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Définir le Bien et le Mal

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renard79

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Invité Bruletoncontrat
Invités, Posté(e)
Invité Bruletoncontrat
Invité Bruletoncontrat Invités 0 message
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Tu n'as pas à avoir mon accord puisque c'est un forum libre et tant que les modos ne ferment pas le sujet, tu peux discuter tranquille ici mais moi perso, je trouve que la discussion a trop viré religion alors qu'en fait, j'aurai préféré qu'on axe le dialogue sur la politique. Fais toi plaisir avec "le musulman", je vois que ça philosophe dur entre vous :D

Si tu estimes que je n'ai pas à avoir ton accord, ok. C'est juste mieux de l'avoir.

Après les concepts de bien et mal ont souvent été lié à la religion, encore que le bouddhisme n'est pas une religion mais une philosophie. On pourrait également parler de la morale laïque. Je veux bien me faire plaisir avec une musulmane mais un musulman, ça dépend comment... Avec une musulmane et un musulman en même temps, pourquoi pas... Est-ce bien d'écrire cela ?

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Membre, Marchombre, 33ans Posté(e)
Serguei Zoubatov Membre 4 440 messages
33ans‚ Marchombre,
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Suite à un débat lancé par @ Serguei Zoubatov , j'ouvre ce topic afin de débattre des fondements du bien et du mal. Pour Serguei, il faudrait se baser sur le Décalogue (les 10 Commandements). Pour moi (et Pheldwyn), il faudrait plutôt se baser sur la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen. Perso, j'ajouterai qu'il faudrait enrichir cette déclaration, voire la modifier.

Je pars un peu en impro mais voilà l'essence même de ce topic. A vous de contribuer afin que nous puissions essayer de trouver un compromis à définir le Bien et le Mal...

EDIT: voici le lien où le débat a commencé entre nous:

http://www.forumfr.c...dpost,p,9178365

En tant que catholique romain (est-il besoin de préciser "pratiquant"? Un catho qui ne pratique pas n'est pas un catho), je ne me vois pas soutenir une autre idée comme quoi le Bien et le Mal sont définis par Dieu et par personne d'autre. Et que nous pouvons avoir une certaine idée du Bien et du Mal à travers le Décalogue et les Saintes Ecritures.

On me rétorquera -je sais- que "tout le monde ne croit pas en Dieu". Et alors? Que vous croyez en Dieu ou pas, que reprochez-vous au Décalogue? Les Commandements du Décalogue sont marqués du sceau du bon sens: tu ne tueras point, tu ne voleras point, etc etc...

J'ajouterais que pour qu'il existe un véritable Bien et un véritable Mal, il faut que ce Bien et ce Mal ne soient PAS définis par l'homme. Parce que ce sont des concepts absolus, qui doivent rester immobiles, stables. Ne pas changer. Or, s'ils proviennent de l'homme, il sera possible de les changer. Y compris en redéfinissant le Mal comme un Bien et inversement.

Si ce sont les hommes qui définissent le bien et le mal, pourquoi d'autres hommes ne pourraient-ils pas en changer la définition? Si ce sont des hommes qui ont dis que "tuer c'est mal", pourquoi d'autres hommes ne pourraient pas décider que "tuer, c'est bien"?

SI l'on veut parler de fondements moraux, faudrait peut être préciser que les valeurs sont dépendantes d'un milieu et d'une époque, non ?

Eh bien justement: non. Le Bien et le Mal ne changent pas selon les époques. Sinon, ils ne sont plus le Bien ni le Mal.

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Invité Leveilleur
Invités, Posté(e)
Invité Leveilleur
Invité Leveilleur Invités 0 message
Posté(e)

Eh bien justement: non. Le Bien et le Mal ne changent pas selon les époques. Sinon, ils ne sont plus le Bien ni le Mal.

Et bien voila quelqu'un qui est sûr de savoir ce que sont le bien et le mal.

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Membre, Marchombre, 33ans Posté(e)
Serguei Zoubatov Membre 4 440 messages
33ans‚ Marchombre,
Posté(e)

Et bien voila quelqu'un qui est sûr de savoir ce que sont le bien et le mal.

Je suis à peu près sûr de savoir ce qui est mal. Ce qui est bien, en revanche, c'est plus compliqué.

Un acte peut être de nature à causer des nuisances à un tiers, le même acte peut, à l'inverse, rendre service à un autre tiers.

