Les amitiés animales ne sont pas celles que vous croyez

Le web ne cesse de s'extasier sur la tendresse de fauves à l'égard d'un chien, ou sur l'amitié entre un singe et un chat. Mais ces échanges ont des explications très scientifiques, expliquent trois spécialistes du comportement animalier.

Stars du web en ce mois d'août : Cha Cha le corbicrave leucoptère qui donne la becquée à un chat et à un chien (38 000 partages sur Facebook); Vali l'ourse du zoo de Budapest qui sort de l'eau une corneille mantelée en pleine noyade (17 millions de vues sur YouTube) ; Panjo le tigre du Bengale et Sky le jack russell qui se font des papouilles sur un matelas (368 000 partages sur Facebook).

Tendance galopante dans le domaine de la vidéo animalière, les "amitiés interespèces" ont la cote. On est intrigué, on s'émerveille, on s'extasie. Mais qu'est-ce qu'on y voit, au-delà des élans humains – affection, prévenance, générosité –, qu'est-ce qu'on y projette ? Trois scientifiques répondent.

http://www.courrierinternational.com/article/2014/08/29/les-amities-animales-ne-sont-pas-celles-que-vous-croyez?page=all

C'est sûr, on projette, on interprète, on exagère bien souvent, mais il ne faut pas tout rejeter, l'empathie, l'entraide, etc, existent bien chez les animaux.

L'humain n'a pas le monopole de la sensibilité ni celui de l'intelligence.

Bonjour, je partage l'avis de Leveilleur.

C'est sûr, on projette, on interprète, on exagère bien souvent, mais il ne faut pas tout rejeter, l'empathie, l'entraide, etc, existent bien chez les animaux.

L'humain n'a pas le monopole de la sensibilité ni celui de l'intelligence.

Bonjour :)

Il ne m'a pas semblé que l'article disait cela :)

"Les petits poissons qui viennent nettoyer les dents de gros prédateurs sans être dévorés, ou les oiseaux qui nettoient la peau et la gueule d'hippopotames et de bovins : des services souvent intimes... Comme le soulignait Pierre Kropotkine au début du XXe siècle, la nature offre de multiples exemples de collaborations étonnantes, aux bénéfices réciproques." Le héron garde-bœuf qui picore le cuir du buffle : les biologistes appellent cela du "mutualisme".

Mais je suis d'accord avec Catherine Brandner :

"Tout ce qu'on peut observer dans ces vidéos est de l'ordre de la domestication", avance-t-elle. Entendons par là "l'acquisition de comportements nouveaux (pour autant qu'ils soient dans le répertoire de l'animal) ou la perte de comportements héréditaires" – la prédation, par exemple...

Les images récentes du labrador qui mouille des poissons morts comme s'il voulait les ranimer relèvent ainsi, selon la chercheuse, d'un comportement induit. "N'importe quel animal est conditionnable dès qu'on le retire de son environnement naturel. L'essentiel, pour lui, c'est de se nourrir : dès qu'il est nourri artificiellement, il change. Je pense que le vivant est paresseux : dès qu'on lui donne ce qu'il faut, il n'y a plus trop de raisons de manifester des comportements d'origine pour subsister." Nourris et logés : voilà pourquoi Panjo le tigre traite Sky le chien comme un semblable plutôt que comme une proie.

Le sauvetage de la corneille par l'ourse Vali. "C'est un comportement classique : dès qu'il a une surface d'eau, l'ours pêche. Là, il voit cette chose qui s'agite, il l'attrape par l'aile, elle lui donne un coup de bec sur la truffe. Comme l'ours a de la nourriture à disposition, il se désintéresse de l'objet. Ce n'est pas un sauvetage", décrypte Catherine Brandner. Démentant les titres fantaisistes qui accompagnent çà et là la vidéo ("Gentil ours", voire "Ours héroïque sauve corbeau"), le site web du zoo attribue le geste du plantigrade à sa curiosité. "Quand il y a assez de nourriture, il n'y a jamais de souci. Du moment où la nourriture vient à manquer, les notions de proie et de prédateur reprennent le dessus"

marrant la corneille qui fait de la luge avec un couvercle ! :smile2:

Bonjour :)

Il ne m'a pas semblé que l'article disait cela :)

Le sauvetage de la corneille par l'ourse Vali. "C'est un comportement classique : dès qu'il a une surface d'eau, l'ours pêche. Là, il voit cette chose qui s'agite, il l'attrape par l'aile, elle lui donne un coup de bec sur la truffe. Comme l'ours a de la nourriture à disposition, il se désintéresse de l'objet. Ce n'est pas un sauvetage", décrypte Catherine Brandner. Démentant les titres fantaisistes qui accompagnent çà et là la vidéo ("Gentil ours", voire "Ours héroïque sauve corbeau"), le site web du zoo attribue le geste du plantigrade à sa curiosité. "Quand il y a assez de nourriture, il n'y a jamais de souci. Du moment où la nourriture vient à manquer, les notions de proie et de prédateur reprennent le dessus"

Et bien je ne suis pas certain que son interprétation de cet événement précis soit juste. Des animaux qui secourent d'autres animaux, pour des raisons similaires à celles des humains, cela existe.

Je ne trouve pas d'exemples inter-espèces...

La symbiose est bien connue, est pas que chez les animaux. Il y réside généralement une nécessité commune de survie. De là à parler de sentiment, peut-être pas dans tout les cas quand même. La partie du cerveau stimulée lors des sentiments, système limbique, n'est peut-être pas présent chez tout les animaux. Et si c'est le cas, il n'est peut-être pas aussi développé que nous. Cela fait beaucoup de peut-être certes, mais la plupart des animaux agissent par instinct et auto-mécanisme. Toutefois, les sentiments chez certains animaux tels que les rats, corbeaux, dauphin, ne m'étonnerai pas.

marrant la corneille qui fait de la luge avec un couvercle ! :smile2:

Oui c'est super drôle!

C'est tout ce que j'ai regardé du topic, donc je repars...

Je ne trouve pas d'exemples inter-espèces...

De mémoire, je dirai que des femmes allaitent des animaux ponctuellement et que des dauphins sont venus d'eux-mêmes aider des humains, entre autre.

IL suffit de vouloir se documenter pour trouver.

Pour ma part, j'ai été témoin d'un certain nombre de situations.