Vaut-il mieux dans la vie, tendre vers: être spécialiste, généraliste ou polymathe ou naif

Pas toujours, qui fait ce qu'il veut vraiment faire, la plupart des gens exerce un métier à défaut d'un autre, c'est plus souvent par dépit ou nécessité.

Le scientifique ne sait pas, il crée des explications vraisemblables et en fait part, nul ne peut comprendre indéfiniment dans les strates inférieures.

Oui, parce que tout n'est pas parfait. Combien de possibilités ignorons-nous seulement ? A moins de faire preuve de mauvaise volonté, il est assez difficile de n'être emballé par rien. Trouver "sa" voie n'est pas facile, c'est très clair.

Oh, cela dépend. Il ne comprendra pas les travaux et les démonstrations, très probablement, mais il peut en comprendre l'idée si cela lui est expliqué.

Ton serviteur en l'occurrence! Cela s'appelle le scepticisme il me semble.

Même le scepticisme ne va pas jusqu'au bout. Remet-il sa capacité à douter en question ?

Ah mais, j'ai jamais dit une chose pareil Jedino, que les spécialistes ou le généralistes soient dans un champs, dans un laboratoire, un bureau, sur un chantier, qu'ils s'activent manuellement ou plus intellectuellement, n'a que peu d'importance.

Alors je m'en excuse.

Si nous ne savons d'où nous venons, il est quand même rassurant de savoir où l'on va, je prends jamais la voiture sans savoir où je vais, et si je vais des courses sans savoir exactement ce que je vais prendre, je sais au moins que j'ai un besoin à assouvir, nos vies entières fonctionnent sur le même principe, la but peut très bien être à court terme et renouvelable, aucune planification à long terme, ce qui correspondrait à ton carpe diem.

Certes la planète a connu des crises bien avant l'avènement de l'être humain, mais celui-ci est conscient comme aucun autre animal, se qualifie d'intelligent, se place au sommet du règne du vivant, alors qu'il crée une situation le conduisant lui et les autres organismes à leurs pertes, le tout consciencieusement, une première.

Ah non, il n'est pas placé au-dessus, du moins plus chez les ceux qui font des recherches sur la question. Il n'est qu'une branche des évolutions du monde, par évolution buissonnante, et non pas linéaire. Et, si tu veux mon avis, ce n'est pas la conscience qui fait la "grandeur" de notre espèce, c'est seulement son action derrière. Etre conscient d'une chose, c'est très bien sur le plan personnel, mais ça n'a pas grand intérêt. Ce qui en a, c'est ce que tu fais dès lors que tu sais. Nous avons encore beaucoup à apprendre.

Pour ce qui est de la conscience des choses, je n'en sais rien. Qui me dit que ce n'est pas vrai d'un autre ? Qui me dit seulement que ma façon d'être conscient est la seule façon de l'être ?

Oui rester à l'état de nature, en phase avec notre condition animale, qui ne se retrouve plus dans cette oppression permanente de la démesure, du gigantisme, de l'accroissement, de la multiplication, de l'accélération permanente etc...

C'est la conséquence de notre plaisir tiré de la vitesse. Combien adorent quand ça va vite ? C'en est même des attractions. Nous réagissons comme des enfants, et nous agissons tout comme. Ce que je trouve, je l'avale, sans réfléchir. Je comprends ton ressenti, mais je ne le partage pas/plus : tu ne peux pas freiner comme tu le veux un bolide lancé à toute vitesse, sauf à lui faire risquer un accident grave. Ce qu'il faut, dans cette situation, c'est lui apprendre à freiner pour se déplacer à "bonne" vitesse, c'est-à-dire à vitesse raisonnable.

@deja utilise : "cette oppression permanente de la démesure, du gigantisme, de l'accroissement, de la multiplication, de l'accélération permanente etc..."

Est-ce la vitesse le réel problème, la technologie, ou la façon dont-on les utilise ? Ex: si j'utilise internet pour diffuser à grande échelle des messages de propagandes ou d'appel à la haine, ce n'est pas la même chose que de s'en servir pour diffuser des messages de paix.

Ainsi chaque progrès, chaque époque aura son côté pile et son coté face, c'est l'ampleur de la conscience et de la volonté qui feront la différence, il me semble.

C'est là où je ne serais pas tout à fait d'accord avec Jedino je cite "Etre conscient d'une chose, c'est très bien sur le plan personnel, mais ça n'a pas grand intérêt. Ce qui en a, c'est ce que tu fais dès lors que tu sais".

C'est la première partie de ta phrase qui est inexacte à mon sens : je pense au contraire que la conscience est l'initiatrice de tout le reste. Bien sûr, il faut qu'elle soit couplée à la volonté d'agir pour qu'il y'ai efficacité, mais sans conscience préalable, d'où vient la volonté d'action?

De nos jours, tout étant accéléré, on peut se demander si la rapidité et la propagation grande échelle du savoir et du progrès technique seront contrebalancées par la rapidité et la propagation grande échelle des prises de conscience et des engagements personnels...

Mais on s'éloigne pas mal du sujet de départ il me semble ^^