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Grands moyens dans le "Neuf-trois" pour redresser l'école publique


PASDEPARANOIA

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Membre, In girum imus nocte et consumimur igni , 52ans Posté(e)
PASDEPARANOIA Membre 27 326 messages
52ans‚ In girum imus nocte et consumimur igni ,
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Grands moyens dans le "Neuf-trois" pour redresser l'école publique

Du jamais vu dans un département: la Seine-Saint-Denis, symbole de la banlieue défavorisée, a ouvert 12 nouveaux collèges en une seule rentrée, un "choc éducatif" censé redorer le blason d'une école publique longtemps mal lotie.

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Des établissements "vétustes" et "délabrés", un taux d'échec record, supérieur de 4 points à la moyenne nationale au brevet, fuite vers le privé... Aux grands maux les grands remèdes: 700 millions d'euros - l'équivalent de 10 Airbus A320 - ont été mis sur la table dans le cadre d'un plan inédit par son ampleur, lancé par le département en 2010.

"Il y avait un retard en termes d'infrastructures dans le département", estime Stéphane Larrieu, principal du collège Gérard Philippe d'Aulnay-sous-bois et secrétaire départemental du principal syndicat des chefs d'établissement (SNDPEN). "Les établissements (n'étaient) plus assez nombreux" et "vieillissants", ajoute-t-il.

En raison du baby boom des années 2000, la Seine-Saint-Denis, territoire parmi les plus jeunes de France, doit scolariser environ 1.000 collégiens de plus chaque année. Une gageure pour ce département surendetté et confronté à de multiples difficultés sociales. "On a fait des sacrifices douloureux", raconte Stéphane Troussel, président PS du Conseil général. Pour boucler le budget, il a fallu passer par des partenariats public-privé (PPP), critiqués par les syndicats et dont les socialistes ne sont d'ordinaire pas friands.

Selon le Conseil général, plus de 60% du financement global reste cependant public et les redevances versées aux géants du BTP Eiffage et Fayat se limiteront à 20 millions d'euros de redevance par an pendant 20 ans.

Collèges haut de gamme

Stains, Clichy-sous-Bois, Bondy, Saint-Ouen... Cinq collèges flambant neufs, qui disposent même chacun d'une imprimante 3D, sont ainsi sortis de terre, tandis que sept autres ont été complètement reconstruits. Parmi eux, le collège international de Noisy-le-Grand, premier du genre dans le "neuf-trois", et qui veut être le pendant dans l'est de la région parisienne de celui de Saint-Germain-en-Laye (Yvelines), très prisé des familles aisées.

En face d'une cité délabrée, cette sorte de mini-campus à l'américaine, que le Premier ministre, Manuel Valls, inaugurait vendredi, dispose d'une internat et d'un vaste gymnase. Les élèves, venant "de tous horizons", voyageront au Brésil ou en Algérie et "l'objectif est qu'ils ressortent bilingues", en anglais, arabe ou encore chinois, relève Loïc Guignolet, son principal.

"Il fallait créer un choc éducatif en Seine-Saint-Denis, montrer qu'on peut y réussir", signale Stéphane Troussel, fier du sursaut des inscriptions dans le public dans la ville de Saint-Denis depuis l'ouverture l'an dernier d'un nouveau collège, Jean-Lurçat.

Ces collèges "haut de gamme" suffiront-ils à améliorer l'image dégradée de l'enseignement public dans le 93? "C'est un département où il y a un fort taux d'évitement de la carte scolaire. Beaucoup d'élèves filent vers le privé ou vers les établissements parisiens", rappelle Stéphane Larrieu.

Le Conseil général entend décider à l'automne d'une deuxième vague de travaux. Objectif: rénover 90 établissements supplémentaires, dont les plus délabrés, d'ici 2020, et en construire de nouveaux. L'effort financier restera toutefois vain si l'Education nationale ne parvient pas à mettre suffisamment d'enseignants en face des élèves, dans des quartiers qui font figure de repoussoir pour les profs, relèvent les syndicats.

"L'an dernier, il y avait sur la Seine-Saint-Denis 95 postes de profs de maths vacants alors qu'il y en avait 0 dans le Val-de-Marne" voisin, rappelle Mathieu Logothetis, responsable du Syndicat national de l'enseignement secondaire (SNES) dans le 93. Pour attirer les candidats, les nouveaux collèges ont prévu, à côté de la traditionnelle salle des profs, des bureaux individuels et des espaces de détente, un luxe rare dans les établissements du secondaire.