Un acte commis avec l'intention d'apporter un "bien", peut causer une nuisance.

Alors, qu'en déduire ?

Que l'intention seule doit être retenue, ou seul l'effet peut être jugé ?

Mouais... Mais là encore, comment définir ce qu'est une nuisance? A partir de quoi affirmer que ceci nuit aux gens et pas cela? Doit-on prendre en compte uniquement la nuisance physique, ou aussi la nuisance intellectuelle? Voir même la nuisance spirituelle?

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Invité Bruletoncontrat
Invités, Posté(e)
Invité Bruletoncontrat
Invité Bruletoncontrat Invités 0 message
Posté(e)

En tant que catholique romain (est-il besoin de préciser "pratiquant"? Un catho qui ne pratique pas n'est pas un catho), je ne me vois pas soutenir une autre idée comme quoi le Bien et le Mal sont définis par Dieu et par personne d'autre. Et que nous pouvons avoir une certaine idée du Bien et du Mal à travers le Décalogue et les Saintes Ecritures.

On me rétorquera -je sais- que "tout le monde ne croit pas en Dieu". Et alors? Que vous croyez en Dieu ou pas, que reprochez-vous au Décalogue? Les Commandements du Décalogue sont marqués du sceau du bon sens: tu ne tueras point, tu ne voleras point, etc etc...

J'ajouterais que pour qu'il existe un véritable Bien et un véritable Mal, il faut que ce Bien et ce Mal ne soient PAS définis par l'homme. Parce que ce sont des concepts absolus, qui doivent rester immobiles, stables. Ne pas changer. Or, s'ils proviennent de l'homme, il sera possible de les changer. Y compris en redéfinissant le Mal comme un Bien et inversement.

Si ce sont les hommes qui définissent le bien et le mal, pourquoi d'autres hommes ne pourraient-ils pas en changer la définition? Si ce sont des hommes qui ont dis que "tuer c'est mal", pourquoi d'autres hommes ne pourraient pas décider que "tuer, c'est bien"?

Eh bien justement: non. Le Bien et le Mal ne changent pas selon les époques. Sinon, ils ne sont plus le Bien ni le Mal.

Crois en ce que tu veux mais n'impose pas tes croyances. Le bien et le mal ont été défini, de différentes manières, par des êtres humains. Quelques uns étaient-ils les scribes de Dieu et dans ce cas, qui était Dieu ? Je ne t'empêche pas de croire en Dieu mais je pense qu'on ne traduit pas des réalités complexes avec des notions simplistes.

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Invité Leveilleur
Invités, Posté(e)
Invité Leveilleur
Invité Leveilleur Invités 0 message
Posté(e)

Mouais... Mais là encore, comment définir ce qu'est une nuisance? A partir de quoi affirmer que ceci nuit aux gens et pas cela? Doit-on prendre en compte uniquement la nuisance physique, ou aussi la nuisance intellectuelle? Voir même la nuisance spirituelle?

Si je vous pince la cuisse ou le menton, vous saurez bien reconnaître ce qu'est une nuisance.

Si vous venez faire du bruit dessous ma fenêtre à trois heures du matin et que je vous verse un seau d'eau sur la tête, vous saurez bien voir ce qu'est une nuisance, ce qui n'empêche pas en effet parfois de porter une nuisance sans s'en apercevoir sur le coup ou jamais. Là est le défi pour le guerrier, peser chacun de ses actes comme s'il était le dernier, ainsi peut-être sera t-il sûr, s'il lui arrive de nuire, qu'il l'aura fait en conscience, et s'il lui arrive d'offrir son aide, de le faire également en conscience.

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Membre, Explorateur de Nuages, 47ans Posté(e)
Pheldwyn Membre 25 238 messages
47ans‚ Explorateur de Nuages,
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J'ajouterais que pour qu'il existe un véritable Bien et un véritable Mal, il faut que ce Bien et ce Mal ne soient PAS définis par l'homme. Parce que ce sont des concepts absolus, qui doivent rester immobiles, stables. Ne pas changer. Or, s'ils proviennent de l'homme, il sera possible de les changer. Y compris en redéfinissant le Mal comme un Bien et inversement.

Mais le Décaloque est alors bien insuffisant.

Car des hommes, croyants, qui ont massacré, tué ou volé "au nom de Dieu", parce qu'ils avaient ou ont leur propre interprétation de la parole de Dieu (et en parfait accord avec leur époque), cela existe, et existera toujours. Et sur bien d'autres sujets que le meurtre ou le vol.

