Dans le doute, on peut enlever son petit verre de vin quotidien sans sombrer en dépression.

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Membre, X-Banni-X, 43ans Posté(e)
nonobonobo Membre 9 387 messages
43ans‚ X-Banni-X,
Posté(e)

Après... à mon avis, le problème de faire travailler la conscience, c'est que ça va marcher davantage pour celles qui ne prennent des risques modérés, parce qu'elles ont déjà consciene de la nocivité des produits sans pour autant vouloir/pouvoir s'en passer complètement.

Celle qui n'en a rien à faire, le message lui passera complètement au-dessus de la tête...

Dans le doute, on peut enlever son petit verre de vin quotidien sans sombrer en dépression.

Et c'est exactement le ressenti de Feuille. ;)

Après la junkie alcoolo fumeuse si elle est vraiment dans son "trip", elle ne saura pas faire.

Donc celle qui fait courir le plus de risque à son enfant n'aura pas "conscience" du danger, les seules qui seront responsabilisées sont celles qui "mesurent" le risque et essayent de le réduire. ;)

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