"Le Conseil général a fait la part qui lui incombe. Maintenant il faut des profs en quantité suffisante", dans un département où les absences non remplacées sont un fléau, martèle Hervé Hervieu, responsable départemental de la fédération de parents d'élèves FCPE.

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Membre, Pas cavalier mais grand amateur de Cheval Blanc, 57ans Posté(e)
alkoolik Membre 5 672 messages
57ans‚ Pas cavalier mais grand amateur de Cheval Blanc,
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Stains, Clichy-sous-Bois, Bondy, Saint-Ouen... Cinq collèges flambant neufs,

Nul doute que nos zyvas se chargeront sous peu de les faire passer de flambant neuf à flambants tout court. :D

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Membre, In girum imus nocte et consumimur igni , 52ans Posté(e)
PASDEPARANOIA Membre 27 326 messages
52ans‚ In girum imus nocte et consumimur igni ,
Posté(e)

Les zyvas ne vont pas à l'école, et les jeunes qui sont intéressés te remercient pour tes impôts.

Ils auront la chance d'apprendre des choses et d'éviter de finir un chair à canon djihadiste pour les musulmans.

Les autres aussi.

Si on veut éviter la fabrique à chômeurs, ça commence par l'éducation. 1000 collégiens de plus par an, c'est énorme, il faut absolument les prendre en charge.

L'éducation est un droit dans ce pays, et pas réservé aux petits bourges qui ont les relations pour éviter la carte scolaire ou aller dans le privé.

Ayant passé une grande partie de ma scolarité dans le 93, il y a vraiment urgence. Mais c'est plus facile de toujours critiquer sans rien entreprendre, c'est sur.

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Membre, 114ans Posté(e)
stvi Membre 20 709 messages
Mentor‚ 114ans‚
Posté(e)

Grands moyens dans le "Neuf-trois" pour redresser l'école publique

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En face d'une cité délabrée, cette sorte de mini-campus à l'américaine, que le Premier ministre, Manuel Valls, inaugurait vendredi, dispose d'une internat et d'un vaste gymnase. Les élèves, venant "de tous horizons", voyageront au Brésil ou en Algérie et "l'objectif est qu'ils ressortent bilingues", en anglais, arabe ou encore chinois, relève Loïc Guignolet, son principal.

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je suppose que ces voyages seront organisés par ethnies ...les Chinois en Chine les Algériens en Algérie , les hispanos au Brésil ...

et les Français en France pour apprendre le patois breton .....Je vois mal les Chinois aller en Algérie et l'inverse,il risquerait d'en manquer à l'appel au retour ....

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Membre, In girum imus nocte et consumimur igni , 52ans Posté(e)
PASDEPARANOIA Membre 27 326 messages
52ans‚ In girum imus nocte et consumimur igni ,
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Pas forcément.

Il y a pas mal de jeunes qui se tournent vers l'Asie, par opportunité de business. L'arabe aussi est apprécié dans le pétrole.

C'est même une chance pour cette diversité culturelle, de pouvoir brasser pas mal de contacts dès le collège, à eux de les faire fructifier plus tard, et si l'école les aide tant mieux.

Il y a énormément de Chinois en Algérie, faut pas croire.

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Membre, Pas cavalier mais grand amateur de Cheval Blanc, 57ans Posté(e)
alkoolik Membre 5 672 messages
57ans‚ Pas cavalier mais grand amateur de Cheval Blanc,
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Les zyvas ne vont pas à l'école, et les jeunes qui sont intéressés te remercient pour tes impôts.

Si si les zyvas en herbe fréquentent les collèges, en général ils arrêtent à 16 ans en classe de 6ème. :D

Ils auront la chance d'apprendre des choses et d'éviter de finir un chair à canon djihadiste pour les musulmans.

Pourquoi, il y a une formation "commando djihad" dans ces nouveaux établissements, histoire de ne pas envoyer tes protégés sans formation sur le terrain? :D

Si on veut éviter la fabrique à chômeurs, ça commence par l'éducation. 1000 collégiens de plus par an, c'est énorme, il faut absolument les prendre en charge.

Tu peux bien faire ce que tu veux et construire autant de bahuts que tu veux, ça ne changera rien, ils n'ont pas envie de bosser.

L'éducation est un droit dans ce pays, et pas réservé aux petits bourges qui ont les relations pour éviter la carte scolaire ou aller dans le privé.

Oui mais au moins eux ils bossent et sortent avec des diplômes.

Ayant passé une grande partie de ma scolarité dans le 93

Ca se voit. :D

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