La différence avec "la loi des hommes", c'est que celle-ci se base sur des principes neutres, rationnels, qui n'ont pas d'autres prétextes que l'intérêt des populations : celui-ci peut tout à fait être galvaudé, comme le prétexte de Dieu, mais il est bien plus contestable alors, car justement il n'y a pas de concept indépassable ou inexplicable en toile de fond.

Par ailleurs, les droits de l'homme s'intéressent à des notions qui me sont personnellement chères, la liberté de conscience, de croyances, d'expression.

Alors que le décalogue :

  • Premier commandement : Un seul Dieu tu aimeras et adoreras parfaitement
  • Deuxième commandement : Son saint nom tu respecteras, fuyant blasphème et faux serment.
  • Troisième commandement : Le jour du Seigneur garderas, en servant Dieu dévotement.

En tant qu'athée, je n'ai évidemment pas envie d'être soumis à ces lois. Et celles-ci sont totalement opposés aux concepts que je viens juste d'énoncer.

  • Quatrième commandement : Tes père et mère honoreras, tes supérieurs pareillement.

En tant que sale gauchiste et démocrate, c'est bien évidemment la partie "tes supérieurs" qui n'a certainement pas à être gravé dans le marbre.

  • Cinquième commandement : Meurtre et scandale éviteras, haine et colère également.

Mettre le meurtre et la haine sur le même plan que le scandale et la colère, ça me gêne tout autant. La colère n'a rien de malsain.

  • Sixième commandement : La pureté observeras, en tes actes soigneusement.
  • Neuvième commandement : En pensées, désirs veilleras à rester pur entièrement.
  • Huitième commandement : La médisance banniras et le mensonge également.

Là, on tombe dans le pur jugement de valeurs, interprétable à souhait. Dans l'esprit de nos loi, la valeur qui va primer ce n'est pas la limitation des pensées, des désirs, ni même des actes, mais c'est le respects des autres. Bref, chacun pense ou fait ce qu'il veut du moment que cela n'a pas d'interaction envers l'intégrité physique ou morale des autres.

Au final, à part le meurtre du 5ième commandement, les seuls autres commandement valables qui restent sont .... ceux concernant le vol :

  • Septième commandement : Le bien d'autrui tu ne prendras, ni retiendras injustement.
  • Dixième commandement : Bien d'autrui ne convoiteras pour l'avoir malhonnêtement.

Même je suis complètement d'accord pour interdire ceux-ci (ce qui est déjà dans l'esprit des droits de l'homme et de nos lois), c'est un peu maigre selon moi pour bâtir solidement une société.

Quand au reste, il est même selon moi contraire à une évolution intellectuelle de l'humanité, puisqu'il se base sur un enfermement moral : le respect des "supérieurs", la "pureté" des pensées et des sentiments qui en plus d'une grande subjectivité n'a servi historiquement qu'à créer rejet ou haine envers ce que vous appelez communément la "pensée unique".

Et puis surtout l'imposition en tout premier lieu d'un Dieu, unique. Là, pour le coup, je ne vois comment tu peux faire semblant de ne pas comprendre l'inadéquation philosophique d'un tel système à notre époque.

Modifié par Pheldwyn
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Invité Bruletoncontrat
Invités, Posté(e)
Invité Bruletoncontrat
Invité Bruletoncontrat Invités 0 message
Posté(e)

Mais le Décaloque est alors bien insuffisant.

Car des hommes, croyants, qui ont massacré, tué ou volé "au nom de Dieu", parce qu'ils avaient ou ont leur propre interprétation de la parole de Dieu (et en parfait accord avec leur époque), cela existe, et existera toujours. Et sur bien d'autres sujets que le meurtre ou le vol.

La différence avec "la loi des hommes", c'est que celle-ci se base sur des principes neutres, rationnels, qui n'ont pas d'autres prétextes que l'intérêt des populations : celui-ci peut tout à fait être galvaudé, comme le prétexte de Dieu, mais il est bien plus contestable alors, car justement il n'y a pas de concept indépassable ou inexplicable en toile de fond.

Par ailleurs, les droits de l'homme s'intéressent à des notions qui me sont personnellement chères, la liberté de conscience, de croyances, d'expression.

Alors que le décalogue :

En tant qu'athée, je n'ai évidemment pas envie d'être soumis à ces lois. Et celles-ci sont totalement opposés aux concepts que je viens juste d'énoncer.

En tant que sale gauchiste et démocrate, c'est bien évidemment la partie "tes supérieurs" qui n'a certainement pas à être gravé dans le marbre.

Mettre le meurtre et la haine sur le même plan que le scandale et la colère, ça me gêne tout autant. La colère n'a rien de malsain.

Là, on tombe dans le pur jugement de valeurs, interprétable à souhait. Dans l'esprit de nos loi, la valeur qui va primer ce n'est pas la limitation des pensées, des désirs, ni même des actes, mais c'est le respects des autres. Bref, chacun pense ou fait ce qu'il veut du moment que cela n'a pas d'interaction envers l'intégrité physique ou morale des autres.

Au final, à part le meurtre du 5ième commandement, les seuls autres commandement valables qui restent sont .... ceux concernant le vol :

Même je suis complètement d'accord pour interdire ceux-ci (ce qui est déjà dans l'esprit des droits de l'homme et de nos lois), c'est un peu maigre selon moi pour bâtir solidement une société.

Quand au reste, il est même selon moi contraire à une évolution intellectuelle de l'humanité, puisqu'il se base sur un enfermement moral : le respect des "supérieurs", la "pureté" des pensées et des sentiments qui en plus d'une grande subjectivité n'a servi historiquement qu'à créer rejet ou haine envers ce que vous appelez communément la "pensée unique".

Et puis surtout l'imposition en tout premier lieu d'un Dieu, unique. Là, pour le coup, je ne vois comment tu peux faire semblant de ne pas comprendre l'inadéquation philosophique d'un tel système à notre époque.

Selon Wikipédia, Les 10 commandements n'ont pas de rimes (mais il s'agit d'une traduction).

"Le texte de l'Exode 20, 2–17, est, selon la traduction de Louis Segond, le suivant :

20.2 Je suis l'Éternel, ton Dieu, qui t'ai fait sortir du pays d'Égypte, de la maison de servitude.

20.3 Tu n'auras pas d'autres dieux devant ma face.

20.4 Tu ne te feras point d'image taillée, ni de représentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre, et qui sont dans les eaux plus bas que la terre.

20.5 Tu ne te prosterneras pas devant d'autres dieux que moi, et tu ne les serviras point ; car moi, l'Éternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui punis l'iniquité des pères sur les enfants jusqu'à la troisième et la quatrième génération de ceux qui me haïssent

20.6 et qui fais miséricorde jusqu'en mille générations à ceux qui m'aiment et qui gardent mes commandements.

20.7 Tu n'invoqueras point le nom de l'Éternel, ton Dieu, en vain ; car l'Éternel ne laissera point impuni celui qui invoque son nom en vain.

20.8 Souviens-toi du jour du repos, pour le sanctifier.

20.9 Tu travailleras six jours, et tu feras tout ton ouvrage.

20.10 Mais le septième jour est le jour du repos de l'Éternel, ton Dieu : tu ne feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni l'étranger qui est dans tes portes.

20.11 Car en six jours l'Éternel a fait les cieux, la terre et la mer, et tout ce qui y est contenu, et il s'est reposé le septième jour : C'est pourquoi l'Éternel a béni le jour du repos et l'a sanctifié.

20.12 Honore ton père et ta mère, afin que tes jours se prolongent dans le pays que l'Éternel, ton Dieu, te donne.

20.13 Tu ne tueras point.

20.14 Tu ne commettras point d'adultère.

20.15 Tu ne déroberas point.

20.16 Tu ne porteras point de faux témoignage contre ton prochain.

20.17 Tu ne convoiteras point la maison de ton prochain ; tu ne convoiteras point la femme de ton prochain, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne, ni aucune chose qui appartienne à ton prochain."

D'où proviens la version en rimes ?

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Membre, Explorateur de Nuages, 47ans Posté(e)
Pheldwyn Membre 25 238 messages
47ans‚ Explorateur de Nuages,
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D'où proviens la version en rimes ?

Comme l'explique l'article de wikipédia, il s'agit de la formulation versifiée du décalogue, destinée aux catéchumènes (pour faciliter sa mémorisation je suppose) et recommandée par le Vatican (autre lien : http://agoramag.free.../Decalogue.html).

Mais bon, l'idée sera de toute façon la même quelle que soit la version du décalogue : l'opposition de valeurs flagrantes entre une idéologie basée sur une croyance divine et une idéologie humaniste basée sur la rationalité.

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Invité Bruletoncontrat
Invités, Posté(e)
Invité Bruletoncontrat
Invité Bruletoncontrat Invités 0 message
Posté(e)

Comme l'explique l'article de wikipédia, il s'agit de la formulation versifiée du décalogue, destinée aux catéchumènes (pour faciliter sa mémorisation je suppose) et recommandée par le Vatican (autre lien : http://agoramag.free.../Decalogue.html).

Mais bon, l'idée sera de toute façon la même quelle que soit la version du décalogue : l'opposition de valeurs flagrantes entre une idéologie basée sur une croyance divine et une idéologie humaniste basée sur la rationalité.

Le problème c'est que ce n'est plus le même texte et que des mots sont carrément manquants dans la version versifiée. Le mot Egypte, par exemple, a complètement disparu dans la version versifié or, il permettait de rappeler qu'il y avait un contexte à l'élaboration de ce décalogue.

Et quand on veut travailler dans l'audiovisuel (???), difficile avec : "Tu ne te feras point d'image taillée, ni de représentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre, et qui sont dans les eaux plus bas que la terre"

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Membre, Explorateur de Nuages, 47ans Posté(e)
Pheldwyn Membre 25 238 messages
47ans‚ Explorateur de Nuages,
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Complètement : mais cela prouve d'autant plus que ce décalogue n'a rien d'intemporel, puisqu'il est soumis à l'interprétation de l'époque.

J'avoue d'ailleurs que je ne vois pas en quoi ce verset 20.4 est respecté par les catholiques de nos jours, s'il ne l'a jamais été d'ailleurs.

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Invité Bruletoncontrat
Invités, Posté(e)
Invité Bruletoncontrat
Invité Bruletoncontrat Invités 0 message
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Je pense que la bible et le coran, dans leur ensemble, ne sont pas intemporels. Donc, pourquoi vouloir se baser dessus pour la guerre sainte, la conversion, le sionisme... ? Que les gens assument leurs choix au lieu de chercher un coupable qu'il soit Dieu, Allah, les mots, l'argent... ?

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Membre, Marchombre, 33ans Posté(e)
Serguei Zoubatov Membre 4 440 messages
33ans‚ Marchombre,
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Crois en ce que tu veux mais n'impose pas tes croyances.

Je vous impose mes croyances quelque part, là?

Le bien et le mal ont été défini, de différentes manières, par des êtres humains.

Le bien n'a jamais pu être "défini" par l'être humain. D'ailleurs on remarque que si l'homme est globalement capable de reconnaître ce qui est mauvais, il est loin de savoir ce qui est bon. Nous sommes en règle générale d'accord pour dire que tuer c'est mal. Mais qui est le premier à être venu nous dire que aimer son prochain était bien? Dieu, avec le Décalogue, puis Jésus.

Si je vous pince la cuisse ou le menton, vous saurez bien reconnaître ce qu'est une nuisance.

Si vous venez faire du bruit dessous ma fenêtre à trois heures du matin et que je vous verse un seau d'eau sur la tête, vous saurez bien voir ce qu'est une nuisance, ce qui n'empêche pas en effet parfois de porter une nuisance sans s'en apercevoir sur le coup ou jamais. Là est le défi pour le guerrier, peser chacun de ses actes comme s'il était le dernier, ainsi peut-être sera t-il sûr, s'il lui arrive de nuire, qu'il l'aura fait en conscience, et s'il lui arrive d'offrir son aide, de le faire également en conscience.

Au niveau des nuisances physiques, c'est assez évident. Quoique... Je soutiens ouvertement qu'une bonne fessée pour les enfants de temps à autres (quand c'est mérité), c'est bien. Et ça se base sur l'expérience: je reste persuadé que si mes parents ne m'avaient pas prodigués nombre de baffes et de fessées, je serais vraiment devenu un sale con.

Donc une nuisance physique peut très bien être bonne.

Mais là, on est à un niveau simple. Je pourrais prendre l'exemple de Richelieu, lorsqu'il du condamner à mort deux jeunes nobles pour divers duels (interdits). La peine de mort relève de la nuisance (on tue quelqu'un). Mais ne pas les condamner aurait été donner blanc seing aux duellistes, et voir couler plus de sang. Selon le Cardinal: "par le sacrifice de quelques uns, j'en sauverais un plus grand nombre".

On pourrait aussi parler des nuisances intellectuelles et mêmes spirituelles. En tant que catholique, je suis fidèle à l'Eglise et considère nombres d'idéologies et de comportements comme des nuisances pour l'esprit et pour l'âme. Mais tout le monde n'est pas d'accord. Comment donc, définir ce qui nuit à l'homme ou pas?

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Membre, Posté(e)
pere_vert Membre 3 856 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Le bien n'a jamais pu être "défini" par l'être humain. D'ailleurs on remarque que si l'homme est globalement capable de reconnaître ce qui est mauvais, il est loin de savoir ce qui est bon. Nous sommes en règle générale d'accord pour dire que tuer c'est mal. Mais qui est le premier à être venu nous dire que aimer son prochain était bien? Dieu, avec le Décalogue, puis Jésus.

Comment l'expliquer, toutefois, lorsque l'individu n'a rien à gagner à un comportement empathique, qui devient alors proprement altruiste ? Une expérience a montré que des singes rhésus refusaient, plusieurs jours durant, de tirer sur une chaîne libérant de la nourriture si cette action envoyait une décharge électrique à un compagnon dont ils voyaient les convulsions. Préférant ainsi endurer la faim qu'assister à la souffrance d'un semblable.

http://www.lemonde.fr/planete/article/2010/02/26/des-animaux-doues-d-empathie_1311733_3244.html

Jésus a parlé aux singes aussi santa2.gif

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Membre, Explorateur de Nuages, 47ans Posté(e)
Pheldwyn Membre 25 238 messages
47ans‚ Explorateur de Nuages,
Posté(e)

Mais qui est le premier à être venu nous dire que aimer son prochain était bien? Dieu, avec le Décalogue, puis Jésus.

Ah bon ? "Avant" cela, les gens se haissaient, n'avaient aucune compassion envers quiconque ... et après cela, tout a bien évidemment radicalement changé ...

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  • 3 semaines après...
Membre, Marchombre, 33ans Posté(e)
Serguei Zoubatov Membre 4 440 messages
33ans‚ Marchombre,
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Ah bon ? "Avant" cela, les gens se haissaient, n'avaient aucune compassion envers quiconque ... et après cela, tout a bien évidemment radicalement changé ...

Rappelez-moi qui, le premier, a établi comme commandement de s'aimer les uns les autres? Qui l'a formulé ouvertement et inscrit comme une des premières lois à respecter?

Ce ne sont pas les egyptiens, les grecs ou les chinois. Ce ne sont pas les mésopotamiens. C'est le Christ.

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Membre, Marchombre, 33ans Posté(e)
Serguei Zoubatov Membre 4 440 messages
33ans‚ Marchombre,
Posté(e)

Mais le Décaloque est alors bien insuffisant.

Si vous jugez le Décalogue insuffisant sur la seule raison que des gens ont tués malgré son existence, vous devez avoir un sacré problème avec les droits de l'homme. Parce que les gens tuent toujours malgré son existence. Et on tue même en les respectant: l'avortement (mais bon,c 'est pas le sujet).

Car des hommes, croyants, qui ont massacré, tué ou volé "au nom de Dieu", parce qu'ils avaient ou ont leur propre interprétation de la parole de Dieu (et en parfait accord avec leur époque), cela existe, et existera toujours. Et sur bien d'autres sujets que le meurtre ou le vol.

Ils l'ont peut-être fait en se servant du nom de Dieu. Mais ils l'ont fait à partir d'une mauvaise compréhension de ses commandement ou en violation de ceux-ci.

Et votre argument est retournable contre vos droits de l'homme. On peut en avoir sa propre interprétation aussi.

La différence avec "la loi des hommes", c'est que celle-ci se base sur des principes neutres, rationnels, qui n'ont pas d'autres prétextes que l'intérêt des populations : celui-ci peut tout à fait être galvaudé, comme le prétexte de Dieu, mais il est bien plus contestable alors, car justement il n'y a pas de concept indépassable ou inexplicable en toile de fond.

C'est bien là le problème. D'abord, qui dicte ces lois? Vous dites qu'elles sont basées sur des principes neutres et rationnels. Mais qui me le garantie? A moins d'établir vos propres principes comme étant la neutralité même et la rationalité même, pourquoi seriez-vous plus neutre ou rationnel qu'un musulman qui décide de suivre la charia? Parce que vous suivez les droits de l'homme? On tourne pas un peu en rond, là? Vous me dites que les droits de l'homme sont décidés rationnellement et vous prétendez qu'on les as choisis rationnellement parce qu'on suit les droits de l'homme. C'est de l'auto-justification, ça.

Donc, qui dicte ces lois? Si ce sont des hommes, pourquoi ne pourrais-je pas remettre en cause leur rationalité et leur neutralité?

Et puis qui décide de l'intérêt des populations? Les hommes? Ouais... Mais si je me souviens bien, pas mal de gens ont choisis de placer leurs intérêts dans des mouvements politiques pas forcément recommandables. Le NSDAP a été élu, faut-il le rappeler?

Le principe peut être galvaudé? Mais qui êtes-vous pour critiquer du choix des autres? C'est galvaudé parce que ça ne vous conviendrait pas? A vous et à vos principes? Donc en fait, vous ne refusez pas le concept de lois supérieures. Vous voulez juste remplacer le Décalogue par vos propres trucs et dire que "c'est intouchable".

Au passage, je vous ferais remarquer que l'Eglise affirme depuis très longtemps que la foi est basée sur la raison. Ce qui fout votre démonstration à l'eau.

Par ailleurs, les droits de l'homme s'intéressent à des notions qui me sont personnellement chères, la liberté de conscience, de croyances, d'expression.

Et qui ne sont jamais que des moyens, alors que vous considérez cela comme des fins.

En tant que sale gauchiste et démocrate, c'est bien évidemment la partie "tes supérieurs" qui n'a certainement pas à être gravé dans le marbre.

C'est pourtant l'un des problèmes les plus graves de notre société: l'absence d'autorité.

Et puis en quoi honorer, respecter, ses supérieurs est-il mauvais?

Mettre le meurtre et la haine sur le même plan que le scandale et la colère, ça me gêne tout autant. La colère n'a rien de malsain.

Faut dire que votre version est bizarre. La version officielle donne "tu ne tueras point".

Là, on tombe dans le pur jugement de valeurs, interprétable à souhait. Dans l'esprit de nos loi, la valeur qui va primer ce n'est pas la limitation des pensées, des désirs, ni même des actes, mais c'est le respects des autres. Bref, chacun pense ou fait ce qu'il veut du moment que cela n'a pas d'interaction envers l'intégrité physique ou morale des autres.

Et c'est aussi un sacré problème. Où est passé le respect de son propre corps? On aurait le droit de faire n'importe quoi de son corps sous prétexte que ça n'emmerde personne?

C'est beau, l'individualisme...

Et puis surtout l'imposition en tout premier lieu d'un Dieu, unique. Là, pour le coup, je ne vois comment tu peux faire semblant de ne pas comprendre l'inadéquation philosophique d'un tel système à notre époque.

Mais je me fous éperdument que ce que je propose ne cadre pas avec les délires (que vous appelez philosophie) modernes. Je recherche le bien, pas l'adéquation avec le monde.

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Membre, Baby Forumeur, 30ans Posté(e)
Eventuellement Membre 3 422 messages
30ans‚ Baby Forumeur,
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Le bien et le mal n'existent que pour l'Homme, et peuvent se muer en l'un ou l'autre selon les individus. Je trouve cela mal à propos de donner une définition unique, figer sémantiquement le bien et le mal, puisque il n'est question que de meilleur intérêt.

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Membre, Baby Forumeur, 30ans Posté(e)
Eventuellement Membre 3 422 messages
30ans‚ Baby Forumeur,
Posté(e)

Si tu veux oui, ce ne sera pas bien pour moi donc je m'en offusquerais. Mais théoriquement, rien ne t'empêche de venir me transpercer d'un couteau si tu le veux, puisque justement tu le veux.

Et c'est cette question même de la volonté refoulée qui se trouve au centre du débat moral.

Nous rejoignons assez vite la DDHC, puisque tu n'as pas le droit de me faire du tort si je ne le veux pas (principe de respect des libertés individuelles), seulement nous rencontrons un hic !

Si je veux que tu me tues, et qu'effectivement tu me tues, tu ne vas pas à l'encontre de ma liberté (terme très vague car absolu)... Mais l'on considérera que tu as effectivement transgressé mon droit de vivre. Ah ah, s'agit-il juste d'une question de responsabilité ?

La volonté et la liberté, once again...

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